International
Le principal parti d'opposition dissous prend un nouveau nom
Le principal parti d'opposition en Thaïlande a dévoilé vendredi son nouveau nom, "le Parti du peuple", et son nouveau chef. Cela avec l'ambition d'apporter l'alternance face aux élites conservatrices au prochain scrutin, deux jours après sa dissolution contestée.
Le principal parti d'opposition en Thaïlande a dévoilé vendredi son nouveau nom, "le Parti du peuple", et son nouveau chef, avec l'ambition d'apporter l'alternance face aux élites conservatrices au prochain scrutin, deux jours après sa dissolution contestée.
"J'ai été élu pour devenir le chef du parti. Notre mission est de préparer un gouvernement de changement pour les élections de 2027", a déclaré Natthaphong Ruengpanyawut, lors d'une conférence de presse à Bangkok.
"Je ne suis pas parfait mais je suis prêt à m'améliorer pour me préparer au rôle de Premier ministre", a indiqué le député de 37 ans, qui succède au charismatique Pita Limjaroenrat, 43 ans, sous le coup d'une peine d'inéligibilité de dix ans.
Le Parti du peuple conserve la couleur orange de son prédécesseur "Move Forward" (MFP), ainsi qu'un logo triangulaire similaire.
Nouveau cycle d'incertitudes
La dissolution du MFP, prononcée mercredi par la Cour constitutionnelle, a ouvert un nouveau cycle d'incertitudes dans un royaume divisé, sur fond de renforcement des élites économiques et militaires qui défendent les intérêts de la monarchie.
Mais ses anciens membres ont promis de poursuivre leur engagement pro démocratie dans une nouvelle structure, avec l'objectif d'accéder au pouvoir au moment des élections de 2027.
Coqueluche des nouvelles générations, Move Forward a remporté le plus grand nombre de voix et de députés en 2023 sur la base d'un programme de rupture vis-à-vis de la monarchie, de l'armée et des conglomérats, mais sans pouvoir former de gouvernement, en raison de l'opposition du bloc conservateur.
"Un parti du peuple, pour le peuple"
La proposition phare du MFP de réformer la loi de lèse-majesté, qui protège le roi et sa famille, a donné lieu aux poursuites qui ont fini par conduire à la dissolution du parti, et au bannissement durant dix ans de 11 dirigeants, dont Pita.
Les Nations unies, les Etats-Unis et les groupes de défense des droits humains ont dénoncé une décision qui compromet le pluralisme politique au détriment du camp pro démocratie.
Plus d'une trentaine de partis ont été dissous ces vingt dernières années en Thaïlande, selon un décompte du MFP, et les politiciens locaux sont rodés aux manoeuvres pour survivre, dans un climat politique réputé pour son instabilité.
"Nous aimerions être un parti du peuple, pour le peuple, qui puisse faire avancer la Thaïlande pour que le peuple accède au pouvoir", a déclaré le porte-parole Parit Wacharasindhu. Selon le représentant, il existe toujours "la place" pour un débat sur la loi de lèse-majesté.
Innover "pour une meilleure humanité"
"Il n'y avait qu'un seul candidat pour devenir chef du parti. Je suis confiante que Natthaphong sera prêt pour les prochaines élections", a indiqué la députée Sirikanya Tansakun, un temps pressentie dans les médias pour prendre le rôle.
Député depuis 2019, Natthaphong Ruengpanyawut a plus de dix ans d'expérience dans l'informatique et les technologies de l'information, selon sa page LinkedIn. Sa page indique qu'il a créé sa propre entreprise avec pour mission d'innover "pour une meilleure humanité".
Move Forward est né à la suite de la dissolution de Future Forward, en 2020, qui avait provoqué de grandes manifestations appelant à une refonte en profondeur du système - éteintes par la pandémie et la répression des autorités visant les principales figures du mouvement, selon les groupes de défense des droits.
Des experts ne s'attendent pas aujourd'hui à des contestations de cette ampleur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Mercedes-Benz abaisse encore sa prévision de rentabilité pour 2024
Le constructeur allemand de voitures haut de gamme Mercedes-Benz a abaissé son objectif annuel de rentabilité pour la deuxième fois de l'année, invoquant un mauvais climat économique, en particulier en Chine.
La division automobile de Mercedes-Benz, qui fabrique la Classe S, prévoit maintenant une marge opérationnelle entre 7,5% et 8,5%, contre 10% à 11% auparavant, qui était une prévision déjà en baisse suite aux mauvais résultats du deuxième trimestre, selon un communiqué publié jeudi soir.
L'élément déclencheur de la nouvelle révision a été une "nouvelle détérioration de l'environnement macroéconomique, en particulier en Chine" en raison de l'affaiblissement de la consommation et du ralentissement persistant du secteur immobilier, explique le groupe de Stuttgart.
Cela a plombé les ventes dans l'empire du Milieu, y compris les ventes dans le segment haut de gamme", est-il ajouté.
La deuxième partie de l'année sera en outre influencée par des corrections de valeurs sur des actifs, sans préciser plus, et "il faut continuer à s'attendre à un environnement de prix dynamique".
La marge opérationnelle de la division automobile est ainsi attendue à environ 6% au second semestre. Ce ratio ne cesse de se détériorer après avoir atteint 14,6% sur l'année 2022 puis 12,6% en 2023.
Le résultat d'exploitation du groupe Mercedes-Benz, qui produit également des vans et exploite une banque, devrait in fine "être nettement inférieur au niveau de l'année précédente", après a voir été anticipé "légèrement inférieur" à celui de 2023 qui s'est élevé à 20 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 153,2 milliards d'euros, selon le communiqué.
Le titre Mercedes-Benz cède vendredi à 06H30 GMT plus de 3% sur la plate-forme Tradegate, avant l'ouverture du marché à 07H00 GMT.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Société Générale se sépare de sa filiale en Guinée
La banque Société Générale a annoncé vendredi la signature d'un accord prévoyant la cession de sa filiale en Guinée, poursuivant son désengagement du continent africain.
"Selon les engagements pris, Atlantic Financial Group", un groupe bancaire "panafricain", "reprendrait la totalité des activités opérées par cette filiale, ainsi que l'intégralité des portefeuilles clients et l'ensemble des collaborateurs de cette entité", précise Société Générale dans un communiqué.
Le montant prévu pour cette cession n'a pas été divulgué.
La banque au logo rouge et noir a déjà cédé sa filiale de banque de détail au Congo et au Tchad, et a engagé des processus similaires à Madagascar, au Bénin, au Togo, au Maroc, en Guinée Equatoriale, au Burkina Faso, au Mozambique et en Mauritanie.
Société Générale liquide ainsi un héritage souvent historique, notamment au Maroc où la banque était présente depuis plus d'un siècle.
La finalisation de la cession de la filiale en Guinée est attendue d'ici fin mars.
Une fois les cessions en cours réalisées, la banque ne sera plus active en banque de détail que dans quatre pays d'Afrique (Algérie, Côte d'Ivoire, Sénégal et Cameroun), sur les 17 début 2023.
Société Générale a fait part début août d'un bénéfice net de 1,1 milliard d'euros au deuxième trimestre (+23,7% sur un an), porté par la bonne santé de sa banque de financement et d'investissement. Des résultats mal accueillis en Bourse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Ursula von der Leyen à Kiev pour parler du "soutien" européen
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé sur X être arrivée à Kiev vendredi pour évoquer le "soutien de l'Europe" à l'approche d'un hiver redouté en Ukraine, dont le système énergétique est endommagé par les frappes russes.
"Ma huitième visite à Kiev intervient alors que la saison du chauffage approche et que la Russie continue de s'en prendre aux infrastructures énergétiques", a-t-elle écrit.
"Nous aiderons l'Ukraine dans ses efforts courageux", a ajouté Ursula von der Leyen, disant être venue "pour parler du soutien de l'Europe". "De la préparation à l'hiver à la défense, en passant par l'adhésion et les progrès des prêts du G7", a-t-elle détaillé.
L'UE a officiellement ouvert en juin des négociations d'adhésion avec l'Ukraine, qui combat l'invasion russe depuis février 2022.
Kiev ambitionne de rejoindre l'Union, tout comme l'Otan, mais le chemin vers l'adhésion s'annonce long.
L'Union européenne reste un soutien crucial pour l'Ukraine, qui fait face à une armée russe plus nombreuse et mieux armée. Le pays souffre aussi des frappes quasi-quotidiennes de Moscou contre son territoire, qui ont fortement endommagé son réseau d'énergie.
L'Ukraine est confrontée à d'importantes coupures d'électricité, ce qui laisse craindre un hiver rude.
Le pays a perdu "plus des deux tiers" de sa capacité de production électrique, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
En conséquence, l'Union européenne va apporter 160 millions d'euros supplémentaires d'aide humanitaire et d'infrastructures énergétiques, notamment des panneaux solaires, à Kiev.
Ursula von der Leyen va présenter au président ukrainien Volodymyr Zelensky un plan de "préparation à l'hiver" au nom de la Commission européenne, a-t-elle déclaré à un journaliste représentant la "European Newsroom", qui regroupe des agences de presse européennes dont l'AFP.
Lever les restrictions
Pour se protéger, l'Ukraine réclame à ses alliés occidentaux de la laisser utiliser les armes à longue portée pour frapper plus loin dans le territoire russe.
Le Parlement européen a appelé jeudi les États de l'UE à "lever les restrictions" sur l'utilisation de ces armes.
Ursula von der Leyen a également indiqué vouloir discuter des "revenus générés" par les avoirs gelés russes, ce qui est un moyen de "faire payer la Russie".
Les Vingt-Sept avaient trouvé un accord en mai pour utiliser les intérêts produits par ces avoirs gelés de la banque centrale russe.
L'UE avait annoncé en juillet le déblocage d'une aide 1,5 milliard d'euros en faveur de l'Ukraine, correspondant à la première tranche de ces profits.
La visite d'Ursula von der Leyen survient au moment où les troupes ukrainiennes ont réussi à prendre Moscou par surprise en attaquant la région russe de Koursk et en s'emparant de localités.
Mais, dans l'est de l'Ukraine, les soldats de Kiev sont contraints de céder du terrain aux troupes russes, qui revendiquent très régulièrement la prise de villages.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Prolongation des suspensions de vols vers Beyrouth et Tel-Aviv
Plusieurs compagnies aériennes ont annoncé jeudi prolonger la suspension de leurs vols pour Tel-Aviv et Beyrouth, en raison des tensions dans la région. L'armée israélienne a indiqué avoir bombardé le même jour une centaine de positions du Hezbollah au Liban.
"En raison de la situation sécuritaire à destination, Air France suspend ses liaisons" entre Paris "et Beyrouth" et entre Paris "et Tel-Aviv jusqu'au 20 septembre", a fait savoir la compagnie à l'AFP.
Dans le même temps, Lufthansa a prolongé la suspension de ses vols pour Tel-Aviv, jusqu'au 24 septembre inclus, et jusqu'au 26 octobre pour Beyrouth. La compagnie allemande a également suspendu ses vols pour Téhéran en Iran, jusqu'au 24 septembre inclus.
De son côté, la compagnie américaine Delta Air Lines a indiqué jeudi prolonger jusqu'à la fin de l'année la suspension de sa desserte entre New York et Tel-Aviv, initialement prévue jusqu'à fin octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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