Économie
Le président Wickremesinghe investi, en quête d'un gouvernement
Le nouveau président du Sri Lanka Ranil Wickremesinghe a prêté serment jeudi. Il oeuvre, selon des responsables, à la formation d'un gouvernement d'unité pour sortir le pays de la crise économique historique qui le mine depuis des mois.
M. Wickremesinghe avait été élu chef de l'Etat la veille par le parlement avec le soutien du clan de son prédécesseur Gotabaya Rajapaksa, qui a démissionné la semaine dernière après avoir fui le pays secoué par une vague de manifestations contre son pouvoir.
Alors Premier ministre, M. Wickremesinghe avait dû en conséquence assurer l'intérim de la présidence. Jeudi, le président élu, âge de 73 ans, a prêté serment devant le juge en chef Jayantha Jayasuriya au sein de l'enceinte parlementaire placée sous étroite surveillance, selon un communiqué de son bureau.
Le chef de la police sri-lankaise et le haut commandement de l'armée se tenaient derrière le nouveau président lors de sa prestation de serment, en présence du président du Parlement, Mahinda Abeywardana.
"Retransmission interrompue"
La brève cérémonie devait être retransmise en direct par la télévision locale. Mais elle a été inexplicablement interrompue au moment où M. Wickremesinghe et son épouse Maithree entraient dans le bâtiment après un défilé militaire.
Les autorités ont indiqué qu'une enquête avait été ouverte sur les causes de cette panne inopinée. "Une enquête a été ouverte pour expliquer l'interruption de la retransmission", a déclaré à l'AFP un haut responsable de la Défense.
Selon des sources officielles, le nouveau chef de l'Etat devrait former un gouvernement fort de 30 ministres au maximum qui aura pour mission de sortir le pays de la pire crise économique de son histoire.
Il hérite d'un pays de 22 millions d'habitants ravagé par une crise économique historique qui subit depuis des mois des coupures d'électricité, des pénuries d'aliments, de médicaments et de carburant. La colère de la population a atteint son apogée quand des dizaines de milliers de manifestants ont pris d'assaut la résidence du président Gotabaya Rajapaksa, poussé à fuir et à démissionner.
L'île, qui a fait défaut en avril sur sa dette étrangère de 51 milliards de dollars, n'a même plus de devises pour financer ses importations essentielles, et compte désormais sur un plan de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI).
Une large coalition
M. Wickremesinghe, élu pour la période restante du mandat de M. Rajapaksa, qui se termine en novembre 2024, s'est mis en quête d'un Premier ministre pour former un gouvernement.
Il pourrait nommer Dinesh Gunawardena, un ex-ministre de la Fonction publique et fervent partisan du clan Rajapaksa. C'est un dirigeant syndical qui représente un petit parti nationaliste allié au SLPP, le parti des Rajapaksa. M. Gunawardena et M. Wickremesinghe se connaissent depuis l'âge de trois ans et ont étudié ensemble au prestigieux Royal College de Colombo.
Mais selon des sources politiques, au moins deux autres personnalités sont également sur les rangs. "Quelques députés de la principale opposition rejoindront le cabinet", a déclaré une source proche de M. Wickremesinghe, ajoutant qu'il tenait à réunir une coalition de toutes les formations.
Mise en garde
Mercredi soir, après son élection, M. Wickremesinghe est allé se recueillir dans un temple bouddhiste où, devant la presse, il a mis en garde "les fauteurs de troubles" recourant à des moyens antidémocratiques, promettant de faire preuve de sévérité s'ils tentaient de perturber son gouvernement.
"Si on essaye de renverser le gouvernement, d'occuper le bureau du président et celui du Premier ministre, il ne s'agit pas de démocratie, et nous traiterons ceux-là avec fermeté", a-t-il déclaré. "Je ne suis pas un ami des Rajapaksa, je suis un ami du peuple", a-t-il aussi insisté.
Ranil Wickremesinghe est honni par le mouvement contestataire, qui le considère comme un allié et protecteur de Gotabaya Rajapaksa. Les manifestations vont "évidemment" se poursuivre, assure Nuzly Hameem, ingénieur et militant, mais "nous sommes épuisés, ça dure depuis quatre mois".
Selon des responsables, M. Wickremesinghe devait tenir sa première réunion officielle avec le commandement de l'armée et le chef de la police au ministère de la Défense jeudi pour discuter de la situation sécuritaire. En vertu de la Constitution, le président est également le ministre de la Défense et le commandant en chef des forces armées.
Lundi, M. Wickremesinghe, alors encore président par intérim, a prolongé l'état d'urgence, qui confère à la police et aux forces de sécurité des pouvoirs étendus.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Droit de recours supprimé sur les petits projets de constructions
Les organisations environnementales ne doivent plus pouvoir faire recours contre des petits et moyens projets de construction de logements. Le Conseil des Etats a approuvé lundi, par 30 voix contre 14, un projet du National en ce sens.
Faisant suite à une initiative parlementaire de Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le projet vise à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale. Cela crée une situation déséquilibrée dans les moyens pouvant être engagés dans la procédure, selon le Valaisan.
Le droit de recours des organisations ne devrait donc pas s'appliquer aux projets de constructions situés dans une zone à bâtir d'une surface de plancher inférieure à 400 m2. Ce droit reste toutefois intact pour les projets de construction de logements, en zone à bâtir, ayant un impact sur des sites construits d'importance nationale et les projets prévus dans une zone à bâtir se coupant avec des zones sensibles telles que les biotopes.
Alors que le National prévoyait une exception pour tous les sites d'importance en général, le Conseil des Etats a estimé que seuls les effets sur les sites d'importance nationale sont déterminants. Il a aussi biffé le maintien du droit de recours dans l'espace réservé aux eaux.
Le dossier retourne au Conseil national.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Swiss Re perçoit aussi une augmentation des risques
Swiss Re entrevoit une augmentation, non chiffrée, de la demande en couverture de réassurance, face aux risques croissants posés par les catastrophes naturelles, l'instabilité macroéconomique et les tensions politiques.
"Les risques se sont accrus et la demande a augmenté", a souligné Urs Baertschi, directeur général de l'activité réassurance dommages et accidents du groupe zurichois, cité lundi dans un communiqué. La réassurance reste donc "un choix naturel" pour les assureurs afin "de se protéger de pertes excessives", a-t-il ajouté.
Parmi les moteurs de la demande se trouvent l'augmentation de la valorisation immobilière, l'urbanisation et la hausse des coûts induite par l'inflation, mais aussi des catastrophes naturelles plus nombreuses. L'année 2023 a ainsi été la quatrième année consécutive à enregistrer des coûts des dommages assurés supérieurs à 100 milliards de dollars au niveau mondial.
Et 2024 ne devrait pas échapper à cette tendance, avec des coûts des dommages assurés à 60 milliards de dollars rien qu'au premier semestre, un montant supérieur à 62% à la moyenne sur dix ans, a averti le numéro deux mondial de la réassurance.
Des domaines particuliers, notamment dans l'ingénierie et le cyberespace, enregistrent aussi une demande croissante, respectivement tirée par les énergies renouvelables et les attaques de pirates informatiques.
Aux Etats-Unis, la tendance aux procès en dédommagement pèse sur la branche. En 2023, des tribunaux américains ont ainsi octroyé des dédommagements supérieurs à 100 millions de dollars dans 27 cas, a souligné Swiss Re en marge de la réunion annuelle du secteur à Monte Carlo.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Une nouvelle CCT pour Edelweiss Air cette année encore
La nouvelle convention collective de travail (CCT) négociée pour le personnel de cabine de la compagnie aérienne suisse Edelweiss devrait être signée cette année encore, selon le syndicat des pilotes. L'objectif est qu'elle entre en vigueur à l'automne 2024.
La nouvelle CCT s'appliquera rétroactivement au 1er juillet 2024, a déclaré le patron d'Edelweiss, Bernd Bauer, dans un entretien diffusé lundi par le journal Blick.
Le syndicat des pilotes Aeropers et la compagnie aérienne poursuivent le même intérêt, soit la satisfaction des équipages, ajoute M. Bauer. "Mais cela doit être compatible avec les intérêts économiques de l'entreprise". Les détails de la CCT sont encore en cours de règlement, note-t-il. "L'objectif est d'apposer des signatures sur les documents avant la fin de l'année".
Le personnel de cabine d'Edelweiss travaille depuis le début juillet sans CCT valable, après qu'Aeropers a interrompu les négociations à la mi-avril et que l'ancienne CCT a expiré. La compagnie aérienne et Aeropers se sont mis d'accord sur les points essentiels d'une nouvelle CCT à la fin juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Boeing: accord préliminaire pour éviter la grève à Seattle
La direction de Boeing et les responsables syndicaux se sont mis d'accord sur une importante hausse de salaire qui permettrait d'éviter une grève dans la région de Seattle, ont annoncé dimanche les deux parties. L'accord doit encore être ratifié par les salariés.
Il prévoit une hausse des salaires de 25% sur la durée de la nouvelle convention collective, selon Boeing et le syndicat International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM) District 751, qui représente plus de 30'000 employés de l'avionneur américain dans cette région.
Autres dispositions clés du texte: une réduction du coût des soins de santé pour les salariés, une baisse des heures supplémentaires obligatoires, douze semaines de congé parental rémunéré et l'engagement de construire le prochain avion de Boeing dans la région de Puget Sound si le contrat est ratifié cette semaine, selon un document de Boeing.
Cet accord préliminaire survient à peine quelques semaines après l'arrivée du nouveau patron Kelly Ortberg, qui a la tâche de redresser l'emblématique avionneur dont la réputation a été entachée, notamment par des problèmes de sécurité aérienne.
"Le meilleur contrat"
Alors que M. Ortberg avait promis de "réinitialiser" les relations avec le syndicat, IAM-District 751 avait jugé vendredi que les deux parties étaient "très éloignées".
Dans un message adressé à ses membres, le président du syndicat, Jon Holden, a déclaré que "la force, la solidarité et l'unité" du syndicat avaient permis d'obtenir "le meilleur contrat que nous ayons jamais eu".
M. Holden a intimé à ses membres d'examiner avec attention la proposition. "Nous sommes prêts à nous battre si nécessaire, mais nous pensons que cette proposition bénéficiera à tous nos membres et à notre avenir", a-t-il dit dans un message. "Ce vote est maintenant entre vos mains, comme il se doit", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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