International
Le gouvernement de Michel Barnier déjà sous le feu des oppositions
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A peine né pour tenter de clore une longue crise politique, le gouvernement de Michel Barnier, attelage entre les macronistes et la droite, est déjà sous le feu des critiques de la gauche et du Rassemblement national.
"C'est un gouvernement fragile", "sans poids lourds", a relevé dimanche sur France Bleu Limousin l'ex-président de la République François Hollande. Le député PS de Corrèze tacle "un attelage qui paraît déjà brinquebalant" et estime qu' "il faut (le) censurer", avec une motion socialiste.
Au RN, on n'exclut pas non plus cette hypothèse."On va voir ce que Michel Barnier nous dit et en fonction du budget qui sera construit, nous nous réservons évidemment la possibilité de censurer", a déclaré sur franceinfo Sébastien Chenu, vice-président du parti frontiste.
Comment Michel Barnier va-t-il essayer de déminer le terrain ? Son entourage et France Télévisions ont annoncé sa présence au journal de 20h00 sur France 2. Les premiers pas officiels des 39 nouveaux ministres n'auront lieu, eux, que lundi.
Un petit déjeuner d'accueil se tiendra à 08h00 à Matignon avant les passations de pouvoir entre 10h00 et 13h00. Puis, un Conseil des ministres est prévu à 15h00 à l'Elysée autour du président de la République Emmanuel Macron.
Le gouvernement annoncé samedi fait la part belle à la formation présidentielle Renaissance, et une bonne place au parti Les Républicains, pourtant sortis en net recul des élections législatives provoquées par la dissolution controversée de l'Assemblée nationale.
"Des résultats"
"Les Français n'attendent qu'une chose des responsables publics: des résultats. Je suis donc là pour agir, avec un seul mot d'ordre: rétablir l'ordre pour assurer la concorde", a affirmé sur X après sa nomination le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, dont le profil conservateur sur les sujets de société et très ferme sur l'immigration a cristallisé les critiques à gauche mais aussi au sein du camp présidentiel.
Le nouveau ministre de l'Economie et des Finances, le jeune macroniste Antoine Armand, a lui estimé dans une interview au Journal du dimanche qu'exclure "d'office certains prélèvements exceptionnels et ciblés ne serait pas responsable" vu l'état des finances publiques. Il a aussi promis de "baisser la dépense publique".
Contexte très tendu
L'élaboration du budget 2025, qui a déjà pris un retard inédit, est l'urgence numéro un dans un contexte très tendu. Signe de son importance, Michel Barnier a voulu garder un oeil sur ce dossier explosif en mettant sous sa tutelle directe le ministre macroniste des Comptes publics Laurent Saint-Martin.
Parmi les autres noms connus du public, Rachida Dati reste à la Culture, et Sébastien Lecornu aux Armées.
Rares rescapés, le MoDem Jean-Noël Barrot, promu aux Affaires étrangères, ainsi que les macronistes Catherine Vautrin, qui passe aux Territoires, et Agnès Pannier-Runacher, dans un grand ministère de la Transition écologique et de l'Energie.
Chez les entrants, la principale surprise est la députée Renaissance Anne Genetet à l'Education, plutôt connue sur les questions de défense.
Les syndicats enseignants tirent déjà à boulets rouges sur la nouvelle ministre, "une erreur de casting au regard des enjeux pour l'école" pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. En "colère", Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, déplore la nomination d'un "clone de Gabriel Attal pour continuer la politique engagée".
Deux semaines après la fin des Jeux paralympiques, des associations s'inquiètent aussi de l'absence du handicap dans les intitulés des ministères.
Un seul ministre issu de la gauche
Seule prise venue de la gauche, alors qu'Emmanuel Macron prônait un gouvernement de "rassemblement" et que Michel Barnier s'est évertué à attirer des sociaux-démocrates: Didier Migaud à la Justice. Mais l'ex-député socialiste a quitté la politique active depuis 2010.
L'attelage de centre-droit est aussi d'emblée marqué par les tensions entre le Premier ministre et le bloc central du président, qui gouvernait sans partage depuis sept ans.
En cause, une équipe jugée trop droitière par le MoDem et une partie de la macronie, et dont le programme reste flou en attendant la déclaration de politique générale prévue le 1er octobre.
"Tout le monde peut tuer tout le monde, demain vous mettez un autre gouvernement ça sera la même chose", relève sur Radio J, le président de l'UDI et sénateur centriste Hervé Marseille, allié d'Emmanuel Macron.
Contraint de lâcher une partie de ses prérogatives dans cette situation de coalition, le chef de l'Etat se concentre, lui, sur son domaine réservé avec un discours dimanche sur le thème des conflits et de la paix devant la communauté Sant'Egidio, proche du Vatican, réunie à Paris. Il sera mardi et mercredi à New York à l'Assemblée générale de l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Pas de baisse des taux d'intérêt de la Fed en vue
La Réserve fédérale (Fed) américaine devrait laisser ses taux directeurs inchangés pour la quatrième fois de suite mercredi, en adepte de l'immobilité prudente face au terrain glissant des droits de douane et des crises géopolitiques.
Le comité de politique monétaire de la banque centrale des Etats-Unis (FOMC) rendra sa décision à 14H00 (18H00 GMT) et son président, Jerome Powell, tiendra 30 minutes plus tard sa traditionnelle conférence de presse.
Le FOMC "a entamé sa réunion à 09H00, comme prévu", pour sa deuxième journée, a déclaré mercredi un porte-parole de l'institution financière.
Il s'agit de la quatrième réunion de la Fed depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.
Les trois précédentes se sont conclues par un statu quo sur les taux, situés depuis décembre entre 4,25% et 4,50%.
La même issue est attendue mercredi.
Cela devrait alimenter la frustration du président américain, qui réclame sur tous les tons une forte détente des taux directeurs afin de réduire les coûts d'emprunt des particuliers et des entreprises.
Le président Trump affirme que l'inflation est "sous contrôle" et qu'il faudrait baisser les taux "carrément d'un point" de pourcentage.
Les banques centrales bougent généralement plus lentement leurs taux, d'un quart de point à la fois.
Surtout, les responsables de la Fed ont montré qu'ils tenaient à rester crédibles en matière de lutte contre l'inflation, et que le principal risque était pour l'heure celui d'un déraillement des prix du fait des nouveaux droits de douane.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, M. Trump a imposé au moins 10% de surtaxe sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d'aller plus loin.
"Trump a en quelque sorte raison quand il dit qu'il n'y a pas d'impact sur les prix à la consommation", a déclaré à l'AFP Dan North, économiste chez Allianz Trade North America. Mais, enchaîne-t-il, "c'est parce que cela prend quelques mois" avant que les vagues des droits de douane percutent les consommateurs.
"A moins que ces droits de douane ne soient retirés demain (...) l'inflation va repartir, ce que la Fed veut à tout prix éviter", selon M. North.
Prévisions actualisées
"En plus, l'économie américaine ne supplie pas la Fed de réduire les taux. Les consommateurs continuent à dépenser, le marché du travail crée encore des emplois, même s'il ralentit un peu", souligne M. North, qui s'attend au mieux à une baisse de taux lors de la dernière réunion de l'année, en décembre.
En l'absence de suspense quant à la décision de mercredi, "tout le monde regardera si une majorité (des responsables de la Fed) est toujours en faveur d'au moins une baisse cette année", pointe la banque BBVA dans une note.
Ceux-ci envisageaient jusqu'alors deux baisses de taux en 2025.
Les investisseurs guetteront aussi l'actualisation des prévisions de la Réserve fédérale pour la première économie mondiale.
Va-t-elle abaisser comme en mars ses prévisions pour la croissance, l'inflation et le chômage? Ou considère-t-elle que les États-Unis seront plus étanches que redouté au choc des droits de douane?
Le consommateur - moteur de l'économie américaine - semble en tout cas plus attentif à son porte-monnaie. Un indicateur publié mardi montre que les ventes au détail (dans les magasins, les restaurants, chez les concessionnaires) ont reflué de 0,9% en mai.
L'escalade militaire au Moyen-Orient brouille davantage le tableau. La modération de l'inflation dont se félicite M. Trump est largement due à la baisse des cours du pétrole. Le conflit menace de le faire flamber.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Les décès de civils dans les conflits ont augmenté de 40% en 2024
Les décès de civils dans les conflits ont augmenté de 40% l'année dernière, selon l'ONU. Plus de 48'300 personnes, dont la plupart n'étaient pas combattantes, ont été tuées, a affirmé mercredi le Haut-Commissariat aux droits de l'homme à Genève.
Parmi elles, plus de 500 étaient des défenseurs des droits humains, souvent atteints par des tirs, auxquels s'ajoutent plus de 120 autres portés disparus. Le problème est très répandu en Amérique latine. Autre indication, une personne sur cinq dans le monde dit avoir été victime de discrimination, dont près d'un tiers des individus en situation de handicap.
Les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à être exposées à ces problèmes. Et les membres de groupes marginalisés comme les personnes pauvres sont davantage affectés.
"Derrière chaque donnée, il y a une personne", a affirmé le Haut commissaire Volker Türk. Ces chiffres montrent "l'échec" dans la protection des groupes les plus vulnérables, ajoute-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les enquêteurs onusiens estiment "scandaleuse" la Fondation de Gaza
L'initiative de la controversée Fondation humanitaire de Gaza (GHF) est "scandaleuse", selon les enquêteurs onusiens. Mercredi à Genève, ils ont affirmé que la justice internationale "est lente" mais qu'"elle arrive".
"Nous devrons analyser davantage l'objectif politique" derrière les décès de ceux qui viennent chercher de l'aide sur les sites de la GHF, a affirmé à la presse la présidente de la Commission d'enquête internationale sur Israël et les territoires palestiniens, Navi Pillay. Mais elle affirme déjà que l'initiative en elle-même est "scandaleuse" parce qu'elle implique les Etats-Unis.
Des centaines de Palestiniens ont été tués ces dernières semaines dans des tirs dans des distributions d'aide menées par la GHF. L'ONU a estimé que celle-ci était "un échec".
La situation observée depuis deux semaines "n'est que l'exacerbation la plus grave" du siège de la bande de Gaza, affirme un autre membre de la commission, Christopher Sidoti, alors que ces enquêteurs onusiens ne s'expriment pas au nom de l'organisation. "La population ne devrait pas avoir à risquer leur existence pour obtenir de la nourriture pour les enfants", ajoute-t-il.
Et de relever que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) n'a jamais été aussi "ferme" dans ses commentaires que depuis deux semaines.
Demande par plusieurs pays européens
Les enquêteurs onusiens affirment qu'Israël devra garantir des procès équitables dans des cours civiles pour les responsables de crimes de guerre contre les massacres du 7 octobre 2023. Or aucun n'a eu lieu, affirme M. Sidoti.
Mais les enquêteurs déplorent aussi le manque de poursuites ouvertes pour les crimes dans la bande de Gaza et ne croient plus dans la volonté de l'Etat hébreu de s'y pencher, en appelant aux autres juridictions. "La justice internationale est lente, c'est la triste réalité. Mais elle arrive", a affirmé M. Sidoti. "Les responsabilités seront établies", dit-il.
Les trois enquêteurs ont identifié "dans de nombreux cas" les unités militaires israéliennes qui auraient mené des crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Et les soldats israéliens individuellement qui en font partie. "Tous ceux qui ont joué un rôle" dans l'application de l'approche militaire israélienne depuis le 7 octobre 2023 "sont suspects de crimes de guerre et crimes contre l'humanité", insiste M. Sidoti.
Des indications ont été partagées avec la Cour pénale internationale (CPI) et au moins trois Etats européens en ont demandé. Dans son récent rapport, la commission avait affirmé que l'armée israélienne avait perpétré des "crimes contre l'humanité" d'extermination dans le territoire palestinien.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Pas de médaille pour les Suisses par équipe à l'épée
Pas de médaille pour les épéistes suisses lors de l'épreuve par équipe des Championnats d'Europe à Gênes. Les Helvètes ont échoué en quarts de finale face aux Italiens.
Ian Hauri, Lucas Malcotti et Alexis Bayard ont été battus de justesse par les régionaux de l'étape, vice-champions d'Europe l'an dernier à Bâle, sur le score de 40-37.
Après six des neuf premiers combats, la Suisse menait de quatre points. Mais les trois derniers duels ont été remportés par les Italiens, dont la conclusion entre Hauri et Andrea Santarelli, qui ont respectivement décroché le bronze en individuel aux Européens de Bâle et de Gênes.
La dernière chance de médaille pour la délégation suisse aura lieu jeudi lors de l'épreuve par équipe des épéistes féminines avec Pauline Brunner et les s½urs Angeline et Aurore Favre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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