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International

Le Portugal et l'Espagne peinent à venir à bout de plusieurs feux

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Un feu embrase un parc naturel depuis le 6 août au Portugal (archives). (© KEYSTONE/EPA/NUNO ANDRÉ FERREIRA)

L'Espagne et le Portugal tentaient toujours de venir à bout mercredi de plusieurs feux de forêt, notamment dans le centre du Portugal. Le brasier du parc naturel de la Serra da Estrela y mobilisait d'importants moyens.

Le feu de Serra da Estrela, où 90% du périmètre a été déclaré maîtrisé à la mi-journée, continuait de concentrer les efforts "de consolidation" des pompiers, a indiqué le commandant de la protection civile Miguel Cruz lors d'un point de presse en fin de journée.

Sur le terrain plus de 1200 pompiers restaient à pied d'oeuvre, soutenus par huit aéronefs.

Dans l'après-midi, un autre foyer préoccupait les secours dans la région de Caldas da Rainha (centre), où un pompier mobilisé sur le terrain est mort d'une crise cardiaque.

Feux dans la région de Valence

L'Espagne voisine a également été confrontée à une vague de feux de forêt ces dernières semaines favorisés par la hausse des températures, notamment dans la province de Valence (est).

Le feu qui sévit depuis lundi à Bejis, à 70 kilomètres au nord-ouest de Valence, a connu une progression rapide, ravageant plus de 10'000 hectares, et entraîné l'évacuation de 1500 personnes, selon les responsables régionaux.

Quelque 200 kilomètres plus au sud, à Vall de Ebo, la météo a offert un peu de répit aux centaines de pompiers qui combattent un important incendie depuis samedi.

La pluie et la grêle, qui se sont abattus sur une zone où les flammes ont ravagé plus de 11'000 hectares, ont toutefois cloué au sol les avions de lutte contre les incendies et leurs équipes.

Au Portugal, après avoir été déclaré maîtrisé la semaine dernière, l'incendie de la Serra da Estrela s'était à nouveau embrasé lundi. Une enquête a été ouverte pour en déterminer les causes.

Odeur de brûlé à Madrid

Le feu, qui a fait partir en fumée quelque 25.000 hectares de cette zone protégée, selon des estimations provisoires, est déjà le plus important de cet été au Portugal. L'odeur de brûlé avait même été sentie à Madrid mardi.

Ce feu a détruit des espèces uniques dans le parc reconnu par l'Unesco, au coeur de la chaîne de montagnes de la Serra da Estrela culminant à environ 2000 mètres.

Mardi, les habitants du village d'Orjais, au pied des montagnes, avaient vécu des moments d'angoisse alors que les flammes approchaient de leurs maisons.

"C'était le chaos", a confié à l'AFPTV Fatima Cardoso, une habitante de 62 ans, racontant comment les habitants avaient dû lutter contre le feu aux côtés de pompiers complètement débordés.

Retour de la chaleur

L'objectif des pompiers est de parvenir à maîtriser ce feu d'ici vendredi avant que les températures ne remontent à nouveau.

"Nous ne sommes pas encore à bout de cette période critique d'incendies", a prévenu mercredi José Luis Carneiro, ministre de l'Intérieur, à l'issue d'une réunion avec les responsables de l'Institut portugais de la mer et de l'atmosphère (IPMA).

"Nous allons entrer dans une troisième vague de chaleur" à partir de samedi "qui devrait se prolonger jusqu'en septembre", qui s'annonce comme un "mois plus chaud et plus sec" que la normale, a-t-il affirmé.

Le Portugal, qui connaît cette année une sécheresse exceptionnelle, a déjà connu le mois de juillet le plus chaud depuis près d'un siècle.

Depuis le début de l'année, quelque 92'000 hectares sont partis en fumée, soit la superficie la plus étendue depuis les incendies meurtriers de 2017 qui avaient fait une centaine de victimes, selon le dernier bilan de l'Institut pour la conservation de la nature et des forêts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le Mercosur et l'UE annoncent un accord de libre-échange

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Ursula von der Leyen avec les dirigeants des quatre pays fondateurs du Mercosur (Argentine, Uruguay, Brésil et Paraguay). (© KEYSTONE/EPA/SOFIA TORRES)

Le Mercosur et l'Union européenne ont conclu "les négociations en vue d'un accord" de libre-échange, a annoncé vendredi à Montevideo la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Selon elle, "c'est le début d'une nouvelle histoire".

"Je me réjouis maintenant d'en discuter avec les pays européens", a ajouté Mme von der Leyen sur X, pendant une conférence de presse conjointe avec les présidents de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay pour annoncer l'accord conclu après 25 ans de discussions.

"Aujourd'hui marque un véritable jalon historique", s'est réjouie Ursula von der Leyen, parlant d'un accord "ambitieux et équilibré". L'accord de libre-échange, très controversé, permettra de créer "un marché de plus de 700 millions de consommateurs", a souligné l'Allemande.

Elle s'est félicitée d'un accord "qui bénéficiera aux deux" parties et "apportera des bénéfices significatifs aux consommateurs et aux entreprises" s'il est approuvé. "Nous écoutons les préoccupations de nos agriculteurs et nous agissons en conséquence. Cet accord inclut des garanties solides pour protéger nos moyens de subsistance", a-t-elle dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Cour constitutionnelle annule l'élection présidentielle roumaine

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Le candidat nationaliste Calin Georgescu était, à la surprise générale, arrivé en tête au premier tour. (© KEYSTONE/AP/Vadim Ghirda)

La Cour constitutionnelle roumaine a annoncé vendredi dans un communiqué l'annulation de l'élection présidentielle. Le deuxième tour était prévu dimanche sur fond de suspicions d'ingérence russe.

La cour "annule la totalité du processus pour élire le président roumain" pour "s'assurer de la validité et de la légalité" du scrutin et demande à ce que "l'intégralité du processus électoral" recommence. Au premier tour, le candidat nationaliste Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Russie: Sberbank alerte sur "le ralentissement" de l'économie

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En Russie, le coût élevé des emprunts, et donc des investissements, va freiner l'économie et pourrait entraîner à terme des faillites, a averti le patron de Sberbank. (archives) (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

German Gref, PDG de la première banque russe Sberbank, a tiré vendredi la sonnette d'alarme sur l'état de l'économie russe, minée par l'inflation, des taux d'intérêts très élevés et les sanctions occidentales.

"La situation est difficile. Toute une série d'emprunteurs vont se retrouver dans une situation difficile, les banques seront dans une situation difficile", a-t-il dit, selon l'agences russe Interfax, lors d'un forum sur l'investissement.

"Tout dépend de la durée de la différence entre l'inflation réelle et les taux d'intérêt du marché. Il n'y a jamais eu un écart aussi important, nous ne pouvons pas survivre comme ça longtemps", a-t-il lâché.

Cette prise de parole d'un acteur très écouté en Russie tranche fortement avec le ton voulu rassurant par Vladimir Poutine voici une semaine, assurant qu'il n'y avait "aucune raison de paniquer", que la situation étant "sous contrôle", malgré le nouvel affaiblissement du rouble notamment à cause de nouvelles sanctions américaines.

L'inflation reste autour de 8,5%, érodant le pouvoir d'achat et poussant la Banque centrale (BCR) à relever fin octobre son taux directeur à 21%, un niveau jamais vu depuis 2003, qui inquiète nombre d'investisseurs.

D'après eux, le coût élevé des emprunts, et donc des investissements, va freiner l'économie et pourrait entraîner à terme des faillites.

Danger de stagflation

Vendredi, German Gref, ancien ministre du Développement économique entre 2000 et 2007, a donc déploré "une situation compliquée" et "des signes importants de ralentissement de l'économie, en particulier dans le logement et les investissements immobiliers".

"Les marchés sont en surchauffe", a-t-il encore ajouté, "comme à Moscou, Krasnodar, Saint-Pétersbourg", trois régions russes parmi les plus dynamiques.

Le patron de Sberbank a ajouté qu'à ses yeux, il y a aussi "le danger de la stagflation", quand l'économie souffre simultanément d'une forte inflation et d'une croissance très faible.

La patronne de la BCR, Elvira Nabioullina, critiquée par une partie du patronat pour sa politique monétaire stricte pour juguler l'inflation élevée, a répété ces derniers jours qu'elle ne voyait pas encore de "risque" de stagflation.

Enfin, la BCR "envisage" de relever encore son taux directeur lors de sa prochaine réunion sur le sujet prévue le 20 décembre.

La BCR prévoit une hausse du PIB comprise entre 3,5 et 4% en fin d'année, avant une décélération prononcée en 2025 (+0,5-1,5%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Pharmacie: Teva va céder son entreprise au Japon

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Teva-Takeda est une coentreprise qui se concentre principalement sur les médicaments génériques (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le groupe pharmaceutique israélien Teva, plus grand fabricant de génériques au monde, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il allait céder son entreprise au Japon.

"La cession prévue de Teva-Takeda, l'entreprise commerciale de Teva au Japon, qui comprend des produits génériques et des produits traditionnels, permettra à Teva de se concentrer sur l'introduction de ses médicaments innovants sur le marché japonais", indique le groupe dans un communiqué.

Teva-Takeda est une coentreprise créée en 2016 par le fabricant japonais de médicaments Takeda et Teva, qui se concentre principalement sur les médicaments génériques.

Un accord a été conclu avec JKI, établi par un fonds géré par la société d'investissements japonaise J-Will, pour lui transférer toutes les actions de Teva Takeda et de sa filiale à 100%, Teva Takeda Yakuhin, détaille le communiqué.

Teva prévoit que cette cession soit finalisée d'ici au 1er avril 2025.

Le groupe est avant tout un géant des médicaments génériques mais il investit dans la recherche de médicaments innovants et biopharmaceutiques, notamment dans des traitements pour les troubles respiratoires et du mouvement, la douleur, la migraine et l'oncologie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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