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Le NUC a joué les passeurs d’émotions

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La coach Lauren Bertolacci (au centre) est "très fière" du parcours du NUC (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le NUC est rentré en Suisse sans la CEV Cup, battu en finale par les Italiennes de Chieri. Pas de quoi ternir le plus beaucoup parcours d'un club helvétique sur la scène internationale depuis 20 ans.

Il n’aura manqué que le bonheur de soulever le trophée. Le parcours du NUC en Coupe d’Europe restera longtemps gravé dans les annales. Certes, les joueuses de Lauren Bertolacci ont perdu la finale face à Cheri (0-3 et 1-3). Il n’empêche, personne n’aurait parié, voici encore six mois, sur ce parcours continental XXL des volleyeuses de la Riveraine. "Cette médaille d’argent me rend très fière", concède l’entraîneur du NUC.

Des exploits, le NUC en aura réalisé plus d’un durant cette épopée européenne. Parmi ceux-ci, on citera la victoire à Dresde en qualifications, la qualification au " golden set" contre les Serbes de Jedinstvo Stara Pazova en quart de finale, le succès à Lodz en demi-finale aller et encore un "golden set" gagné au match retour dans une ambiance indescriptible. "Mon meilleur souvenir", soulignent conjointement Caroline Delley et Alix de Micheli. Ou quand le sport devient magie et passeur d’émotions.

Revivre de telles émotions

Ce n’est donc pas un sentiment d’abattement qui a habité joueuses, membres du staff et dirigeants au terme du match de mercredi soir à Turin. Parce quand on perd contre plus fort que soit, on ne peut que s’incliner et féliciter ses adversaires.

C’est donc bien la fierté qui a rapidement pris la mesure de cette déception toute relative. "Sur le moment, tu es triste, mais recevoir la médaille de finaliste, c’est déjà une sacrée fierté", avoue la libera Caroline Delley. "Cela donne envie de revivre de telles émotions." La capitaine Sarah Trösch confirme: "la tristesse s’est rapidement muée en fierté."

Dignes ambassadrices

"Dans cette campagne, nous avons été les ambassadrices de Neuchâtel, de tout le volley suisse et du sport féminin", estime, tout sourire, Alix de Micheli qui s’est sentie "impuissante" lors d’un premier set 100% italien mercredi.

"Nos adversaires nous ont mis une très grosse pression, d’emblée. Il a fallu attendre la fin du 2e set pour que nous jouions à notre niveau", résume Méline Pierret, la joueuse suisse la plus souvent alignée dans cette CEV Cup. "Gagner un set a fait du bien au moral", concède Caroline Delley.

En l’espace de trois semaines, Neuchâtel et sa région ont regoûté au sport de très haut niveau. Plus avec le Xamax de Gilbert Fachinetti, mais avec le NUC de l’emblématique présidente Jo Gutknecht. Tout comme son illustre prédécesseur, elle est parvenue à amener son club parmi ceux qui comptent sur la scène européenne de son sport. Un sacré exploit.

Conserver Scambray et Grubbs

Et la suite ? "Si nous devions être sacrées championne de Suisse, nous déciderions en mai de nous inscrire encore une fois à la CEV Cup ou à la Ligue des champions en jouant à la patinoire du Littoral. Tout en sachant qu'il y a 10% de chances qu'on y parvienne", confie la présidente, qui estime que l’aventure européenne de son équipe permettra de dégager un petit bénéfice.

Côté contingent, le retour de Fabiana Mottis permettra de compléter le poste de libero. Quant au duo Scambray-Grubbs, il reste LA priorité des priorités pour la saison prochaine, pour un club qui visera, ces prochaines semaines, le doublé Coupe-championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un mort et plusieurs blessés par balles en Seine-Saint-Denis

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Une personne a été tuée et plusieurs ont été grièvement blessées lors d'une fusillade dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran en Seine-Saint-Denis, une commune pauvre de banlieue parisienne (photo prétexte). (© Keystone/EPA/NARONG SANGNAK)

Une personne a été tuée et plusieurs ont été grièvement blessées lors d'une fusillade dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran en Seine-Saint-Denis, a appris l'AFP du parquet de Bobigny, confirmant une information d'Actu 17.

Les faits se sont produits vendredi vers 23h45, dans le quartier des Beaudottes de cette commune pauvre de banlieue parisienne.

A l'arrivée des forces de l'ordre sur les lieux, quatre personnes blessées se trouvaient à terre, selon les informations d'une source policière.

Malgré l'intervention des secours, une personne a été déclarée décédée sur les lieux quelques minutes après la fusillade. Les trois autres, aux pronostics vitaux engagés, ont été évacuées vers différents hôpitaux de la région parisienne. Dans la nuit, trois autres blessés par balles ont été hospitalisés au centre hospitalier d'Aulnay-sous-Bois, ville voisine de Sevran, a ajouté cette même source.

Selon les premières informations, deux individus seraient arrivés sur un parking à bord d'une voiture Peugeot 5008. Le passager serait sorti du véhicule puis aurait tiré à plusieurs reprises avant de prendre la fuite, a indiqué la source policière.

Aucune interpellation n'avait eu lieu samedi en début de matinée.

Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire en bande organisée et tentatives d'homicides volontaires en bande organisée et confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, a indiqué le parquet à l'AFP.

Stéphane Blanchet, le maire de la ville, a précisé que les faits ont eu lieu sur un parking à proximité d'un centre culturel. "On ne va pas se voiler la face: c'est forcément un règlement de comptes lié au trafic de stupéfiants".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Hamas, "seul obstacle entre le peuple et un cessez-le-feu" (USA)

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Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken (© KEYSTONE/AP/Evelyn Hockstein)

Le mouvement islamiste palestinien Hamas reste le "seul obstacle entre le peuple de Gaza et un cessez-le-feu" avec Israël, a affirmé vendredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

"Nous attendons de voir si, vraiment, ils peuvent accepter de répondre oui au cessez-le-feu et à la libération des otages", a déclaré M. Blinken lors du Forum Sedona de l'Institut McCain dans l'Etat d'Arizona. "La réalité, en ce moment, c'est que le seul obstacle entre le peuple de Gaza et un cessez-le-feu, c'est le Hamas", a-t-il ajouté. Selon lui, une attaque israélienne sur Rafah causerait des dommages "au-delà de l'acceptable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Verstappen partira en tête de la course sprint

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Verstappen partira en tête du sprint à Miami (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Max Verstappen (Red Bull) a parfaitement entamé son week-end floridien. Le Néerlandais partira samedi en pole position de la course sprint du GP de Miami de Formule 1.

Le triple champion du monde en titre, leader au championnat 2024, a réussi le meilleur temps des qualifications vendredi autour du Hard Rock Stadium à Miami Gardens. Il s'élancera devant le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull) pour le sprint dont le départ sera donné samedi à 18h00 heure suisse.

L'Australien Daniel Ricciardo (Racing Bulls) a créé la surprise en prenant la quatrième place, devant l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) et son compatriote Oscar Piastri (McLaren). Les Mercedes ont déçu puisque les Britanniques George Russell et Lewis Hamilton s'élanceront seulement des 11e et 12e rangs.

Le Grand Prix de Miami est la deuxième des six manches de l'année à proposer un format sprint, qui modifie le déroulement du week-end. Ainsi, les pilotes n'effectuent qu'une seule séance d'essais libres le vendredi avant les qualifications pour la course sprint.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Starliner de Boeing va enfin transporter ses premiers astronautes

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Le Starliner de Boeing va bientôt décoller. (© KEYSTONE/AP/Reed Saxon)

Tout est enfin prêt: le vaisseau Starliner de Boeing doit décoller lundi et transporter pour la première fois des astronautes de la Nasa jusqu'à la Station spatiale internationale -- avec plusieurs années de retard sur SpaceX.

Cet ultime vol test de Starliner, avant le début de ses opérations régulières, est crucial pour le géant de l'industrie aérospatiale, qui joue entre autres sa réputation.

Commandé il y a dix ans par la Nasa, le développement du vaisseau a été marqué par les mauvaises surprises et reports successifs, une série noire à laquelle Boeing espère bien mettre un terme.

Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams doivent décoller lundi à 22H34 de Cap Canaveral en Floride (04H34 Heure suisse mardi) à bord de la capsule Starliner, qui sera propulsée en orbite par une fusée Atlas V du groupe ULA.

Ces deux vétérans de l'espace, tous deux venus de l'US Navy, se sont chacun déjà rendus deux fois dans la Station spatiale internationale (ISS), à bord d'une navette spatiale puis d'un vaisseau russe Soyouz. "Ce sera comme revenir à la maison", a anticipé Suni Williams.

Mais concernant la capsule les y menant, "tout est nouveau, tout est unique", a souligné Butch Wilmore. "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait jamais osé rêver être associé au premier vol d'un tout nouveau vaisseau", s'est-il réjoui.

Pour la Nasa aussi, l'enjeu est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains "est très important", a souligné Dana Weigel, en charge du programme de l'ISS.

Cette capacité permettra de pouvoir mieux répondre à "différents scénarios d'urgence", par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a-t-elle expliqué.

Série de revers

Starliner doit s'amarrer à l'ISS vers 07H00 Heure suisse mercredi et y rester un peu plus d'une semaine. Des tests seront réalisés pour vérifier son fonctionnement, puis les deux astronautes repartiront avec lui vers la Terre. La réussite de cette mission viendrait clore sur une bonne note un programme de développement qui s'est révélé semé d'embûches.

En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS.

Puis, en 2021, alors que la fusée se trouvait déjà sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées sur la capsule avait encore entraîné un report. Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022.

Désormais, le premier vol avec équipage doit permettre de certifier la capsule, pour qu'elle commence ensuite ses vols réguliers vers l'ISS.

Boeing avait espéré pouvoir réaliser ce premier vol habité dès 2022, mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère terrestre, avaient encore repoussé l'échéance.

"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a déclaré lors d'une conférence de presse Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes, et fières de la façon dont elles ont vaincu chaque problème", a-t-il assuré.

"Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il défendu.

"Embarrassant"

"Nous aurons certainement des imprévus durant cette mission, des choses que nous nous attendons à apprendre, car c'est une mission test", a prévenu Jim Free, administrateur associé à la Nasa. Il a rappelé qu'il s'agissait seulement du sixième vaisseau américain à être inauguré par des astronautes.

La capsule Dragon de SpaceX avait déjà rejoint ce club très privé en 2020, dans le sillage des programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.

Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et de Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS.

En 2014, l'agence spatiale avait passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de ces vaisseaux.

"Tout le monde pensait que Boeing allait y arriver en premier", a rappelé pour l'AFP Erik Seedhouse, professeur associé à l'université d'aéronautique Embry-Riddle. "Que SpaceX réussisse bien avant Starliner était très embarrassant pour Boeing."

Alors que l'ISS doit être mise à la retraite en 2030, Starliner comme Dragon pourraient par la suite servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées, que plusieurs entreprises prévoient déjà de construire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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