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International

Premier ministre de retour, nouveau mort chez les anti putsch

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Malgré la répression qui a déjà fait 41 morts et des centaines de blessés depuis le putsch, selon des médecins, les manifestants ont continué à scander "Burhane dégage" par milliers à Khartoum et dans sa banlieue. (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

Le 1er ministre Abdallah Hamdok, écarté lors du coup d'Etat militaire au Soudan, a retrouvé dimanche son poste après un accord avec le général Abdel Fattah al-Burhane. Une entente qui n'a pas empêché un nouveau mort dans la répression des manifestations anti-putsch.

Au palais présidentiel, devant lequel les forces de sécurité ont tiré des lacrymogènes pour disperser les manifestants criant "Non au pouvoir militaire", M. Hamdok et le général Burhane, auteur du coup d'Etat du 25 octobre, ont signé devant la presse un accord promettant de remettre ensemble la transition vers la démocratie sur les rails.

Ils répondent ainsi à toutes les conditions posées par la communauté internationale pour redonner son soutien au Soudan. Mais, a prévenu aussitôt l'ONU, "tous les acteurs soudanais doivent désormais agir de façon constructive et de bonne foi pour restaurer l'ordre constitutionnel et la transition".

"Accord des traîtres" refusé

De leur côté, les organisations qui avaient mené la révolte de 2019 ayant mis fin à 30 ans de dictature militaro-islamiste du général Omar el-Béchir, ont dit leur refus de "l'accord des traîtres qui n'engagent que ses signataires", selon les termes de l'Association des professionnels soudanais. Le fer de lance de la contestation de 2019 accuse encore M. Hamdok de "suicide politique".

Alors que depuis le 25 octobre, les Soudanais sont descendus plusieurs fois par dizaines de milliers dans les rues pour exiger le retour du pouvoir civil, de nouveaux cortèges défilaient dimanche dans plusieurs villes.

Adolescent tué

Un adolescent de 16 ans a été tué par balle à Omdourman, banlieue séparée de Khartoum par un pont sur le Nil, selon des médecins qui font en outre état de "nombreux blessés par balles".

"On ne veut pas de partenariat avec l'armée", martèle malgré tout Mohammed Farouq, qui défile à Khartoum. "On veut un Etat uniquement civil, que les soldats rentrent dans leurs casernes et que ceux qui ont tué des manifestants depuis le putsch soient jugés", lance-t-il.

Les nouveaux tirs de grenades lacrymogènes sur les protestataires devant le palais présidentiel à Khartoum - devenu depuis 2019 le siège des autorités de transition - et à Kassala (est), n'y ont rien changé.

"Burhane dégage"

Malgré la répression qui a déjà fait 41 morts et des centaines de blessés depuis le putsch, selon des médecins, les manifestants ont continué à scander "Burhane dégage" par milliers à Khartoum et dans sa banlieue, à Port-Soudan ou encore à Atbara (nord), dans un pays quasiment en continu sous dictature militaire depuis son indépendance il y a 65 ans.

Après avoir brandi pendant des semaines des photos de M. Hamdok, réclamant le retour du seul dirigeant "légitime" à leurs yeux, ce dimanche, ils déchiraient son portrait aux cris de "Hamdok, tu n'es qu'un mollasson, la rue, elle, est bien vivante!"."Hamdok a abandonné le peuple, cet accord ne nous représente pas", assure Mohammed Abdelnabi, qui manifeste à Khartoum.

Hamdock remercié pour sa "patience"

Après la signature solennelle du document, M. Hamdok a promis dans une courte allocution et sa première apparition publique depuis le putsch de "faire cesser avant toute chose l'effusion de sang". "Cet accord ouvre la porte en grand à la résolution de tous les défis de la transition", a-t-il encore dit.

Le général Burhane, lui, l'a "remercié pour sa patience", alors que l'ancien économiste onusien n'a retrouvé que dimanche matin sa liberté de mouvement après environ un mois de résidence surveillée.

Formation d'un nouveau cabinet

Il doit désormais former un nouveau cabinet après cet accord prévoyant également la libération des dirigeants civils arrêtés le 25 octobre. Les futurs ministres seront des "technocrates", indique le texte signé dimanche.

Depuis le putsch, ambassadeurs occidentaux, négociateurs onusiens ou africains et personnalités de la société civile soudanaise avaient multiplié les rencontres avec civils et militaires pour relancer la transition censée aboutir à des élections libres en 2023.

Les grands alliés arabes de l'armée soudanaise, l'Egypte et l'Arabie saoudite, ont salué l'accord.

"Pas de partenariat" avec les putschistes"

Mais comme au premier jour du putsch, les Forces de la liberté et du changement (FLC), principal bloc pro civils au Soudan dont le général Burhane a fait effacer toute mention des textes encadrant la transition, ont redit "qu'il n'y a pas de négociation ni de partenariat" avec "les putschistes".

Et pour ajouter à l'imbroglio, le parti Oumma, dont est pourtant issu Fadlallah Burma, l'un des médiateurs ayant arraché l'accord à l'armée et à M. Hamdok, a affirmé "refuser tout accord politique qui ne s'attaque pas aux racines de la crise créée par le putsch militaire".

Le 11 novembre, le général Burhane s'était renommé à la tête du Conseil de souveraineté, plus haute autorité de la transition, après y avoir remplacé les membres pro civils par des civils apolitiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La présidente du CICR rencontrera Lavrov mardi prochain à Moscou

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La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric doit participer à plusieurs rencontres la semaine prochaine en Russie (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La présidente du CICR Mirjana Spoljaric se rend en Russie dans quelques jours. Alors que les bombardements s'intensifient en Ukraine, elle doit rencontrer mardi prochain le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, a annoncé mercredi le gouvernement russe.

Lors de son déplacement, Mme Spoljaric doit également participer à une rencontre de femmes d'Eurasie à Saint-Pétersbourg, ajoute la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères sur les réseaux sociaux. Aussi, selon elle, les deux responsables aborderont "un grand nombre de questions qui affectent les efforts humanitaires dans le monde".

Mme Spoljaric a appelé à plusieurs reprises à davantage d'accès pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) auprès des prisonniers de guerre retenus par les deux parties au conflit. L'organisation se déclare régulièrement prête à oeuvrer comme intermédiaire en cas d'échange de détenus.

Des acteurs ukrainiens, dont le président Volodymyr Zelensky, ont par le passé reproché au CICR de dialoguer avec Moscou. Celui-ci avait été confronté à une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux à laquelle il avait répondu en rappelant sa neutralité.

Le CICR aide aussi les proches des personnes portées disparues à obtenir des informations. Selon des chiffres en août dernier, il a établi quelque 210'000 contacts avec les familles depuis le début de la guerre, près du double de plus de 115'000 mentionnés en février.

"Les gens nous connaissent de plus en plus", a affirmé mercredi à Keystone-ATS une responsable de l'ACR. Le nombre de dossiers sur lesquels le CICR se penche augmente significativement. Près de 10'000 supplémentaires en six mois pour atteindre près de 33'000.

Près de 9700 familles ont reçu des informations, alors qu'elles étaient environ 8000 dans les chiffres publiés en février. Un certain nombre de cas ont été notifiés comme des prisonniers de guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump et Harris de retour en campagne après un débat acrimonieux

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La vice-présidente démocrate peut maintenant compter sur l'influence de la mégastar mondiale de la pop Taylor Swift, qui a loué une "dirigeante douée et solide". (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Au lendemain d'un débat tendu entre Kamala Harris et Donald Trump, les candidats à la présidentielle américaine ont échangé une poignée de main à New York à la cérémonie pour l'anniversaire du 11-Septembre 2001. Cela sous le regard du président sortant, Joe Biden.

Dans cette course historique à la Maison Blanche - où en quelques semaines Donald Trump a réchappé d'une tentative d'assassinat, Joe Biden a jeté l'éponge et Kamala Harris a pris la relève - la vice-présidente démocrate peut maintenant compter sur l'influence de la mégastar mondiale de la pop Taylor Swift, qui a loué une "dirigeante douée et solide".

Donald Trump n'a, lui, pas apprécié ce soutien. "Je n'étais pas un fan de Taylor Swift (...). Elle semble toujours soutenir un démocrate, et elle en paiera probablement le prix sur le marché" des ventes musicales, a déclaré le tribun républicain mercredi matin sur Fox News.

Fait inattendu, les deux rivaux politiques se sont retrouvés dans le sud de Manhattan sur le site du World Trade Center entièrement reconstruit, pour les cérémonies du 23e anniversaire des attentats du 11-Septembre 2001.

Comme à l'ouverture du débat mardi soir à Philadelphie, ils ont échangé une poignée de main, Donald Trump affichant un sourire ou un rictus, sous le regard amusé du président Biden et de l'ancien maire de New York, le milliardaire Michael Bloomberg.

Comme chaque année, il a été donné lecture des noms des quelque 3000 personnes tuées dans ces attentats jihadistes perpétrés par le groupe Al-Qaïda qui avait précipité des avions de ligne sur les deux tours du WTC, sur le Pentagone près de Washington et en Pennsylvanie.

Etat bascule

Cet Etat du nord-est rural et industriel du pays est l'un des six ou sept fondamentaux qui décideront du résultat de la présidentielle du 5 novembre et dans lesquels les deux candidats sont au coude-à-coude: Mme Harris y retourne ainsi qu'en Caroline du Nord, tandis que le républicain se rend en Arizona et au Nevada.

Avortement, immigration, économie: sur scène à Philadelphie, Kamala Harris et Donald Trump ont âprement débattu des principaux thèmes qui préoccupent les Américains à moins de deux mois de l'élection.

Poutine "ferait une bouchée" de Trump

La vice-présidente de 59 ans a poussé le tempétueux septuagénaire dans ses retranchements, d'abord en énumérant les situations de détresse dans lesquelles ont pu se retrouver des femmes vivant dans des Etats ayant sévèrement restreint le droit à l'avortement.

Puis en moquant la taille de ses meetings de campagne et en assurant que le président russe Vladimir Poutine ne "ferait qu'une bouchée" de Donald Trump.

Visiblement agacé, le républicain a contre-attaqué en accusant la vice-présidente d'avoir "copié" le programme économique du président Joe Biden et de laisser "des millions de personnes affluer dans notre pays depuis les prisons, les établissements psychiatriques et les asiles d'aliénés" de l'étranger.

Mais le républicain a aussi multiplié les déclarations brouillonnes et les contre-vérités, reprenant à son compte l'accusation mensongère de son camp selon laquelle des migrants mangeraient des animaux de compagnie dans une ville américaine. Sous le regard médusé des deux modérateurs de la chaîne ABC.

Débat "truqué" par ABC

Sur Fox News mercredi, Donald Trump a soutenu que le débat avait été "truqué" par ABC.

"Quand vous regardez le fait qu'ils corrigeaient tout (ce que je disais) et qu'ils ne la corrigeaient pas elle", a-t-il déclaré à propos des journalistes de l'un des cinq grands réseaux de télévision américains qui sont revenus lors de l'émission sur ses affirmations trompeuses.

Harris pour un 2e débat

Pour Julian Zelizer, professeur à l'université de Princeton, Kamala Harris "a poussé (Donald Trump) vers le genre de discours illustrant le chaos qu'il a apporté sur la scène politique". Mais il rappelle que le débat "ne va peut-être pas (faire) bouger beaucoup les sondages".

Si ces rendez-vous télévisés sont toujours des moments forts de la campagne électorale, leur impact sur le scrutin est en effet souvent limité.

A une exception notable: le débat du 27 juin sur CNN entre Joe Biden et Donald Trump, qui avait précipité le retrait du président démocrate - un des plus grands bouleversements politiques de l'histoire moderne.

Une nouvelle confrontation entre Kamala Harris et Donald Trump n'est pas à exclure: la candidate démocrate a mis son rival républicain au défi de débattre une deuxième fois.

Un échange entre leurs colistiers Tim Walz et J.D. Vance est prévu le 1er octobre à New York.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Typhon Yagi: plus de 180 morts en Asie du Sud-Est

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A Hanoï, la montée du fleuve Rouge a conduit à l'évacuation de centaines de personnes. Il est à son plus haut niveau depuis 2004, a constaté Mai Van Khiem, le directeur du centre national de prévisions météorologiques. (© KEYSTONE/EPA/LUONG THAI LINH)

La population se déplaçait avec de l'eau jusqu'à la poitrine mercredi à Hanoï, où le fleuve Rouge a atteint son plus haut niveau en 20 ans à cause du typhon Yagi. Ce dernier a fait plus de 180 morts au Vietnam et dans les pays voisins.

Cette tempête tropicale avait frappé le nord du Vietnam samedi et dimanche, avec des rafales de vent dépassant les 150 km/h. Le déluge de pluie a également provoqué des inondations destructrices au Laos, en Thaïlande et en Birmanie.

A Hanoï, la montée du fleuve Rouge a conduit à l'évacuation de centaines de personnes. Il est à son plus haut niveau depuis 2004, a constaté Mai Van Khiem, le directeur du centre national de prévisions météorologiques.

"Je ne pensais pas que l'eau allait monter si rapidement (...). C'est la pire inondation que j'ai vue de mes yeux", a déclaré Nguyen Tran Van, qui réside depuis 15 ans près des berges dans la capitale vietnamienne.

"Si l'eau était montée un peu plus haut, ça aurait été très difficile pour nous de partir", a précisé cette employée de bureau de 41 ans, qui a pu entreposer ses meubles à l'étage pour les garder au sec.

Affaissement de terrain

Dans la province montagneuse de Lao Cai, un affaissement de terrain a emporté tout le village de Lang Nu, faisant au moins 30 morts et 65 disparus, selon des médias d'Etat vietnamiens.

Ces derniers ont diffusé des images impressionnantes de la coulée de boue, montrant aussi les villageois en train de s'occuper de leurs morts, certains enveloppés de tissus, d'autres couchés dans des cercueils de fortune, tandis que la police continuait à rechercher des victimes dans la boue.

179 morts et 145 disparus au Vietnam

Selon les médias d'Etat, le dernier bilan en date est de 179 morts et 145 disparus au Vietnam, qui a subi sa pire tempête en 30 ans.

A moins de trois kilomètres du centre de Hanoï, des personnes marchaient avec de l'eau au niveau de la poitrine, tandis que d'autres bricolaient des embarcations de fortune pour se déplacer.

16 provinces et villes restaient mercredi sous la menace d'éboulements et de crues subites, bien que plusieurs médias d'Etat aient signalé que l'eau avait commencé à reculer dans certaines régions montagneuses et qu'elle devrait commencer à baisser la nuit prochaine dans la capitale.

L'ambassade des Etats-Unis à Hanoï a promis une aide humanitaire immédiate d'un million de dollars.

Familles piégées en Thaïlande

Dans le nord de la Thaïlande, une opération de secours est en cours pour venir en aide à 9000 familles piégées par la montée des eaux, a déclaré la Première ministre Paetongtarn Shinawatra.

Deux personnes ont péri dans un éboulement de terrain survenu dans la province septentrionale de Chiang Mai et deux autres dans des circonstances non précisées dans la province de Chiang Rai, également dans le nord.

Ville classée par l'Unesco affectée

Au Laos voisin, un média d'Etat a annoncé qu'il y avait eu au moins un mort dans les inondations. Les crues ont aussi affecté des maisons et des magasins de Luang Prabang, une ville classée par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité, a précisé le Lao Post.

Dans la province voisine de Luang Namtha, une opération d'évacuation a concerné 300 habitants de 17 villages différents. "Je pense que ça va prendre encore deux jours avant qu'ils puissent retourner chez eux", a expliqué à l'AFP Sivilai Pankaew, le chef adjoint du district.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies s'est dit "très inquiet" pour les populations du nord du Laos, où la radio nationale a mentionné de graves dégâts.

Communications touchées en Birmanie

En Birmanie, les pluies ont provoqué d'importantes inondations à Tachileik (est), une ville frontalière de la Thaïlande, mettant à mal les communications téléphoniques, ont raconté la presse locale et des témoins.

La capitale Naypyidaw a vu les eaux monter jusqu'à un niveau dangereux, a souligné la junte birmane dans un communiqué, sans donner de détails sur les victimes ou les dégâts.

Les inondations à Taktone, près de Naypyidaw, "sont très graves" et des personnes ont été emportées par les eaux, a témoigné un secouriste, Kyaw Thu Ya, auprès de l'AFP.

Avant de frapper le Vietnam, le typhon Yagi avait traversé le sud de la Chine et les Philippines, y faisant au moins 24 morts et des dizaines de blessés.

Selon une étude parue en juillet, les typhons de la région se forment désormais plus près des côtes, s'intensifient plus rapidement et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Tribunal constitutionnel espagnol va examiner la loi d'amnistie

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La justice espagnole a refusé d'appliquer la loi d'amnistie à plusieurs figures indépendantistes emblématiques, dont l'ancien président catalan Carles Puigdemont (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/ALBERTO ESTEVEZ)

Le Tribunal constitutionnel espagnol a annoncé mercredi qu'il allait examiner la constitutionnalité de la loi d'amnistie des indépendantistes catalans, adoptée fin mai. Il maintient ainsi l'incertitude sur l'issue de plusieurs centaines de cas en cours d'examen.

Dans un communiqué, le tribunal a indiqué avoir accepté "à l'unanimité l'examen de la question d'inconstitutionnalité" soulevée par la Cour suprême concernant ce texte, défendu par le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez en échange du soutien des indépendantistes catalans à son investiture.

La Cour suprême a exprimé des doutes sur l'article 1 de cette loi, qui stipule que "tous les actes liés au processus d'indépendance catalane survenus entre novembre 2011 et novembre 2023 sont amnistiés". Ce dernier pourrait violer, selon elle, l'égalité des Espagnols devant la loi.

L'examen de la loi par le Tribunal constitutionnel pourrait prendre plusieurs mois. Il survient alors que des centaines d'indépendantistes ont d'ores et déjà bénéficié de la mesure, tandis que d'autres attendent toujours que la justice se prononce sur leur cas.

L'application de la loi d'amnistie est au coeur d'un bras de fer au sein de la justice, qui a refusé d'appliquer cette mesure à plusieurs figures indépendantistes emblématiques, dont l'ancien président catalan Carles Puigdemont, exilé en Belgique depuis 2017.

La principale formation d'opposition à Pedro Sánchez, le Parti populaire (PP, droite), a également déposé un recours auprès du Tribunal constitutionnel, comme plusieurs gouvernements régionaux, dont l'un, celui de Castille-la-Manche, est dirigé par les socialistes.

Saisie par la Cour des comptes espagnole ainsi que par l'Audience nationale, principale instance pénale du pays, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) devra elle aussi se prononcer sur ce texte, qui divise profondément les Espagnols.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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