International
L'amnistie des indépendantistes catalans comme condition à Sánchez
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L'indépendantiste catalan Carles Puigdemont a fixé mardi ses conditions à un éventuel soutien de son parti à la reconduction au pouvoir en Espagne de Pedro Sánchez. Il a réclamé, avant toute chose, l'"amnistie" des indépendantistes poursuivis par la justice.
S'exprimant devant la presse à Bruxelles, M. Puigdemont, figure centrale de la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, a notamment exigé "l'abandon complet et effectif de la voie judiciaire contre le mouvement indépendantiste" via "une loi d'amnistie" afin d'"éviter de nouvelles élections".
Il est lui-même réclamé par la justice espagnole et a fui en 2017 en Belgique pour échapper aux poursuites. "Aucune de ces conditions préalables n'est contraire à la Constitution (espagnole) et ne requiert un large processus législatif", a-t-il assuré.
Négociations sur la Catalogne
Une fois cette condition et d'autres remplies, comme l'instauration d'un "mécanisme" de suivi, M. Puigdemont appelle de ses voeux l'ouverture de négociations en vue de parvenir à un "accord historique" sur l'avenir de la Catalogne.
Un accord qui doit passer, selon lui, par l'organisation d'un référendum d'autodétermination que le gouvernement espagnol refuse au motif qu'il est contraire à la Constitution espagnole.
"Existe-t-il un chemin différent de l'indépendance pour garantir la survie de la Catalogne comme nation? Toutes les preuves accumulées depuis des décennies ont montré que non", a encore affirmé M. Puigdemont.
Besoin des voix de Junts per Catalunya
Arrivé deuxième de ce scrutin, qui n'a pas permis de dégager de majorité, Pedro Sánchez est paradoxalement celui qui a le plus de chances de parvenir à rassembler autour de lui une majorité au Parlement pour être reconduit au pouvoir.
Mais il a besoin pour cela des voix des sept députés du parti de M. Puigdemont, Ensemble pour la Catalogne (Junts per Catalunya), qui ont déjà voté mi-août pour sa candidate, la socialiste Francina Armengol, lors de l'élection à la présidence de la Chambre des députés.
Visite à Bruxelles
Propulsé dans un rôle inattendu de faiseurs de rois, M. Puigdemont est courtisé depuis le scrutin par la gauche, comme l'a prouvé lundi la visite de la numéro trois du gouvernement Sánchez, Yolanda Díaz, à Bruxelles pour le rencontrer.
Cette visite était la première rendue à M. Puigdemont par un membre du gouvernement depuis son départ d'Espagne en 2017. Réagissant aux conditions avancées par l'indépendantiste, la porte-parole du gouvernement Isabel Rodríguez a assuré qu'un "monde" le "séparait" des socialistes et promis que tout "dialogue" rentrerait dans "le cadre de la Constitution".
Partisan de l'apaisement en Catalogne, Pedro Sánchez a gracié en 2021 les indépendantistes catalans condamnés à la prison pour leur rôle dans la tentative de sécession mais s'est prononcé par le passé contre une amnistie.
Il a toutefois insisté lundi sur le fait qu'il était temps de "tourner la page" par rapport aux "erreurs du passé" commises dans la gestion de la crise catalane, sans dévoiler ce qu'il était prêt à accorder aux indépendantistes.
"Qui est aux commandes ?"
Les possibles concessions de M. Sánchez aux séparatistes catalans ont été critiquées mardi par l'ex-Premier ministre socialiste Felipe González qui a jugé sur la radio Onda Cero que "l'amnistie et l'autodétermination n'étaient pas compatibles avec la Constitution".
Droite et extrême droite ont tiré pour leur part à boulets rouges sur les conditions fixées par M. Puigdemont. "Qui est aux commandes et décide qui sera le prochain chef du gouvernement? Puigdemont", a dénoncé Alberto Núñez Feijóo, en évoquant une "anomalie démocratique".
"Un délinquant et un fugitif"
"Les exigences de Puigdemont (...) sont celles d'un délinquant et d'un fugitif", a dit de son côté le chef du parti d'extrême droite Vox, Santiago Abascal.
Vainqueur des législatives, M. Feijóo a été chargé par le roi Felipe VI de présenter fin septembre sa candidature au poste de Premier ministre devant le Parlement. Mais ses chances sont infimes.
Après l'échec attendu du chef du Parti Populaire, M. Sánchez disposerait de deux mois pour tenter à son tour d'être investi. S'il n'y parvenait pas, de nouvelles élections seraient convoquées, probablement à la mi-janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le "hat trick" pour Pedersen
Mads Pedersen (Lidl-Treck) a remporté la 5e étape du Giro mercredi à Matera.
Le Danois a réglé au sprint un premier peloton pour signer son troisième succès depuis le début de l'épreuve et conforter son maillot rose de leader du général.
En difficulté lors de la dernière difficulté de la journée à 2 km de l'arrivée, Mads Pedersen a profité du travail de son coéquipier Mathias Vacek pour revenir aux avant-postes. Le champion du monde 2019 s'est ensuite montré le plus rapide dans l'emballage final, devançant toutefois de très peu l'Italien Edoardo Zambanini.
Pedersen est l'un des rares sprinters à avoir tenu le choc dans l'ultime bosse du jour, dans laquelle le Slovène Primoz Roglic est passé à l'attaque. La 3e place de l'étape est d'ailleurs revenue au Britannique Tom Pidcock, leader de la formation suisse Q36.5.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Alcaraz sort Draper et se hisse dans le dernier carré
Forfait sur blessure à Madrid, Carlos Alcaraz (ATP 3) s'est pleinement rassuré en se hissant en demi-finales du Masters 1000 de Rome. L'Espagnol a battu Jack Draper (ATP 5) mercredi en quarts.
Alcaraz s'est imposé 6-4 6-4 sur la terre battue du Foro Italico devant le gaucher britannique, finaliste malheureux du Masters 1000 de Madrid dix jours plus tôt. Il restait sur une défaite face à ce même adversaire, subie en demi-finale à Indian Wells où Draper avait cueilli son premier grand titre en mars.
Draper a pourtant réussi le premier break pour mener 4-2 service à suivre. Mais la réaction d'Alcaraz fut remarquable, l'Espagnol empochant cinq jeux d'affilée en signant trois breaks au passage. Draper a stoppé l'hémorragie en égalisant à 1-1 au deuxième set, mais il a lâché une dernière fois son service à 4-4.
Tenant du titre à Roland-Garros, Carlos Alcaraz affrontera Alexander Zverev (ATP 2) ou Lorenzo Musetti (ATP 9) pour une place en finale. L'Espagnol est en quête d'un troisième titre cette saison, après ceux conquis dans l'ATP 500 de Rotterdam et dans le premier Masters 1000 disputé sur terre battue (Monte-Carlo).
Gauff assure
Chez les dames, Coco Gauff (WTA 3) s'est qualifiée pour la troisième fois pour les demi-finales du WTA 1000 romain. L'Américaine, assurée de grimper à la 2e place mondiale à l'issue de ce tournoi, s'est imposée 6-4 7-6 (7/5) face à la prodige russe de 18 ans Mirra Andreeva (WTA 7) mercredi en quarts.
Coco Gauff tentera jeudi de décrocher une place en finale face à la championne olympique Zheng Qinwen (WTA 8), tombeuse en deux manches du no 1 mondial Aryna Sabalenka (WTA 1) mercredi. L'autre demi-finale opposera l'Italienne Jasmine Paolini (WTA 5) à la surprise de ce tournoi, l'Américaine Peyton Stearns (WTA 42).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'écrivain Eduardo Mendoza lauréat du prix Princesse des Asturies
L'écrivain barcelonais Eduardo Mendoza a reçu mercredi le prix Princesse des Asturies de littérature, l'un des plus prestigieux du monde hispanophone, pour sa capacité à être "un pourvoyeur de bonheur pour les lecteurs", selon les mots du jury.
Auteur d'une oeuvre teintée d'humour et d'ironie, il dépeint une société espagnole en transformation et avait déjà été distingué en 2016 par le prix Cervantès, considéré comme le Nobel des lettres hispaniques.
"La vérité sur l'affaire Savolta", son premier roman, avait été publié en 1975, il y a tout juste 50 ans. Considéré comme le premier roman de la transition - la période qui a suivi la mort du dictateur Francisco Franco (1936-1975) la même année -, il a été la porte d'entrée à la lecture pour de nombreux adolescents espagnols.
Ce prix "procure une grande satisfaction", a confié Eduardo Mendoza lors d'une conférence de presse à Barcelone. "Penser qu'exactement 50 ans après avoir publié mon premier roman (...) on ne m'a pas relégué au grenier, c'est très beau", a-t-il ajouté avec un sourire sous sa célèbre moustache blanche.
Grand succès
Sa production prolifique - qui inclut romans, théâtre et essais - a toujours eu un grand succès populaire.
Parmi ses romans, dont beaucoup se déroulent dans sa ville natale de Barcelone, figurent "La ville des prodiges", "Le mystère de la crypte ensorcelée" ou "Sans nouvelles de Gurb", un roman-feuilleton sur un extraterrestre dans Barcelone avant les Jeux olympiques de 1992.
Devenu une référence de la littérature satirique, M. Mendoza a ouvert une voie qui a gagné des adeptes. "Je pense qu'après moi beaucoup se sont lancés, et aujourd'hui il existe une littérature humoristique respectable. L'important avec l'humour est de ne pas baisser le niveau", a-t-il souligné mercredi.
Institués en 1981, les prix Princesse des Asturies distinguent également des personnalités dans les domaines des humanités, des sciences sociales, de la coopération internationale et des sports. Les lauréats reçoivent 50'000 euros.
Les distinctions portent le nom du titre de l'héritière au trône d'Espagne, la princesse Leonor, qui les remettra officiellement aux lauréats avec ses parents, les souverains Felipe VI et Letizia, en octobre lors d'une cérémonie à Oviedo (nord-est).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le pape reçoit Jannik Sinner, mais décline son offre de jouer
Le pape Léon XIV a reçu mercredi le no 1 mondial Jannik Sinner, actuellement en lice au Masters 1000 de Rome. Il a reçu une raquette de la part de l'Italien, a annoncé le service de presse du Vatican.
Lors de cette audience au Vatican, Jannik Sinner lui a demandé, en lui remettant la raquette accompagnée d'une balle, "s'il voulait jouer un peu". Regardant autour de lui, dans une salle richement décorée, Léon XIV a répondu en souriant: "Il ne vaut mieux pas".
Le nouveau souverain pontife, âgé de 69 ans, a pourtant "un excellent revers et est un redoutable compétiteur", selon le quotidien sportif italien La Gazzetta dello Sport.
Le président de la Fédération italienne de tennis et de padel, Angelo Binaghi, était également présent à l'audience de mercredi. Les deux coupes remportées par l'Italie en 2024, la Coupe Davis et la Billie Jean King Cup, avaient été apportées pour cette audience.
Interrogé plus tard dans la journée par la radio publique Rai sur la possibilité de voir les deux hommes jouer au tennis ensemble au Vatican, M. Binaghi a exclu cette possibilité. "Il y a un problème technique: le seul court de tennis qu'il y avait au Vatican a été transformé en court de padel", a-t-il expliqué.
Jeu de mots
Lundi, lors d'une audience accordée à la presse internationale, le premier pape américain s'était vu proposer par une journaliste de participer à un tournoi de charité.
"Certainement", avait répondu le pape. "Je viendrai avec Agassi", avait relancé la journaliste. "Du moment que ça n'est pas Sinner", avait répliqué en plaisantant le pape, jouant sur le fait que Sinner en anglais signifie "pécheur".
Dans une interview accordée après son élévation au cardinalat en 2023, au site des Augustins, l'ordre religieux auquel il appartient, il avait affirmé: "Je me considère comme un joueur amateur de tennis. Depuis que j'ai quitté le Pérou, j'ai peu d'occasions de jouer mais j'ai hâte de retourner sur un court."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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