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Climat

Le courant revient à La Havane après deux nuits de manifestations

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La population a manifesté dans le noir pour réclamer le retour du courant. (© KEYSTONE/AP/Ramon Espinosa)

Le courant était rétabli samedi dans plus de 94% des foyers de La Havane, a annoncé la compagnie publique d'électricité cubaine. Ce au lendemain de nouvelles manifestations dans la capitale contre l'absence de lumière et une nouvelle interruption générale d'internet.

"A La Havane, qui compte un total de 854'074 usagers, 46'719 d'entre eux sont toujours privés d'électricité et 807'360 sont à nouveau reliés au réseau, soit un rétablissement de 94.53%" a indiqué Electrica de La Havane, filiale de la compagnie nationale Union Electrica (UNE).

Après deux jours de manifestations localisées dans plusieurs quartiers de La Havane (2,1 millions d'habitants), des rassemblements ont eu lieu à nouveau samedi. Dans le quartier du Vedado, dans le centre de la capitale, une dizaine de personnes ont tapé sur des casseroles pour manifester leur mécontentement, a constaté l'AFP.

A Guanabacoa, dans l'est de la capitale, des habitants ont bloqué des rues avec des conteneurs à poubelles et des branchages, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux. Vendredi soir dans le quartier du Cerro, autre quartier du centre de la ville, une centaine d'habitants sont à nouveau descendus dans la rue pour la deuxième fois en deux jours, a constaté l'AFP, avec quelques tensions en raison de la forte présence policière.

"De la lumière!"

"Nous voulons de la lumière!", ont scandé les manifestants. "Ils parlent beaucoup, mais ils ne nous mettent pas le courant", s'est plaint auprès de l'AFP un homme qui n'a pas souhaité être identifié, critiquant les autorités. Non loin, des femmes et des enfants ont aussi manifesté.

La police a été déployée dans la capitale, mais sans empêcher les manifestations. Parallèlement, pour la deuxième nuit consécutive, le service internet a été inaccessible vendredi soir et pendant plusieurs heures sur l'île.

NetBlocks, un site dont le siège est à Londres et qui observe les blocages d'internet à travers le monde, a indiqué vendredi soir sur Twitter que les "données du réseau en temps réel montrent qu'internet a été coupé à Cuba pour la deuxième soirée consécutive", avec une "chute de la connectivité après 20h00 locales" (02h00 en Suisse).

Faible courant à Pinar del Rio

Internet a été progressivement rétabli samedi, a constaté l'AFP. La compagnie publique de télécommunication Etcasa n'a pas confirmé les coupures du service pendant ces deux nuits.

Ian, un puissant ouragan de catégorie 3 qui a frappé l'île mardi, a fait trois morts et d'importants dégâts dans l'ouest du pays. Il a aussi provoqué une panne généralisée dans le système électrique, plongeant les 11,2 millions de Cubains dans le noir. Dans la province occidentale de Pinar del Rio, la plus touchée par l'ouragan, seuls 3,12% des usagers avaient retrouvé le courant, selon UNE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Inde: enquête sur la chute d'un panneau qui a fait 14 morts

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Un énorme panneau publicitaire s'est écrasé sur une station-service à Bombay, tuant plusieurs personnes. (© KEYSTONE/AP/Rajanish Kakade)

La police de Bombay, capitale financière de l'Inde, a ouvert une enquête criminelle après l'effondrement d'un immense panneau publicitaire sur une station-service qui a tué 14 personnes, ont rapporté mardi les médias locaux.

Les autorités locales ont confirmé mardi la mort de 14 personnes et 75 blessés, tandis que les opérations de sauvetage étaient toujours en cours.

"Des soins médicaux sont actuellement prodigués à 44 personnes blessées, 31 sont déjà sorties de l'hôpital", a indiqué la municipalité de la ville sur X.

"Malheureusement, 14 personnes (ont succombé) dans l'accident", a-t-elle précisé.

Gaurav Chauhan, de la National Disaster Response Force (Force nationale de réponse aux catastrophes), a déclaré à l'AFP que l'effondrement du panneau au-dessus d'une pompe à essence avait compliqué les opérations.

"Nous ne sommes pas en mesure d'utiliser des équipements en cas d'incendie ou d'autres risques (...) nous utilisons donc d'énormes grues pour déblayer les débris", a-t-il déclaré.

Selon les médias, la police de Bombay a déposé une plainte pour homicide volontaire contre le propriétaire d'Ego Media, identifiée comme la société ayant installé le panneau.

La police de la ville n'avait pu être jointe par l'AFP mardi matin et rien n'indiquait que le propriétaire avait été placé en garde à vue.

Echafaudage mis en cause

La conseillère municipale Rakhee Jadhav a affirmé que l'effondrement aurait pu être évité, l'imputant à un échafaudage de mauvaise qualité.

"Si ce panneau avait été correctement installé (...) il n'y aurait pas eu de victimes", a-t-elle déclaré. "Cette zone est un marais, de basse altitude, les fondations de panneau publicitaire auraient dû être plus proches de la roche".

La tempête qui a frappé Bombay a déraciné des arbres et provoqué de brèves coupures de courant dans plusieurs quartiers, perturbant également le réseau ferroviaire.

L'aéroport international de Bombay a temporairement interrompu ses vols et au moins quinze avions ont été déroutés.

Lundi soir, Eknath Shinde, ministre en chef de l'État de Maharashtra, a déclaré que son gouvernement avait ordonné un audit structurel de tous les panneaux d'affichage de la ville.

Son adjoint, Devendra Fadnavis, a précisé que le gouvernement de l'État versera 500'000 roupies (6000 dollars) d'indemnités aux familles des défunts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Le bilan des inondations s'alourdit à 57 morts et 22 disparus en Indonésie

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Les inondations et coulées de lave froide sur l'île de Sumatra ont été provoquées par des pluies diluviennes. (© KEYSTONE/AP/Sutan Malik Kayo)

Le bilan des inondations et coulées de lave froide qui ont ravagé l'île indonésienne de Sumatra s'est encore alourdi mardi. Il atteint désormais 57 morts tandis que 22 personnes sont toujours portées disparues, ont indiqué des responsables provinciaux.

Des pluies diluviennes se sont abattues pendant plusieurs heures samedi soir sur six districts de l'ouest de l'île de Sumatra, provoquant crues subites et coulées de lave froide provenant du mont Marapi, le volcan le plus actif de l'île.

"A ce jour, 57 victimes ont été retrouvées mortes" après la découverte de nouveaux corps, a déclaré à l'AFP Ilham Wahab, responsable de l'agence de gestion des catastrophes de Sumatra occidental, ajoutant que 22 personnes sont encore portées disparues. Le précédent bilan faisait état de 50 morts.

Les fortes crues ont également fait 37 blessés et entraîné l'évacuation de plus de 3300 personnes, a rapporté dans un communiqué le porte-parole de l'agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), Abdul Muhari.

A mains nues

Des ouvriers ont commencé à nettoyer les bâtiments endommagés après le déluge tandis que les sauveteurs ont déployé un drone thermique pour faciliter les recherches, utilisant des excavatrices mais creusant aussi à mains nues pour tenter de retrouver des survivants dans les rivières et les décombres.

Le chef de la BNPB, Suharyanto, a prévenu que le bilan pourrait encore s'alourdir. "Le décompte va continuer à évoluer", a-t-il averti, exhortant à agir "le plus rapidement possible" pour "aider à retrouver (les victimes) qui sont toujours portées disparues".

"Temps précieux"

Précisant que les sauveteurs ne disposent plus que d'un "temps précieux" pour sauver des vies, le responsable a indiqué que "des équipements lourds ont été acheminés pour nettoyer les zones touchées".

Sur les six districts de Sumatra affectés par les intempéries, ceux d'Agam et Tanah Datar ont été les plus durement touchés par les crues soudaines et les coulées de lave froide.

La lave froide est un magma formé par les diverses matières qui composent les parois d'un volcan: cendres, sable et roches. Sous l'effet de la pluie, celles-ci peuvent se mélanger et couler le long du cratère.

Glissements de terrain fréquents

L'Indonésie est sujette aux glissements de terrain et aux inondations pendant la saison des pluies. En 2022, environ 24'000 personnes ont été évacuées et deux enfants sont morts dans des inondations sur l'île de Sumatra. Les défenseurs de l'environnement accusent la déforestation causée par l'exploitation forestière d'avoir aggravé la catastrophe.

Le mont Marapi, l'un des volcans les plus actifs d'Indonésie, est entré en éruption en décembre, crachant une tour de cendres qui a atteint 3000 mètres. Au moins 24 randonneurs sont morts dans l'éruption, pour la plupart des étudiants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Inondations et coulées de lave froide en Indonésie

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Les intempéries se sont déroulées dans les districts d'Agam et Tanah Datar. (© KEYSTONE/EPA/GIVO ALPUTRA)

Au moins 34 personnes sont mortes et 16 sont portées disparues après des inondations et des coulées de lave froide sur l'île de Sumatra, dans l'ouest de l'Indonésie. Un précédent bilan faisait état de 12 morts.

Le drame s'est produit samedi vers 22h30 locales dans les districts d'Agam et Tanah Datar, dans l'ouest de l'île de Sumatra, a indiqué dimanche l'agence de recherches et de secours de Sumatra. Des pluies diluviennes se sont abattues pendant plusieurs heures sur la région, provoquant des crues subites et des coulées de lave froide provenant du mont Marapi, un volcan de l'île.

La lave froide est un magma formé par les diverses matières qui composent les parois d'un volcan: cendres, sable et roches. Sous l'effet de la pluie, celles-ci peuvent se mélanger et couler le long du cratère.

"En l'état de nos informations, 34 personnes ont péri: 16 à Agam et 18 à Tanah Datar. Au moins 18 personnes sont blessées. Nous sommes également toujours à la recherche de 16 autres personnes", a déclaré le porte-parole Ilham Wahab. "Nous allons poursuivre les recherches dans les deux districts", a-t-il dit.

Le gouvernement local a ouvert des centres d'évacuation et des postes de prise en charge d'urgence dans plusieurs zones des deux districts. Des secouristes se déplacent en canots pneumatiques pour rechercher les personnes manquantes et transférer des habitants dans des zones épargnées par l'eau.

Les glissements de terrain et les inondations sont courants en Indonésie durant la saison des pluies. En mars, au moins 26 personnes ont été retrouvées mortes après des glissements de terrain et des inondations dans l'ouest de l'île de Sumatra.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

"La peur" face aux nouvelles pluies qui frappent le Sud inondé

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Pas moins de 125 personnes sont toujours portées disparues. (© KEYSTONE/EPA/Sebastiao Moreira)

Le sud du Brésil, dévasté par des inondations historiques dont le bilan ne cesse de s'alourdir, est de nouveau frappé par d'intenses pluies qui doivent encore se renforcer. Ce qui complique le travail des équipes de secours et fait craindre de nouveaux dégâts.

"Beaucoup de gens voient la pluie et sont traumatisés. On voit que les gens ont peur", raconte à l'AFP Enio Posti, un pompier de Porto Alegre, la capitale de l'Etat du Rio Grande do Sul, en grande partie encore inondé.

"Nous savons que quand il pleut, l'eau finit par monter encore davantage", poursuit-il, protégé de la pluie par sa combinaison néoprène. Les fortes averses du début du mois dans cet Etat agricole du sud du pays ont provoqué le débordement des cours d'eau, affectant près de deux millions de personnes et faisant 136 morts et 806 blessés, selon le dernier bilan de la Défense civile samedi soir.

Quelque 125 personnes sont toujours portées disparues, tandis que plus de 537'000 ont été contraintes d'abandonner leur domicile en raison de cette catastrophe, que les experts des Nations unies et le gouvernement brésilien associent au changement climatique et au phénomène El Niño.

"Dévastation"

Quelque 81'000 autres personnes se sont réfugiées dans des abris ouverts par les autorités, tandis que plus de 92'000 habitations ont été endommagées ou détruites par les inondations, selon la Confédération nationale des municipalités.

Dans un communiqué publié samedi, le président américain Joe Biden s'est dit "attristé" par la "dévastation" au Brésil et assuré que Washington "travaille à fournir l'aide nécessaire" aux populations en coordination avec les autorités locales. Depuis le retour des pluies vendredi à Porto Alegre et dans d'autres zones déjà touchées, les autorités restent en alerte et multiplient les messages demandant à la population de ne pas retourner dans les zones sinistrées.

La région s'attend à des "averses et tempêtes isolées", qui se prolongeront jusqu'au début de la semaine prochaine, selon l'Institut météorologique national, qui met en garde contre les risques d'"inondations et de décharges électriques".

Selon les prévisions, les volumes de précipitations les plus importants devraient se produire entre dimanche et lundi. La météorologue Catia Valente a alerté sur le risque de nouveaux glissements de terrain sur la côte nord notamment.

"Ma famille"

Malgré les pluies, le Guaiba, une étendue d'eau qui borde Porto Alegre - autant considérée comme un fleuve, un lac ou un estuaire - a atteint 4,57 mètres samedi, son niveau le plus bas depuis le 3 mai, selon le gouvernement de l'Etat. Les premiers débordements surviennent à partir de trois mètres.

Dans la capitale régionale de 1,4 million d'habitants, les opérations de distribution d'aide alimentaire, d'eau potable, de médicaments ou de vêtements se poursuivent malgré la pluie. Institutions gouvernementales, entreprises, personnalités politiques et sportives, artistes ou simples citoyens, le pays entier se mobilise pour venir en aide aux sinistrés.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva s'est félicité samedi sur le réseau social X du "plus grand élan de dons jamais enregistré dans l'histoire de notre pays". Dans le quartier de Sao Joao, en grande partie toujours sous l'eau, des pompiers et des volontaires s'affairent, ont constaté des journalistes de l'AFP. A bord de canots pneumatiques, barques ou jet-skis, ils distribuent l'aide aux sinistrés.

"Ils m'ont secouru en passant en bateau, j'ai appelé, ils se sont arrêtés et m'ont secouru. Je cherchais ma famille", raconte à l'AFP Everton Machado, un habitant de 36 ans. Le flux de bateaux vers les zones touchées, où de nombreuses personnes sont restées chez elles par crainte des pillages, s'est cependant réduit.

L'eau en bouteille reste rare dans la ville, et nuit et jour des camions-citernes approvisionnent abris, hôpitaux, immeubles ou hôtels. Malgré les nouvelles pluies et le chaos, des habitants tentent de retrouver un semblant de normalité. Certains magasins rouvrent, tandis que l'eau a commencé à se retirer par endroits. Ailleurs, des camions pompent l'eau boueuse qui envahit encore rues et bâtiments.

Inondations historiques, feux de forêt d'un niveau record, vagues de chaleur sans précédent, sécheresse, les événements climatiques extrêmes se sont enchaînés au Brésil ces derniers mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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