International
Le président de l'OLP Mahmoud Abbas se donne un possible successeur
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Le président palestinien Mahmoud Abbas, 89 ans, a désigné samedi un proche conseiller, Hussein al-Cheikh, au poste nouvellement créé de vice-président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), faisant de lui son possible successeur.
Ce poste a été formellement établi jeudi, à l'initiative du même Mahmoud Abbas, lors d'une convention à Ramallah, en Cisjordanie occupée, alors que la communauté internationale appelle de longue date l'OLP à se réformer.
M. Abbas préside également l'Autorité palestinienne que plusieurs pays arabes et occidentaux voudraient voir jouer un rôle dans la gouvernance de la bande de Gaza après la guerre qui y fait rage depuis octobre 2023.
"Le président palestinien Mahmoud Abbas a nommé Hussein al-Cheikh au poste de numéro deux au sein de la direction de l'Organisation de libération de la Palestine", a déclaré à l'AFP Wasel Abou Youssef, membre du Comité exécutif de l'OLP.
Hamas exclu
Fondée en 1964, l'OLP est habilitée à négocier et conclure des traités internationaux au nom du peuple palestinien et rassemble la majorité des mouvements politiques palestiniens mais pas le mouvement islamiste Hamas, qui s'est emparé du pouvoir à Gaza en 2007, ni son allié, le Jihad islamique.
Le Hamas a vivement critiqué l'initiative de M. Abbas. "Le peuple palestinien n'est pas un troupeau à qui on peut imposer des dirigeants", a-t-il déclaré dans un communiqué, soulignant que "la légitimité appartient au seul peuple palestinien".
Selon Aref Jaffal, directeur du centre Al-Marsad pour le suivi électoral, la création du poste de vice-président vise à "préparer la succession d'Abbas".
"Le système politique palestinien est déjà dans un état lamentable, donc je pense que toutes ces dispositions sont un prélude à la désignation d'un successeur à Abbas", a-t-il dit à l'AFP cette semaine.
Agé de 64 ans, Hussein al-Cheikh est un vétéran du mouvement Fatah de Mahmoud Abbas et considéré comme un proche de ce dernier.
Il a passé plus de dix ans dans les prisons israéliennes à la fin des années 1970 et au début des années 1980, période durant laquelle il a appris l'hébreu.
En 2022, il a été nommé secrétaire général du Comité exécutif de l'OLP. Il est aussi le chef de son département des négociations, portefeuille sensible illustrant sa proximité avec M. Abbas.
Ce dernier l'a également récemment nommé à la tête d'un comité supervisant les missions diplomatiques palestiniennes à l'étranger.
"Pression extérieure"
M. Abbas avait annoncé son intention de créer un poste de vice-président en mars lors d'un sommet au Caire sur l'avenir de la bande de Gaza après la guerre en cours entre Israël et le Hamas.
Cette innovation "n'est pas une mesure de réforme, mais plutôt une réponse à une pression extérieure", a commenté Hani al-Masri, chercheur au Centre palestinien de recherche politique et d'études stratégiques.
Selon lui, "ce qui est nécessaire", c'est un poste de vice-président au sein l'Autorité palestinienne elle-même, "à qui les pouvoirs pourraient être transférés".
Les bailleurs de fonds de l'Autorité palestinienne --qui exerce un contrôle relatif sur une partie des Territoires palestiniens-- réclament de longue date des réformes au sein de celle-ci et de l'OLP.
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a salué samedi "ces mesures de réforme (qui) contribueront à renforcer les efforts politiques palestiniens" vers un Etat indépendant "avec les frontières de 1967 et Jérusalem-Est pour capitale".
M. Abbas préside l'OLP depuis 2004 et a été élu président de l'Autorité palestinienne début 2005, quelques mois après la mort du dirigeant historique des Palestiniens Yasser Arafat. Il n'a jamais quitté le poste, aucune nouvelle élection présidentielle n'ayant été organisée depuis.
Chef par intérim
A sa mort, le vice-président de l'OLP sera probablement appelé à devenir le chef par intérim de l'organisation ainsi que de l'Etat de Palestine, reconnu par près de 150 pays.
Plusieurs factions palestiniennes opposées à la création du poste de vice-président s'étaient retirées de la convention cette semaine, y voyant un signe d'ingérence étrangère.
Depuis l'attaque sanglante perpétrée par le Hamas, son rival, contre Israël le 7 octobre 2023, plusieurs bailleurs conditionnent plus fermement leur aide à l'Autorité palestinienne, aujourd'hui au bord de la faillite, à des réformes politiques et institutionnelles.
Mercredi, M. Abbas a expliqué que la création du poste permettrait de renforcer les institutions palestiniennes et aiderait à une plus large reconnaissance de l'Etat palestinien.
Certains observateurs y voient un stratagème visant à donner l'illusion d'une moindre concentration des pouvoirs à la tête de l'OLP, une autre demande de la communauté internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Australie se recueille une semaine après l'attentat de Sydney
De nombreux Australiens ont observé une minute de silence et ont allumé des bougies dimanche, une semaine après la tuerie antisémite commise par deux hommes contre les participants à une fête juive sur une plage emblématique de Sydney.
Les deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, ont ouvert le feu dimanche dernier contre un rassemblement pour la fête juive de Hanouka sur la plage de Bondi.
Des pubs bruyants des grandes villes aux bourgades rurales tranquilles, l'Australie s'est recueillie une semaine exactement après le premier signalement des tirs à 18h47 (08h47 en Suisse) dimanche 14 décembre.
D'innombrables foyers ont placé des bougies sur leurs rebords de fenêtre, invités par les autorités à faire place à "la lumière contre les ténèbres".
"Ensemble"
"Nous sommes ici ensemble", a déclaré Roslyn Fishall, membre de la communauté juive de Sydney.
"Tournez-vous vers des inconnus et prenez-les dans vos bras. Faisons la paix ensemble", a-t-elle lancé, depuis un mémorial improvisé sur la plage endeuillée de Bondi.
Les drapeaux ont été mis en berne à travers le pays, y compris sur le pont du port de Sydney, ont observé des journalistes de l'AFP.
Un petit avion est passé au-dessus de la plage de Bondi avec un message de solidarité avec "notre communauté juive".
"Il est toujours vraiment difficile de comprendre ce qui s'est passé", a confié Leona Pemberton lors de la cérémonie commémorative sur la plage dimanche.
Si la dernière génération d'Australiens avait grandi avec la conviction que les fusillades ne concernaient pas le pays, cette illusion s'est fracassée lorsque les assaillants présumés ont pointé leurs armes sur la plage la plus connue du pays.
Idéologie islamiste
Selon les autorités, l'attentat dont sont suspectés le père, abattu sur place, et le fils était motivé par l'idéologie du groupe djihadiste État islamique.
Naveed Akram, grièvement blessé par la police, est hospitalisé sous forte surveillance policière et a été inculpé pour terrorisme et 15 meurtres.
Beaucoup d'Australiens ont déjà rendu hommage aux victimes à leur façon.
Vendredi, des centaines de surfeurs et nageurs se sont rassemblés pour un hommage sur la plage de Bondi, formant un cercle géant dans les vagues. Samedi, des sauveteurs en mer ont à leur tour observé trois minutes de silence.
Audit sur la sécurité
Le Premier ministre a annoncé dimanche avoir ordonné un audit du fonctionnement de la police et du renseignement après l'attentat "pour protéger les Australiens".
"L'atrocité inspirée par l'Etat islamique (EI) dimanche dernier montre l'évolution rapide du contexte de sécurité dans notre pays", a-t-il déclaré. "Nos agences de sécurité doivent être en mesure d'y répondre de la meilleure façon possible."
Naveed Akram, le fils, avait été interrogé par le renseignement australien en 2019 pour potentielle radicalisation, mais les autorités ont jugé alors qu'il ne constituait pas une menace. Son père a également été interrogé, mais a réussi à obtenir un permis de port d'armes lui permettant de posséder six fusils.
Le gouvernement a annoncé un renforcement des lois contre l'extrémisme et sur la détention d'armes.
La tuerie a plus généralement forcé le pays à remettre en question sa politique de lutte contre l'antisémitisme, et à constater son échec à protéger les juifs australiens.
Cri d'alarme
De nombreux membres de la communauté juive ont critiqué le gouvernement travailliste, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'a pas été pris en compte.
Pour le rabbin Yossi Friedman, "le message était clair depuis un peu plus de deux ans". "Est-ce que nous nous sentons en sécurité? Pour être honnête, pas vraiment".
Une série d'obsèques ont été organisées cette semaine par les familles, dont celles, particulièrement poignantes, de la petite Matilda, 10 ans.
Une équipe d'enquêteurs de la police et des renseignements se penche à présent sur les déplacements et les contacts des deux suspects, notamment un voyage qu'ils ont effectué dans le sud des Philippines quelques semaines avant l'attaque.
"Nous allons identifier les méthodes, les moyens et les connexions de ces criminels présumés afin de déterminer avec qui ils ont communiqué avant l'attaque", a déclaré Krissy Barrett, la cheffe de la police fédérale australienne.
Interrogé dimanche sur la question de savoir si l'attaque aurait pu être évitée, Chris Minns, le Premier ministre des Nouvelle-Galles du Sud où se trouve Sydney, a répondu: "Je ne sais pas. C'est quelque chose qui m'empêche de dormir la nuit et qui me préoccupe beaucoup".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Afrique du Sud: dix personnes tuées vers Johannesburg
Des hommes armés ont tué dix personnes et en ont blessé dix autres près de Johannesburg, a annoncé dimanche la police sud-africaine.
Le mobile de cette tuerie par des inconnus en pleine rue à Bekkersdal, à 40 kilomètres au sud-ouest de capitale économique de l'Afrique du Sud n'était pas immédiatement connu.
"Certaines victimes ont été abattues au hasard dans la rue par des hommes armés non identifiés", a seulement précisé la police dans un communiqué.
Brenda Muridili, une porte-parole de la police de la province de Gauteng, dont font partie Johannesburg et la capitale sud-africaine Pretoria, a déclaré à l'AFP que les autorités ne disposaient pas encore "d'informations détaillées" sur l'identité des victimes.
Le 6 décembre, des hommes armés avaient pris d'assaut un foyer de travailleurs à Pretoria, tuant 11 personnes dont un enfant de trois ans dans un lieu qui, selon la police, accueillait un autre bar informel.
L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés.
Les fusillades sont fréquentes, souvent liées aux violences des gangs et à l'alcool.
Si de nombreuses personnes possèdent légalement des armes à feu pour leur protection personnelle, le nombre d'armes illégales en circulation est bien plus important.
Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour dans le pays de 63 millions d'habitants, selon les données de la police sud-africaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Poutine "prêt au dialogue avec Macron", selon son porte-parole
Le président russe Vladimir Poutine est "prêt au dialogue" avec son homologue français Emmanuel Macron, a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à l'agence russe RIA Novosti.
"Il (M. Macron) a dit qu'il était prêt à parler avec Poutine. Il est probablement très important de rappeler ce que le président a dit lors de Ligne directe (ndlr: sa grande conférence de presse annuelle vendredi). Il a également exprimé le fait qu'il était prêt à engager le dialogue avec Macron", a expliqué M. Peskov.
Le porte-parole de la présidence russe faisait référence à une déclaration d'Emmanuel Macron vendredi matin à Bruxelles, à l'issue d'un sommet où l'Union européenne a trouvé un accord pour débloquer un prêt de 90 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine.
"Je pense qu'il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", avait dit le président français devant la presse.
"Je constate qu'il y a des gens qui parlent à Vladimir Poutine", avait-il ajouté, en allusion au président américain Donald Trump, qui a renoué le dialogue avec son homologue russe.
"Donc je pense que nous, Européens et Ukrainiens, on a intérêt à trouver le cadre pour réengager cette discussion en bonne et due forme. Sinon, on discute entre nous avec des négociateurs qui vont seuls discuter avec les Russes, ce qui n'est pas optimal", avait insisté Emmanuel Macron.
De fait, des émissaires de Donald Trump mènent une série de pourparlers séparés, avec Moscou d'une part, et avec les Ukrainiens et les Européens d'autre part, dans l'espoir d'aboutir à un accord sur le conflit en Ukraine.
Des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent ce week-end à Miami, en Floride, pour ces discussions menées par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président des Etats-Unis.
L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également à Miami depuis samedi.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi Washington à accentuer la pression sur Moscou, en vue d'un accord pour mettre fin au conflit déclenché par l'offensive russe de février 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Odermatt vise un 6e succès en géant à Alta Badia
Le marathon italien se poursuit pour Marco Odermatt. Après les trois courses de vitesse de Val Gardena, le Nidwaldien retrouve dimanche l'un de ses terrains de jeu favori avec le géant d'Alta Badia.
Marco Odermatt est même quasiment intouchable dans la station des Dolomites. Il y a fêté cinq de ses 28 succès obtenus en géant sur le front de la Coupe du monde, et reste sur quatre victoires consécutives: une en 2022 - au lendemain d'une 3e place -, deux en 2023 et une en 2024.
Le Nidwaldien, qui s'était également imposé à Alta Badia en 2021 dans sa discipline fétiche, pointe déjà en tête de la Coupe du monde de la spécialité malgré son élimination à Copper Mountain. Vainqueur à Sölden et à Beaver Creek, il reste sur une troisième place à Val d'Isère où Swiss-Ski avait signé un fameux triplé.
Vainqueur pour la première fois de l'hiver dans la station française, Loïc Meillard espère quant à lui confirmer son retour au tout premier plan. Le skieur d'Hérémence est toujours en quête d'un premier podium en géant à Alta Badia. Deuxième à Val d'Isère, Luca Aerni skiera quant à lui sans trop de pression après avoir validé son ticket pour les JO 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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