International
A Hawaï, le Mauna Loa crache des fontaines de lave hautes de 60 m
Après 38 ans sans effusion, le Mauna Loa, plus gros volcan actif du monde, entré en éruption dimanche soir à Hawaï, crache désormais des fontaines de lave allant jusqu'à 60 mètres de haut, selon l'Institut américain de géophysique (USGS).
La roche en fusion s'échappe de quatre fissures nouvellement formées le long de cette montagne, si large qu'elle couvre la moitié de l'île américaine d'Hawaï, la plus grande de cet archipel du Pacifique.
Le volcan, dont le nom signifie "Longue Montagne" en hawaïen, produit également d'épais nuages de vapeurs et de fumées. Mais les habitations alentour restent pour l'instant hors de danger, selon les autorités.
Eruption contenue
Lundi soir, les plus grandes fontaines de lave s'échappant des fissures atteignaient "entre 100 et 200 pieds", soit de 30 à 60 mètres, selon un communiqué de l'USGS.
Malgré ces effusions spectaculaires, l'éruption, qui a embrasé la nuit dimanche et a pu être vue jusqu'à 70 kilomètres à la ronde, reste contenue sur le flanc nord-est du volcan.
Mardi matin, la lave avait traversé une route en altitude et restait à 10 kilomètres de la "Saddle Road", un des axes qui traversent l'île d'Hawaï, selon l'institut.
"Nous ne prévoyons pas d'activité éruptive hors de la zone nord-est. Aucune habitation n'est actuellement en danger", a précisé l'USGS.
Les services météorologiques américains (NWS) ont toutefois averti que des cendres volcaniques et des débris pourraient s'accumuler autour du volcan. Cela peut causer une gêne respiratoire chez les habitants ou perturber le fonctionnement des moteurs ou des systèmes électroniques.
Les vents pourraient aussi charrier du gaz volcanique et des cheveux de Pélé, des fibres de verre volcaniques tirant leur nom de la déesse hawaïenne du feu, qui se forment lorsque des gouttelettes de lave s'étirent en fins filaments sous l'effet des bourrasques. Affutées comme des lames de rasoir, elles sont dangereuses pour la peau et les yeux.
22 jours durant
Le Mauna Loa n'était plus entré en éruption depuis 1984. Il avait alors vomi de la lave pendant 22 jours, produisant des coulées de lave qui ont échoué à seulement sept kilomètres de la ville d'Hilo, située au nord-est du volcan.
Avec un sommet culminant à 4169 mètres, il est l'un des six volcans actifs de l'archipel d'Hawaï et a connu 33 éruptions depuis 1843. L'île principale de l'archipel abrite également un volcan légèrement plus haut par sa taille, le Mauna Kea - 4207 mètres.
Juste au sud-est du Mauna Loa, le volcan Kilauea connaît lui une activité très soutenue, avec des éruptions quasiment ininterrompues entre 1983 et 2019. Sa dernière en date, mineure, est actuellement en cours depuis plusieurs mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
TikTok menacé aux Etats-Unis après le feu vert de la Cour suprême
La Cour suprême américaine a approuvé vendredi à l'unanimité l'entrée en vigueur d'une loi menaçant d'interdiction imminente le très populaire réseau social TikTok, si sa maison mère chinoise refuse de le vendre.
"Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d'Américains, TikTok offre un important mode d'expression, d'interaction et d'appartenance à une communauté. Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale", estiment les neuf juges de la Cour.
Ils concluent donc que la loi contestée ne viole pas le Premier amendement de la Constitution américaine garantissant la liberté d'expression.
En pleine confrontation stratégique entre les Etats-Unis et la Chine, le Congrès américain a adopté cette loi en avril à une large majorité bipartisane, réunissant des élus démocrates comme républicains.
Elle vise à prévenir les risques d'espionnage et de manipulation par les autorités chinoises des utilisateurs de TikTok.
La loi, aussitôt promulguée par le président Joe Biden, fixe à la maison mère du réseau social, ByteDance, la date limite du 19 janvier pour céder l'application à un autre propriétaire.
L'entreprise table sur la sympathie du président élu Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier et a confié son "faible" pour TikTok.
Une des solutions envisagées en cas de maintien de la loi serait que ByteDance revende ses parts à des investisseurs non-chinois, une possibilité que l'entreprise a constamment repoussée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le procureur de la CPI rencontre le nouveau dirigeant syrien
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a été reçu vendredi par le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh. Ce dernier a pris le pouvoir après la chute de Bachar al-Assad accusé de crimes durant la guerre civile.
M. Chareh et le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, ont rencontré "une délégation de la Cour pénale internationale, dirigée" par Karim Khan, a déclaré l'agence de presse officielle Sana, qui a également publié des images de la réunion.
Le président déchu, Bachar al-Assad, qui a fui à Moscou, refusait de coopérer avec la CPI, ne reconnaissant pas sa compétence sur son territoire.
Rendre justice
Le groupe islamiste de M. Chareh, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a mené une coalition qui a renversé Assad le 8 décembre, plus de 13 ans après la répression sanglante de manifestations anti-Assad ayant déclenché une guerre qui a fait plus de 500'000 morts.
Les nouvelles autorités ont promis de rendre justice aux victimes des atrocités commises durant les décennies de règne du clan Assad, s'engageant à juger les responsables impliqués dans la torture des détenus. Elles ont exhorté la communauté internationale à leur remettre les personnes recherchées qui ont fui.
La CPI, basée à La Haye, n'a pas été en mesure d'enquêter sur la Syrie car le pays n'a jamais ratifié le Statut de Rome, son traité fondateur.
En 2014, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité visant à renvoyer le dossier syrien devant la CPI.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Russie-Iran: "accord de partenariat stratégique global" signé
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue iranien Massoud Pezeshkian ont signé vendredi à Moscou un "accord de partenariat stratégique global". Celui-ci marque un nouveau rapprochement entre ces deux pays aux relations hostiles avec les Occidentaux.
Vladimir Poutine a salué après la signature du document un accord "aux objectifs ambitieux". "Les liens entre nos deux pays sont considérables et mutuellement bénéfiques", a-t-il insisté.
Ce pacte couvre tous les domaines, notamment de "l'énergie", "l'environnement" et "les questions liées à la défense et la sécurité", a indiqué l'ambassade iranienne en Russie la semaine dernière Aucun détail n'a cependant été dévoilé vendredi.
Soumis à de lourdes sanctions internationales qui affectent leurs économies, la Russie et l'Iran ont opéré un rapprochement accéléré ces dernières années, en particulier depuis l'assaut contre l'Ukraine.
Les deux pays ont également essuyé des échecs et une perte d'influence, en particulier en décembre avec la fuite de Syrie de leur allié Bachar al-Assad.
Opposés à tout "diktat"
Durant la conférence de presse suivant la signature de l'accord, Vladimir Poutine a affirmé que la Russie et l'Iran s'opposent ensemble à tout "diktat" de puissances étrangères. "Nos pays défendent fermement les principes de la primauté du droit international, les principes de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures", a ajouté le président russe.
Le président iranien Massoud Pezeshkian a pour sa part appelé à un "règlement politique" du conflit en Ukraine qui dure depuis bientôt trois ans. "Les hostilités et la guerre ne sont pas la solution au problème", a-t-il dit selon une traduction en russe de ses propos. "Nous sommes donc favorables à un règlement politique entre la Russie et l'Ukraine."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Saab: la croissance des ventes 2024 meilleure qu'attendu
Le groupe suédois d'armement et d'aéronautique Saab a enregistré une croissance plus forte que prévu de son chiffre d'affaires grâce à la réalisation meilleure qu'attendu de ses projets en fin d'année, a-t-il annoncé vendredi.
Le chiffre d'affaires a atteint l'an dernier 63,8 milliards de couronnes suédoises (5,2 milliards de francs), une croissance organique de 23,4% meilleure que prévu précédemment (haut de la fourchette de +15% à +20%), a-t-il précisé dans un communiqué.
Cette hausse résulte "d'une évolution des ventes plus importante que prévu en raison de l'exécution exceptionnelle de projets au quatrième trimestre", précise le groupe.
Cette annonce a fait brièvement bondir le titre d'environ 3%, avant de retomber. Il perdait 0,90% à 233,85 couronnes à 12H50 locales (11H50 GMT) tandis que l'indice OMX 30 de la Bourse de Stockholm gagnait 1,60%.
Sur le seul quatrième trimestre, Saab indique que le bénéfice d'exploitation est attendu à 2 milliards de couronnes, contre 1,4 milliard un an plus tôt.
Saab est porté depuis plusieurs trimestres par le réarmement provoqué par la guerre en Ukraine et l'adhésion de la Suède à l'Otan.
Ces estimations sont publiées en amont des résultats annuels qui seront rendus publics le 7 février.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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