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International

Netanyahu en tête, incertitude sur sa capacité à former un cabinet

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Un supporter de l'ex-Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu exulte après la publication des premiers résultats. (© KEYSTONE/AP/Maya Alleruzzo)

Le parti Likoud de l'ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu est arrivé mardi en tête des législatives israéliennes, mais l'incertitude demeure sur sa capacité à former un gouvernement avec ses alliés des partis religieux et de l'extrême droite.

Selon des sondages réalisés à la sortie des urnes par trois grandes chaînes israéliennes, le parti de M. Netanyahu est crédité de 30 ou 31 sièges, sur les 120 du Parlement, devant la formation Yesh Atid du Premier ministre sortant Yaïr Lapid qui récolterait entre 22 et 24 sièges.

Suivent ensuite neuf partis, dont l'alliance d'extrême droite le "Sionisme religieux" de Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir avec 14 sièges, et le parti de centre-droit de l'ex-chef de l'armée Benny Gantz, crédité de 11 à 13 sièges.

Avec ses alliés, le Likoud de M. Netanyahu compterait 61 ou 62 sièges, obtenant la majorité. Mais ces scores pourraient encore changer à l'annonce des résultats officiels, notamment en fonction des sièges remportés par les petits partis.

Dans le système proportionnel israélien, une liste électorale doit obtenir au moins 3,25% des voix pour entrer au Parlement avec ainsi un minimum de quatre sièges, une situation particulièrement critique pour les partis de la minorité arabe israélienne.

En 2020, les partis arabes, hostiles au bloc de droite de M. Netanyahu, avaient récolté un record de 15 sièges après une campagne dynamique sous une seule bannière. Mais cette fois, ils se sont présentés en ordre dispersé sous trois listes: Raam, Hadash-Taal (laïc) et Balad (nationaliste).

Selon les sondages à la sortie des urnes, les partis Raam et Hadash-Taal devraient passer les 3,25%, tandis que la formation Balad flirte quant à elle avec ce minima. Si elle l'atteignait, cela retirait des sièges au "bloc de droite" de M. Netanyahu avec le risque pour ce dernier de ne pas être en mesure de former un gouvernement.

"Bien que les sondages à la sortie des urnes indiquent une tendance, il est important de noter qu'il y a eu des décalages entre ces sondages et les résultats réels lors des derniers cycles électoraux", a déclaré à l'AFP Yohanan Plesner, directeur de l'Institut démocratique d'Israël, un centre d'analyse à Jérusalem.

Forte participation

Les Israéliens se sont pressés dans les bureaux de vote pour leurs cinquièmes législatives en l'espace de trois ans et demi, avec en toile de fond un Benjamin Netanyahu, accusé de corruption par la justice, qui veut signer son grand retour aux affaires.

La classe politique a au cours de la journée multiplié les appels aux 6,8 millions d'électeurs inscrits, ce qui semble avoir porté ses fruits. A 20h00 (19h00 suisses), soit deux heures avant la fermeture des bureaux de vote, 66,3% des électeurs avaient voté, soit le taux le plus élevé à la même heure depuis 1999, selon la commission électorale.

Face au "bloc de droite" de M. Netanyahu, Yaïr Lapid, 58 ans, dirigeant du parti Yesh Atid ("Il y a un futur") et chef d'une coalition unique dans l'histoire d'Israël car réunissant des formations de gauche, du centre, de droite et un parti arabe, tentait de convaincre que le cap donné ces derniers mois devait être maintenu.

Sa "coalition du changement" avait chassé du pouvoir Benjamin Netanyahu en juin 2021 avant de perdre sa majorité parlementaire un an plus tard, précipitant ce cinquième scrutin depuis le printemps 2019.

Ce scrutin intervenait dans un climat de regain de violence en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où les forces israéliennes ont multiplié leurs opérations ces derniers mois dans la foulée d'attaques anti-israéliennes meurtrières.

Les opérations israéliennes ont fait plus de 120 morts côté palestinien, le bilan le plus lourd depuis sept ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Harvard conteste en justice l'interdiction des étudiants étrangers

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L'université de Harvard a déposé une plainte contre l'administation Trump. (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

L'université américaine Harvard a contesté jeudi devant les tribunaux l'interdiction décrétée la veille par le président Donald Trump de l'entrée aux Etats-Unis des nouveaux étudiants internationaux, selon un document judiciaire.

"Il ne s'agit pas de la première tentative du gouvernement de créer un fossé entre Harvard et ses étudiants internationaux (...) cela fait partie d'une campagne concertée, allant crescendo, de représailles", a indiqué l'université dans une plainte en justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Premier jour de délibérations des jurés au procès Weinstein

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Harvey Weinstein a remercié les agents de sécurité et le personnel du tribunal de l'avoir traïté de manière équitable. (© KEYSTONE/AP/CHARLY TRIBALLEAU)

Douze jurés ont commencé jeudi leurs délibérations au tribunal de New York pour trouver un verdict au procès de l'ancien producteur de cinéma et roi d'Hollywood Harvey Weinstein. Il est rejugé pour agressions sexuelles et viol.

Les jurés, qui se sont retirés à huis clos vers 11h40 locales (17h40 en Suisse), ont planché sur le dossier jusqu'à environ 16h30 (22h30) et reprendront vendredi matin.

Ils ont demandé jeudi en fin de journée à disposer de plusieurs pièces du dossier, notamment les retranscriptions des témoignages de deux des trois accusatrices durant le procès.

Après six semaines de débats, le jury doit décider à l'unanimité si le roi déchu du cinéma indépendant, accusé par des dizaines de femmes d'être un prédateur sexuel, s'est rendu coupable d'agressions sexuelles sur l'ancienne assistante de production Miriam Haley en 2006 et sur l'ex-mannequin Kaja Sokola la même année, en les forçant à subir un cunnilingus, et de viol en 2013 sur l'aspirante actrice Jessica Mann.

Les trois femmes ont témoigné à visage découvert pendant plusieurs jours pour raconter comment Harvey Weinstein leur avait imposé une relation sexuelle, après les avoir attirées dans son appartement ou une chambre d'hôtel à New York.

"Promotion canapé"

"Il a violé trois femmes, elles ont toutes dit non!", a martelé une dernière fois la procureure Nicole Blumberg lors de son réquisitoire final mercredi. "Dites-lui ce qu'il sait déjà, qu'il est coupable des trois crimes", a-t-elle lancé.

La défense a tout fait pour discréditer les victimes présumées, en pointant des incohérences et surtout en soulignant qu'elles avaient continué de fréquenter le magnat du cinéma indépendant après les agressions alléguées.

Lors d'une dernière plaidoirie, l'avocat Arthur Aidala a assuré que les relations sexuelles étaient consenties, dans une logique de "promotion canapé" entre de jeunes femmes qui "utilisent leur beauté, leur charmes" et un homme plus âgé qui pouvait leur ouvrir des portes dans l'univers du spectacle.

Le fondateur des studios Miramax, producteur de films culte comme "Pulp Fiction" et d'innombrables succès ("Sexes, mensonges et vidéo", "Shakespeare in Love"), avait été condamné en 2020 à 23 ans de prison pour les faits concernant Miriam Haley et Jessica Mann, lors d'un procès retentissant qui symbolisait à l'époque une victoire pour le mouvement #MeToo contre les violences sexuelles.

Les enquêtes en octobre 2017 du New York Times et du New Yorker sur le tout puissant producteur, dont les films ont été auréolés de dizaines d'Oscars, avaient provoqué une onde de choc planétaire, libérant la parole de nombreuses victimes et contraignant les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.

Voisin de P. Diddy

Mais l'année dernière, la cour d'appel de New York avait annulé tout le procès, parce que d'autres victimes présumées avaient pu témoigner aux débats et raconter des agressions pour lesquelles Harvey Weinstein n'était pas inculpé.

Le procès s'est donc rejoué depuis mi-avril devant la cour pénale de Manhattan, mais dans une plus grande indifférence qu'en 2020, quand des manifestations avaient lieu chaque jour au pied du tribunal contre les violences sexuelles.

L'avocat d'Harvey Weinstein a assuré que ce contexte jouera en faveur de son client, alors que se déroule, dans un bâtiment voisin, le procès devant la justice fédérale du magnat du hip-hop P. Diddy pour trafic sexuel.

Diminué par de nombreux problèmes de santé, toujours détenu à cause d'une autre condamnation pour crimes sexuels en Californie, Harvey Weinstein, 73 ans, a comparu chaque jour sur une chaise roulante, le teint pâle.

Il n'a pas pris la parole pour se défendre mais a prononcé quelques mots jeudi matin pour "dire merci" au personnel du tribunal et aux agents des forces de l'ordre qui l'ont "traité de manière équitable".

Le procès a aussi porté sur une nouvelle inculpation d'agression sexuelle contre l'ancien mannequin polonaise Kaja Sokola, quand elle avait 19 ans.

A partir de sa chute, Harvey Weinstein a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd. Il n'a jamais reconnu aucune agression, évoquant toujours des relations consenties.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

L'Espagne rejoint le Portugal en finale

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Lamine Yamalau duel avec Théo Hernandez. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

La finale de la Ligue des Nations opposera ce dimanche à Munich l’Espagne, tenante du titre, au Portugal. A Stuttgart, la Roja a battu 5-4 une équipe de France qui avait oublié de défendre.

Portés par un Lamine Yamal toujours aussi diabolique, les Espagnols ont su merveilleusement exploiter les largesses des Bleus dans leurs trente derniers mètres. En trois minutes, Nico Williams (22e) et Miquel Merino (25e), sur deux assists de Mikel Oyarzabal, ont donné le ton. Ils ont dévoilé toutes les limites du duo axial formé par Ibrahima Konaté et Clément Lenglet. Les défenseurs de Liverpool et de l’Atlético Madrid ont vraiment été dépassés devant les enchaînements des Champions d’Europe en titre.

Auteur d’un doublé, Lamine Yamal a, bien sûr, répondu présent le soir où il était opposé à Ousmane Dembélé, son grand rival pour la conquête du Ballon d'Or. Mais le joueur du FC Barcelone doit partager les lauriers avec... Unai Simon. Le gardien de l’Athletic Bilbao a, en effet, multiplié les parades face à des Français aussi généreux que naïfs avant de concéder... quatre buts sans que sa responsabilité ne soit engagée.

Introduit peu après l’heure de jeu, Ryan Cherki, qui s’apprête à quitter Lyon, se souviendra à jamais de ces premières minutes sous le maillot des Bleus. Buteur magnifique pour le 5-2 de la 79e, il a délivré deux assists pour illuminer cette fin de match et pour susciter dans le camp français le fol espoir d'une improbable remontada. Didier Deschamps n'a sans doute pas d'autre choix que de lui confier désormais les clés de son équipe. A commencer dès dimanche face à l'Allemagne dans le match pour la 3e place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La mission Resilience perd le contact avec sa sonde lunaire

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Le contact a été perdu avec la sonde Resilience, qui devait se poser sur la lune aux alentours de 21h17 heure suisse. (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

S'est-elle posée à la surface lunaire ou a-t-elle explosé lors de cette périlleuse manoeuvre? Les incertitudes autour d'une sonde privée japonaise étaient au plus haut jeudi, peu de temps après sa tentative programmée d'alunissage.

L'engin, nommé Resilience et développé par l'entreprise japonaise ispace, devait se poser sur la Lune aux alentours de 21h17 en Suisse.

Mais selon la retransmission en direct du centre de contrôle à Tokyo, sa descente ne s'est pas passée comme prévu.

"Nous n'avons pas été en mesure de confirmer (l'alunissage), mais les membres du centre de contrôle de la mission vont continuer à tenter d'entrer en contact avec la sonde", ont indiqué les commentateurs environ 15 minutes après l'heure d'alunissage théorique.

Les scientifiques, visiblement tendus, gardaient eux les yeux rivés sur leurs écrans de contrôle.

Il y a deux ans, la société avait déjà mené une première tentative d'alunissage qui s'était soldée par un crash. Si elle y parvenait jeudi soir, elle serait devenue la première entreprise non-américaine à réussir un tel exploit technique.

Poignée de pays

Les manoeuvres d'alunissage sont extrêmement complexes, en raison notamment de l'absence d'atmosphère, qui rend les parachutes inopérants. Les engins doivent opérer leur descente à l'aide de propulseurs, le tout avec une extrême précision.

"Nous sommes confiants dans nos préparatifs", avait déclaré la semaine dernière le PDG d'ispace Takeshi Hakamada, assurant que l'entreprise avait "tiré profit de l'expérience acquise lors de la Mission 1 et du voyage actuel vers la Lune".

A ce jour, seules deux entreprises américaines - Intuitive Machines et Firefly Aerospace - ont réussi à poser des engins sur la surface lunaire sans les faire exploser, deux sur trois n'ayant toutefois pas aluni correctement, ce qui a affecté leur fonctionnement par la suite.

Avant elles, seule une poignée de pays, à commencer par l'Union soviétique en 1966, y étaient parvenus. En janvier 2024, le Japon avait rejoint ce club très fermé en réussissant l'alunissage d'un engin de l'agence spatiale japonaise, la Jaxa.

De plus en plus d'entreprises privées cherchent à offrir des opportunités d'exploration spatiale plus fréquentes et moins coûteuses que celles menées par les divers gouvernements.

La sonde Resilience avait été lancée en janvier depuis les Etats-Unis en même temps que le robot spatial américain Blue Ghost de Firefly Aerospace, mais les deux appareils n'ont pas suivi la même trajectoire et n'ont donc pas mis le même temps à rejoindre le satellite naturel de la Terre. Blue Ghost avait aluni sans encombre début mars.

La sonde japonaise transporte notamment un rover, des instruments scientifiques développés par d'autres entreprises, et une maquette de maison réalisée par un artiste suédois, Mikael Genberg.

L'objectif affiché par ispace est d'effectuer, une fois l'appareil sur l'astre, diverses démonstrations technologiques.

Parallèlement, une autre start-up japonaise, Space One, tente de devenir la première entreprise privée du pays à mettre un satellite en orbite.

Lors de sa dernière tentative, en décembre, la fusée a bien décollé mais l'entreprise a dû interrompre la mission après que l'engin a été vu en train de perdre de l'altitude en tournoyant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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