International
Le Japon se prépare à relancer le nucléaire pour de bon
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/08/le-souvenir-de-fukushima-seloigne-face-a-la-demande-energetique-boostee-par-la-guerre-en-ukraine-le-gouvernement-japonais-est-pret-a-revoir-sa-politique-sur-le-nucleaire-1000x600.jpg&description=Le Japon se prépare à relancer le nucléaire pour de bon', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le gouvernement japonais compte donner un sérieux coup d'accélérateur à la relance du nucléaire. Le secteur, fragilisé et controversé depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, revient en grâce face aux fortes tensions énergétiques mondiales.
Le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé mercredi qu'une réflexion allait être lancée sur la construction éventuelle de "réacteurs nucléaires de nouvelle génération, dotés de nouveaux mécanismes de sécurité". Cela serait un tournant majeur pour le Japon.
"L'invasion russe de l'Ukraine a largement transformé le paysage énergétique mondial", a justifié M. Kishida devant la presse. Par conséquent "le Japon doit tenir compte de potentiels scénarios de crise dans le futur".
Il a aussi appelé à "maximiser" l'utilisation des réacteurs nucléaires existants ayant obtenu des autorisations réglementaires pour redémarrer depuis la catastrophe de Fukushima.
"En plus de sécuriser les opérations des dix réacteurs déjà remis en service, le gouvernement va s'efforcer de faire tout ce qui est nécessaire" pour faire redémarrer dès que possible d'autres réacteurs anciens ayant obtenu des feux verts réglementaires, a déclaré le Premier ministre.
M. Kishida songe aussi à étendre la durée d'exploitation des réacteurs au-delà de la limite actuelle de 60 ans. Il a appelé ses ministres à aboutir à "des solutions concrètes d'ici la fin de l'année".
Un secteur longtemps endormi
Comme de nombreux autres pays, le Japon souffre d'approvisionnements énergétiques considérablement plus chers et plus difficiles depuis le début de la guerre en Ukraine il y a six mois.
Visant la neutralité carbone à horizon 2050, le Japon a aussi été menacé de pénuries d'électricité cet été à cause de températures caniculaires faisant tourner la climatisation à plein régime.
Tout le parc nucléaire nippon avait été arrêté après la catastrophe à la centrale de Fukushima, provoquée par un puissant séisme et à un gigantesque tsunami dans le nord-est. Sur 33 réacteurs théoriquement opérables, seuls 10 ont redémarré depuis après s'être mis en conformité avec des normes de sécurité considérablement relevées.
Mais ces 10 réacteurs ne fonctionnent pas en permanence et plusieurs d'entre eux sont actuellement en maintenance. Sept autres réacteurs ont obtenu des autorisations réglementaires sans avoir encore pu redémarrer pour le moment.
En 2020, moins de 4% de l'électricité générée au Japon provenait du nucléaire, contre 30% avant la catastrophe de Fukushima. L'archipel est très dépendant de ses importations d'énergies fossiles et cherche en parallèle à développer ses énergies renouvelables.
"Politiquement difficile" mais "faisable"
Construire des réacteurs de nouvelle génération "serait une avancée importante" pour le Japon car tous ses réacteurs actuels sont conventionnels, a rappelé mercredi à l'AFP Tom O'Sullivan, un expert en questions énergétiques de la firme Mathyos Advisory, basée à Tokyo.
Pour remettre en service plus de réacteurs anciens, l'exécutif nippon aura notamment besoin de l'aval des autorités locales, ce qui pourrait être "politiquement difficile", selon cet analyste.
Mais "c'est faisable" car le Parti libéral-démocrate de la droite conservatrice, dirigé par M. Kishida dispose d'une confortable majorité au Parlement et "l'environnement a changé depuis la guerre en Ukraine", a estimé M. O'Sullivan.
Faire baisser les importations
L'opinion publique japonaise a "vraiment pris conscience" de la nécessité de réduire les importations de gaz, de pétrole et de charbon venant de Russie, et le coût de l'électricité au Japon est aussi un "problème" pour les ménages et les entreprises, a-t-il relevé.
Davantage de Japonais sont désormais favorables au redémarrage d'anciens réacteurs nucléaires, ont montré plusieurs sondages de médias nippons ces derniers mois.
Les entreprises japonaises impliquées dans le secteur nucléaire ont bondi mercredi à la Bourse de Tokyo. Le fournisseur d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) a ainsi flambé de 9,96% à 552 yens, Mitsubishi Heavy Industries s'est apprécié de 6,85% à 5.209 yens et le groupe d'ingénierie nucléaire IHI a gagné 5,37% à 3.630 yens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Washington annonce des sanctions visant deux autres juges de la CPI
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi des sanctions visant deux autres juges de la Cour pénale internationale (CPI) qui ont enquêté sur Israël. Le Premier ministre de ce pays, Benjamin Netanyahu, fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la Cour depuis novembre 2024.
Dans un communiqué, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a justifié cette décision en expliquant notamment que ces deux juges avaient récemment voté avec la majorité de la Cour pour le rejet d'une demande d'Israël, qui contestait la compétence de la CPI pour enquêter sur des crimes présumés commis lors de la guerre dans la bande de Gaza contre le Hamas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'inflation américaine a ralenti en novembre, selon l'indice CPI
L'inflation aux Etats-Unis, qui n'avait fait quasiment qu'accélérer ces derniers mois, a ralenti en novembre à 2,7% sur un an, selon l'indice des prix à la consommation. L'évolution du renchérissement s'est inscrite à rebours des attentes des économistes.
Le rapport officiel témoigne d'une nette décélération, alors que le dernier indice CPI disponible, pour le mois de septembre, s'affichait à 3% sur un an. Les économistes s'attendaient au contraire à ce que l'inflation accélère encore un peu, à 3,1%, selon le consensus publié par MarketWatch.
Cet instantané sur le niveau des prix publié jeudi était très attendu, la longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis ("shutdown", du 1er octobre au 12 novembre) ayant entraîné l'annulation du rapport pour octobre. En novembre, l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie) a aussi ralenti, à 2,6% (contre 3% en septembre).
La question du coût de la vie est revenue au sommet du débat public aux Etats-Unis. L'inflation, qui avait entamé une longue décrue après le pic atteint au printemps 2022 (avec un CPI autour de 9%), a réaccéléré cette année à partir d'avril, quand le président Donald Trump a annoncé une vague de nouveaux droits de douane sur les produits entrant aux Etats-Unis.
Le républicain a fait un retour triomphal à la Maison Blanche en promettant notamment de redresser le pouvoir d'achat des Américains. Mercredi soir, dans une allocution de fin d'année, M. Trump a assuré que les prix baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".
De fait, si les prix ont augmenté moins vite le mois dernier, ils ne baissent pas. Des catégories marquent même des hausses "significatives" sur un an, souligne le service officiel des statistiques: les dépenses de santé (+2,9%), l'équipement pour la maison (+4,6%), les voitures et camions d'occasion (+3,6%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Descente de Val Gardena: Odermatt tient sa 50e victoire
Marco Odermatt tient sa 50e victoire en Coupe du monde. Le Nidwaldien a remporté la première descente de Val Gardena en devançant de 0''15 Franjo von Allmen pour un doublé helvétique.
Et la voilà la 50e! En dominant une nouvelle fois la Saslong, certes raccourcie, Marco Odermatt fait son entrée dans le "Top 50". Il égale Alberto Tomba et n'est plus qu'à quatre victoires du podium et de Hermann Maier avec ses 54 succès.
Cette 50e victoire, la sixième en descente, "Super Marco" l'a forgée dans le Ciaslat, ce passage mythique qui ressemble un peu à du ski-cross avec ses "rollers". Odermatt est entré avec une vitesse folle et a pu la conserver jusqu'à l'arrivée. Il a toutefois dû attendre un bon moment avant de savourer. La faute au brouillard qui a repoussé le départ de 11h45 à 13h et qui est revenu interrompre la course pendant une bonne demi-heure après le dossard 22.
Après le triplé en géant à Val d'Isère, la Suisse fête un doublé. Derrière le maître, on retrouve Franjo von Allmen. Le champion du monde a été excellent des Bosses de Chameau au Ciaslat, mais il a concédé un tout petit peu trop de temps à son chef de file. Il signe son 9e podium, le 6e dans la discipline-reine. Le podium est complété par l'éternel Dominik Paris à 0''19. Le Transalpin de 36 ans, vainqueur en 2023, décroche son 51 podium, le 33e en descente.
Dix Suisses dans le top 30
Les trois hommes ont cependant eu quelques sueurs lors du passage du dossard 47 de Nils Alphand. Le fils de Luc a bien failli créer une immense surprise, mais il a finalement pris la 5e place à 0''27, juste derrière son compère Nils Allègre.
Alexis Monney a réussi une course correcte. Il termine 9e à 0''81. Solide sur le haut, il a perdu trop de temps dans les deux derniers secteurs. Marco Kohler apprécie lui les descentes en Italie. En 2023, il avait pris la 8e place sur la Saslong. Cette fois, il a manqué son quatrième top 10 avec une belle 11e place.
Swiss-Ski place encore six autres coureurs dans les 30. Alessio Miggiano décroche ses premiers points en Coupe du monde grâce à sa 18e place. Niels Hintermann est 20e, Justin Murisier 22e, Lars Rösti 26e et Livio Hiltbrand 28e. Quant à Stefan Rogentin, il n'a jamais trouvé les clefs et se classe au 30e rang.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Meg O'Neill aux commandes de BP, en pleine restructuration
Le géant pétrolier britannique BP a annoncé la nomination de l'Américaine Meg O'Neill comme directrice générale pour mener à bien le plan de redressement lancé cette année après l'abandon de son ambitieuse stratégie climatique.
Elle remplacera le 1er avril 2026 l'actuel directeur général, Murray Auchincloss, qui quitte ses fonctions jeudi de manière inattendue après environ deux ans en poste, mais continuera d'exercer un rôle de conseiller jusqu'en décembre 2026, est-il précisé dans le communiqué de l'entreprise.
Mme O'Neill, recrutée en externe, est actuellement à la tête de la compagnie australienne Woodside Energy. Elle a également passé 23 ans chez ExxonMobil.
L'intérim jusqu'à son arrivée sera assurée par Carol Howle, actuelle vice-présidente de BP, précise le groupe.
"J'ai hâte de travailler avec l'équipe de direction de BP et nos collègues à travers le monde pour accélérer la performance, renforcer la sécurité, stimuler l'innovation et la durabilité", a réagi Mme O'Neill, citée dans le communiqué.
BP a annoncé en début d'année un plan de redressement impliquant une réduction des coûts, avec des milliers de pertes d'emplois à la clé et un recentrage sur les hydrocarbures, enterrant sa stratégie climatique.
La nomination de Mme O'Neill doit permettre au groupe de "devenir une entreprise plus simple, plus agile et plus rentable", estime son président Albert Manifold, lui-même en poste depuis le 1er octobre.
"Des progrès ont été réalisés ces dernières années, mais davantage de rigueur et de diligence s'imposent pour opérer les changements transformationnels nécessaires afin de maximiser la valeur pour nos actionnaires", a-t-il ajouté.
BP a annoncé en novembre un bénéfice en forte hausse au troisième trimestre, en dépit de la baisse des cours du pétrole, se disant satisfait de l'avancée de son plan. Son bénéfice net s'affiche à 1,16 milliard de dollars, soit plus de cinq fois plus que les 206 millions enregistrés au troisième trimestre 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
VaudIl y a 2 jours
Fastaff: une plateforme locale pour les petits boulots
-
SuisseIl y a 3 jours
Manifestation pro-Gaza: Amnesty blâme la police bernoise
-
LausanneIl y a 2 jours
Quelque 350 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil
-
Suisse RomandeIl y a 1 jour
Non à une réduction individuelle des primes d'assurance maladie
-
SuisseIl y a 2 jours
La Suisse poursuivie à Strasbourg pour profilage racial
-
VaudIl y a 3 jours
Montreux: le sentier des Gorges du Chauderon ferme pour l'hiver
-
CultureIl y a 2 jours
Les Numerik Games débranchent - Nouveau projet pour 2027
-
SuisseIl y a 2 jours
Le National veut donner une nouvelle chance aux personnes endettées


