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Moscou revendique la capture de Bakhmout, Kiev dit encore se battre

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La ville de Bakhmout, qui comptait quelque 70'000 habitants avant l'offensive russe, est aujourd'hui en grande partie dévastée par les combats (archives). (© KEYSTONE/AP/Libkos)

Moscou a revendiqué samedi soir la capture totale de Bakhmout. La ville de l'est de l'Ukraine est l'épicentre des combats et le théâtre de la bataille la plus longue et sanglante dans le pays depuis l'invasion russe en février 2022.

"A la suite des actions offensives des unités d'assaut de Wagner, avec le soutien de l'artillerie et de l'aviation de l'unité 'sud', la libération de la ville d'Artemovsk est totale", a affirmé le ministère russe de la défense, en utilisant le nom soviétique de Bakhmout.

La vice-ministre ukrainienne de la défense Ganna Maliar avait affirmé plus tôt sur Telegram que les défenseurs ukrainiens contrôlaient toujours "certaines installations industrielles et infrastructures" et immeubles d'habitation, bien que "la situation [soit] critique".

L'annonce de Moscou fait suite à celle d'Evguéni Prigojine, patron du groupe paramilitaire russe Wagner, qui avait déjà revendiqué quelques heures plus tôt la capture de la ville.

Félicitations de Poutine

Le président russe Vladimir Poutine a, dans la foulée du communiqué de son ministère de la défense, félicité Wagner et l'armée pour "l'achèvement de l'opération [ayant permis de] libérer Artemovsk", selon un communiqué du Kremlin repris par des agences de presse russes, dont TASS.

Si elle était confirmée, la prise de Bakhmout permettrait à la Russie d'afficher une victoire après une série de revers humiliants. Cette revendication survient pendant une visite surprise du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Hiroshima, au Japon, pour le sommet du G7, où il doit rencontrer dimanche son homologue américain Joe Biden.

Dans l'après-midi, Evguéni Prigojine, en conflit avec la hiérarchie militaire à Moscou, avait souligné que la capture de la ville avait pris "224 jours" et qu'il n'y avait "que Wagner ici", pas de troupes régulières de l'armée russe.

Selon lui, son groupe se retirera de la ville à partir du 25 mai et en laissera la défense à l'armée régulière, se tenant à disposition après rotation et entraînement pour des opérations futures de Moscou.

La Russie et l'Ukraine ont subi d'importantes pertes à Bakhmout, ville de quelque 70'000 habitants avant l'offensive russe, aujourd'hui en grande partie dévastée par les combats.

Contre-offensive ukrainienne

Les forces russes y ont progressé lentement tout en prenant des localités avoisinantes telles que Soledar plus au nord. Elles contrôlaient ces dernières semaines Bakhmout à plus de 90%. La résistance ukrainienne tenait une dernière poche dans la partie ouest.

L'Ukraine a cependant revendiqué cette semaine la prise de plus de vingt kilomètres carrés aux forces russes au nord et au sud de la ville, mettant en danger les flancs de Wagner, qui sont tenus par des troupes régulières de l'armée russe.

La Russie, qui a lancé ses troupes à l'assaut de l'Ukraine le 24 février 2022, a subi de sérieux revers sur le front, étant forcée de se retirer des environs de Kiev, puis de la région de Kharkiv (nord-est) et de la ville de Kherson (sud). Le front était essentiellement fixe tout au long de l'hiver, l'essentiel des combats se déroulant à Bakhmout.

Les deux camps sont désormais dans l'attente d'une contre-offensive d'ampleur annoncée par les autorités ukrainiennes, fortes des livraisons d'armes occidentales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ONU dénonce les "crimes les plus graves" à El-Facher

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk a insisté sur les dizaines d'avertissements que son bureau avait lancés sur la situation à El-Facher. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ONU dénonce "les crimes les plus graves" qui se poursuivent dans la ville soudanaise d'El-Facher, contrôlée depuis plusieurs semaines par les paramilitaires. Elle a affirmé vendredi à Genève que ces atrocités "étaient prévisibles et évitables".

"Mon bureau a publié plus de 20 déclarations seulement sur El-Facher en un an", a dit le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk au début d'une session spéciale du Conseil des droits de l'homme. Le siège mené par les Forces de soutien rapide (FSR) "étranglait" la population, avant même les récents massacres, a-t-il ajouté.

Le Conseil doit discuter d'un projet de résolution. Celui-ci "condamne fermement" les violations à El-Facher. Il demande à la Mission internationale d'établissement des faits de mener des investigations. Il enjoint aussi aux Etats d'appliquer un embargo total sur les armes.

Environ 200'000 personnes seraient toujours bloquées à El-Facher. Des dizaines de milliers ont pu fuir mais restent exposées aux violences et au manque de nourriture et d'eau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le ministère de la Justice poursuit le gouverneur de Californie

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Gavin Newsom a fait adopter le 4 novembre une nouvelle carte électorale qui devrait permettre aux démocrates de gagner cinq sièges supplémentaires à la Chambre des représentants (archives). (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Le ministère américain de la Justice a engagé jeudi une action judiciaire contre le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom. Il conteste le redécoupage de la carte électorale, favorable aux démocrates, approuvé au début du mois par référendum dans cet Etat.

Selon la plainte du ministère de la Justice, ce redécoupage "impose des circonscriptions électorales fondées sur des critères raciaux" en violation du 14e amendement de la Constitution des Etats-Unis qui garantit notamment que les citoyens jouissent d'une "égale protection" de la loi.

"Le schéma de redécoupage électoral de la Californie est une manoeuvre flagrante qui piétine les droits civiques et se moque du processus démocratique", a estimé la ministre de la Justice Pamela Bondi dans un communiqué.

"La race ne peut pas être utilisée (...) pour servir des intérêts politiques", a renchéri l'un de ses adjoints pour les droits civiques, Jesus Osete.

Les électeurs californiens ont largement approuvé le 4 novembre une nouvelle carte électorale en faveur des démocrates, afin de compenser une manoeuvre similaire au Texas des républicains sous la pression de Donald Trump. Cette nouvelle carte devrait permettre aux démocrates de gagner cinq sièges supplémentaires à la Chambre des représentants aux élections de mi-mandat en 2026.

Pour consolider la courte majorité républicaine dont il dispose à la Chambre des représentants, Donald Trump avait obtenu en août que le très républicain Texas redessine ses circonscriptions afin d'envoyer cinq élus républicains en plus au Congrès.

Aux Etats-Unis, les circonscriptions électorales doivent en principe être délimitées après un recensement national effectué tous les dix ans. Mais les redécoupages électoraux partisans ("gerrymandering") consistant à déplacer les frontières des circonscriptions au gré des intérêts du parti dirigeant dans chaque Etat sont monnaie courante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Après l'amende de l'UE, Google veut éviter une scission

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Bruxelles avait opté en septembre pour une amende de près de 3 milliards d'euros pour sanctionner le groupe, estimant qu'il avait abusé de sa position dominante dans la pub en ligne, mais sans aller jusqu'à lui ordonner une scission pure et simple. (© KEYSTONE/EPA DPA/BORIS ROESSLER)

Google a proposé à l'UE des mesures visant à éviter une scission de ses activités dans la publicité en ligne, après la lourde amende qui lui avait été infligée par Bruxelles en septembre pour abus de position dominante, a annoncé vendredi le groupe américain.

Dans ce dossier dit "Google Adtech", le géant de la tech avait jusqu'à cette semaine pour proposer des mesures permettant de mettre un terme définitif à des atteintes à la concurrence, qui lui ont valu d'être sanctionné à hauteur de 2,95 milliards d'euros.

Tout en continuant de contester la décision de l'UE, contre laquelle il entend faire appel, Google a écarté, comme le groupe l'avait toujours fait jusqu'ici, la solution la plus radicale pour rétablir les conditions d'une concurrence loyale: la vente de tout ou partie des activités en cause, qui auraient entraîné de fait une scission du groupe.

Reste maintenant à voir si Bruxelles acceptera les engagements détaillés de Google.

"Nous allons analyser les mesures proposées par Google, pour vérifier si elles pourraient mettre fin" aux pratiques dénoncées et aux conflits d'intérêt inhérents à ses activités, a précisé une porte-parole de la Commission.

Bruxelles avait opté en septembre pour une amende de près de 3 milliards d'euros pour sanctionner le groupe, estimant qu'il avait abusé de sa position dominante dans la pub en ligne, mais sans aller jusqu'à lui ordonner une scission pure et simple.

Cependant, la Commission n'avait pas exclu d'exiger une telle mesure si les engagements du groupe pour remédier aux atteintes à la concurrence ne lui convenaient pas, et avait donné 60 jours à Google pour lui faire des propositions.

Google est dans le collimateur de Bruxelles en raison de ses agissements présumés dans plusieurs segments du secteur de la publicité en ligne. Le groupe propose plusieurs services qui jouent les intermédiaires entre les annonceurs et les sites web: AdX, plateforme dédiée à l'achat et la vente d'espaces publicitaires, DFP (DoubleClick for publishers), service pour les sites et apps diffusant des publicités, et Google Ads/DV 360, outils destinés aux annonceurs.

Critiques de Trump

Or, la Commission estime que DFP, Google Ads et DV 360, commettent des abus de position dominante notamment en favorisant AdX par rapport aux plateformes rivales.

"Notre proposition répond pleinement à la décision de la Commission, sans avoir recours à une scission disruptive, qui porterait atteinte aux milliers d'annonceurs et diffuseurs de publicités qui utilisent les outils de Google pour développer leur activité", a assuré un porte-parole du groupe américain.

Cela mêle des changements "immédiats" pour mettre un terme aux pratiques sanctionnées, et des "mesures importantes" contre les conflits d'intérêts allégués par Bruxelles, précise le groupe.

Le président américain Donald Trump s'en était pris à l'UE pour l'amende infligée en septembre qu'il avait qualifiée d'"injuste", mais le groupe fait face aux mêmes accusations d'abus de position dominante de la part du gouvernement américain, lors d'un procès qui se déroule en ce moment aux Etats-Unis.

Lors d'une audience fin septembre devant une cour fédérale de Virginie, Google a proposé de changer ses pratiques commerciales, sans en passer là aussi par une cession qu'il considère comme trop radicale. Les plaidoieries finales sont prévues lundi, et le jugement dans ce procès américain est attendu dans les semaines ou les mois qui viennent.

Dans une autre affaire antitrust retentissante, le groupe a déjà échappé cette année à une scission de son navigateur Chrome, qui était pourtant réclamée par le gouvernement américain.

Par ailleurs, la Commission a ouvert jeudi une nouvelle enquête contre Google, dans un tout autre domaine, le soupçonnant cette fois de pénaliser certaines sites d'information dans les résultats de son moteur de recherche, se dont le groupe se défend.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le fabricant de pansements Urgo construit une nouvelle usine

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Présente dans plus de 60 pays, l'entreprise, qui emploie 3800 personnes, a triplé son chiffre d'affaires au cours de la dernière décennie, atteignant 890 millions d'euros en 2024 dont la moitié à l'international. Elle fabrique plus de 80% de ses produits en France, où elle compte 1100 employés. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le groupe industriel français Urgo, marque emblématique du pansement, a annoncé vendredi la construction d'une nouvelle usine dans la Loire, avec l'ambition de devenir le premier producteur mondial de bandes de compression médicale.

Implantée à Andrézieux-Bouthéon (Loire), cette usine de 35'000 m2, fruit d'un investissement de 60 millions d'euros (55,3 millions de francs) d'ici à 2029, devrait générer "200 emplois directs et 115 indirects à horizon 10 ans" dans la région, selon un communiqué de l'entreprise familiale forte de trois générations.

"Cette usine va nous permettre d'atteindre notre ambition de devenir le leader mondial de la compression médicale" tout en maintenant 100% de sa production en France, a indiqué à l'AFP Guirec Le Lous, l'un des dirigeants du groupe et petit-fils du fondateur Jean Le Lous.

Cet ancêtre, ancien pharmacien des armées qui a vécu la pénurie de pansements pendant la guerre, a crée la marque Urgo en 1958, alors qu'il était à la tête des Laboratoires Fournier à Dijon.

Désormais présente dans plus de 60 pays, l'entreprise, qui emploie 3800 personnes, a triplé son chiffre d'affaires au cours de la dernière décennie, atteignant 890 millions d'euros en 2024 dont la moitié à l'international. Elle fabrique plus de 80% de ses produits en France, où elle compte 1100 employés.

Outre son activité historique dans les pansements, le groupe a développé une offre de santé du quotidien (baume à lèvres, solutions contre les aphtes, les verrues, etc.), qui représente aujourd'hui 50% des ventes.

Son deuxième métier est dédié au traitement médical des plaies, avec des bandes de compression pour soigner les ulcères de la jambe d'origine veineuse, des lésions cutanées longues à cicatriser.

"Ce sont des bandes de compression qu'on applique sur la jambe et qui permettent de restaurer le retour veineux", un segment où Urgo est numéro deux mondial, souligne M. Le Lous.

Situé à 5 km de l'usine historique de Veauche (130 collaborateurs), le futur complexe, qui a bénéficié de 600'000 euros de subventions publiques, rassemblera "sur un même lieu une production de pointe et la logistique de distribution".

Le groupe est également présent dans la technologie laser pour optimiser le processus de cicatrisation, des traitements esthétiques et un projet de production de peau artificielle.

Il a été mis en cause ces dernières années pour des cadeaux illicites aux pharmaciens, une affaire dans laquelle l'ex-ministre de la Santé, Agnès Firmin Le Bodo, elle-même pharmacienne, a notamment été condamnée à une amende.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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