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Le bilan de la frappe sur Makiïvka grimpe à 89 morts

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Le bilan de la frappe sur Makiïvka grimpe à 89 morts. (© KEYSTONE/AP)

La Russie a rapporté mercredi un bilan plus lourd de la frappe ayant visé dans la nuit du Nouvel an des soldats russes à Makiïvka, dans l'est de l'Ukraine, qui grimpe à 89 morts, suscitant une nouvelles volée de critiques.

Le nombre de victimes dans les rangs russes, initialement estimé à 63, a été revu à la hausse après la découverte de nouveaux corps dans les ruines du bâtiment à Makiïvka, visé par une frappe ukrainienne le 1er janvier à 00h01 (23h01 suisses), juste après le passage à la nouvelle année, a indiqué le général russe Sergueï Sevrioukov dans un message vidéo diffusé par son ministère.

Selon lui, la "cause principale" de la frappe est "l'utilisation massive par le personnel de téléphones portables" malgré l'interdiction de le faire, ce qui a permis aux forces ukrainiennes de géolocaliser cette concentration de soldats russes.

M. Sevrioukov a assuré que "les mesures nécessaires sont prises pour éviter de tels incidents tragiques à l'avenir" et que "les responsables seront tenus de rendre des comptes".

Il s'agit du plus lourd bilan en une seule attaque admis par Moscou depuis le début de l'offensive en février, qui intervient après une série d'embarrassants revers militaires sur le terrain.

Selon les médias russes, les victimes étaient des mobilisés, donc des soldats non professionnels.

L'annonce de ce bilan plus lourd n'a pas manqué de susciter de nouvelles critiques envers le commandement militaire russe, déjà fustigé lundi et mardi pour son "incompétence" par des correspondants de guerre et commentateurs russes.

"Impunité"

La patronne de la chaîne RT, le fer de lance de la propagande du Kremlin à l'international, Margarita Simonian, a appelé à rendre public les noms des officiers russes et "la mesure de leur responsabilité".

"Il est temps de comprendre que l'impunité ne conduit pas à l'harmonie sociale. L'impunité conduit à de nouveaux crimes. Et, par conséquent, à la dissidence publique", a-t-elle écrit sur Telegram.

Le responsable séparatiste prorusse Denis Pouchiline a lui tenu à louer "l'héroïsme" des soldats ayant survécu à la frappe ukrainienne, qui ont "risqué leur vie" en allant "secourir leurs camarades" sous les décombres. D'après lui, le commandant adjoint du régiment a été tué.

Selon l'armée russe, cette attaque a été menée à l'aide de systèmes lance-missiles HIMARS, une arme fournie par les Etats-Unis à l'Ukraine, qui permet de frapper loin derrière les lignes ennemies.

L'état-major ukrainien a confirmé avoir mené cette frappe et le département des communications stratégiques de l'armée ukrainienne a revendiqué un bilan bien plus lourd dans les rangs russes.

Selon le ministère britannique de la Défense, compte tenu de la destruction du bâtiment à Makiïvka, "il existe une possibilité réaliste que des munitions étaient stockées à proximité des logements des troupes".

Fait inhabituel en Russie, où les pouvoirs publics restent souvent discrets sur les pertes militaires en Ukraine, environ 200 personnes se s'étaient réunies mardi avec l'aval des autorités à Samara (centre), d'où étaient originaires certains des soldats tués, pour pleurer les morts lors d'une cérémonie orthodoxe.

"C'est très dur, c'est effrayant. Mais nous ne pouvons pas être brisés. Le chagrin nous unit", a dit Ekaterina Kolotovkina, présidente d'un groupe d'épouses de soldats, en appelant à la "vengeance".

Le président russe Vladimir Poutine n'a pas encore réagi publiquement.

Attaques en Crimée

Sur le front en Ukraine, les combats se poursuivaient mercredi.

Le général russe Sergueï Sevrioukov a affirmé que ses forces avaient détruit plusieurs lance-missiles ukrainiens à Droujkivka, dans la région de Donetsk, et infligé de lourdes pertes après l'attaque de Makiïvka. L'Ukraine a de son côté fait état d'un mort et de la destruction d'une patinoire.

Le gouverneur de la ville de Sébastopol en Crimée annexée, Maikhaïl Razvojaïev, a lui rapporté que la flotte russe avait repoussé une attaque de drones ukrainiens, dont deux ont été abattus.

Côté ukrainien, l'état-major a rapporté mercredi des bombardements sur Kramatorsk (est), Zaporijjia et Kherson (sud). Les combats se poursuivent aussi notamment à Bakhmout, le point le plus chaud du front, situé dans l'est du pays.

Selon l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW), l'armée russe reste toutefois confronté à des "échecs systémiques" d'organisation, qui pèsent sur sa capacité opérationnelle en Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Plusieurs centaines de cigognes retrouvées mortes près de Madrid

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Près de 400 cigognes, victimes de la grippe aviaires, ont été retrouvées mortes près de Madrid (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Quelque 400 cigognes ont été retrouvées mortes, victimes de la grippe aviaire, le long d'un fleuve dans la région de Madrid, ont annoncé mardi les autorités locales. Ces dernières vont mener des analyses complémentaires afin de déterminer la gravité du virus.

"La Communauté de Madrid effectue de nouvelles analyses après la découverte d'un grand nombre de cigognes retrouvées mortes sur [les rives du] fleuve Manzanares" dans la municipalité de Getafe, dans la grande banlieue de Madrid, indique la région dans un communiqué.

Si les autorités avaient détecté il y a quelques jours un foyer d'influenza aviaire faiblement pathogène (IAFP), elles soupçonnent désormais, "face à l'apparition d'un grand nombre d'individus décédé", la présence d'un foyer hautement pathogène (IAHP).

La région de Madrid explique attendre "à présent les résultats des échantillons envoyés au laboratoire (...) dépendant du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation". "Dans l'hypothèse où les résultats de haute pathogénicité seraient confirmés", les mesures de surveillance seraient renforcées, précise le communiqué.

Transmissible pour les humains

Sont d'ores et déjà appliquées "les mesures pour les foyers d'influenza aviaire de haute pathogénicité", comme "l'interdiction de l'élevage de canards et d'oies avec d'autres espèces de volailles, l'élevage de volailles en plein air, la limitation des visites aux installations d'élevage ou le contrôle de l'approvisionnement en eau pour garantir qu'elle n'a pas été contaminée".

Le communiqué précise enfin que "cette grippe pourrait se transmettre aux humains par les muqueuses, avec un effet similaire à celui de la grippe saisonnière, bien qu'en Europe aucun cas de transfert par contact direct n'ait été constaté. Elle ne peut pas être contractée par la consommation de produits dérivés des volailles".

Au total, plus de 200 foyers de grippe aviaire ont déjà été identifiés dans les élevages de volailles en Europe cette saison, un niveau plus élevé que les années précédentes, même s'il reste loin des milliers d'élevages frappés lors du dernier pic épizootique en 2022 avec des dizaines de millions de volailles abattues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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IA: Microsoft va investir 17,5 milliards de dollars en Inde

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Microsoft va investir 17,5 milliards de dollars (14,1 milliards de francs) en Inde. (archive) (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Le géant technologique américain Microsoft va investir 17,5 milliards de dollars (14,1 milliards de francs) en Inde, son "plus gros investissement jamais réalisé en Asie", a annoncé mardi son patron Satya Nadella sur X.

"Afin de soutenir les ambitions du pays, Microsoft s'engage à investir 17,5 milliards de dollars américains --soit notre plus gros investissement à ce jour en Asie-- pour contribuer à la mise en place de l'infrastructure, des compétences et des capacités souveraines nécessaires à un avenir où l'IA sera la priorité de l'Inde", a déclaré Satya Nadella dans un message sur X, sans donner plus de précisions.

Le patron de Microsoft a fait cette annonce après une rencontre avec le Premier ministre Narendra Modi à New Delhi. Il l'a remercié d'avoir eu "une conversation enrichissante sur les opportunités offertes par l'IA en Inde".

Dans un communiqué distinct, Microsoft précise que l'investissement sera étalé sur quatre ans.

Narendra Modi s'est dit pour sa part "heureux" que le géant technologique ait choisi l'Inde pour son plus important investissement en Asie. "La jeunesse indienne saura saisir cette opportunité pour innover et exploiter la puissance de l'IA au service d'un monde meilleur", a déclaré le Premier ministre sur X.

Microsoft avait déjà annoncé cette année un plan d'investissement dans le pays, d'un montant de 3 milliards de dollars, dans l'IA et les infrastructures pour le cloud (informatique à distance) au cours des deux prochaines années.

Les géants mondiaux de la technologie courtisent activement de nouveaux utilisateurs en Inde, pays le plus peuplé du monde et cinquième économie mondiale.

L'intelligence artificielle fait l'objet d'une attention particulière, la start-up américaine Anthropic a dévoilé en octobre son projet d'ouvrir un bureau en Inde. Son patron Dario Amodei a également rencontré Narendra Modi.

Google a de son côté annoncé, en octobre aussi, un investissement de 15 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, ainsi que la construction d'un immense centre de données et d'un pôle d'intelligence artificielle dans le pays.

OpenAI a annoncé l'ouverture prochaine d'un bureau en Inde. Son patron Sam Altman a souligné que l'utilisation de ChatGPT dans le pays avait quadruplé au cours de l'année écoulée.

La société d'IA Perplexity a pour sa part annoncé en juillet un partenariat majeur avec le géant indien des télécommunications Airtel, offrant à ses 360 millions de clients un abonnement gratuit d'un an à Perplexity Pro.

Mais la volonté de l'Inde de devenir un pôle mondial des technologies et de l'intelligence artificielle se heurte à un durcissement constant de la réglementation numérique.

Selon de récentes informations rapportées par les médias, les autorités indiennes envisagent d'imposer aux fabricants l'activation du suivi par satellite sur les smartphones, un système que les utilisateurs ne pourront pas désactiver, une proposition qui inquiète fortement les organisations de défense des droits humains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Trump étrille certains leaders européens sur l'immigration

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Le président américain Donald Trump a jugé mardi que certains dirigeants européens étaient "stupides" (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a de nouveau étrillé mardi les dirigeants européens, dont certains qu'il trouve "stupides". Le président américain dénonce la politique migratoire du continent, qualifiée de "désastre".

"Je les aime tous. Je n'ai pas de véritable ennemi", a assuré le président américain en parlant des dirigeants de l'Union européenne, dont les relations avec Washington se sont sensiblement tendues ces derniers mois.

"Certains sont des amis (...). Je connais les mauvais dirigeants, je connais les intelligents, je connais les stupides. Il y en a de vraiment stupides aussi", a-t-il ajouté. "Ce qu'ils font avec l'immigration est un désastre", a-t-il expliqué au site Politico dans une interview, évoquant l'une des obsessions de son second mandat.

"J'adorais Paris. C'est un endroit très différent de ce qu'il était. Si vous regardez Londres, vous avez un maire nommé Khan. C'est un maire horrible, vicieux, dégoûtant", a-t-il ajouté.

Le maire de Londres Sadiq Khan avait qualifié Donald Trump en septembre de "raciste, sexiste, misogyne et islamophobe", après avoir été attaqué par le républicain à la tribune de l'ONU. "J'aime Londres. Et je déteste voir cela arriver. Mes racines sont en Europe, comme vous le savez", a insisté mardi le milliardaire américain.

La Suède épinglée

Evoquant les immigrés en Europe, Donald Trump a regretté qu'ils "arrivent de tous les endroits du monde. Pas seulement du Moyen-Orient, ils arrivent du Congo (....). Et pire encore, ils viennent des prisons du Congo et de nombreux autres pays".

Selon lui, les dirigeants "veulent être politiquement corrects, et ils ne veulent pas les renvoyer d'où ils viennent".

Le président a aussi jugé que Stockholm, récemment admis au sein de l'Otan, était aux prises avec de grands problèmes de sécurité. "La Suède était connue comme le pays le plus sûr d'Europe, l'un des pays les plus sûrs au monde", a-t-il estimé. Maintenant, elle est connue comme un pays très peu sûr (...). C'est même incroyable. C'est un pays totalement différent".

Interrogé sur sa volonté d'intervenir dans les processus électoraux en Europe, il a admis avoir "soutenu Viktor Orban", le Premier ministre hongrois, qui "fait un très bon travail, d'une façon différente, en matière d'immigration".

"J'ai soutenu des gens que beaucoup d'Européens n'aiment pas", a-t-il ajouté. L'administration Trump a publié vendredi un document présentant une "Stratégie de sécurité nationale" résolument nationaliste, anticipant notamment l'"effacement civilisationnel" de l'Europe, et prônant la lutte contre les "migrations de masse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En Australie, les moins de 16 ans bloqués sur les réseaux sociaux

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En Australie, les moins de 16 ans sont officiellement interdits d'accès à de nombreux réseaux sociaux. (archive) (© KEYSTONE/AP/Rick Rycroft)

Les moins de 16 ans d'Australie sont officiellement interdits d'accès à de nombreux réseaux sociaux depuis mercredi matin, une démarche pionnière au niveau mondial qui vise à protéger la jeunesse des algorithmes addictifs d'Instagram, TikTok ou encore Snapchat.

Des centaines de milliers d'adolescents s'apprêtent à se réveiller déconnectés des applications sur lesquelles ils pouvaient passer plusieurs heures par jour.

Sans mesures "raisonnables" prises pour faire respecter la loi, les plateformes concernées risquent des amendes pouvant atteindre l'équivalent de 28 millions d'euros en vertu de cette obligation entrée en vigueur mercredi à minuit heure de Sydney et Canberra (13H00 heure suisse), et dont l'application sera scrutée par les autorités de nombreux pays.

L'Australie devient ainsi un des premiers pays à imposer les mesures les plus radicales dans le monde face aux géants de la tech, parmi lesquels les américains Meta et Google.

Les réseaux sociaux "sont utilisés comme une arme par les harceleurs (...), sont vecteurs d'anxiété, constituent un outil pour les escrocs et, pire que tout, sont un outil pour les prédateurs en ligne", a justifié le Premier ministre travailliste Anthony Albanese, à la veille de l'entrée en vigueur de la mesure.

Addiction aux écrans, harcèlement en ligne, violence, contenus sexuels : la mesure est accueillie avec soulagement par bien des parents démunis mais n'enthousiasme que modérément les premiers concernés.

"Je ne pense pas que le gouvernement sache vraiment ce qu'il fait et je ne pense pas que cela aura un impact sur les enfants australiens", témoigne Layton Lewis, un Australien de 15 ans, interrogé avant son exclusion officielle des plateformes.

"Responsabilités"

Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat ou encore Reddit ont désormais l'interdiction de conserver ou de permettre la création de comptes pour les utilisateurs d'Australie âgés de moins de 16 ans. Les plateformes de streaming Kick et Twitch, ainsi que les réseaux sociaux Threads et X, sont aussi concernés.

Pour l'heure, la plateforme de jeux en ligne Roblox, le réseau Pinterest ou encore la messagerie WhatsApp sont épargnés par le dispositif. Mais cette liste pourra évoluer, a averti le gouvernement.

Certains sites restent accessibles sans compte, à l'image de YouTube.

Parmi les parents partisans de la mesure, Mia Bannister a mis en cause le rôle des réseaux sociaux dans le suicide de son fils adolescent, Ollie, victime de harcèlement en ligne et de vidéos ayant favorisé son anorexie.

"J'en ai assez que les géants des réseaux sociaux fuient leurs responsabilités", a-t-elle dénoncé auprès de l'AFP, soulignant qu'en offrant un téléphone à leurs enfants, les parents "leur donnent la pire arme qui soit".

Des travaux de recherche avancent que passer trop de temps en ligne nuit au bien-être des adolescents.

Dany Elachi, un père de cinq enfants, approuve: "On doit faire preuve de prudence avant de mettre n'importe quoi d'addictif entre les mains de nos enfants".

Vérification

Meta, YouTube et d'autres géants de la tech ont condamné l'interdiction, qui doit priver leurs plateformes d'un nombre important d'utilisateurs.

La plupart ont cependant accepté malgré elles de s'y plier, à l'instar de Meta (Facebook, Instagram, Threads) qui a annoncé dès jeudi avoir commencé à supprimer les comptes des utilisateurs concernés.

La justice a toutefois été saisie: un groupe de défense des droits des internautes a dit avoir engagé une procédure auprès de la Haute Cour d'Australie.

De son côté, Reddit a déclaré mardi ne pas pouvoir confirmer des informations de plusieurs médias australiens, affirmant qu'il chercherait à faire annuler la mesure auprès de cette juridiction.

Le succès ou non de la décision australienne sera scrutée de près. Le pays compte 27 millions d'habitants. La Nouvelle-Zélande voisine mais aussi la Malaisie réfléchissent à des restrictions similaires.

Le gouvernement australien a admis que l'interdiction serait imparfaite à ses débuts et que des adolescents rusés trouveraient un moyen de continuer à "scroller" et faire défiler des contenus sur leurs écrans.

D'après le texte, les réseaux sociaux visés ont seulement à vérifier que leurs utilisateurs sont âgés de 16 ans ou plus.

Plusieurs plateformes ont annoncé qu'elles recourraient à l'intelligence artificielle (IA) pour estimer l'âge des internautes à partir de leurs photos. Ceux-ci pourraient aussi avoir à transmettre un document d'identité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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