International
Thaïlande: principal opposant interdit de se présenter pour dix ans
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/08/pita-limjaroenrat-principal-opposant-est-la-personnalite-politique-la-plus-populaire-de-thailande-1000x600.jpg&description=Thaïlande: principal opposant interdit de se présenter pour dix ans', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La justice thaïlandaise a banni de la vie politique pour dix ans le populaire opposant Pita Limjaroenrat, et dissous son parti prodémocratie, mercredi, dans une affaire ayant trait à la loi de lèse-majesté. Cela ouvre un nouveau cycle d'instabilité.
"La Cour constitutionnelle a voté à l'unanimité pour dissoudre Move Forward et bannir les membres du comité exécutif qui ont exercé leurs fonctions du 25 mars 2021 au 31 janvier 2024 (...) pendant dix ans", ce qui inclut Pita Limjaroenrat, a déclaré le juge Punya Udchachon, lors de la lecture de la décision.
Elle concerne onze dirigeants, dont l'actuel secrétaire général Chaithawat Tulathon, et sa personnalité la plus connue, Pita Limjaroenrat, qui perd son mandat de député et ne pourra plus se présenter à une élection avant 2034.
Cette décision entretient la mainmise des élites militaires et économiques qui s'alignent sur le roi dans le pays, au détriment de l'expression populaire, selon le camp prodémocratie.
Période d'incertitudes
Abonnée aux crises ces 20 dernières années, du fait de divisions tenaces entre l'establishment et de nouvelles générations avides de changement, la Thaïlande entre dans une énième période d'incertitudes qui brouille ses efforts pour relever une économie à la peine depuis la pandémie.
Plus d'un an après une victoire historique aux législatives, Move Forward (MFP) disparaît du paysage politique sous sa forme actuelle, mais ses membres ont promis de reprendre son flambeau progressiste en vue des scrutins à venir.
La presse locale a entretenu ces dernières semaines la rumeur de la création d'un nouveau parti que rallieraient les plus de 140 députés ex-MFP toujours autorisés à siéger.
Pita Limjaroenrat et d'autres dirigeants doivent s'exprimer après 18h00 (13h00 en Suisse) devant la presse, au siège du parti, à Bangkok.
Coqueluche des nouvelles générations
Devant le bâtiment, quelques dizaines de supporters parés d'orange, la couleur du parti, se sont rassemblés, selon une journaliste de l'AFP. "Je continuerai à soutenir Pita jusqu'à la mort", a lancé Hua Jaidee, 69 ans, femme de ménage dans une université, estimant qu'en Thaïlande, "les bonnes personnes finissent toujours par être malmenées" par l'establishment.
Siriporn Tanapitiporn, 53 ans, a pleuré au moment de la lecture de la décision. "Mais je garde espoir dans la nouvelle génération, qui pourra rendre la démocratie à notre pays", nuance cette vendeuse d'aliments dans la rue.
Coqueluche des nouvelles générations, Pita Limjaroenrat a tenté d'insuffler un vent de fraîcheur dans un royaume où la vie politique est dominée par des figures vieillissantes connectées à des familles puissantes ou à l'armée.
Télégénique, diplôme de Harvard, divorcé, actif sur les réseaux sociaux, le candidat a donné son visage au programme de rupture de Move Forward, qui prévoyait une nouvelle Constitution, la baisse des dépenses militaires ou la fin de certains monopoles.
"33 dissolutions" en 20 ans
La formation a aussi été la seule à oser évoquer une réforme de la loi de lèse-majesté, jugée hors de contrôle et instrumentalisée par le pouvoir pour réprimer les dissidents. Cette promesse, assimilée à une tentative de vouloir renverser la monarchie, a valu à Move Forward d'être poursuivi dans l'affaire qui a conduit à sa dissolution.
Ces accusations sont gravissimes en Thaïlande, où le roi Maha Vajiralongkorn bénéficie d'un statut de quasi-divinité qui le place au-dessus de la mêlée politique.
Le parti s'est toujours défendu de toute manoeuvre illégale. Il a pointé du doigt l'ingérence d'institutions contrôlées par ses adversaires politiques au détriment de l'expression populaire.
"En principe, la Cour constitutionnelle devrait être utilisée pour défendre la démocratie, et non pour rendre la Thaïlande moins démocratique", avait déclaré Pita Limjaroenrat avant l'annonce de la décision, dans un courriel à l'AFP.
"Lors des deux dernières décennies, 33 partis ont été dissous, dont quatre importants qui étaient élus par le peuple. Nous ne devrions pas normaliser ce modèle ou accepter l'utilisation d'un tribunal politisé pour détruire les partis politiques", a-t-il écrit.
Entre trois et quinze ans de prison
La dissolution, en 2020, de Future Forward, l'ancêtre de Move Forward, avait donné lieu à d'importantes manifestations, éteintes par la pandémie et la répression des autorités visant les principales figures du mouvement, en vertu, dans de nombreux cas, de la loi de lèse-majesté.
Le texte prévoit entre trois et quinze ans de prison pour toute insulte visant le roi ou sa famille, une sanction considérée parmi les plus sévères au monde pour une loi de ce type.
L'an dernier, le vote des députés et des sénateurs qui a rejeté la candidature de Pita Limjaroenrat comme Premier ministre, en dépit du soutien d'une coalition majoritaire à l'Assemblée, n'avait pas suscité de fortes contestations dans la rue.
Plus de quatorze millions de Thaïlandais, un résultat inédit en plus de dix ans, ont choisi Move Forward lors des législatives, pour tourner la page d'une quasi-décennie de domination par les militaires issus d'un putsch en 2014, qui a creusé les inégalités et plombé la croissance.
En dépit des blocages de l'opposition, Pita Limjaroenrat est resté largement en tête des sondages de popularité, selon les dernières publications.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Kosovo: le Parlement échoue une 54e fois à élire sa présidence
Le Parlement du Kosovo a échoué tard samedi, pour la 54e fois, à élire sa présidence, quelques heures avant la date butoir fixée par la cour constitutionnelle, a annoncé le député le plus âgé de l'assemblée, Avni Dehari. Le pays se retrouve plongé dans l'inconnu.
Les députés, qui avaient jusqu'à minuit samedi pour désigner leur président ou présidente, se sont réunis à deux reprises dans la journée pour tenter de résoudre la crise, mais ont encore buté sur l'absence de majorité claire issue des élections de février.
Le parti Vetëvendosje ("Autodétermination", VV, centre gauche) du premier ministre sortant Albin Kurti, avec 48 sièges sur 120, n'a pas obtenu de majorité absolue et ne parvient pas depuis à trouver de partenaire de coalition. Conséquence: le Parlement issu des législatives s'est réuni tous les deux jours comme le prévoit la loi et a échoué à chaque fois à élire son président.
Plus le droit de voter
Or, selon la loi, aucun gouvernement ne peut être formé sans que le président du Parlement ne soit préalablement élu, puisque le Parlement, une fois constitué et officiellement en fonction, doit voter pour approuver ou non le gouvernement.
Le pays le plus jeune d'Europe, qui a déclaré son indépendance en 2008, plonge désormais dans la plus grave crise politique de son histoire, aux conséquences imprévisibles.
A partir de minuit samedi, les députés n'ont pas le droit de voter ou de faire passer des mesures, a statué la cour constitutionnelle cette semaine. L'ordre, qui court jusqu'au 8 août, doit permettre à la cour d'examiner les recours déposés par l'opposition qui accuse le parti de M. Kurti de légiférer sans véritable cadre légal.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Amsterdam: des milliers de participants à la marche des fiertés
Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi pour la marche des fiertés à Amsterdam, dans une ambiance aussi festive que politique, les manifestants affirmant l'importance de protéger les droits des personnes LGBT+ dans le monde.
La manifestation marquait le début de la semaine des fiertés dans la capitale néerlandaise, ponctuée de festivités et d'événements culturels, et qui doit s'achever en apothéose avec une gigantesque parade sur les canaux le week-end prochain.
"Nous avons une Pride incroyable parce qu'elle a lieu sur les canaux, c'est très unique", s'enthousiasme Ben Thomas, amstellodamois lauréat du titre de Mister Bear 2024, cette subdivision de la communauté gay dont les membres sont connus pour leur pilosité faciale.
"Ici pour nos droits"
Mais la marche n'est pas qu'une fête, insiste l'homme de 44 ans, qui travaille comme éducateur avec de jeunes réfugiés: "nous sommes ici pour être des citoyens égaux. Nous sommes ici pour nos droits!" souligne-t-il.
Vêtus de tenues audacieuses aux couleurs chatoyantes, les manifestants ont traversé dans la bonne humeur une partie du centre-ville, arborant drapeaux arc-en-ciel et pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Make America Gay Again" ou encore "Protect the dolls", slogan appelant à la protection des femmes transgenres.
"C'est important d'être ici, de se montrer", dit à l'AFP Dani van Duin, informaticienne de 44 ans, qui s'identifie comme lesbienne. "Avec tout ce qui se passe dans le monde, cela devient vraiment effrayant, surtout aux Etats-Unis", ajoute-t-elle, en référence notamment aux mesures prises par Donald Trump pour revenir sur une série d'acquis obtenus par les personnes transgenres.
"Cela commence aussi à devenir plus difficile ici. Les gens ne font que répéter les discours de haine de la droite, et ils ne réfléchissent plus", déplore Mme van Duin.
Pour Lina van Dinther, étudiante de 21 ans venue manifester avec deux amis, la marche est une opportunité de célébrer son identité transgenre, et aussi, "espérons-le, d'améliorer la situation des personnes transgenres aux Pays-Bas", où la liste d'attente pour accéder à une clinique offrant des soins de transition peut aller jusqu'à six ans, selon elle.
Les marches des fiertés sont organisées dans de nombreuses villes du monde en lien avec les émeutes de Stonewall, mobilisation fondatrice du mouvement LGBT+, qui ont éclaté dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, à New York.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tour de France Femmes: Marlen Reusser abandonne dès la 1re étape
La Néerlandaise Marianne Vos a remporté au sprint la 1re étape du Tour de France Femmes à Plumelec. Celle-ci a été marquée par l'abandon de la Bernoise Marlen Reusser, malade.
Touchée par un virus, la Suissesse a d'emblée semblé en difficulté, étant en queue de peloton. Elle s'est ensuite rendue à l'évidence et a mis pied à terre, à bout de forces. La Genevoise Elise Chabbey, très active dans le final, a pris la 12e place de l'étape à 9 secondes. Elle portera dimanche le maillot à pois de leader du classement de la montagne.
Au terme des 78,8 km de cette étape initiale, Marianne Vos a devancé dans un sprint en montée la Mauricienne Kim Le Court Pienaar et la Française Pauline Ferrand-Prévot, qui a attaqué après la flamme rouge et a été reprise dans les derniers mètres par sa coéquipière néerlandaise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Grèce: incendies en cours poussés par des vents forts
La Grèce, en proie à la canicule avec des températures proches de 46°C, a fait face samedi à de multiples incendies de forêt attisés par des vents violents, notamment près d'Athènes.
De l'île de Crète à la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) en passant par la région de la capitale, plusieurs de ces feux inquiétaient les autorités, pour qui "le plus difficile est encore à venir", selon le porte-parole des pompiers Vassilis Vathrakogiannis.
"Tous les services (de sapeurs-pompiers) du pays ont été placés en état d'alerte générale, ainsi que toutes les forces de la Protection civile", a-t-il ajouté lors d'un bref point-presse.
Dans ce pays méditerranéen coutumier des vagues de chaleur intense, quelque 52 départs de feu ont été répertoriés par les pompiers au cours des dernières 24 heures, selon la même source, dont 44 ont toutefois pu être maitrisés.
Depuis lundi, l'ensemble du pays est frappé par une canicule qui a fait monter le thermomètre jusqu'à 45,8°C vendredi localement.
Sixième jour
Samedi, sixième jour consécutif de forte chaleur, la température à Athènes à atteint 40,8°C et ne devrait retomber qu'à partir de lundi, selon les prévisions météorologiques.
La Grèce, qui subit fortement l'impact du changement climatique, a demandé l'aide de l'Union européenne pour faire face aux flammes avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU).
A 30 km au nord de la capitale grecque, les autorités ont appelé les habitants à évacuer deux villages, Drosopigi et Kryoneri, où de nombreuses maisons sont en flammes selon la chaîne de télévision publique ERT.
En fin de journée, un ciel chargé de fumée, oscillant entre le gris et le rouge, s'est formé au-dessus d'Athènes.
Des vents violents, de force 5 à 6 degrés sur l'échelle de Beaufort, compliquaient les opérations des pompiers alors que la Protection civile avait placée l'Attique, la région d'Athènes, en vigilance rouge (le niveau maximum) en raison du risque extrême d'incendies.
Rafales de feu
La situation est difficile et imprévisible car "la région connaît des rafales de vent qui ressemblent à des rafales de feu", a expliqué Giannis Moniakis, conseiller du maire d'Oropos, dont dépendent ces localités.
Au total, 102 pompiers sont déployés dans cette zone, ainsi que 36 véhicules, deux avions et trois hélicoptères, selon l'agence de presse ANA.
Sur la petite île de Cythère, au large du Péloponnèse (sud-ouest), une opération d'évacuation par la mer de personnes coincées sur une plage était en cours, selon l'agence grecque ANA.
Ces personnes, dont le nombre n'a pas été précisé, n'ont pas pu quitter la plage de Limniona par la route en raison de la vitesse de propagation des flammes aux alentours.
Un patrouilleur maritime et trois bateaux privés assurent cette évacuation.
Sur cette île de 3600 habitants appréciée des touristes, le brasier est hors de contrôle. Des vents violents soufflant à 6 sur l'échelle de Beaufort ont accéléré la propagation des flammes.
Pour renforcer les effectifs sur place, 16 pompiers et six véhicules ont été acheminés par bateau.
Sur l'île d'Eubée, proche de l'Attique, un autre incendie était également hors de contrôle. Deux sapeurs-pompiers ont été hospitalisés avec des blessures légères.
"Les destructions sont incommensurables car plusieurs élevages porcins de la région ont déjà été ravagés par les flammes", a déclaré le maire de Dirfion-Messapion, dont dépend l'île d'Eubée, Giorgos Psathas.
Un autre incendie faisait également rage dans le Péloponnèse, dans la région de Messénie.
Samedi la température la plus élevée a été enregistrée dans l'ouest de la Grèce, à Amfilochie, à 45,2°C, selon le site meteo.gr de l'Observatoire national d'Athènes.
Au début de l'été, un important incendie de forêt sur l'île très touristique de Crète avait entraîné des milliers d'évacuations.
La Grèce connaît chaque été des incendies destructeurs. L'an dernier avait été particulièrement dramatique en la matière, avec un immense brasier qui avait atteint les banlieues d'Athènes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 3 jours
Rances: suspension d'une municipale réclamée
-
CultureIl y a 3 jours
Will Smith replonge Paléo dans les années 1990
-
InternationalIl y a 3 jours
Marcher 7000 pas par jour est extrêmement bénéfique pour la santé
-
GenèveIl y a 2 jours
Des manifestants s'en prennent à la mission israélienne à Genève
-
LausanneIl y a 2 jours
Audrey Werro et Ditaji Kambundji face aux meilleures
-
InternationalIl y a 3 jours
Idaho: perpétuité pour l'auteur de quatre mystérieux assassinats
-
InternationalIl y a 3 jours
Incendies de Los Angeles: un électricien propose des indemnisations
-
InternationalIl y a 2 jours
Une femme accusée d'avoir fomenté un "complot" pour tuer Netanyahu