International
Le traité historique pour protéger la haute mer largue les amarres
Les Etats membres de l'ONU ont adopté lundi le premier traité international pour protéger la haute mer, un accord "historique" pour contrecarrer les menaces qui pèsent sur l'océan et sa bonne santé, vitale aussi pour l'humanité.
"L'océan est la force vitale de notre planète. Aujourd'hui, vous avez insufflé une nouvelle vie et un nouvel espoir pour que l'océan ait une chance de se battre", a commenté le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, saluant une "réussite historique".
"Chaque Etat doit désormais le ratifier au plus vite afin qu'il entre en vigueur et que nous puissions protéger notre océan, renforcer notre résilience au changement climatique et préserver les vies et les moyens de subsistance de milliards de personnes ", a déclaré Rebecca Hubbard, directrice de la coalition d'ONG High Seas Alliance.
Quinze années de discussions
En mars, après plus de 15 années de discussions, dont quatre années de négociations formelles, les Etats membres avaient enfin réussi à se mettre d'accord, gelant le texte sur le fond avant son passage au crible des services juridiques et son adoption lundi par consensus.
Alors que les écosystèmes marins sont menacés par le changement climatique, les pollutions et la surpêche, la science a prouvé l'importance de protéger tout entier cet océan foisonnant d'une biodiversité souvent microscopique, qui fournit la moitié de l'oxygène que nous respirons et limite le réchauffement en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines.
La haute mer commence où s'arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des Etats, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n'est donc sous la juridiction d'aucun Etat.
Même si elle représente près de la moitié de la planète et plus de 60% des océans, elle a longtemps été ignorée dans le combat environnemental, au profit des zones côtières et de quelques espèces emblématiques.
Outil phare du nouveau traité: la création d'aires marines protégées dans ces eaux internationales.
"Sprint" pour la ratification
Aujourd'hui, environ 1% seulement de la haute mer fait l'objet de mesures de conservation.
Mais en décembre à Montréal, l'ensemble des Etats de la planète s'est engagé lors de la COP15 sur la biodiversité à protéger, d'ici 2030, 30% des terres et des océans de la planète.
Avec ce nouveau traité, "nous nous donnons les moyens d'atteindre les objectifs de la Cop 15 de protection de 30% des mers et des océans d'ici 2030", s'est félicité le secrétaire d'Etat français à la Mer, Hervé Berville, appelant à un "sprint" vers la ratification pour rendre possible une entrée en vigueur d'ici la prochaine conférence de l'ONU sur les océans à Nice en juin 2025.
Le nouveau traité sur "la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale" introduit aussi l'obligation de réaliser des études d'impact sur l'environnement des activités envisagées en haute mer.
Le texte n'en dresse pas de liste, mais cela pourrait aller de la pêche au transport, en passant par de potentielles activités controversées comme l'exploitation minière sous-marine ou la géoingénierie visant à limiter le réchauffement.
Partage des bénéfices
Le traité établit également le principe du partage des bénéfices des ressources marines génétiques collectées en haute mer.
Les pays en développement qui n'ont pas les moyens de financer de très coûteuses expéditions et recherches se sont battus pour obtenir le principe d'un partage "équitable" des ressources marines génétiques, que ce soit l'accès aux données scientifiques ou une part des bénéfices anticipés de la commercialisation de ces ressources, dont entreprises pharmaceutiques ou cosmétiques espèrent tirer des molécules miracles.
Le texte sera ouvert aux signatures le 20 septembre, au moment où des dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement seront à New York pour l'Assemblée générale de l'ONU. Reste à savoir combien de pays décideront de monter à bord.
Sans surprise, la Russie a pris ses "distances" du traité dès son adoption, jugeant certains éléments du texte "totalement inacceptables".
Les ONG estiment toutefois que le seuil de 60 ratifications pour entrer en vigueur ne devrait pas être trop difficile à atteindre, la Coalition pour une haute ambition de ce traité, menée par l'UE comptant déjà une cinquantaine de pays, dont le Japon, le Chili, l'Inde ou le Mexique.
Mais 60 est loin de l'universalité prônée par les défenseurs de l'océan qui espèrent que l'élan politique autour de l'adoption ne retombera pas.
"En tant qu'Etats et en tant qu'humanité, nous voyons l'urgence (...) de l'application de cet accord sans délai", a souligné le ministre chilien des Affaires étrangères Alberto Van Klaveren, qui a proposé d'accueillir le secrétariat du traité à Valparaiso.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pharmacie: Teva va céder son entreprise au Japon
Le groupe pharmaceutique israélien Teva, plus grand fabricant de génériques au monde, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il allait céder son entreprise au Japon.
"La cession prévue de Teva-Takeda, l'entreprise commerciale de Teva au Japon, qui comprend des produits génériques et des produits traditionnels, permettra à Teva de se concentrer sur l'introduction de ses médicaments innovants sur le marché japonais", indique le groupe dans un communiqué.
Teva-Takeda est une coentreprise créée en 2016 par le fabricant japonais de médicaments Takeda et Teva, qui se concentre principalement sur les médicaments génériques.
Un accord a été conclu avec JKI, établi par un fonds géré par la société d'investissements japonaise J-Will, pour lui transférer toutes les actions de Teva Takeda et de sa filiale à 100%, Teva Takeda Yakuhin, détaille le communiqué.
Teva prévoit que cette cession soit finalisée d'ici au 1er avril 2025.
Le groupe est avant tout un géant des médicaments génériques mais il investit dans la recherche de médicaments innovants et biopharmaceutiques, notamment dans des traitements pour les troubles respiratoires et du mouvement, la douleur, la migraine et l'oncologie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le Grand Prix de Chine prolongé jusqu'en 2030
Le GP de Chine, organisé sur le circuit de Shanghai, restera au calendrier de la Formule 1 au moins jusqu'en 2030.
Le contrat a été prolongé de cinq ans, ont annoncé jeudi les organisateurs du championnat.
La course, organisée pour la première fois en 2004, avait fait son retour cette saison après cinq ans d'absence en raison de la pandémie de Covid et avait vu la victoire du Néerlandais Max Verstappen. Le prochain Grand Prix de Chine aura lieu le 23 mars 2025, une semaine après la course inaugurale de la saison en Australie.
"Notre retour en Chine en avril pour la première fois depuis 2019 a été un moment fantastique pour notre discipline. C'est incroyable de voir le soutien grandissant dont nous bénéficions année après année. Shanghai est une superbe ville et le circuit est magnifique donc je suis ravi que notre partenariat se poursuive pour cinq ans de plus", a déclaré Stefano Domenicali, le patron de la F1.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Accusations de viols: Jacques Doillon convoqué par un juge
Le cinéaste français Jacques Doillon, accusé de viols par plusieurs personnes et notamment par la comédienne Judith Godrèche, est convoqué vendredi matin par un juge d'instruction parisien, a constaté un journaliste de l'AFP. Il pourrait être mis en examen.
Le cinéaste, 80 ans, qui avait contesté en avril "avoir profité de sa position pour obtenir des faveurs sexuelles", est arrivé vendredi vers 09H50 au tribunal de Paris le visage couvert d'une casquette noire et de lunettes de soleil, accompagné de son avocate Marie Dosé. Sollicitée au début de l'interrogatoire, cette dernière n'a pas répondu dans l'immédiat.
Jacques Doillon avait été placé en garde à vue à la Brigade de protection des mineurs début juillet, en même temps qu'un autre cinéaste mis en cause par Judith Godrèche, Benoît Jacquot.
Si ce dernier a été mis en examen pour viols sur les actrices Julia Roy en 2013 et Isild le Besco entre 1998 et 2000, M. Doillon avait vu sa garde à vue levée "pour raisons médicales". Le parquet de Paris avait annoncé qu'il réfléchissait encore "aux modalités des suites à donner" le concernant.
M. Doillon a donc été convoqué vendredi aux fins d'une mise en examen, sans que l'on sache à ce stade pour combien des accusations qui le visaient.
Devant les policiers, M. Doillon avait notamment été confronté à Joe Rohanne, personne trans non binaire, qui a déposé plainte pour trois viols, coups et blessures et violences psychologiques. Les faits qu'elle a racontés au Monde, a priori non prescrits, datent de 2009 à 2012 et se seraient produits en France et en Belgique.
Deux femmes avaient en outre déposé plainte pour des faits qui semblaient prescrits. Hélène M. avait accusé le cinéaste de viol à Paris en 1995, alors qu'elle avait 16 ans, tandis qu'Aurélie Le Roc'h l'avait accusé de tentative de viol à l'été 1998 au domicile de M. Doillon, en région parisienne.
Judith Godrèche: prescription
L'enquête préliminaire avait été déclenchée après la plainte déposée par Judith Godrèche contre les deux cinéastes. Mais les faits décrits par la comédienne ne figuraient pas dans le périmètre des accusations passibles de poursuites potentielles, pour cause de prescription.
Elle accuse M. Doillon de lui avoir "mis les doigts dans la culotte" pendant des essais pour un film sorti en 1989. Elle avait alors 15 ans et était avec Benoît Jacquot.
Jacques Doillon a porté plainte en diffamation contre Mme Godrèche, non pas pour ces accusations en général mais pour un post Instagram du 21 février dans lequel elle l'accusait de "coucher" avec des "enfants". Judith Godrèche a récemment annoncé avoir reçu un avis préalable de mise en examen pour diffamation, une mesure procéduralement automatique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Assurance: Direct Line vers un rachat par Aviva
L'assureur britannique Direct Line Insurance a accepté une possible offre de rachat à 3,6 milliards de livres (4,04 milliards de francs) de son concurrent et compatriote Aviva, ont annoncé les deux groupes dans un communiqué conjoint publié vendredi.
Les assureurs ont "conclu un accord préliminaire sur les conditions financières d'une éventuelle acquisition de la totalité du capital social de Direct Line par Aviva" à 275 pence par action, selon ce communiqué. "Le conseil d'administration de Direct Line a soigneusement examiné la proposition (...) et conclu qu'elle correspond à une valeur qu'il serait disposé à recommander aux actionnaires de Direct Line", est-il précisé.
En vertu des règles boursières britanniques, Aviva a jusqu'au 25 décembre pour faire une offre ferme. La proposition de rachat, en partie en liquidités et en partie en actions, signifie que les actionnaires de Direct Line détiendraient environ 12,5 % du capital d'Aviva à l'issue de l'opération.
Cette annonce faisait grimper le titre de Direct Line de plus de 7% vendredi matin à la Bourse de Londres, tandis que l'action d'Aviva reculait de plus de 0,60%. Direct Line avait rejeté fin novembre une offre plus faible d'Aviva, à 3,3 milliards de livres, mais son titre avait alors bondi de plus de 41% en une séance, le marché anticipant une surenchère.
Opération "cohérente"
Aviva avait expliqué que l'acquisition de Direct Line "serait cohérente avec sa stratégie visant à accélérer la croissance de ses activités au Royaume-Uni", notamment sur le marché de l'assurance aux particuliers. Direct Line avait déjà rejeté en début d'année des offres de rachat du belge Ageas, dont la dernière à près de 3,2 milliards de livres (3,9 milliards d'euros), elle aussi jugée insuffisante.
"Direct Line a rencontré de sérieux problèmes ces derniers temps", avec notamment une part de marché en recul, "mais avec une nouvelle équipe de direction aux commandes, l'entreprise a travaillé sur un plan de redressement audacieux", a commenté Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown. Pour Aviva, "l'acquisition de Direct Line pourrait s'avérer un jackpot stratégique", qui "consoliderait sa place de poids lourd sur les marchés britanniques de l'assurance habitation et automobile", a-t-il ajouté.
"Le conseil d'administration de Direct Line avait résisté", mais "il a dû admettre que la proposition d'Aviva était un ticket en or", selon l'analyste. "Cette offre était tout simplement trop belle pour la laisser passer".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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