International
Températures mondiales records en 2023, la COP28 sous pression
L'année 2023 sera bien la "plus chaude" de l'histoire et la température monte mercredi chez les négociateurs à la COP28 pour tenter de terminer la première semaine avec des progrès sur la question toujours plus disputée des énergies fossiles.
A Dubaï, une nouvelle version du texte en discussion en vue d'un futur accord, théoriquement d'ici le 12 décembre, est attendue "probablement" mercredi dans la journée, selon un observateur.
Mais rien n'est jamais certain à la COP, ni sur la forme, ni sur le fond.
La situation est "très dynamique", résumait une négociatrice mardi soir, alors que les représentants de près de 200 pays ont débattu jusque très tard du noeud gordien du projet d'accord final: le sort du pétrole, du gaz et du charbon, principales causes du réchauffement climatique.
Plusieurs options sont sur la table, notamment l'objectif d'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles".
L'apparition de cette formulation préfigure un éventuel consensus qui fixerait un objectif universel tout en permettant un échéancier différent pour les pays selon leur degré de développement ou de dépendance aux hydrocarbures.
Mais cette option est en balance avec une possibilité plus radicale: ne rien décider sur les énergies fossiles, reflet de l'opposition à ce stade de l'Arabie saoudite et de la Chine, selon plusieurs observateurs qui assistent aux réunions à huis clos.
L'Inde s'est aussi opposée mardi soir à des objectifs sectoriels ou sur des énergies spécifiques, a confirmé un témoin à l'AFP.
"A bord du train"
L'accord de Paris de 2015 "a été un grand succès pour nous tous", a jugé mardi le négociateur saoudien Khaled Almehaid. "Désormais le défi est de savoir comment garder tous les passagers à bord du train", a-t-il ajouté, plaidant par cet euphémisme diplomatique pour la ferme opposition saoudienne à tout message anti-pétrole à la COP.
En l'état, le texte ne propose pas d'objectif à court terme pour les trois énergies fossiles alors que les experts du climat estiment qu'il faut réduire les émissions de 43% d'ici à 2030 par rapport à 2019 pour espérer tenir la limite de 1,5°C.
La nouvelle version attendue mercredi doit être portée dans une grande réunion plénière faisant le bilan de la première semaine de travaux. Avant une journée de repos jeudi et l'arrivée ce week-end des ministres, censés reprendre la main au niveau politique pour la dernière ligne droite.
Pendant ce temps, le réchauffement climatique ne connaît pas de répit. Le service européen Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait bien la "plus chaude" de l'histoire après un mois de novembre "extraordinaire".
"Le plus tôt possible"
Le mois de novembre 2023 a par ailleurs été 1,75°C plus chaud que la moyenne d'un mois de novembre pour la période 1850-1900, qui correspond à l'ère pré-industrielle.
L'automne boréal (dans l'hémisphère Nord) est ainsi le plus chaud de l'histoire "avec une marge large", puisqu'il est 0,88°C au-dessus de la moyenne, selon Copernicus.
"Ce mois de novembre extraordinaire, comprenant notamment deux jours avec des températures supérieures de 2 degrés à l'ère préindustrielle, signifie que 2023 est l'année la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire", a déclaré Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
"Tant que les concentrations de gaz à effet de serre continueront d'augmenter, il ne faut pas s'attendre à des résultats différents de ceux observés cette année. La température continuera d'augmenter, de même que les effets des vagues de chaleur et des sécheresses", a souligné Carlo Buontempo, directeur du C3S.
"Atteindre le net zéro (en termes d'émissions) le plus tôt possible est un moyen efficace de gérer les risques liés au climat", a-t-il ajouté, dans une allusion aux négociations à la COP28.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Olaf Scholz nomme un nouveau ministre des Finances
Le chancelier allemand Olaf Scholz a désigné jeudi un de ses proches conseillers, Jörg Kukies, au poste de ministre de Finances, a appris l'AFP de source gouvernementale. M. Scholz avait limogé la veille le titulaire de ce portefeuille, le libéral Christian Lindner.
Expert des questions économiques, M. Kukies, 56 ans, prend les rênes de ce ministère clé dans un gouvernement en crise, qui n'a plus de majorité au parlement et au sein duquel demeurent uniquement les représentants du parti social-démocrate et du parti des Verts.
Autre annonce, l'un des ministres libéraux du gouvernement, Volker Wissing, a de son côté indiqué jeudi qu'il restait dans l'équipe au pouvoir et quittait son parti. Il est en désaccord avec la décision de ce dernier de rompre avec Olaf Scholz.
"Je veux rester fidèle à moi-même", a-t-il déclaré, pour expliquer sa décision de rester en poste comme ministre des Transports, alors que les trois autres ministres du parti libéral FDP (droite), dont Christian Lindner, ont fait éclater le gouvernement de coalition.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Belle réaction de Capela et des Hawks
Clint Capela et les Hawks ont parfaitement réagi après la lourde défaite subie lundi face au champion en titre Boston.
Atlanta a dominé les New York Knicks 121-116 mercredi en NBA, grâce notamment aux 18 points de son intérieur genevois.
Le Meyrinois, qui n'avait réussi que 2 points (et 5 rebonds) dans un match perdu 123-93 face aux Celtics deux jours plus tôt, a rentré ses 8 tirs et ses 2 lancers-francs pour réussir son meilleur total de la saison. Egalement auteur de 6 rebonds face aux Knicks, il a notamment conclu par un dunk rageur un partiel décisif de 9-1 qui a permis aux Hawks de mener 114-111 à 46''9 de la fin.
Un autre joueur des Hawks s'est parfaitement ressaisi après une soirée cauchemardesque face à Boston, le meneur Trae Young, qui avait également marqué seulement 2 points lundi mais a cumulé 23 points, 10 assists et 6 rebonds face à New York. Mais l'homme du match fut le no 1 de la dernière draft, le Français Zaccharie Risacher, auteur de 33 points (à 6/10 à 3 points) et 7 rebonds.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Harris s'engage à "aider" Trump dans le transfert du pouvoir
Kamala Harris s'est engagée mercredi à "aider" Donald Trump après le come-back du républicain à la Maison Blanche. La victoire sans appel du républicain a provoqué une onde de choc aux Etats-Unis et à travers le monde.
"Nous devons accepter les résultats de cette élection", a lancé, combative, la vice-présidente démocrate, qui a été défaite sèchement par le tribun.
Le retour fracassant du milliardaire républicain est d'autant plus extraordinaire que sa troisième campagne a été marquée par deux tentatives d'assassinat, quatre inculpations et une condamnation au pénal.
Le pays s'attendait à une longue attente tant les sondages donnaient les deux candidats au coude-à-coude. Au final, l'affaire a été pliée en quelques heures.
L'ancien président a fait tomber un à un les Etats les plus disputés, enterrant les espoirs des démocrates.
"Unité"
Dans son discours de victoire mercredi, Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier, a lancé un appel à l'"unité" après avoir lui-même agoni sa rivale d'injures durant la campagne.
Le républicain ne s'est pas exprimé publiquement depuis, mais il a d'après son équipe réitéré la nécessité "d'unifier le pays" lors d'un échange téléphonique avec Kamala Harris.
Selon l'exécutif américain, Donald Trump a également reçu les félicitations de Joe Biden, qui a invité le milliardaire à la Maison Blanche.
Le dirigeant démocrate de 81 ans s'adressera à la nation jeudi pour évoquer les résultats de l'élection.
Comment réconcilier ces deux Amériques que tout sépare?
Si le retour à la Maison Blanche du républicain plonge des millions d'Américains, notamment des zones rurales, dans l'euphorie, nombre d'autres sont sonnés, angoissés par sa rhétorique de plus en plus dure.
Donald Trump, second président américain à remporter deux mandats non consécutifs en plus d'un siècle, avait quitté la Maison Blanche en 2021 sans reconnaître sa défaite. Ses partisans avaient alors attaqué le Capitole, provoquant un chaos inimaginable.
Mais le tribun républicain est parvenu, comme en 2016, à convaincre les Américains qu'il comprenait mieux que personne leurs difficultés du quotidien.
Mieux, en tout cas, que Kamala Harris qui a dû mener une campagne éclair après le retrait spectaculaire de Joe Biden en juillet.
Appels de Macron et Netanyahu
Le président élu a reçu une pluie de félicitations de dirigeants étrangers, qui n'ont même pas attendu l'officialisation de sa victoire pour le congratuler. Un empressement qui trahit la fébrilité de bien des capitales, où le souvenir des crises à répétition de son premier mandat reste vif.
Mercredi, Donald Trump s'est entretenu avec Emmanuel Macron, durant un appel téléphonique où ils ont exprimé -selon la présidence française- leur "volonté d'oeuvrer au retour de la paix" face aux "grandes crises internationales en cours", ainsi qu'avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec lequel il a discuté de la "menace iranienne".
L'élection de Donald Trump provoque déjà un tourbillon sur les marchés mondiaux, entre record du bitcoin, envolée du dollar, grand huit sur les indices boursiers européens et clôture en fanfare à Wall Street.
A quoi ressemblera Trump 2.0?
Sur l'économie, Donald Trump a promis de "voler les emplois d'autres pays" à coup de baisses d'impôts et de taxes douanières.
Très critique des milliards de dollars débloqués pour l'Ukraine, il s'est engagé à régler ce conflit avant même de prêter serment -- une perspective qui donne des sueurs froides à Kiev.
La guerre au Proche-Orient sera elle aussi résolue rapidement, assure le magnat de l'immobilier, qui n'a pas non plus expliqué comment.
Climatosceptique notoire, le républicain a dit qu'il claquerait à nouveau la porte de l'Accord de Paris.
Il a également proposé la "plus grande opération" jamais vue d'expulsion de migrants, dès le premier jour.
Donald Trump reste bien plus flou quand il s'agit du droit à l'avortement, considérablement fragilisé par des juges à la Cour suprême qu'il se targue d'avoir nommés.
Le nouveau président pourra s'appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates. Son parti est aussi en bonne posture pour conserver le contrôle de la Chambre des représentants, ce qui confierait à Donald Trump les pleins pouvoirs à Washington.
Le caractère imprévisible du septuagénaire, qui deviendra le plus vieux président américain à prêter serment, alimente toutes les spéculations
Les démocrates s'inquiètent de ses menaces grandissantes à l'encontre d'un "ennemi de l'intérieur" et de sa soif de revanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des eurodéputés d'extrême droite célèbrent la victoire de Trump
Musique et casquettes "Make America Great Again": plusieurs eurodéputés d'extrême droite ont célébré la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, mercredi au Parlement européen à Bruxelles.
Dans une vidéo sur l'air de YMCA, des députés du groupe des Patriotes pour l'Europe se sont mis en scène dans les couloirs du Parlement, saluant un moment "historique" qui montre "la force d'un mouvement patriote".
"Maintenant, il est temps pour nous en Europe d'emboîter le pas" aux Etats-Unis, ajoutent ces parlementaires du parti Vox en Espagne, de Fidesz en Hongrie ou du FPÖ autrichien, dont plusieurs arborent des casquettes trumpistes Make America Great Again.
Côté français, aucun élu du Rassemblement national, membre des Patriotes, ne figure sur cette vidéo. Une source interne évoque un manque de disponibilité pendant ce "montage de dernière minute", alors que se tiennent les auditions des nouveaux commissaires européens en quête d'une confirmation à leurs postes.
Jour "heureux"
Durant l'une de ces auditions, l'eurodéputé allemand Siegbert Frank Droese, membre de l'AFD, a profité d'une prise de parole pour souhaiter "le meilleur" à Donald Trump en ce jour "heureux".
C'est "formidable" qu'il soit élu, un "bel exemple pour nos nations", a-t-il estimé, avec une casquette trumpiste rouge posée sur son pupitre.
"Affirmer l'Europe comme puissance"
La tonalité était bien différente au centre et à gauche. Après cette élection, "nous devons plus que jamais affirmer l'Europe (comme) puissance", a lancé le centriste français Pascal Canfin (Renew), appelant à ne rien céder "face au trumpisme et à ses clones qui veulent détruire l'Europe de l'intérieur".
"L'élection de Trump place chaque dirigeant européen face à ses responsabilités", a jugé son compatriote de gauche Raphaël Glucksmann (Place Publique, PS). Il a appelé à un "sursaut individuel et collectif", pour soutenir l'Ukraine notamment.
A la tête du PPE (droite), première force du Parlement, l'Allemand Manfred Weber a félicité Donald Trump. Selon lui, l'Europe doit "protéger ses intérêts de manière souveraine et indépendante sans négliger une coopération transatlantique forte".
"L'accent est désormais mis sur la construction d'une Union européenne de la Défense et d'un pilier européen solide de l'Otan", a plaidé M. Weber, alors que les dirigeants des institutions européennes redoutent un désengagement des Etats-Unis en Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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