International
L'AfD contre-attaque après son classement comme parti "extrémiste"
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Le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), en tête de récents sondages, a lancé lundi une action en justice contre son classement par les autorités comme mouvement " extrémiste de droite ", une affaire qui tend les relations entre Berlin et Washington.
L'annonce vendredi de cette classification par les services du Renseignement intérieur a fait l'effet d'une bombe, en pleine transition politique dans la première économie européenne.
L'idéologie de l'AfD "dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine", ce qui n'est "pas compatible avec l'ordre démocratique".
C'est ainsi que l'Office de protection de la Constitution, lié au ministère de l'Intérieur mais qui en la matière a agi de manière autonome, comme la loi le lui permet, selon le gouvernement, a justifié sa décision.
Les co-présidents du parti, Alice Weidel et Tino Chrupalla, après avoir dénoncé "un coup porté à la démocratie", ont engagé lundi un recours devant le tribunal administratif de Cologne, a indiqué un porte-parole de l'AfD.
Washington s'en mêle
L'affaire a suscité des réactions vives y compris aux Etats-Unis, où l'administration Trump est prompte à dénoncer ce qu'elle perçoit comme des atteintes à la liberté d'expression en Europe visant les partis qui lui sont idéologiquement proches.
Le vice-président américain JD Vance a accusé l'Allemagne de reconstruire un "mur de Berlin", tandis que le secrétaire d'Etat Marco Rubio a qualifié la décision de "tyrannie déguisée", estimant que "l'Allemagne devrait inverser sa décision".
Des déclarations "clairement rejetées" à Berlin lundi. Les insinuations de Marco Rubio sont "sans fondement", a dit le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Sebastian Fischer.
La date de l'annonce de la décision du Renseignement intérieur, à quelques jours de l'intronisation de Friedrich Merz, a, à elle seule, alimenté le débat dans le pays.
Elle s'appuie sur un rapport interne du Renseignement, qui a vocation à rester confidentiel, réalisé sur plusieurs années, a fait valoir lundi un porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Le document intègre des éléments recueillis notamment pendant la campagne des législatives anticipées de février, et d'autres glanés jusqu'à une semaine avant la publication vendredi dernier. C'est ce qui pourrait avoir précipité l'annonce.
Le Renseignement intérieur a opéré "de manière autonome" et sa décision résulte d'"un examen exhaustif et neutre", s'est défendue vendredi la ministre sortante de l'Intérieur, Nancy Faeser.
Grâce à cette classification, les autorités sont désormais habilitées à intensifier leur surveillance policière du parti, y compris en interceptant, si nécessaire, les communications privées de ses dirigeants.
Dans sa requête déposée lundi, le parti AfD rejette toute accusation liée à "l'incitation à la haine des étrangers ou à l'islamophobie" en son sein. Même si son aile la plus radicale est régulièrement accusée de proximité avec la mouvance néo-nazie et de révisionnisme historique sur les crimes du IIIème Reich.
Il affirme en outre que les critiques émises par ses membres "concernent des phénomènes sociaux spécifiques (tels que la migration irrégulière ou les abus de l'aide sociale), et sont couvertes par la liberté d'expression", niant aussi "toute affiliation à des organisations extrémistes ou volonté de s'en prendre à l'ordre démocratique".
Interdire l'AfD?
Cette décision du Renseignement intérieur a néanmoins relancé le débat sur une éventuelle interdiction de l'AfD, régulièrement alimenté par des élus.
Cela en fait un dossier chaud de plus à traiter pour le Friedrich Merz, dont le parti conservateur a signé lundi son contrat de coalition avec les sociaux-démocrates, dernière étape avant son élection comme chancelier par les députés prévue mardi.
Les avis sur l'opportunité d'une procédure en interdiction divergent au moment où l'AfD est en plein essor. Juridiquement les obstacles pour faire valider une telle décision par la Cour constitutionnelle sont très élevés et, politiquement, elle pourrait accroître encore la popularité du mouvement se présentant en victime.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les Brésiliens crient "non" à une réduction de peine de Bolsonaro
Des dizaines de milliers de Brésiliens sont descendus dans les rues dimanche pour s'opposer à la volonté du Parlement brésilien de réduire la peine de l'ex-président Jair Bolsonaro. Il a été condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat.
L'appel à manifester dans les principales villes du Brésil a été lancé par des organisations de gauche après que la chambre basse du Parlement, aux mains des pro-Bolsonaro, a adopté une proposition de loi qui pourrait réduire la peine de l'ex-président à un peu plus de deux ans de prison. La loi doit encore être validée par le Sénat.
De grands rassemblements se sont tenus dans des dizaines de villes, dont Brasilia, Rio de Janeiro et São Paulo. A Rio, près de 19'000 personnes ont envahi la plage de Copacabana avec des pancartes portant les slogans "Pas d'amnistie" et "Congrès, ennemi du peuple", tandis que des grandes figures de la musique brésilienne comme Caetano Veloso, Gilberto Gil et Chico Buarque étaient présents sur une petite scène.
"La place du putschiste est en prison"
"Nous sommes toujours là pour réveiller le congrès [...] Nous sommes toujours là pour les forêts brésiliennes, pour les droits des femmes, pour la démocratie", a clamé sur la scène l'actrice Fernanda Torres, dont le film "Je suis toujours là", qui retrace les années de plomb de la dictature au Brésil (1964-1985), a valu au Brésil son premier Oscar.
A São Paulo, près de 14'000 personnes se sont rassemblées sur la célèbre avenue Paulista, selon les estimations du Monitor de l'université de São Paulo. "Nous sommes dans la rue pour dire que nous continuons à défendre notre démocratie et défendre la démocratie, c'est dire que la place du putschiste est en prison", a déclaré à l'AFP Keit Lima, conseillère municipale de São Paulo dans le bloc de gauche.
Plus tôt dans la capitale brésilienne, la foule s'est massée près du musée national et a marché vers le Parlement.
Président du Brésil de 2019 à 2022, M. Bolsonaro a été reconnu coupable par la cour suprême d'avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir "de façon autoritaire" quel que soit le résultat de l'élection de 2022, qu'il a finalement perdue au second tour face à son rival de gauche Lula.
Le plan avait échoué, selon les procureurs, en raison du manque de soutien de la hiérarchie militaire. Lui clame son innocence, se disant victime de "persécution politique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Deuil national: l'Australie va mettre ses drapeaux en berne
Deux hommes ont ouvert le feu dimanche sur la foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la célèbre plage de Bondi à Sydney, en Australie, faisant 15 morts et 40 blessés, dans un acte "terroriste" et "antisémite" selon les autorités.
Le bilan est passé de 11 à 15 morts tôt lundi matin. Et 42 personnes restent hospitalisées.
Les deux assaillants étaient un père et son fils, a indiqué la police de l'État de Nouvelle-Galles-du-Sud. Le père a été tué et le fils, blessé, est hospitalisé dans un état critique.
"Cette attaque visait la communauté juive de Sydney le premier jour de Hanouka", fête juive qui était célébrée à ce moment-là sur la plage, a déclaré lors d'une conférence de presse le Premier ministre de l'État, Chris Minns.
Il s'agit d'un "acte terroriste", a affirmé le chef de la police locale, Mal Lanyon. "Nous avons découvert un engin explosif artisanal dans une voiture liée au criminel décédé".
L'attaque a eu lieu dimanche soir sur la plage de Bondi, la plus célèbre d'Australie, habituellement très fréquentée pendant le week-end par des foules de promeneurs, de nageurs et de surfeurs.
"Nous avons entendu les coups de feu. C'était choquant (...) dix minutes de détonations incessantes. On aurait dit une arme puissante", a déclaré à l'AFP sur les lieux Camilo Diaz, un étudiant chilien de 25 ans.
"Attaque ciblée"
"Il y a eu une fusillade, deux tireurs vêtus de noir et armés de fusils semi-automatiques", a déclaré à l'AFP Timothy Brant-Coles, un touriste britannique.
"Le mal s'est déchaîné sur la plage de Bondi au-delà de tout entendement", a affirmé le Premier ministre australien Anthony Albanese, qui a salué les "héros" qui sont intervenus lors de l'attaque pour tenter de maîtriser les meurtriers.
Les drapeaux vont être mis en berne en signe de deuil national, a précisé le Premier ministre.
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, devenue virale, montre un passant qui se précipite sur un des assaillants et parvient à lui arracher son fusil.
"Il s'agit d'une attaque ciblée contre les juifs australiens le premier jour de Hanouka, qui devrait être un jour de joie, une célébration de la foi - un acte malveillant, antisémite et terroriste qui a frappé le coeur de notre nation", a poursuivi M. Albanese. "Une attaque contre les juifs australiens est une attaque contre tous les Australiens".
Des dirigeants du monde entier ont condamné cette fusillade, notamment aux États-Unis et en Europe. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dite choquée par cette violence, ajoutant: l'"Europe se tient au côté de l'Australie et des communautés juives partout dans le monde".
Le président israélien Isaac Herzog a condamné une "attaque très cruelle contre des juifs" perpétrée par "d'ignobles terroristes".
"L'antisémitisme est un cancer qui se propage lorsque les dirigeants restent silencieux et n'agissent pas", a fustigé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Du sang partout"
Le chef de la diplomatie israélienne Gidéon Saar a lui appelé son homologue australienne Penny Wong à "agir fermement" contre l'antisémitisme.
Sur la colline verdoyante surplombant la plage, un journaliste de l'AFP a vu de nombreux objets abandonnés dans la panique par les personnes fuyant la fusillade, dont une poussette d'enfant.
La télévision nationale ABC a montré des images de plusieurs personnes gisant dans l'herbe près de la plage. Il y avait "du sang partout", a déclaré à ABC un habitant du quartier, Harry Wilson.
À la tombée de la nuit, le quartier habituellement festif et bruyant a été évacué, la police armée bouclant les rues animées, les lumières clignotantes des boîtes de nuit laissant place aux sirènes stroboscopiques des véhicules d'urgence.
L'une des victimes est le rabbin Eli Schlanger, 41 ans, né à Londres et père de cinq enfants. "Comment un rabbin joyeux qui était allé à la plage pour répandre la joie et la lumière, pour rendre le monde meilleur, peut voir sa vie s'achever de cette façon ?" a déploré le rabbin Zalman Lewis auprès du média britannique Jewish News.
Le Conseil national des imams australien a condamné cette "attaque traumatisante". "C'est le moment pour tous les Australiens, y compris la communauté musulmane australienne, de se serrer les coudes dans l'unité, la compassion et la solidarité", a ajouté cette organisation.
"Attaque répugnante"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron ont exprimé leur solidarité. Un Français a été tué dans l'attaque.
Une série d'attaques antisémites a semé la peur parmi les communautés juives d'Australie depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre qui s'en est suivie à Gaza.
Le gouvernement australien a accusé l'Iran d'être à l'origine de deux de ces attaques et a expulsé l'ambassadeur de Téhéran il y a près de quatre mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A Londres, un défilé canin vole la vedette au père Noël
Il y a ceux qui attendent la parade des Rois Mages, ceux qui veulent à tout prix apercevoir le traineau du père Noël et puis, à Londres, ceux qui se pressent chaque année pour voir le défilé des "chiens saucisse".
Propriétaires de teckels et amoureux des chiens étaient dimanche à Hyde park, un des grands parcs de la capitale britannique, pour assister à ce défilé canin haut en couleur.
La règle est simple: les teckels doivent être parés de leurs plus beaux habits de lumière (pulls douillets, bonnets de père Noël, guirlandes ...) pour défiler.
La première édition de cette atypique parade avait été lancée il y a huit ans par Ana Rodriguez afin d'aider son teckel Winston à mieux socialiser. Le succès a été immédiat.
Rencontre de teckels
Aujourd'hui, c'est l'occasion pour les teckels de la capitale de se rencontrer, de jouer et de participer à un concours du chien le mieux habillé pendant que leurs propriétaires dont connaissance.
Les vidéos de cette parade, postées sur les réseaux sociaux, font un carton. Sur les réseaux sociaux ou en IRL, tous racontent leur amour des teckels.
"Ils sont espiègles et têtus, très affectueux, très drôles et pleins de caractère", a assuré à l'AFP Nicky Bailey, propriétaire de trois teckels : Una et ses deux chiots de 19 semaines, Ember et Finnegan. Les trois étaient vêtus d'un manteau rouge.
Pour Jon Rummins, 43 ans, qui a amené son chien Bear habillé d'un manteau sur le thème de Noël, les teckels sont tout simplement des "guerriers", n'en déplaise leur petite taille.
Il a expliqué que leurs manières amusantes et leur caractère allaient de pair avec "le syndrome de Napoléon", à savoir qu'ils se "pensent grands et forts alors qu'ils ne le sont pas du tout".
Grace McCarthy, 19 ans, est d'accord avec Jon Rummins. Son chien qu'elle a baptisé Sausage est particulièrement "bruyant", a-t-elle raconté à l'AFP.
La jeune femme avait également amené son cockapoo mais a reconnu qu'il "ne semblait pas vraiment apprécier" l'événement, contrairement à Sausage.
"Il adore socialiser et être avec d'autres chiens", a-t-elle assuré tandis qu'il tirait joyeusement sur la laisse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Berlin: début de la rencontre entre Zelensky et des responsables US
La rencontre à Berlin entre Volodymyr Zelensky et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, aux côtés du chancelier allemand Friedrich Merz, a débuté dimanche, en pleins échanges diplomatiques pour trouver une issue à la guerre en Ukraine.
Dans un message sur Facebook, le président ukrainien a publié des images le montrant serrer la main de Steve Witkoff et de Jared Kushner et d'autres montrant des responsables américains, ukrainiens et allemands, dont M. Merz, assis autour d'une table.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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