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International

Le Kansas maintient la garantie du droit à l'avortement

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La décision de la Cour suprême des Etats-Unis en juin d'annuler le droit fédéral à l'avortement a suscité une vague de protestations à travers le monde (archives). (© KEYSTONE/AP/Ben Gray)

Les électeurs du Kansas se sont prononcés mardi pour le maintien de la garantie constitutionnelle sur l'avortement. Il s'agit du premier scrutin majeur sur l'avortement depuis que la Cour suprême des Etats-Unis a annulé le droit fédéral à l'IVG.

Les électeurs de cet Etat conservateur ont rejeté un amendement qui aurait supprimé le texte garantissant le droit à l'avortement dans la Constitution de l'État et aurait pu ouvrir la voie à une réglementation plus stricte ou à une interdiction.

Ce scrutin était vu comme un test politique au niveau national, de nombreux Etats conservateurs ayant déjà interdit ou comptant interdire rapidement tout droit à l'IVG.

Quelques instants après la fermeture des bureaux de vote à 19h00 (02h00 mercredi en Suisse), Scott Schwab, chargé de superviser les élections au Kansas, a déclaré que la participation était d'au moins 50%, un chiffre conforme aux attentes pour ce type de scrutin.

A midi, près de 250 électeurs étaient passés par le bureau de vote d'Olathe, dans la banlieue de Kansas City, le même nombre à cette heure que lors d'une présidentielle, selon l'agente électorale Marsha Barrett.

"Election folle"

"Cette élection est folle", a-t-elle dit à l'AFP. "Les gens sont déterminés à voter." A 19 ans, Morgan Spoor votait pour la première fois et a assuré vouloir promouvoir "le droit de choisir".

"Je veux vraiment faire entendre ma voix, surtout en tant que femme. Je ne pense pas que quiconque puisse dire ce qu'une femme peut faire avec son corps", a-t-elle dit. Chris Ehly, habitant de Prairie Village, s'est aussi prononcé contre la modification de la Constitution afin de "respecter" sa femme et sa fille, "catégoriques sur la question", a-t-il expliqué à l'AFP.

Au contraire, Sylvia Brantley, 60 ans, a dit "oui" au changement parce qu'elle pense que "les bébés comptent aussi". Elle a expliqué vouloir davantage de réglementations, pour que le Kansas ne soit pas un endroit "où les bébés sont tués".

Réalité politique compliquée

Même si les partisans du "non" ont remporté une claire victoire au Kansas, ils observent avec anxiété les Etats voisins du Missouri et de l'Oklahoma, qui ont imposé des interdictions quasi totales. Le Missouri n'admet ainsi pas d'exceptions en cas de viol ou d'inceste.

D'autres Etats, dont la Californie et le Kentucky, doivent voter sur la question en novembre, en même temps que les élections de mi-mandat au Congrès au cours desquelles républicains et démocrates espèrent mobiliser leurs partisans autour de l'avortement. Le résultat au Kansas signifie que l'avortement restera autorisé jusqu'à 22 semaines de grossesse. L'autorisation parentale est requise pour les mineures.

Le vote, qui coïncidait avec les primaires du Kansas, représentait la première occasion pour des électeurs américains d'exprimer leur point de vue sur l'avortement depuis que la Cour suprême a annulé son arrêt historique de 1973, Roe v. Wade. Les démocrates sont pour beaucoup pour le droit à l'avortement, tandis que les conservateurs sont en général favorables à au moins quelques restrictions.

Mais au Kansas, la réalité politique est plus compliquée. L'Etat penche fortement républicain et n'a pas voté pour un démocrate à la Maison Blanche depuis 1964.

Mais le comté le plus peuplé du Kansas a élu une démocrate, Sharice Davids, à la Chambre des représentants en 2018, et la gouverneure de l'Etat, Laura Kelly, est démocrate. Selon un sondage de 2021, moins de 20% des sondés au Kansas étaient d'accord pour dire que l'avortement devrait être illégal même en cas de viol ou d'inceste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Le Real Madrid tenu en échec par Al-Hilal

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Federico Valverde (en blanc) et le Real Madrid n'ont pas réussi à battre le club saoudien. (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Le Real Madrid a fait match nul pour son entrée en lice à la Coupe du monde des clubs (1-1). Les Madrilènes ont dû se contenter d'un point face au club saoudien d'Al-Hilal mercredi à Miami.

Dans un stade plein, l'attaquant madrilène Gonzalo Garcia, titularisé en raison du forfait de Kylian Mbappé diminué, a ouvert le score à la 34e minute, avant que le Portugais Ruben Neves n'égalise sur penalty pour Al-Hilal (41e).

Apathiques et dominés lors de la première période, les Merengues ont montré un autre visage durant la seconde, sans toutefois parvenir à concrétiser leurs occasions, dont un penalty de Federico Valverde stoppé par le gardien marocain Yassine Bounou (92e).

L'autre rencontre du groupe H oppose Salzbourg et Pachuca (Mexique) dans la nuit de mercredi à jeudi à Cincinnati.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

François Gomez: "Nous pouvons être satisfaits de notre performance"

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François Gomez et ses joueuses retiennent le positif après la défaite de la Suisse contre la Grèce. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les Suissesses étaient plutôt positives après leur défaite face à la Grèce en ouverture de l'Eurobasket (87-65). La fierté et l'expérience engrangées ont pris le dessus sur la déception.

"Au début du match, on a ressenti un peu d'émotions", convenait Vitkoria Ranisavljevic, la meneuse du collectif suisse. "Ensuite, nous avons su trouver le bon rythme avant de payer un certain manque de physique et d'expérience."

"A chaud, je suis très fier de notre prestation et d'avoir disputé un match en phase finale d'un Euro", avouait pour sa part Lin Schwarz. "Je suis toutefois bien consciente des petites choses que l'on peut améliorer, notamment au niveau des balles perdues."

"Pas dans la même division"

"Nous pouvons être satisfaits de notre performance même si nous aurions pu faire un peu mieux", soulignait de son côté l'entraîneur de l'équipe de Suisse François Gomez. "On a joué contre une grosse équipe de basket, de niveau Euroligue. On a quand même réussi à revenir à 15 points. On a manqué quelques opportunités. C'est dommage, ça aurait été magnifique."

Et de poursuivre: "Notre équipe apprend, elle a fait preuve de caractère. On n'est pas dans la même division que la Grèce, mais sur ce match, on a obtenu une défaite honorable. Les 20 balles perdues? C'est beaucoup."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Suisse perd avec les honneurs contre une Grèce plus constante

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Lin Schwarz (à gauche) et la Suisse ont fait jeu égal en première mi-temps avant de voir la Grèce prendre le large. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Pour son grand retour à l'Eurobasket dames, après 69 ans d'absence, la Suisse a perdu 87-65 contre la Grèce. Face à l'un des pays organisateurs, l'équipe de François Gomez n'a toutefois pas démérité.

La Suisse n'a pas à rougir de son résultat face à un collectif habitué à disputer des rencontres de ce niveau. Sa prestation d'ensemble fut cependant trop irrégulière pour signer un exploit en mode XXL.

Dans plusieurs domaines du jeu, les filles de François Gomez n'ont cependant toujours répondu aux attentes. On pense aux pénétrations manquées à un contre zéro, à de trop nombres pertes de balle terriblement évitables (20 au total), à quelques sauts de concentration, à des rotations défensives d'une valeur inégale et un rendement aux rebonds insuffisants (28-39), malgré une réelle débauche d'énergie dans ce secteur.

Tout n'est cependant pas à jeter, loin s'en faut. L'équipe de Suisse a mis un peu plus de quatre minutes pour entrer dans son Euro (4-13), le temps de trouver le bon rythme en attaque et de faire preuve du culot qu'elles avaient annoncé. Leur réaction durant la seconde partie du 1er quart fut excellente, digne d'un participant à une phase finale d'un Eurobasket (19-19). Auteur de 10 points dans le premier "dix", la capitaine Evita Herminjard a su montrer l'exemple (18 points au total).

Passage à vide fatal

Le scénario, idéal jusque-là, s'est gâté en moins de six minutes (23-38). Dans le jeu intérieur, Lana Wenger, Yverline Da Silva et consorts ont peiné à contenir le jeu de la star grecque Mariella Fassoula. Et quand les filles du coach Petros Prekas se sont mis à trouver de l'adresse à 3 points, l'écart s'est mis à croitre, atteignant 14 longueurs à la pause (32-46).

Grâce à des changements réguliers - ce fut le cas durant toute la partie -, les Suissesses ont ensuite réussi à s'accrocher. Preuve d'une préparation physique de qualité et d'une abnégation sans faille, à l'instar d'une Lin Schwarz au four et au moulin, mais pas toujours très adroite à la conclusion (30e, 64-44). Dans le dernier quart, les Suissesses auront eu le mérite de jouer jusqu'à l'ultime seconde.

Place à la Turquie

La Suisse défiera la Turquie, jeudi après-midi (16h30). Les basketteuses du Bosphore sont passées à un cheveu de l’exploit mercredi face à la France, s’inclinant 69-71 (44-36). Pour faire bonne figure, les Suissesses devront bloquer l’Américaine, naturalisée turque, Teaira McCowan (204 cm), juguler la vitesse du trio Cakir-Onar-Uzun et contenir l’agressivité des intérieures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

A Buenos Aires, massive mobilisation autour de Kirchner, détenue

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"Argentina con Cristina !" Sous ce mot d'ordre, le Parti justicialiste (péroniste de centre-gauche) héritier du vaste courant politique né dans les années 40, avait appelé à manifester, avec syndicats et mouvements sociaux et organisations de gauche. (© KEYSTONE/AP/Gustavo Garello)

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont paralysé mercredi le centre de Buenos Aires pour une manifestation à l'appel de l'opposition et de syndicats. Cela en soutien à l'ex-présidente de centre-gauche Cristina Kirchner, qui détenue depuis mardi à domicile.

Point de ralliement, l'emblématique Place de Mai, face à la présidence, était remplie en début d'après-midi, et les avenues y menant bondées, inondant le centre-ville, dans la manifestation la plus suivie depuis de longs mois, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Une source du Parti justicialiste a fait état à l'AFP de "centaines de milliers" de manifestants, dont nombre venus par cars de provinces. Un chiffre invérifiable dans un premier temps. La police n'a pas communiqué d'estimation.

Administration frauduleuse

Figure-clef de la politique argentine depuis 20 ans, Première Dame, puis cheffe de l'Etat puis vice-présidente, Mme Kirchner, aujourd'hui encore principale opposante au président ultralibéral Javier Milei, est depuis mardi assignée à résidence, après confirmation par la Cour suprême d'une peine de six ans de prison et d'inéligibilité à vie, pour administration frauduleuse pendant sa présidence (2007-2015).

Mardi, la justice l'a autorisée à effectuer sa peine chez elle, comme elle l'avait sollicité, arguant notamment de raisons de sécurité, mais avec un "dispositif de surveillance électronique", que le jugement n'a pas spécifié.

"Argentina con Cristina !" Sous ce mot d'ordre, le Parti justicialiste (péroniste de centre-gauche) héritier du vaste courant politique né dans les années 40, avait appelé à manifester, avec syndicats et mouvements sociaux et organisations de gauche.

"On ne touche pas à Cristina !"

Le rassemblement se déroulait dans une atmosphère pacifique, festive mais assourdissante, de pétards, chants, grosses caisses, cuivres, sur fond d'odeur de grillades de rue, et sous des drapeaux argentins, banderoles ou pancartes: "Courage Cristina", "On ne touche pas à Cristina !"

Dans la foule aussi, nombre de tee-shirts à l'effigie de Mme Kirchner ou de Nestor son mari décédé, et ex-président (2003-2007).

"On vient soutenir une personne qui a permis à des gens comme moi pour la première fois à accéder à l'université", lançait à l'AFP Veronica Barrientos, infirmière de 40 ans. "Et on continuera, je continuerai à venir aussi longtemps que je peux. Pas seulement contre sa détention injuste, mais parce que le pays est en train d'être ruiné, et ça finira très mal".

"On est là car c'est une attaque contre la démocratie, de rendre inéligible quelqu'un comme Cristina, pour qui le peuple veut voter", appuyait Rocio Gaviño, fonctionnaire de 29 ans.

Depuis la condamnation du 10 juin, un noyau dur du militantisme péroniste s'est mobilisé autour de "CFK". Plusieurs centaines de partisans indéfectibles se sont relayés sous ses fenêtres, y compris de nuit, en une garde quasi permanente.

Mais mercredi voyait le premier réel rassemblement de masse, avec des autocars convoqués de plusieurs parties du pays, et soumis à de stricts contrôles policiers, dès tôt le matin, aux accès à la capitale.

Une "minorité" avec Cristina

"Bien sûr qu'il y a des contrôles, pour éviter que certains objets soient importés, prévenir toute intention de violence, que ceci se transforme en quelque chose que personne ne veut", a défendu Guillermo Francos, chef du cabinet des ministres. Qui a remis la mobilisation péroniste en perspective.

"Il est logique de penser qu'il y a un secteur de la population qui soutient Cristina. Il est minoritaire aujourd'hui en Argentine, mais il représente 25%. Mais il y a un autre 75% qui ne partage pas ce soutien", a-t-il posé. Référence au paradoxe qui voit Mme Kirchner, selon les sondages convergents, susciter plus de rejet que d'adhésion.

Interdite de balcon ?

Pour Lara Goyburu, politologue à l'Université de Buenos Aires, la marche très suivie de mercredi "démontre une capacité de mobilisation de rue que le péronisme, au sens large, conserve encore".

Mais, estime-t-elle, "ce qu'on ne voit pas dans cette marche (...) c'est la transversalité observée en d'autres occasions, comme la marche universitaire" d'avril 2024, sans doute la plus spectaculaire en 18 mois de présidence Milei.

Cristina Kirchner, désormais consignée chez elle, a ironisé mercredi en annonçant avoir transmis, très officiellement via ses avocats, une demande à la justice pour savoir "si je peux sortir ou non au balcon de ma maison. Ca paraît une blague, mais non".

Depuis sa condamnation, elle pris l'habitude de longuement saluer, plusieurs fois par jour, les partisans réunis à ses fenêtres. Or son assignation à résidence l'enjoint de "s'abstenir de tout comportement susceptible de troubler la tranquillité du voisinage".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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