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International

L'armée ukrainienne face aux tentatives russes d'encercler Bakhmout

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Des Ukrainiennes rentrent chez elles après une distribution de vivres dimanche à Horenka, dans les environs de Kiev. (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Les troupes russes poursuivent leurs efforts pour encercler la ville-symbole de Bakhmout, épicentre de la guerre dans l'est de l'Ukraine, a indiqué dimanche l'armée ukrainienne, assurant toutefois avoir repoussé de nouvelles attaques.

Dans son compte-rendu quotidien, l'Etat-major ukrainien a affirmé que "plus de 130 attaques ennemies" avaient été repoussées lors des dernières 24 heures, dans plusieurs secteurs du front, notamment à Koupiansk, Lyman, Bakhmout et Avdiïvka.

"L'ennemi poursuit ses tentatives d'encercler la ville de Bakhmout", a-t-il poursuivi, sans plus de détails.

L'armée des séparatistes prorusses de Donetsk, supplétifs des forces russes, a publié une vidéo censée montrer des combattants du groupe paramilitaire russe Wagner dans la banlieue nord de Bakhmout, assurant que la petite gare ferroviaire de Stoupky, au nord de la ville, avait été conquise.

Le groupe paramilitaire avait assuré vendredi avoir "pratiquement encerclé" la ville.

Des villages au nord et à l'ouest de Bakhmout ont été attaqués, a confirmé samedi sur CNN Serhii Tcherevatyi, porte-parole du groupement oriental des forces armées ukrainiennes.

Il a affirmé que si la situation à Bakhmout était "difficile", elle restait "sous contrôle".

"Les Russes pourraient essayer d'encercler les forces ukrainiennes à Bakhmout, mais le commandement ukrainien a donné le signal qu'il préférait se retirer plutôt que risquer un encerclement", a estimé samedi l'Institut pour l'Etude de la guerre (ISW), un groupe d'experts américains.

La bataille pour Bakhmout, ville industrielle dont l'importance stratégique est contestée, dure depuis l'été. La cité est devenue un symbole car elle est au coeur des combats entre Russes et Ukrainiens depuis des mois.

Civils tués

Le ministère russe de la Défense a affirmé que le ministre Sergueï Choïgou s'était rendu samedi dans un poste de commandement avancé en Ukraine, dans la zone "Donetsk-Sud", sans préciser le lieu exact, ni la date de cette visite.

Cette zone d'opérations fait face au secteur de la ville de Vougledar, où l'armée russe a mené ces dernières semaines des offensives, sans grand succès.

Selon ISW, cette visite visait "visiblement à estimer l'ampleur des pertes autour de Vougledar et la possibilité de poursuivre une offensive dans cette direction".

Selon des images publiées samedi par l'armée russe, Sergueï Choïgou a également assisté à une réunion avec les hauts gradés russes en charge de l'offensive en Ukraine, notamment le chef de l'Etat-major, Valéri Guerassimov.

Des tirs meurtriers ont par ailleurs été signalés ces dernières 24 heures contre des zones d'habitation, faisant au moins cinq morts, selon les autorités ukrainiennes.

Le parquet de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a annoncé ouvrir une enquête pour crime de guerre après la mort d'un couple de civils dans une frappe russe qui a touché leur voiture dimanche dans le village de Boudarky.

Enfin, le bilan de la frappe contre un immeuble d'habitation de Zaporijjia (sud), dans la nuit de mercredi à jeudi, s'est alourdi à 13 morts dont un enfant.

Sur le front diplomatique, Volodymyr Zelensky a reçu samedi à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Tous deux ont dit espérer l'ouverture, dès cette année, de négociations pour que l'Ukraine rejoigne l'Union européenne.

Samedi, M. Zelensky est également revenu sur la situation à la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, un an après sa capture par les forces russes.

Le président ukrainien a dénoncé "la prise en otage" de la centrale, la plus grande d'Europe, et appelé l'Occident à sanctionner l'industrie nucléaire russe.

Dans une interview à l'AFP, le maire en exil de la ville d'Energodar, où est située la centrale, a affirmé que cette dernière était désormais à l'arrêt et avait été transformée de facto en "base militaire" où s'abritent les forces russes.

Aux avant-postes du soutien occidental à Kiev, le président américain Joe Biden a de son côté annoncé vendredi une nouvelle aide militaire à l'Ukraine de 400 millions de dollars.

Washington a inclus dans cette aide des munitions, notamment pour le système de roquettes Himars, que les forces ukrainiennes ont utilisé avec un effet dévastateur sur les troupes et lignes logistiques russes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Gaza: la Défense civile fait état de 40 morts et 60 blessés

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L'armée israélienne affirme avoir visé un "centre de commandement" du Hamas au sud de Khan Younès (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

La Défense civile de Gaza a fait état dans la nuit de lundi à mardi de la mort de 40 personnes dans une attaque israélienne sur la zone humanitaire d'Al-Mawasi à Khan Younès, Israël soulignant avoir visé un "centre de commandement" du Hamas.

Un avion de l'armée israélienne a "frappé d'importants terroristes du Hamas qui opéraient depuis un centre de commandement et de contrôle au sein de la zone humanitaire de Khan Younès", a indiqué l'armée israélienne. Un porte-parole de la Défense civile gazaouie a fait état auprès de l'AFP de "40 martyrs et 60 blessés".

Le Hamas a démenti mardi que certains de ses combattants se trouvaient dans la zone humanitaire de Khan Younès où Israël a dit avoir mené dans la nuit une frappe contre un "centre de commandement" de l'organisation islamiste.

"Les allégations de l'occupation (Israël, ndlr) sur la présence de combattants de la résistance est un mensonge éhonté", a indiqué le Hamas dans un communiqué sur la messagerie Telegram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Harris est arrivée à Philadelphie à la veille du débat avec Trump

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La Vice-présidente Kamala Harris a atterri hier en fin d'après-midi à Philadelphie, la ville de Pennsylvanie où la démocratie américaine a vu le jour. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Kamala Harris est arrivée lundi à Philadelphie, à la veille de son débat très attendu face à Donald Trump, dans une présidentielle que tous les sondages prédisent extrêmement serrée.

La vice-présidente a atterri en fin d'après-midi dans cette ville de Pennsylvanie où la démocratie américaine a vu le jour.

L'ancien président républicain s'y rendra lui mardi, vers 18h30 locales (00h30 Heure Suisse), quelques heures seulement avant la confrontation organisée dans cet Etat déterminant en vue du scrutin du 5 novembre.

Dans une interview enregistrée la semaine dernière et dont un extrait a été diffusé lundi sur X par son camp, Kamala Harris juge que devant les caméras son rival utilisera "ses vieilles recettes éculées. Il n'a aucune limite dans la bassesse et nous devons être préparés à ça."

La démocrate de 59 ans, qui s'attend à ce que Donald Trump "dise de nombreux mensonges", veut attaquer son adversaire comme un homme "qui se bat pour ses propres intérêts, pas pour les Américains."

Avant ce temps fort annoncé d'une campagne hors normes, complètement chamboulée par le retrait en juillet du président Joe Biden, le camp démocrate a aussi diffusé lundi une nouvelle vidéo compilant de violentes critiques d'anciens grands noms de l'administration de Donald Trump, dont l'ancien vice-président Mike Pence, afin de décrire le milliardaire de 78 ans comme un "danger" pour le pays.

Une version plus détaillée du programme de Kamala Harris, qui fait campagne sur une promesse de "nouveau chemin", mais qui jusqu'ici a seulement distillé quelques propositions concrètes, vient par ailleurs d'être mise en ligne.

L'ancien président républicain a lui multiplié les apparitions publiques pendant que sa rivale passait l'essentiel des trois derniers jours retranchée à Pittsburgh, en Pennsylvanie, avec son équipe de préparation, ne sortant que pour une promenade avec son époux Doug Emhoff ou des emplettes dans une épicerie.

Sondages fluctuants

Une épicerie "anti-Trump", a fustigé le candidat républicain lundi, qui dans une publication sur sa plateforme Truth Social, a une nouvelle fois qualifié son opposante de "marxiste".

Samedi, le républicain avait prévenu qu'une fois de retour à la Maison Blanche, il imposerait de "longues peines de prison" à tous ceux qui, selon lui, prévoient de "tricher" en novembre.

Donald Trump, qui est poursuivi pour avoir cherché à renverser les résultats de la dernière élection, ne s'est pas engagé à concéder une éventuelle défaite.

La Pennsylvanie, avec ses 19 voix au collège électoral, et cette tendance à basculer d'un camp à l'autre, est l'un des "swing states" les plus convoités. Donald Trump avait remporté l'Etat de peu en 2016 et l'avait perdu d'un rien en 2020.

Comme les deux précédentes présidentielles, celle de 2024 pourrait se jouer à quelques milliers de voix dans certains comtés stratégiques de six ou sept Etats pivots, en raison du mode de scrutin au suffrage universel indirect.

Pour les intentions de vote à l'échelle nationale, les sondages donnent l'avantage tantôt à la démocrate, qui a réussi à galvaniser son parti, mais qui doit encore se faire connaître d'une bonne partie de la population, tantôt au républicain, dont le socle électoral ne semble entamé ni par ses ennuis judiciaires ni par ses déclarations outrancières ou décousues.

Une enquête d'opinion rendue publique lundi par ABC crédite Kamala Harris de 50% des intentions de vote contre 46% pour son rival parmi les Américains inscrits sur les listes électorales et de 52% contre 46% parmi les électeurs qui prévoient de se rendre aux urnes.

Une étude publiée dimanche par le New York Times donne l'ancien président, visé par une tentative d'assassinat en juillet, en avance d'un point sur la vice-présidente (48% contre 47).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La France se rachète

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Ousmane Dembele félicité après son but (© KEYSTONE/AP/Laurent Cipriani)

La France s'est rachetée après sa défaite vendredi dernier contre l'Italie (3-1) en Ligue des Nations. A Lyon, les Bleus ont dominé la Belgique 2-0.

Une réussite de Kolo Muani à la 29e et une belle frappe d'Ousmane Dembele à la 57e ont permis aux hommes de Didier Deschamps de remporter cette partie. Souvent raillé pour le manque de précision de ses tirs, le joueur du PSG a été excellent dans la ville des Gones.

Les Tricolores ont eu d'autres possibilités d'aggraver le score, notamment par Kylian Mbappé, entré à la 67e, mais le portier belge Koen Casteels a été très bon.

Il fallait se reprendre après le revers concédé face à l'Italie, alors que la France avait très bien commencé la rencontre en marquant le but le plus rapide de son histoire par Barcola.

Dans l'autre rencontre de ce groupe 2 de la Ligue A, l'Italie a battu Israël 2-1 à Budapest. Les Transalpins sont en tête de ce groupe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Allemagne va étendre les contrôles à l'ensemble de ses frontières

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"Nous continuons d'appliquer notre ligne dure contre l'immigration irrégulière", a déclaré la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser (archives). (© KEYSTONE/dpa/Jörg Carstensen)

L'Allemagne a annoncé lundi instaurer des contrôles à l'ensemble de ses frontières pour lutter contre l'immigration illégale, redevenue un sujet politique majeur pour le gouvernement d'Olaf Scholz face à la montée de l'extrême-droite.

"Nous continuons d'appliquer notre ligne dure contre l'immigration irrégulière", a déclaré la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser en évoquant ces nouvelles mesures.

Des contrôles avec la France, le Luxembourg, les Pays-bas, la Belgique et le Danemark vont être établis pendant six mois à partir du 16 septembre. Ils s'ajouteront aux contrôles déjà en place aux frontières avec la Pologne, la République tchèque, l'Autriche et la Suisse.

Berlin juge ces dispositions nécessaires pour "la protection de la sécurité intérieure contre les menaces actuelles du terrorisme islamiste et de la criminalité transfrontalière", deux semaines après l'attentat de Solingen revendiqué par le groupe Etat islamique.

La semaine dernière, une tentative d'attentat a visé le consulat général d'Israël à Munich menée par un Autrichien de 18 ans, connu pour avoir des sympathies islamistes.

L'UE avisée

Le ministère de l'Intérieur dit avoir informé les autorités de l'Union européenne, s'agissant de mesures exceptionnelles qui dérogent aux règles de libre circulation dans l'espace Schengen.

Ce durcissement pourrait toutefois tendre les relations entre l'Allemagne et ses voisins, surtout que la coalition au pouvoir a également déclaré lundi vouloir augmenter le nombre des migrants refoulés aux frontières allemandes.

L'Autriche a déjà prévenu qu'elle "n'accepterait pas les personnes refoulées d'Allemagne", selon des propos du ministre de l'Intérieur, Gerhard Karner au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

L'opposition conservatrice (CDU) presse depuis plusieurs jours le gouvernement de recourir plus largement à cette pratique extrêmement controversée consistant à renvoyer des demandeurs d'asile dans le pays de l'UE par lequel ils sont arrivés, sans leur permettre de déposer une demande d'asile en Allemagne.

Berlin dit avoir élaboré une solution juridique "conforme au droit européen" que Mme Faeser doit détailler mardi.

Capacités d'accueil aux limites

La politique d'asile et d'immigration est revenue au centre des débats en Allemagne avec la forte poussée du parti d'extrême-droite AfD qui a obtenu des résultats record à deux élections régionales, début septembre.

L'AfD a remporté le scrutin en Thuringe, où cette formation est devenue la première force politique au parlement régional.

Un nouveau parti de gauche, l'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW), qui réclame un contrôle plus étroit des flux migratoires, a aussi effectué une percée spectaculaire pendant ces élections.

AfD et BSW devraient enregistrer une nouvelle poussée électorale à l'occasion d'un troisième scrutin qui se déroulera le 22 septembre dans le Brandebourg, la région autour de Berlin.

Le débat, déjà houleux, à propos de la politique d'asile a été alimenté par le triple meurtre perpétré fin août dans l'ouest de l'Allemagne, à Solingen, dont l'auteur présumé est un Syrien de 26 ans qui aurait dû être expulsé.

Dans la foulée de cette attaque, le gouvernement a annoncé la suppression des aides aux demandeurs d'asile entrés dans un autre Etat de l'UE avant d'aller en Allemagne.

Accélérer les expulsions

Berlin veut aussi accélérer l'expulsion de réfugiés ayant fait l'objet d'une condamnation pénale. L'Allemagne a ainsi procédé fin août au renvoi dans leur pays de 28 Afghans condamnés pour crimes, pour la première fois depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021.

Il y a un an, elle avait déjà renforcé ses contrôles aux frontières dans un contexte de forte hausse du nombre des demandes d'asile.

Le social-démocrate Olaf Scholz, qui gouverne avec les Verts et les libéraux, s'est targué dimanche d'avoir "réalisé le plus grand changement de ces dix ou vingt dernières années dans la gestion de l'immigration", revendiquant ce durcissement après la politique d'accueil incarnée par l'ex-chancelière conservatrice Angela Merkel.

Au cours de la crise migratoire de 2015-2016, la première économie européenne a accueilli plus d'un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens. Depuis l'invasion russe de février 2022 en Ukraine, l'Allemagne a pris en charge environ un million d'exilés ukrainiens ayant fui leur pays.

L'accueil des réfugiés met à l'épreuve de nombreuses collectivités. Berlin a invoqué lundi "les capacités limitées des communes en matière d'hébergement, d'éducation et d'intégration".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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