International
Washington annonce une nouvelle aide, le chef du Pentagone à Kiev
Washington a annoncé lundi une nouvelle aide militaire pour l'Ukraine de 100 millions de dollars, comprenant notamment des moyens de défense anti-aérienne, le jour de la visite du secrétaire à la Défense Lloyd Austin à Kiev.
Cette nouvelle aide provient de fonds déjà approuvés par le Congrès américain mais qui s'amenuisent dans l'attente du vote d'une nouvelle enveloppe budgétaire pour l'Ukraine réclamée par le président Joe Biden, mais qui reste en suspens en raison de l'opposition d'élus républicains.
Elle comprend notamment des systèmes Himars, des munitions d'artillerie et des armes antichars, ainsi que des munitions de petit calibre, selon des communiqués du Pentagone et du département d'Etat.
Lloyd Austin a assuré le président ukrainien Volodymyr Zelensky de la pérennité du soutien de Washington face à l'invasion russe.
Les Etats-Unis sont de loin le principal fournisseur d'aide militaire à Kiev, et une réduction de son soutien, réclamée ardemment par certains élus républicains, porterait un dur coup aux efforts ukrainiens pour libérer le Sud et l'Est occupés du pays.
"Le message que je vous apporte aujourd'hui, Monsieur le président, est que les Etats-Unis sont avec vous et resteront avec vous pour longtemps", a déclaré Lloyd Austin lors d'une rencontre avec le chef de l'Etat ukrainien.
"Avec nos alliés et partenaires, nous continuerons à soutenir les besoins urgents de l'Ukraine sur le champ de bataille et ses exigences de défense à long terme", a ajouté sur X le responsable, qui devait également s'entretenir avec son homologue ukrainien Roustem Oumerov et le commandant des forces armées Valery Zaloujny.
M. Zelensky a qualifié la visite du chef du Pentagone "de signal très important". "Nous comptons sur votre soutien", a-t-il dit.
L'Ukraine s'efforce de garantir la poursuite de l'assistance européenne et américaine, alors qu'en Occident des voix s'élèvent pour réclamer la réduction de ce soutien, après bientôt deux ans de guerre.
En outre, la communauté internationale ayant le regard rivé sur la guerre entre Israël et le Hamas, Kiev veut éviter que le soutien reçu jusqu'ici ne diminue.
Assaut russe sur Avdiïvka
La venue de M. Austin intervient alors qu'aux Etats-unis, dans le camp républicain, des voix s'élèvent contre les dizaines de milliards d'aide à l'Ukraine débloqués par l'administration démocrate de Joe Biden.
Le soutien occidental est d'autant plus crucial pour l'Ukraine que sa contre-offensive estivale pour libérer les territoires occupés a en grande partie échoué.
La Russie est, elle, repassée à l'offensive dans l'Est en octobre, et Kiev affirme que Moscou compte également reprendre sa campagne hivernale de bombardements pour plonger des millions d'Ukrainiens dans le froid et le noir.
Chaque jour continue d'apporter sa litanie de morts et de blessés.
A Kherson, grande ville du Sud pilonnée par l'armée russe, le bombardement d'un parking a fait deux morts et deux blessés, selon l'administration régionale.
A Nikopol (Sud-Est), une femme de 83 ans a été tuée et un homme de 53 ans blessé par des tirs d'artillerie, selon les autorités.
Près de Kherson, un des axes importants de la contre-offensive ukrainienne où les troupes de Kiev ont réussi à prendre pied sur la rive gauche du fleuve Dniepr, occupée par les Russes, les forces ukrainiennes "continuent de tenir", a indiqué l'état-major ukrainien.
Dans l'Est, c'est l'armée russe qui poursuit "ses tentatives d'encercler Avdiïvka", cité industrielle dans la région de Donetsk visée ces dernières semaines par d'intenses attaques, selon la même source.
Pas de concurrence
Pour l'Ukraine, l'aide occidentale, notamment américaine, est essentielle pour faire face à une Russie qui a tourné son budget et son économie vers l'effort de guerre.
Certains législateurs américains du camp républicain s'opposent cependant à la poursuite de l'aide, de quoi nourrir le doute quant à l'ampleur et la pérennité du soutien américain dans les mois à venir. Une nouvelle rallonge a ainsi été exclue d'un accord budgétaire adopté par le Congrès la semaine dernière.
Outre l'opposition politique interne aux Etats-Unis à la poursuite de l'aide, le conflit entre Israël et le Hamas vient détourner l'attention de l'Ukraine.
Recevant jeudi un groupe de médias, dont l'AFP, Volodymyr Zelensky a affirmé que les combats dans la bande de Gaza avaient eu pour conséquence un ralentissement des livraisons d'obus d'artillerie de calibre 155 mm.
Pour autant, Washington affirme être en mesure de fournir une assistance aux Ukrainiens et aux Israéliens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Trump assure qu'il ne vendra pas d'actions de son groupe de médias
Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a assuré vendredi qu'il ne céderait pas les actions qu'il détient au capital de son groupe de médias, provoquant une envolée du titre.
"Je ne veux pas vendre mes actions", a clamé l'ancien chef de l'Etat lors d'une conférence de presse organisée sur le site du Trump National Golf Club, l'un de ses parcours de golf, à Oceanside (Californie).
"Je ne vais pas les vendre", a-t-il martelé. "Je n'ai pas besoin de cet argent."
Dans la foulée, l'action de son groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG) a été catapultée et a fini la séance en hausse de 11,79%.
Créé en 2021, maison mère de son réseau social Truth Social, TMTG a été introduit en Bourse en mars 2024, par le biais d'une fusion avec un véhicule déjà coté.
L'ancien président voulait ainsi contourner les réseaux sociaux dominants Facebook et Twitter, qui avaient suspendu ses comptes après l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Tous deux ont depuis levé cette suspension.
L'entrée à Wall Street a déclenché une période de six mois dite de "lock-up", durant laquelle les investisseurs qui détenaient des titres avant l'introduction en Bourse ne peuvent les vendre.
57% en mains de Trump
A partir de fin septembre, Donald Trump sera en mesure de céder tout ou partie de ses actions sur le marché. Il contrôle actuellement 57% environ des titres de TMTG. De nombreux investisseurs craignaient de le voir se défaire de sa participation à cette échéance.
Avec la dégringolade du titre, elle ne vaut plus que 2 milliards de dollars environ, contre plus de 9 juste après l'introduction.
L'action a aussi chuté du fait de l'émergence de la candidate démocrate Kamala Harris, qui réduit la probabilité d'un succès de Donald Trump le 5 novembre.
Les investisseurs se sont également détournés de l'action après que Donald Trump s'est remis à poster des messages sur X (ex-Twitter), plateforme concurrente de Truth Social.
L'ex-président a même accepté une interview avec l'actionnaire principal de X, Elon Musk, début août.
Vendredi, Donald Trump a annoncé qu'il présenterait sa nouvelle plateforme de cryptomonnaies World Liberty Financial en exclusivité sur Spaces, l'espace de streaming de X, plutôt que sur Truth Social.
"Je n'ai pas fait ça pour l'argent", a plaidé l'ancien New-Yorkais au sujet de TMTG et de Truth Social, "mais parce que je voulais une plateforme d'expression et c'en est une."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le pape accuse Trump et Harris d'être "contre la vie"
De retour d'un éprouvant voyage en Asie et en Océanie, le pape a critiqué vendredi les candidats à la présidentielle américaine en des termes virulents, accusant le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris d'être "contre la vie".
François a longuement répondu aux journalistes dans l'avion qui le ramenait de Singapour à Rome après une tournée marathon qui l'a vu s'adresser à des foules nombreuses en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et à Singapour.
Interrogé sur le choix s'offrant aux électeurs américains lors de la présidentielle du 5 novembre entre l'ancien président Donald Trump, au discours antimigrants, et la vice-présidente Kamala Harris, qui défend le droit à l'avortement, le pape les a renvoyés dos à dos.
"Les deux (candidats) sont contre la vie. Que ce soit celui qui renvoie les migrants, ou celui qui tue les enfants. Les deux sont contre la vie", a-t-il dit.
"Je ne suis pas américain, je ne peux pas voter là-bas, mais que ce soit clair, renvoyer les migrants, leur refuser l'opportunité de travailler, leur refuser l'accueil, est un péché, c'est grave".
"Le moindre mal"
"Dans la morale politique, en général, ne pas voter est mal. Ce n'est pas bien, on doit voter et on doit choisir le moindre mal. Qu'est-ce que le moindre mal ? Cette dame, ou ce monsieur ? Je ne sais pas, chacun a sa conscience", a ajouté le jésuite argentin de 87 ans.
Appelée à commenter ces propos, la porte-parole de la Maison Blanche a estimé que "le pape parle pour lui-même". "Je n'ai pas parlé avec le président des commentaires spécifiques du pape sur les élections à venir", a ajouté Karine Jean-Pierre.
Le pontife argentin s'exprime fréquemment au sujet des migrants dont il dénonce le rejet par les sociétés occidentales. Il ne manque pas non plus de rappeler sa ferme opposition à l'avortement, qu'il compare un à "meurtre".
Prochain voyage
Malgré son grand âge et ses problèmes de santé, François est apparu en grande forme lors de son périple de douze jours dans quatre pays d'Asie du Sud-Est et d'Océanie, le plus long et lointain voyage de son pontificat.
Avec un dynamisme à toute épreuve, il a couvert 33'000 km sur deux continents en multipliant les rencontres et les événements de masse.
Un an après une lourde intervention chirurgicale à l'abdomen, cet ambitieux périple avait nourri les doutes quant à la capacité de Jorge Bergoglio, qui aura 88 ans en décembre, à endurer une telle odyssée.
Mais ni le rythme effréné - seize discours, jusqu'à huit heures de décalage horaire -, ni la chaleur tropicale, ni les multiples rencontres officielles n'ont semblé gêner le pape argentin.
Résistance
François a même affiché une étonnante résistance, avec pour point culminant mardi un bain de foule à Dili, au Timor occidental, parmi 600'000 personnes exaltées, après une messe de deux heures et demie sous une chaleur moite et étouffante, dans ce pays à 98% catholique.
Ce 45e voyage international confirme l'importance des déplacements à l'étranger pour ce pasteur de terrain, qui a toujours préféré les rencontres aux ors du Vatican et pour qui le contact avec la foule reste une vivifiante source d'énergie.
"Dans son esprit, le pape se sent pas fatigué mais heureux. C'est une perspective très différente, aussi très chrétienne, de voir les choses", a confié à l'AFP le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.
Tournée reportée
Cette tournée, initialement prévue en 2020 mais reportée en raison de la pandémie, aura vu François aborder des thèmes chers à ses yeux: le dialogue avec l'islam en Indonésie, la lutte contre la pédocriminalité, la protection de l'environnement ou la défense des droits des travailleurs migrants.
De la mosquée de Jakarta aux rues bondées de Dili, le pape aura rappelé l'importance qu'il accorde au Sud global et aux "périphéries" d'une Eglise mondialisée qu'il souhaiterait plus ouverte.
Dès le 26 septembre, le chef de l'Eglise catholique honorera un nouveau déplacement de quatre jours au Luxembourg et en Belgique, avant d'enchainer sur l'Assemblée générale du Synode sur l'avenir de l'Eglise en octobre.
François a en revanche annoncé vendredi qu'il n'irait pas à Paris pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, restaurée après avoir été endommagée lors d'un incendie le 15 avril 2019.L
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Un premier but pour Andi Zeqiri avec le Standard
Andi Zeqiri a pleinement réussi ses grands débuts sous les couleurs du Standard Liège. Le Vaudois a marqué lors du succès 2-0 du Standard à Dender.
Face à un néo-promu qui occupait la première place du classement avant cette rencontre, l’international suisse a signé le 2-0 à la 65e minute pour assurer à ses nouvelles couleurs un succès à l’extérieur attendu depuis... 20 matches.
Prêté cet été par Genk, Andi Zeqiri a réussi la performance qu’il fallait pour s’imposer comme l’attaquant no 1 du Standard. A lui d'enchaîner la semaine prochaine lors de la venue de l'Union St. Gilloise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Dominic Lobalu loin du compte
Dominic Lobalu ne gardera oas un souvenir impérissable de la finale de la Diamond League. Affaibli par les séquelles d’un Covid, il a dû se contenter de la 9e place du 5000 m entre 13’09’’23.
Même en pleine possession de ses moyens, le Champion du monde du 10'000 m aurait eu de la peine à s’immiscer dans la lutte pour la victoire. Les quatre premiers ont, en effet, signé des chronos inférieurs à son record de Suisse qu’il a établi en mai dernier en 12’50’’90.
L’Ethiopien Berihu Aregawi s’est imposé en l’absence du Champion olympique Jakob Ingebrigtsen.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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