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International

Le président palestinien souhaite "paix et stabilité" avec Israël

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Mahmud Abbas s'est exprimé lors d'une rare interview sur une TV israélienne. (© KEYSTONE/DPA/WOLFGANG KUMM)

Le Président palestinien, Mahmoud Abbas, a déclaré jeudi dans un rare entretien accordé à une télévision israélienne souhaiter "la paix, la sécurité et la stabilité" entre les Palestiniens et Israël.

"Ce qui s'est passé aujourd'hui est un moment historique", déclare M. Abbas dans cet entretien accordé à la chaîne 12 à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, à propos de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza conclu sous l'égide du président américain, Donald Trump.

"Nous espérions et nous gardons espoir de parvenir à mettre fin au bain de sang qui sévit dans notre pays, que ce soit dans la bande de Gaza, en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est", ajoute-t-il. "Aujourd'hui, nous sommes très heureux que ce bain de sang ait pris fin. Nous espérons qu'il en sera ainsi et que la paix, la sécurité et la stabilité règneront entre nous et Israël".

Interrogé par le journaliste de la 12 sur les réformes demandées par M. Trump à l'Autorité palestinienne pour permettre l'émergence d'un Etat palestinien pleinement souverain et indépendant pouvant avoir part dans un futur gouvernement de la bande de Gaza, M. Abbas répond: "Pour être honnête, nous avons lancé des réformes"

"Ces réformes concernent notamment celle relative aux salaires des prisonniers [palestiniens détenus par Israël] convenue avec les Etats-Unis et approuvée par ces derniers", ajoute-t-il.

"Quant aux réformes dans les domaines de l'éducation [...] de la sécurité, elles sont toutes en cours de mise en oeuvre", déclare encore M. Abbas: "Certaines ont déjà été mises en oeuvre, d'autres continueront d'être mises en oeuvre, jusqu'à ce que l'Autorité palestinienne devienne un modèle et soit capable de continuer à diriger le peuple palestinien".

"Incitation au terrorisme"

M. Abbas faisait ainsi référence à deux réformes demandées de longue date par Israël, les Etats-Unis et plusieurs pays européens, notamment la France: celle des allocations bénéficiant aux familles des Palestiniens tués ou emprisonnés par Israël, système qualifié par ce dernier d'"incitation au terrorisme", et la réforme des manuels scolaires en usage dans les écoles palestiniennes, accusée par les autorités israéliennes d'inciter à la haine des juifs.

Le plan de paix en 20 points de M. Trump pour la bande de Gaza présenté fin septembre prévoit dans un premier temps de confier le gouvernement de la bande de Gaza après guerre à "un comité palestinien technocratique et apolitique" placé "sous la supervision et le contrôle d'un nouvel organe international de transition" dirigé par le président américain lui-même.

"Cet organe établira le cadre et gérera le financement de la reconstruction de Gaza jusqu'à ce que l'Autorité palestinienne ait terminé son programme de réformes, comme décrit dans diverses propositions, y compris la proposition franco-saoudienne" de septembre à l'ONU endossée par de nombreux pays.

Cette proposition appelle "à la création d'un Etat de Palestine souverain et économiquement viable, vivant côte à côte en paix et en sécurité avec Israël".

Elle appelle à la mise en oeuvre d'"un programme de réformes crédible [...] mettant l'accent sur la bonne gouvernance, la transparence, la viabilité des finances publiques, la lutte contre l'incitation à la violence et les discours de haine", entre autres.

Le plan Trump entrevoit qu'une fois le programme de réforme de l'Autorité palestinienne "fidèlement mis en oeuvre, les conditions pourraient enfin être réunies pour ouvrir une voie crédible vers l'autodétermination et la création d'un Etat palestinien".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Urs Fischer nouveau coach de Mayence

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Urs Fischer est le nouvel entraîneur de Mayence (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Urs Fischer est de retour en Bundesliga. Le technicien zurichois de 59 ans est le nouvel entraîneur de Mayence, où il aura notamment sous ses ordres le défenseur international suisse Silvan Widmer.

Ancien coach de Zurich, Thoune et Bâle, Urs Fischer s'est engagé jusqu'à l'été 2028 à Mayence, a précisé l'actuelle lanterne rouge de Bundesliga dans son communiqué. Il succède à un autre ex-entraîneur du FCZ, Bo Henriksen, qui a été limogé mercredi dernier.

Vainqueur de deux titres de champion (2016, 2017) et d'une Coupe de Suisse (2017) à la tête du FC Bâle, Urs Fischer était sans club depuis le mois de novembre 2023. Il avait alors été viré par l'Union Berlin, où il était en place depuis l'été 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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International

Le Kremlin salue la nouvelle stratégie de sécurité américaine

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Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov (à droite) a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine". (© KEYSTONE/EPA SPUTNIK / POOL/GAVRIIL GRIGOROV/SPUTNIK/KREMLIN POOL)

La Russie a accueilli favorablement dimanche la nouvelle stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis. Elle affirme que ses ajustements, qui relèvent d'une vision résolument nationaliste de la présidence Trump, étaient "globalement conformes" à la vision de Moscou.

"Les ajustements que nous observons, je dirais, sont globalement conformes à notre vision", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans une interview accordée à la télévision publique, au sujet du document publié vendredi.

M. Peskov a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine".

Le texte diffusé par le gouvernement américain redéfinit sa "stratégie de sécurité nationale" en accord avec la position de Donald Trump en faveur de "l'Amérique d'abord". Il s'en prend vivement aux Européens, soutenant que le Vieux continent est confronté à un "effacement civilisationnel" dû à l'immigration.

Le document promet également qu'il n'y aura pas d'élargissement de l'Otan, anéantissant une fois de plus les espoirs de l'Ukraine qui subit l'invasion russe.

Il y aura "un réajustement de notre présence militaire mondiale pour répondre aux menaces urgentes sur notre continent et un éloignement des théâtres dont l'importance relative pour la sécurité nationale américaine a diminué ces dernières années ou décennies", y lit-on. "L'époque où les Etats-Unis soutenaient l'ordre mondial tout entier, tel Atlas, est révolue", souligne-t-il.

L'annonce de la nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine est intervenue à un moment où des responsables ukrainiens étaient en pourparlers en Floride avec des émissaires de Donald Trump sur le plan élaboré par Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine. Trois jours de discussions n'ont produit aucun progrès apparent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un temps canon pour Joyciline Jepkosgei

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Joyciline Jepkosgei a signé un temps canon dimanche à Valence (© KEYSTONE/EPA/Kai Forsterling)

Les Kényans ont brillé dimanche dans le marathon de Valence.

Joyciline Jepkosgei a signé le quatrième temps de l'histoire chez les dames pour s'imposer, John Korir réalisant quant à lui le huitième meilleur chrono de tous les temps pour enlever la course masculine.

Joyciline Jepkosgei a triomphé en 2h14'00, un nouveau record de la course valencienne. La Kényane, lauréate du marathon de Londres en 2021, a livré un duel haletant à sa compatriote Peres Jepchirchir, championne du monde à Tokyo en septembre, qu'elle a devancée de 43 secondes à l'arrivée.

Pour sa première participation à Valence, John Korir, vainqueur à Boston en avril mais qui avait abandonné à Chicago en octobre, a quant à lui terminé son marathon en 2h02'24. Il a placé une accélération fulgurante au km 25. Deuxième, l'Allemand Amanal Petros a lâché plus d'une minute et demie.

Réputé très rapide, le marathon de Valence attire chaque année des dizaines de milliers de participants. Ils étaient 36'000 cette année pour la 45e édition, un record selon les organisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Friedrich Merz réaffirme le soutien de l'Allemagne à Israël

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Friedrich Merz (à gauche) s'est rendu dimanche matin au Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. (© KEYSTONE/EPA/JOHN WESSELS / POOL)

Le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé dimanche le soutien de l'Allemagne à Israël, lors d'une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem. Il a ensuite entamé une rencontre avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu.

M. Merz est arrivé samedi pour une visite diplomatique en Israël, la première depuis sa prise de fonctions, destinée à consolider la relation privilégiée entre les deux pays, après des frictions au vu de la guerre menée dans la bande de Gaza et des violences de colons juifs extrémistes en Cisjordanie occupée.

"L'Allemagne doit défendre l'existence et la sécurité d'Israël. Cela restera à jamais profondément inscrit dans le lien qui nous unit", a déclaré le chancelier au mémorial Yad Vashem. Il a mis en avant "la responsabilité historique durable" de son pays dans l'extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il a ensuite été entamé un entretien avec M. Netanyahu, de plus en plus isolé sur le plan international. L'entretien doit porter sur les efforts en vue de passer à une deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, dans le cadre du plan du président américain Donald Trump censé mettre un point final à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas palestinien en Israël.

"Dilemmes"

Accueilli samedi à Tel-Aviv par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui l'a qualifié d'"ami d'Israël ", M. Merz a ensuite rencontré dans la soirée le chef de l'Etat Isaac Herzog à Jérusalem.

"Se tenir au côté de ce pays fait partie du noyau essentiel, immuable de la politique de la République fédérale d'Allemagne et le restera", a-t-il dit à l'issue de la rencontre. Sa décision de décréter un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël face à l'intensification des bombardements sur Gaza avait fortement déplu aux autorités israéliennes.

"Les actions de l'armée israélienne à Gaza nous ont posé quelques dilemmes [et] nous y avons réagi", mais "nous avons également constaté qu'à ce jour, il n'y a fondamentalement aucune divergence [entre nous]", a ajouté M. Merz, qui a levé cet embargo fin novembre à la faveur du cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.

"Israël a le droit de se défendre car c'est la seule façon de garantir son droit à exister", a-t-il encore déclaré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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