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International

Moscou dit bloquer les forces ukrainiennes à Bakhmout, Kiev dément

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Bakhmut est quasiment détruite mais reste le théâtre de féroces combats. (© KEYSTONE/AP/Iryna Rubakova)

La Russie a affirmé jeudi bloquer les forces ukrainiennes dans Bakhmout et empêcher tout renfort d'entrer dans la ville. Moscou a ainsi laissé entendre que les forces russes étaient sur le point de prendre cette cité, épicentre des combats depuis l'été dernier.

Dans un commentaire à l'AFP, l'armée ukrainienne a immédiatement démenti, en assurant continuer à ravitailler ses troupes dans Bakhmout et y infliger quotidiennement des "pertes folles" à l'ennemi.

L'AFP n'a pas pu vérifier ces déclarations de source indépendante.

Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, dont les combattants sont en première ligne à Bakhmout, a lui indiqué qu'il était encore "prématuré" de parler d'un encerclement complet de la localité.

Terribles combats

Ville de quelque 70'000 habitants avant le conflit, la cité, aujourd'hui totalement détruite, est le théâtre de terribles combats depuis des mois.

Du fait de la longueur de la bataille et des lourdes pertes subies par les deux camps, elle est devenue le symbole de la lutte entre Russes et Ukrainiens pour le contrôle de la région industrielle du Donbass, objectif affiché de Moscou.

"Les groupes d'assaut (du groupe paramilitaire) Wagner poursuivent des opérations militaires de haute intensité pour refouler l'ennemi des quartiers du centre d'Artiomovsk (nom donné par les Russes à Bakhmout)", a indiqué jeudi le ministère russe de la Défense, dans son compte-rendu quotidien.

"Les troupes aéroportées (russes) soutiennent sur les flancs les groupes d'assaut, bloquant l'envoi de réserves de l'armée ukrainienne dans la ville et la possibilité d'un retrait (de Bakhmout) des unités de l'ennemi", a-t-il poursuivi.

Contactée par l'AFP, l'armée ukrainienne a démenti tout blocage de ses soldats.

"Nous pouvons communiquer complètement avec nos troupes, à la fois grâce à des moyens techniques, mais aussi pour y livrer des produits alimentaires, des munitions, des médicaments, tout le nécessaire, et pour récupérer nos blessés", a indiqué Serguiï Tcherevaty, un porte-parole militaire ukrainien.

Furieux combats urbains

"Nos forces maintiennent leur défense en infligeant quotidiennement des pertes folles à l'ennemi", a-t-il ajouté, précisant que l'artillerie ukrainienne menait "constamment" des tirs de contre-batterie sur les canons russes pour qu'ils ne puissent pas concentrer leurs tirs sur les lignes de ravitaillement vers Bakhmout.

M. Prigojine a, lui, pris plus de précautions que l'armée russe, dans un message publié par son service de presse sur Telegram.

"L'armée ukrainienne continue d'amener des renforts et de les transférer dans la ville. Des combats difficiles et sanglants sont en cours, donc il est prématuré d'évoquer un encerclement complet de Bakhmout", a-t-il indiqué.

"Plus de 80% de Bakhmout est sous notre contrôle, les autres parties résistent avec acharnement", a-t-il ajouté.

Ces derniers jours, les forces ukrainiennes semblent avoir perdu du terrain dans le centre de Bakhmout, où plusieurs correspondants de guerre russes se sont rendus, montrant dans leurs reportages une ville dévastée au décor apocalyptique.

Lundi, le chef de l'occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk, Denis Pouchiline, a publié une vidéo le montrant dans le centre de Bakhmout et dans laquelle il affirmait que la ville était en train d'être "libérée".

Progression russe

Ces dernières semaines, les troupes russes ont progressé au nord et au sud de Bakhmout, coupant plusieurs routes d'approvisionnement ukrainiennes et s'emparant de sa partie orientale.

Depuis quelques jours, elles semblent progresser dans le centre de la ville, dans de furieux combats urbains, nourrissant à nouveau les spéculations quant à un retrait ukrainien à venir.

Début mars, alors que montait déjà la crainte d'une chute de Bakhmout, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait exclu tout retrait de ses troupes sur place.

Kiev assure que sa résistance depuis des mois à Bakhmout a permis de fixer à un endroit du front et détruire un grand nombre de troupes russes, même si des experts soulignent que la bataille a aussi un coût important pour l'armée ukrainienne.

Il s'agit de la bataille la plus longue et la plus meurtrière depuis le déclenchement de l'invasion russe en février 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Une fusée avec deux sondes lunaires décolle avec succès de Floride

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Falcon 9 a décollé avec succès de Floride. (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

La fusée Falcon 9 de l'entreprise américaine SpaceX a décollé avec succès mercredi matin à 01h11 heure locale (07h11 heure suisse) depuis le Centre spatial Kennedy, en Floride, sur la côte est américaine. La fusée compte à son bord des appareils de deux entreprises.

L'une de ces entreprises est américaine et l'autre japonaise. Elles tenteront prochainement un alunissage pour des recherches scientifiques diverses sur le satellite de la Terre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga

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International

L'Iran met en garde Trump contre le risque de "guerre"

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Drones de l'armée iranienne. (© KEYSTONE/AP)

Le président iranien Massoud Pezeshkian a mis en garde Donald Trump sur le risque d'une "guerre" contre la République islamique, réaffirmant que l'Iran ne "cherchait pas" à se doter de l'arme nucléaire, dans un entretien mardi à une télévision américaine.

"J'espère que le (président élu Donald) Trump conduira à la paix régionale et mondiale et ne contribuera pas, au contraire, à un bain de sang ou une guerre", a déclaré le nouveau président réformiste de l'Iran, dans une interview réalisée dans son pays par la chaîne NBC News, à moins d'une semaine de l'investiture du 47e président américain.

Washington et Téhéran n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans et Donald Trump a plusieurs fois suggéré, lors de sa campagne, qu'Israël pourrait frapper des installations nucléaires iraniennes.

"Nous réagirons à n'importe quelle action. Nous ne craignons pas la guerre, mais nous ne la cherchons pas", a répondu le président Pezeshkian, par le biais d'un traducteur, interrogé sur la perspective de frappes militaires israéliennes, avec l'accord des Etats-Unis, contre des sites nucléaires de son pays.

Dans le même temps, son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi, a fait état mardi d'une volonté "sérieuse" de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni de reprendre les négociations sur ce programme nucléaire, à l'issue de pourparlers à Genève.

Les tensions autour du nucléaire civil iranien -- les grandes puissances soupçonnant depuis deux décennies Téhéran d'avoir des objectifs militaires -- n'ont fait que se raviver depuis que le président Trump en 2018 s'était retiré d'un accord international de 2015.

Ce texte, signé par les Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, offrait à l'Iran un allègement des sanctions en échange d'une limitation de ses ambitions nucléaires.

Et depuis le retrait de Washington, l'Iran est revenu sur ses engagements en matière d'enrichissement et de contrôle de son programme nucléaire.

"Tout ce que nous avons fait jusqu'ici a été pacifique. Nous ne cherchons pas à créer une arme nucléaire. Mais ils nous accusent de chercher à fabriquer une bombe" atomique, s'est défendu le président iranien.

Interrogé par NBC News sur la possibilité de "négociations directes et ouvertes avec le président Trump", le dirigeant iranien s'est montré sceptique.

"Le problème n'est pas le dialogue. Le problème réside dans les engagements qui découlent de discussions et de ce dialogue", a-t-il répondu en déplorant que "l'autre partie n'ait pas tenu ses promesses, ni respecté ses obligations".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le président suspendu Yoon Suk Yeol a été arrêté

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Les enquêteurs venus arrêter mercredi le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol ont franchi le mur de sa résidence en montant sur des "échelles", (© KEYSTONE/EPA/YONHAP)

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a été arrêté mercredi, près d'un mois et demi après avoir plongé le pays dans le chaos politique en déclarant brièvement la loi martiale, ont annoncé les autorités à l'issue d'un assaut sur sa résidence.

L'équipe menant les investigations "a exécuté un mandat d'arrêt contre le président Yoon Suk Yeol aujourd'hui (mercredi) à 10H33 (02H33 Heure suisse)", a indiqué celle-ci dans un communiqué.

M. Yoon, visé par une enquête pour "rébellion" pour son coup de force, est le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté. Le président suspendu Yoon est entré dans les bureaux des enquêteurs et a dit obéir pour éviter une "effusion de sang", même s'il estime que l'enquête est illégale.

"J'ai décidé de répondre au Bureau d'enquête sur la corruption", a annoncé M. Yoon dans un message vidéo, ajoutant qu'il ne reconnaissait pas la légalité de l'enquête mais qu'il s'y soumettait "pour éviter toute effusion de sang malheureuse" alors que les forces de l'ordre ont investi sa résidence dans la matinée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La SEC poursuit Musk sur le rachat d'actions de Twitter en 2022

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Le gendarme financier américain allègue que Musk a acquis des actions de la société à des «prix artificiellement bas», spoliant ainsi les actionnaires. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un rachat d'actions de Twitter en 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.

"Elon Musk n'a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (...) son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas".

Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu'il a achetées après l'échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter (devenu X).

La SEC avait déjà déposé plainte en octobre 2024 contre Elon Musk pour l'obliger à témoigner dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition de Twitter, l'une des nombreuses procédures judiciaires liées à ce rachat controversé, et avait indiqué que celui-ci ne s'était pas présenté pour une audition dont la date avait déjà été déplacée plusieurs fois.

Une juge fédérale avait alors ordonné au milliardaire de s'expliquer devant la SEC en février 2024. L'avocat d'Elon Musk, Alex Spiro, avait assuré que le témoignage de son client avait déjà été recueilli "à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée - trop c'est trop".

Les tergiversations et attaques pendant les mois précédant le rachat, ainsi que les décisions du nouveau propriétaire par la suite, ont suscité de nombreuses controverses, et ont entraîné diverses actions en justice, de la part d'investisseurs, d'anciens employés et d'entreprises qui avaient des contrats avec Twitter.

Des actionnaires avaient déjà porté plainte contre Elon Musk, l'accusant d'avoir divulgué trop tard sa prise de participation de 5% dans Twitter, après le délai fixé par la SEC. Contacté par l'AFP, Alex Spiro n'a pas répondu dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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