International
Le Pakistan a voté dans une ambiance électrique
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Le Pakistan a voté jeudi pour des élections ternies par des violences et des soupçons de manipulations. Les critiques ont été renforcées encore par la décision du gouvernement de couper les services de téléphonie mobiles pour la journée.
Les bureaux de vote ont fermé à 17h00 (13h00 en Suisse) pour les quelque 128 millions d'inscrits, mais ceux qui se trouvaient déjà dans leur enceinte étaient autorisés à voter au-delà de l'heure limite.
Plus de 650'000 membres des forces de sécurité avaient été déployés pour assurer la sécurité du scrutin, auquel le populaire Imran Khan, emprisonné, n'a pu se présenter. Les observateurs estiment que l'armée soutient Nawaz Sharif, qui pourrait ainsi diriger le pays pour la quatrième fois.
L'élection avait été ensanglantée mercredi par la mort de 28 personnes, dans deux attentats à la bombe revendiqués par le groupe Etat islamique (EI), dans la province du Baloutchistan (sud-ouest).
Coupures rigoureuses
Jeudi, au moins sept membres des forces de sécurité ont été tués dans deux attaques distinctes dans le nord-ouest du pays et au Baloutchistan, et d'autres petites explosions ont eu lieu dans cette dernière province faisant deux blessés, a annoncé la police.
Le ministère de l'Intérieur avait annoncé, peu après l'ouverture des bureaux de vote, que les services de téléphonie mobiles seraient "temporairement suspendus" dans tout le pays pour des raisons de sécurité.
L'internet mobile a aussi été coupé, a fait savoir Netblocks, une organisation qui surveille la cybersécurité et la gouvernance de l'internet.
"La coupure actuelle d'internet est parmi les plus rigoureuses et étendues que nous ayons observées dans n'importe quel pays", a déclaré à l'AFP Alp Toker, directeur de Netblocks. Cette "pratique est fondamentalement antidémocratique", a-t-il dénoncé.
Les premiers résultats sont attendus avant minuit, mais il faudra sans doute vendredi pour voir émerger une réelle tendance.
Interférences de l'armée
Ayesha Bibi, une femme au foyer votant à Multan (centre), a raconté être venue "à pied et sur une remorque tirée par un tracteur". "Cela a été un très long et rude voyage", a-t-elle souligné, en appelant le gouvernement à donner du travail aux femmes, que "nous puissions aider nos familles".
L'équité du scrutin a été mise en doute par avance. L'ex-Premier ministre Imran Khan, 71 ans, a été condamné à trois longues peines de prison. Et son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), a été décimé par les arrestations et les défections forcées, et empêché de mener campagne.
Les électeurs dépendent de l'envoi de SMS pour confirmer dans quel bureau de vote ils sont enregistrés. L'un d'eux, Abdul Jabbar, 40 ans, a raconté avoir été empêché d'utiliser le service et de localiser son bureau de vote à cause des problèmes d'internet. "D'autres supporteurs du PTI nous ont finalement aidés à le trouver", a-t-il dit.
"Ma seule peur est de savoir si mon vote sera bien comptabilisé pour le parti pour lequel j'ai voté", a déclaré Syed Tassawar, un ouvrier du bâtiment de 39 ans, à la sortie d'un bureau de vote d'Islamabad.
Les Pakistanais à 70% "n'ont pas confiance dans l'intégrité des élections", a pointé cette semaine l'institut Gallup. Cela traduit un recul démocratique pour un pays qui a été dirigé pendant des décennies par l'armée, mais qui avait connu des progrès depuis 2013, année de la première transition d'un gouvernement civil à un autre.
L'armée a toujours eu une forte influence même sous un pouvoir civil, mais les observateurs estiment qu'elle a interféré encore plus ouvertement dans ces élections.
Imran Khan, qui avait pourtant bénéficié de ses faveurs pour être élu en 2018, l'a défiée de front. Il l'a accusée d'avoir orchestré son éviction du poste de Premier ministre en avril 2022 et lui a imputé ses ennuis judiciaires.
Innombrables défis
Sa disgrâce semble devoir profiter à Nawaz Sharif, 74 ans, rentré au Pakistan en octobre après quatre années d'exil à Londres.
"Il n'y a pas besoin d'un accord, mais en réalité je n'ai jamais eu aucun problème avec l'armée", a affirmé le chef de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), au moment de voter dans une école de Lahore (est).
Même si la PML-N apparaît comme favorite, l'issue du scrutin pourrait dépendre de la participation, en particulier des jeunes dans un pays où 44% de l'électorat a moins de 35 ans.
En 2018, Imran Khan avait bénéficié d'un réel engouement populaire, notamment de la part de la jeunesse, assoiffée de changement après des décennies de domination des grandes dynasties familiales, jugées corrompues.
La majorité absolue semble un objectif difficilement atteignable pour la PML-N, qui devra probablement former une coalition. Peut-être avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) de Bilawal Bhutto Zardari, fils de l'ancienne Première ministre Benazir Bhutto, assassinée en 2007.
Le Pakistan, qui dispose d'un arsenal nucléaire et occupe une position stratégique, entre l'Afghanistan, la Chine, l'Inde et l'Iran, est confronté à d'innombrables défis.
La sécurité s'est dégradée, notamment depuis le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan en août 2021. Son économie est en lambeaux, avec une dette abyssale et une inflation avoisinant les 30%.
Quel que soit le verdict des urnes, la question de la longévité du prochain gouvernement pourrait rapidement se poser, dans un pays où aucun Premier ministre n'a jamais achevé son mandat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie affirme avoir recouru à des missiles hypersoniques
La Russie a affirmé samedi avoir frappé des installations industrielles et énergétiques ukrainiennes dans la nuit avec des missiles hypersoniques, dans ce qu'elle a qualifié de représailles à des frappes ukrainiennes contre des "cibles civiles" en Russie.
Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir mené une "frappe massive" contre des installations de l'armée et du secteur énergétique en Ukraine, utilisant notamment des missiles hypersoniques Kinjal, en "réponse aux attaques terroristes de l'Ukraine contre des cibles civiles en Russie".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté affirmé que des frappes russes dans la nuit ont endommagé plus d'une douzaine d'installations civiles en Ukraine et privé des milliers de personnes d'électricité dans sept régions.
"Il est important que chacun voie maintenant ce que fait la Russie (...) car il ne s'agit clairement pas de mettre fin à la guerre", a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux. Il a affirmé que Moscou "visent toujours à détruire notre Etat et à infliger le plus de souffrance à notre peuple".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Val d'Isère: Trois Suisses dans le top 7, Brennsteiner en tête
Les Suisses Marco Odermatt (4e), Loïc Meillard (5e) et Thomas Tumler (7e) ont terminé dans le top 7 de la première manche du géant de Val d'Isère. L'Autrichien Stefan Brennsteiner a dominé les débats.
Parti avec le dossard 3, Odermatt a eu de la peine à se mettre dans le rythme. Malgré une 2e partie de course concluante, le skieur d'Hergiswil a été trop imprécis sur le haut du parcours pour espérer mieux, concédant 0''46 au leader Brennsteiner.
Le Nidwaldien n'a désormais plus droit à l'erreur en 2e manche (13h00) sur la Face de Bellevarde s'il entend rejoindre Alberto Tomba et ses 50 succès. L'homme aux 28 victoires en géant est condamné à réaliser une performance inédite cette saison, à savoir gagner sans déjà mener au terme de la 1re manche, comme cela avait été le cas lors de ses succès à Sölden et Beaver Creek.
Quatre Suisses dans le top 15
L'Autrichien Stefan Brennsteiner, qui comme Odermatt comptait 200 points en géant cette saison avant cette course, a réalisé une manche pleine pour obtenir le meilleur chrono en 1'01''15, devant les deux Norvégiens Henrik Kristoffersen (à 0''28) et Timon Haugan (à 0''33).
Juste derrière Odermatt, Loïc Meillard s'est classé à une bonne 5e place (à 0''57), son meilleur résultat en 1re manche dans la discipline cette saison. Son compatriote Thomas Tumler a également conservé ses chances de podium, lui qui a obtenu le 7e rang (à 0''77).
Enfin, le Valaisan Luca Aerni s'est hissé au 13e rang, à 1''36 du meilleur temps. Les autres Suisses en lice ont tous échoué au-delà de la 30e place.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Indonésie: les inondations ont fait plus d'un millier de morts
Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé l'Indonésie il y a deux semaines dépasse désormais le millier de morts. Il s'établit à 1003 morts et 218 disparus, a annoncé samedi l'Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB).
Les inondations qui ont touché les provinces de Sumatra nord et ouest et d'Aceh ont également fait plus de 5400 blessés tandis que 1,2 million d'habitants sont toujours hébergés dans des abris temporaires, a ajouté l'agence.
Des tempêtes tropicales et des pluies de mousson ont frappé l'Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie et Thaïlande) et l'Asie du Sud (Sri Lanka), ce mois-ci, provoquant des glissements de terrain et des crues éclair.
C'est l'une des pires catastrophes qui ait touché récemment Sumatra et notamment Aceh, à son extrémité occidentale, également balayée par le tsunami de 2004. Le coût de la reconstruction pourrait s'élever à 51'820 milliards de roupies (2,5 milliards de francs).
Le gouvernement indonésien est critiqué pour ne pas avoir décrété l'état de catastrophe naturelle, ce qui aurait pu permettre d'accélérer les secours et une meilleure coordination. Jakarta n'a pas non plus fait appel à l'aide internationale, contrairement au Sri Lanka.
Samedi, le président Prabowo Subianto s'est de nouveau rendu dans les provinces sinistrées. "Ici et là, en raison des conditions naturelles et physiques, il y a eu de légers retards, mais j'ai inspecté tous les sites d'évacuation: leurs conditions sont bonnes, les services fournis sont adéquats et les provisions alimentaires sont suffisantes", a-t-il dit à l'issue d'une visite à Langkat, dans la province de Sumatra nord.
"Dans les zones les plus isolées, comme Takengon, nous continuons de travailler sans relâche pour rouvrir les routes d'accès. A Bener Meriah également, je crois que le pont est déjà opérationnel", a ajouté le chef de l'Etat indonésien, depuis la base aérienne de Soewondo, gérée par l'armée de l'air.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La plus ancienne preuve de maîtrise du feu trouvée au Royaume-Uni
Des scientifiques ont annoncé mercredi avoir découvert des preuves de la capacité de l'homme à faire du feu 400'000 ans avant notre ère, au Royaume-Uni. C'est bien plus tôt que ce que les précédentes découvertes laissaient penser.
La capacité de l'homme à faire du feu constitue l'un des tournants de l'histoire de l'humanité, permettant non seulement à nos ancêtres de se réchauffer, mais aussi de se socialiser et de cuire des aliments, ce dernier point contribuant à l'évolution de nos cerveaux.
Il existe des signes de l'utilisation du feu par les hommes remontant à un million d'années, en Afrique, mais il est admis qu'il s'agissait de feu apparu naturellement, par l'entremise des éclairs par exemple. Trouver des preuves solides de ce savoir-faire s'avère extrêmement difficile, en raison de l'effacement des signes au cours du temps, en moins d'un millénaire.
C'est pourtant ce qu'a été en mesure de prouver une équipe de chercheurs du British Museum, avec un foyer datant de 400'000 ans près du village de Barnham, dans le Suffolk (nord-est de Londres). La précédente preuve de fabrication et d'utilisation du feu dans le monde était estimée à 50'000 ans avant notre ère, en France.
Pyrite
"C'est la découverte la plus extraordinaire de mes 40 années de carrière", s'est réjoui Nick Ashton, curateur au British Museum et auteur principal de l'étude publiée mercredi dans Nature.
Le site de Barnham, qui se situe près d'un étang, a été découvert pour la première fois à la fin des années 1800. Le premier indice laissant penser que le site pouvait abriter un foyer est apparu en 2021, lorsque des scientifiques ont découvert des sédiments qui avaient clairement été chauffés. Mais "le moment-clé a été la découverte de pyrite de fer", explique M. Ashton.
Ce minéral est utilisé pour créer l'étincelle allumant le feu. La pyrite est très rare dans cette région, ce qui indique qu'elle avait été apportée sur place dans ce but, soulignent les chercheurs. Ils ont également mis au jour des haches qui avaient pu servir à fracasser la pyrite.
Chauffer notre nourriture, en particulier la viande, nous a permis d'économiser de l'énergie auparavant utilisée lors de la digestion, ce qui a contribué à notre développement intellectuel.
Il existe des fossiles datant de 400'000 ans avant notre ère qui montrent que c'est à ce moment que les cerveaux ont approché leur taille moderne, indiquent les chercheurs.
Même si l'identité exacte des utilisateurs du foyer de Barnham n'est pas complètement établie, les chercheurs estiment qu'il s'agissait sans doute de Néandertaliens, car des fossiles néandertaliens ont été découverts dans des sites à proximité en Angleterre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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