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International

Plus de 45 degrés en Espagne

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Un incendie a fait un mort dans la région d'Aveiro, dans le nord du Portugal (archives). (© KEYSTONE/EPA/NUNO ANDRE FERREIRA)

La quasi-totalité de l'Espagne était mercredi en état d'alerte en raison de la vague de chaleur avec des maximales dépassant les 45 degrés, avant jeudi qui devrait être le jour le plus chaud. Le Portugal a souffert aussi.

Cette canicule, qui a débuté le week-end dernier et devrait durer au moins jusqu'à dimanche, se traduit par des températures suffocantes dans l'ensemble de la Péninsule ibérique, notamment dans les régions espagnoles d'Andalousie (sud), d'Estrémadure (sud-ouest) et de Galice (nord-ouest), placées en alerte rouge, selon l'agence météorologique espagnole (Aemet).

A part l'archipel des Canaries, toutes les autres régions espagnoles ont été placées en alerte à des degrés inférieurs.

Un maximum de 45,6°C a été enregistré à 17h30 à Almonte en Andalousie, tandis que plusieurs villes du sud ont dépassé les 44°C, comme Séville, Cordoue ou Badajoz.

Jeudi devrait être "le pic de cette vague de chaleur", selon l'Aemet, avec des températures qui devraient à nouveau atteindre les 44°C dans une partie du centre et du sud du pays.

Gros risque d'incendie

En raison de cette canicule, couplée au déficit de précipitations dans la péninsule ibérique depuis le début de l'année, un risque "extrême" d'incendie existe dans l'ensemble du pays, selon les services de prévention et d'extinction des feux de forêt.

Au moins 3.500 hectares ont déjà brûlé dans une région montagneuse à cheval sur les régions d'Estrémadure et de Castille-et-Léon, non loin du Portugal. Les pompiers, qui ont travaillé toute la nuit, ont néanmoins réussi à "stabiliser" l'incendie, selon les autorités régionales.

Au nord-ouest de Madrid, près de 500 habitants ont été provisoirement évacués en raison d'un autre incendie, lui aussi en passe d'être contrôlé, selon les services d'urgence régionaux.

Entre le 1er janvier et le 3 juillet, 70.354 hectares de forêts sont partis en fumée en Espagne, soit près du double (+87%) de la moyenne des dix dernières années, selon le gouvernement.

La multiplication de ces phénomènes est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence, expliquent les scientifiques.

En incluant la vague de chaleur actuelle, l'Espagne a traversé cinq épisodes de températures exceptionnellement élevées sur les onze derniers mois. Le mois de mai y avait notamment été le plus chaud depuis le début du siècle.

Outre la chaleur, l'Espagne a souffert d'un cruel manque de précipitations depuis cet hiver. Résultat, le niveau des réservoirs d'eau était mercredi à 44,4% de leur capacité totale, contre une moyenne de 65,7% sur cette période ces dix dernières années, soulignent les autorités.

Un mort au Portugal

Au Portugal, un incendie a fait un mort dans la région d'Aveiro (nord). Les services de secours étaient fortement mobilisés depuis plusieurs jours dans le centre du pays en raison des feux de forêt liés à la canicule.

"Les pompiers ont trouvé une victime carbonisée au milieu de la zone qui brûlée" dans un incendie survenu dans la nuit de mardi à mercredi dans la commune de Murtosa, a indiqué le commandant José Miranda, de l'Autorité nationale de protection civile. D'après le journal Correio da Manha, il s'agissait d'une femme d'une cinquantaine d'années.

L'incendie, qui se serait déclaré dans un champ de maïs, a entretemps été maîtrisé. C'est toutefois le centre du pays qui était le plus touché par les feux de forêt qui ont frappé le Portugal depuis jeudi dernier et qui se sont de nouveau embrasés mardi après-midi, attisés par la chaleur et la force du vent.

Mercredi matin, quatre foyers importants mobilisaient plus de 1500 pompiers dans les communes de Leiria, Pombal et Ourém, situées au confluent des districts de Leiria et Santarém, à un peu plus d'une centaine de kilomètres de Lisbonne. La veille, plusieurs villages ont dû être évacués ainsi que quelque 300 personnes qui se trouvaient dans la bourgade de Freixianda, dans la commune d'Ourém.

Une trentaine de blessés

Interrompue jusqu'à l'aube, la circulation avait entretemps repris sur plusieurs axes routiers, dont l'autoroute A1 qui relie Lisbonne au nord du Portugal. Depuis jeudi, les services de secours ont recensé une trentaine de blessés légers et au moins une douzaine de maisons endommagées, selon un bilan provisoire fourni par la protection civile.

Dans un pays qui reste traumatisé par les feux meurtriers de 2017, qui ont fait plus de 100 morts, le gouvernement a décidé de renforcer la mobilisation des services de secours et d'accroître leurs pouvoirs, en décrétant l'"état de contingence" au moins jusqu'à vendredi.

Mercredi, l'institut météorologique portugais a placé sous alerte rouge 16 des 18 districts du territoire continental, soit le double que la veille. Les températures devraient dépasser les 40°C dans une bonne partie du pays, et monter jusqu'à 46°C dans la région de Santarém.

En France aussi

Les incendies font aussi des ravages en France. Le bilan s'est aggravé en Gironde où des "feux compliqués" ont déjà ravagé près de 2800 hectares de pins mercredi, sur fond de nouvelle vague de chaleur dans le sud de la France.

Les pompiers luttaient depuis mardi après-midi contre deux incendies de forêt distincts, l'un à Landiras, à une quarantaine de kilomètres au sud de Bordeaux et un second à La Teste-de-Buch, près de la dune du Pilat. Aucune victime n'est à déplorer.

Ce sont au total 2800 hectares de pins qui sont partis en fumée. Ces feux sévissent sur fond d'épisode caniculaire - le 2e en un mois, illustration du changement climatique qui va causer des étés "de plus en plus chauds, où 35 degrés sera la norme", selon Météo-France.

Les risques élevés d'incendie ont conduit des villes comme Nîmes à renoncer à son feu d'artifice du 14 Juillet ou à adapter, comme à Toulouse ou Lourdes, les festivités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La chimie à trois spécialistes de la structure des protéines

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Le Prix de chimie a clos mercredi à Stockholm la série des Nobel scientifiques. Suivront le prix Nobel de littérature jeudi et celui de la paix vendredi à Oslo. (© KEYSTONE/dpa/Pool/Peter Kneffel)

Le prix Nobel de chimie a été attribué mercredi pour moitié à David Baker (Etats-Unis) et pour l'autre moitié Demis Hassabis (GB) et John Jumper (Etats-Unis). Ils sont récompensés pour leurs travaux sur la structure des protéines, a indiqué le jury Nobel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Brésil: levée de la suspension de X après un bras de fer avec Musk

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Elon Musk, le patron de X, a obtenu la levée de la suspension de X au Brésil. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Les Brésiliens vont à nouveau pouvoir utiliser le réseau social X. La suspension infligée par un juge de la Cour suprême fin août au nom de la lutte contre la désinformation a été levée mardi.

"J'ordonne la levée de la suspension et j'autorise la reprise immédiate des activités de X sur le territoire national", peut-on lire dans l'arrêt signé par le juge Alexandre de Moraes.

M. Moraes a autorisé la réactivation de la plateforme d'Elon Musk dans le plus grand pays d'Amérique latine, considérant que toutes les exigences judiciaires avaient été remplies.

Parmi celles-ci, le paiement d'amendes d'un montant total de 28,6 millions de réais (environ 4,6 millions de francs) et la suppression de comptes soupçonnés de disséminer de fausses informations. L'ancien Twitter a également dû nommer un nouveau représentant légal au Brésil.

"X est fier de revenir au Brésil (...) Nous continuerons à défendre la liberté d'expression, dans les limites de la loi, partout où nous opérons", a déclaré la plateforme sur son compte X dédié aux affaires gouvernementales mondiales.

M. Moraes a donné 24 heures à l'agence régulatrice des télécommunications, Anatel, pour rétablir l'accès à la plateforme utilisée par 22 millions de Brésiliens.

"Le Brésil est souverain"

"Une fois que nous aurons reçu les instructions" d'Anatel, X "pourra être de nouveau opérationnel dans certains endroits en quelques heures", a indiqué à l'AFP Basilio Rodriguez Perez, de l'Association brésilienne des fournisseurs d'accès internet (Abrint).

Elon Musk avait annoncé la fermeture des bureaux brésiliens de X le 17 août, tout en maintenant la plateforme en service.

Le juge Moraes avait suspendu le réseau le 30 août, estimant que X avait ignoré des ordres de bloquer des comptes soupçonnés de désinformation, liés pour la plupart à l'extrême droite brésilienne, et appartenant à des blogueurs, des entrepreneurs, des journalistes ou des anciens parlementaires.

Depuis le rachat de Twitter par M. Musk -- qui l'a renommé X --, la plateforme est mise en cause bien au delà du Brésil pour son laxisme face à la désinformation. Ses détracteurs l'accusent aussi d'être devenue un porte-voix pour la droite radicale.

"Nous avons montré au monde que les lois doivent être respectées ici, qui que vous soyez. Le Brésil est souverain", a déclaré le ministre des Communications, Juscelino Filho, dans un communiqué publié quelques heures après l'ordre de déblocage.

Les usagers brésiliens ont toutefois eu à nouveau accès à la plateforme le 18 septembre, en raison d'une manoeuvre technique qui a permis de contourner le blocage.

X a expliqué que ce rétablissement de son service était un effet "involontaire" d'un changement de serveur.

Mais le juge Moraes a réfuté cet argument et a infligé de nouvelles amendes, estimant que X "s'est montré récalcitrant, de façon illicite, persistante et avec l'intention de ne pas respecter les ordres judiciaires".

Le lendemain, la plateforme était redevenue inaccessible au Brésil.

Depuis, X s'est montré disposé à remplir les exigences de la Cour suprême, enterrant la hache de guerre après plusieurs mois de bras de fer entre Elon Musk et le juge Moraes.

"Censure"

Le milliardaire avait accusé à maintes reprises le magistrat de "censure", le qualifiant le "dictateur" et le comparant à Voldemort, le méchant de la saga Harry Potter.

Le juge Moraes s'est longtemps montré inflexible, estimant que X constituait une menace contre la démocratie et favorisait la désinformation.

Pendant le mandat du président Jair Bolsonaro (2019-2022), le juge Moraes s'était érigé en rempart de la démocratie face aux attaques répétées du leader d'extrême droite et de ses partisans contre les institutions. Il est d'ailleurs en charge des enquêtes les plus sensibles visant l'ancien chef d'Etat, qui n'a de son côté cessé de soutenir M. Musk, criant à la "censure".

Fin septembre, lors de son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a affirmé que l'Etat ne devait "pas se laisser intimider par des individus, des entreprises ou des plateformes numériques qui se croient au-dessus des lois".

Le Brésil est un pays ultra-connecté, avec plus d'un smartphone par habitant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Rio Tinto scelle la reprise de l'américain Arcadium Lithium

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L'accord entre Rio Tinto et Arcadium valorise ce dernier à 5,85 dollars l'action, soit près de 40% au-dessus de la moyenne du marché (archives). (© KEYSTONE/EPA AAP/MICK TSIKAS)

Le géant minier américano-britannique Rio Tinto a conclu mercredi un accord d'acquisition du producteur américain de lithium Arcadium Lithium. La transaction se monte à près de 6,7 milliards de dollars (5,74 milliards de francs).

Si l'opération obtient l'aval des autorités de régulation, elle fera de Rio Tinto le troisième fournisseur mondial de ce métal employé dans une large gamme de produits dont les batteries de voitures hybrides et électriques, les ordinateurs portables et les téléphones.

L'accord valorise Arcadium, entreprise née en 2024, à 5,85 dollars l'action, soit près de 40% au-dessus de la moyenne du marché.

Cette opération n'est toutefois pas sans risque: l'industrie du lithium est confrontée à une offre excédentaire doublée d'une chute des ventes de véhicules électriques qui font baisser les prix et obligent les mines du monde entier à arrêter ou à ralentir leur production.

Invoquant la baisse des prix, Arcadium Lithium a ainsi annoncé en 2024 réduire l'activité d'une mine dans l'ouest de l'Australie, pays au rang numéro un des fournisseurs mondiaux de lithium.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Orban appelle à "changer" l'UE face à un Parlement européen hostile

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A l'issue du discours de Viktor Orban mercredi devant le Parlement européen, une partie de l'hémicycle a brièvement entonné la chanson antifasciste Bella Ciao. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a réclamé mercredi un "changement" de l'Union européenne, lors d'un discours au Parlement européen où il a été accueilli par des protestations contre les reculs démocratiques dans son pays.

Le dirigeant nationaliste est venu à Strasbourg présenter les priorités de la présidence tournante du Conseil de l'UE, attribuée à la Hongrie jusqu'à fin décembre.

"L'Union Européenne a besoin de changer" et la présidence hongroise "veut être le catalyseur de ce changement", a-t-il affirmé devant les eurodéputés.

Avant son intervention dans l'hémicycle, des députés de gauche ont affiché leur opposition. "Pas d'argent pour la corruption", pouvait-on lire sur une pancarte brandie par la gauche radicale, en référence à des fonds européens destinés à la Hongrie, et partiellement gelés pour des raisons d'État de droit.

Les sociaux-démocrates ont quant à eux brandi des pancartes "Démocrates contre autocrates".

A l'issue de son discours, la chanson antifasciste Bella Ciao a été brièvement entonnée dans une partie de l'hémicycle avant un recadrage de la présidente du Parlement Roberta Metsola. "Ce n'est pas l'Eurovision", a dit la Maltaise.

Opposition muselée

Mardi, devant la presse à Strasbourg, Viktor Orban avait tempêté contre les "élites européennes de la gauche et du centre", affichant sa proximité avec Donald Trump ou plaidant pour une "nouvelle stratégie" sur l'Ukraine en communiquant "directement" avec Moscou.

Depuis son retour à la tête du pays en 2010, Viktor Orban a renforcé son emprise sur le pouvoir tout en restreignant les droits des oppositions, se heurtant à plusieurs reprises à Bruxelles sur les questions migratoires et d'État de droit.

En juillet, la Commission européenne a estimé dans un rapport que la Hongrie ne respectait pas les normes démocratiques de l'UE, notamment en matière de corruption, de financement politique, de conflits d'intérêts et d'indépendance des médias.

Dernier épisode du conflit entre Budapest et Bruxelles, la Commission a annoncé jeudi saisir la justice européenne au sujet de la loi hongroise sur la "souveraineté", que des ONG considèrent comme une nouvelle offensive pour museler les contre-pouvoirs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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