Football
Le Real Madrid remporte son 35e titre
Le Real Madrid de Carlo Ancelotti a remporté samedi le 35e titre de champion d'Espagne de son histoire après sa victoire 4-0 contre l'Espanyol Barcelone à quatre journées de la fin de la Liga.
Sans la plupart des cadres, laissés au repos avant la demi-finale retour de Ligue des champions contre Manchester City mercredi, le Real a signé un festival pour porter l'estocade: deux buts du jeune Rodrygo (33e, 44e), un troisième de Marco Asensio (55e), et un dernier de l'inévitable Karim Benzema (81e).
Entré à l'heure de jeu, Benzema, porteur du brassard durant toute la saison, a laissé Marcelo, capitaine officiel et titulaire samedi, soulever le trophée devant les près de 80'000 spectateurs du Santiago-Bernabéu. Et ce sont 250'000 supporters qui sont attendus en soirée à la fontaine Cibeles, traditionnel lieu de célébration des sacres du Real à Madrid.
Marcelo en légende
Pour le latéral brésilien, ce titre a une saveur particulière: remplaçant de Ferland Mendy toute la saison, Marcelo, 34 ans le 12 mai, a dépassé samedi la légende Paco Gento et ses 23 sacres, devenant ainsi le joueur ayant glané le plus de trophées au sein du Real Madrid avec 24 titres.
Après deux échecs de Mariano Diaz de la tête (13e, 22e), le vétéran madrilène a servi son jeune compatriote brésilien Rodrygo, qui a ouvert le score (33e) et la voie du titre au Real Madrid, avant de doubler la mise juste avant la pause (44e), encore du droit. De quoi déclencher les premiers "Campeones, campeones !" (Champions, champions, en espagnol) dans les tribunes.
Et au retour des vestiaires, Marco Asensio a accru l'écart à la conclusion d'un contre (55e). Le but d'Isco (72e) a été annulé pour une position de hors-jeu, mais Karim Benzema a eu le temps de marquer le quatrième, sur une remise de Vinicius (81e), pour s'approcher à deux buts de la légende Raul et ses 323 buts.
Ancelotti dans l'histoire
Avec ce nouveau trophée, Carlo Ancelotti est devenu le premier entraîneur de l'histoire à remporter les cinq grands championnats de la planète football: il a vaincu en Italie avec l'AC Milan (2004), en Angleterre avec Chelsea (2010), en France avec Paris (2013) et en Allemagne avec le Bayern (2017), avant de régner sur l'Espagne.
Le sorcier italien, 63 ans le 10 juin, a brillamment repris le lourd flambeau laissé par Zinédine Zidane. Vainqueur de la dernière Liga remportée par le Real Madrid au début de la pandémie de Covid-19 en 2020, "Zizou" était parti l'été dernier, lassé par les critiques et le manque de soutien des dirigeants.
Avec son savoir-faire, Ancelotti a réussi à construire un cadre sain. Il a gardé une colonne vertébrale d'expérience avec Thibaut Courtois, Casemiro, Toni Kroos, Luka Modric, et Karim Benzema, et a élaboré un cocktail gagnant, avec l'éclosion de Vinicius et Eduardo Camavinga, la confirmation d'Eder Militao et de Ferland Mendy, et l'intégration réussie de David Alaba.
Sous ses ordres, le Real s'est emparé de la première place dès la 3e journée de championnat le 28 août, et ne l'a plus quittée. Mais les Merengue rêvent plus grand: ils ambitionnent de renverser Manchester City mercredi au Bernabéu après l'haletant 4-3 de l'aller pour accéder à la finale et s'octroyer une chance d'ajouter une quatorzième couronne continentale à leur collection.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La Suisse ne garde pas la main
La Suisse revient de loin dans la course à l’Euro 2025. A Lucerne, elle a arraché une égalisation miraculeuse face à la Finlande (1-1) dans une rencontre qui aurait dû lui permettre de garder la main.
La sélection dirigée par Sascha Stauch se retrouve désormais dans l’obligation de s’imposer mardi à Bucarest face à la Roumanie pour se qualifier directement pour la phase finale en Slovénie. Elle a, en effet, cédé la première place du groupe aux Roumains, victorieux 6-2 au Monténégro. Si elle ne gagne pas mardi, elle n’aura plus que les yeux pour pleurer dans la mesure où la Finlande, qui reçoit le Monténégro lors de cette ultime journée, aura toutes les chances de lui ravir la deuxième place, celle du barragiste.
Il fallait donc bien gagner ce match contre la Finlande. Menés au score à la 72e après une rupture sur laquelle les défenseurs ont témoigné d’une immense naïveté, les Suisses ont recollé au score grâce à Luca Jaquez. Le défenseur du FC Lucerne a surgi au second poteau à la... 93e pour reprendre victorieusement un centre de Bradley Fink. Une issue heureuse pour une équipe qui n’a pas vraiment maitrisé son sujet. Il conviendra d’évoluer dans un autre registre mardi à Bucarest.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Un match particulier aussi pour Remo Freuler
Le Serbie-Suisse de samedi à Leskovac ne sera pas seulement pour Granit Xhaxa un match comme les autres. Il le sera également pour Remo Freuler.
Le Zurichois partage en effet sa vie avec Kristina qui est serbe. Marié depuis 2019, le couple a deux enfants, Romeo et Hana. "La famille de ma femme m’a pardonné pour avoir marqué contre la Serbie lors de la Coupe du monde 2022, sourit Remo Freuler. Samedi, il s’agira avant tout d’un match de foot. Il y aura sans doute des provocations comme il y en a toujours dans de telles rencontres. A nous de garder la tête froide."
Avant l’Euro, Remo Freuler a passé plusieurs jours à Belgrade pour le baptême de sa fille. "Je commence à me débrouiller un petit peu avec la langue", avoue-t-il. Si les choses devaient s’envenimer samedi, nul doute que le Zurichois s’efforcerait de calmer des esprits qui pourraient s’échauffer.
Une fierté à retrouver
Celui qui ne veut pas endosser le costume du garde du corps de Granit Xhaka que l’on s’empresse ces jours à lui donner, en appelle avant tout à la fierté. "La nôtre a été atteinte avec les deux défaites contre le Danemark et l’Espagne, dit-il. Nous devons réagir. Notre fierté le commande. Samedi, il faut prendre les trois points."
Appelé à évoluer au côté de Granit Xhaka en ligne médiane, le joueur de Bologne insiste sur la nécessité de retrouver une certaine stabilité en défense. "Les enseignements des deux premiers matches sont limpides, poursuit-il. Nous avons manqué de rigueur sur le plan défensif. Elle avait été l’une des clés de notre parcours réussi à l’Euro. Il faut être irréprochable derrière. Devant, j’ai la conviction que nous serons toujours capables de marquer à tout moment."
A l’Euro, Remo Freuler l’avait fait en huitièmes de finale face à l’Italie avec l’ouverture du score pour son 10e but en sélection. A 32 ans, le Zurichois, qui honorera sa 75e sélection, livre sans doute sa dernière campagne, celle qui doit le mener jusqu’à la Coupe du monde 2026. "J’ai déjà réfléchi à mon avenir. Je sais de quoi il sera fait, glisse-t-il. Mais je ne tiens pas à le révéler maintenant."
Le même rôle
Aujourd’hui, Remo Freuler estime que son statut n’a pas changé même si les retraites de Yann Sommer, de Fabian Schär et de Xherdan Shaqiri ont bousculé les équilibres dans l’équipe. "Je crois que mon rôle demeure le même. Nous avons trois grands joueurs qui sont partis, trois joueurs qui ont apporté énormément à l’équipe de Suisse. Il revient désormais aux jeunes de saisir leur chance. Le temps est venu qu’ils s’affirment."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Equipe de Suisse: Dan Ndoye doit assumer un nouveau statut
Après s'être fait un nom à travers l'Europe cet été en Allemagne, Dan Ndoye a choisi de rester dans son club de Bologne. En Italie comme avec l'équipe de Suisse, il veut confirmer son nouveau statut.
"Cette saison, on attend de moi que je fasse la différence, que je marque des buts. C'est aussi pour ça que je suis resté à Bologne, car c'est un rôle qui me convient", déclare Dan Ndoye. Le Vaudois de 23 ans n'a pas souhaité quitter l'Emilie-Romagne, alors que certaines rumeurs l'envoyaient du côté de l'Inter Milan après son Euro réussi.
"Je suis resté, car j'ai senti que c'était le bon choix pour ma carrière de faire une saison de plus. J'avais encore des choses à faire à Bologne, et pouvoir jouer la Ligue des champions était une grosse opportunité", explique-t-il.
Début de saison décevant
Avec Remo Freuler et Michel Aebischer, Ndoye a toutefois dû s'adapter à un nouvel entraîneur, Thiago Motta ayant cédé aux sirènes de la Juventus de Turin. Il a été remplacé par l'ex-coach de la Fiorentina Vincenzo Italiano.
"C'est une nouvelle philosophie, un nouveau coach avec des nouvelles idées. Il faut un peu de temps pour tout assimiler, d'autant plus que de nombreux joueurs de l'effectif ont eu une préparation tronquée à cause de l'Euro", rappelle Dan Ndoye. Résultat, après un exercice 2023/24 bouclé à la 5e place, Bologne effectue un début de saison décevant (une seule victoire en Serie A) et peine à marquer des buts (7 buts en 9 matches).
Il revient donc en partie à Dan Ndoye de régler la mire, mais le Vaudois n'est pas connu pour être un "serial buteur". La saison dernière, il n'a marqué qu'une fois en championnat.
"C'est dans ce domaine que mon jeu doit s'améliorer le plus. Je travaille depuis plusieurs années là-dessus", admet-il. "Il me faudrait peut-être un déclic sur une saison, et après ça s'enchaînera. Je sais que le travail va payer. Je ne sais pas quand, mais je sais que ça va arriver."
S'inspirer de Shaqiri
L'équipe de Suisse aussi a besoin d'un Ndoye efficace devant le but. Avec la retraite internationale de Xherdan Shaqiri, elle a perdu un joueur capable de faire la différence à tout moment. "Je peux m'inspirer de sa persévérance. Donner mon maximum tout au long d'un match pour être capable d'en changer le cours à tout moment. Shaq' avait cette capacité", admire Dan Ndoye.
Mais l'ancien du LS ne veut pas non plus perdre sa polyvalence. D'abord aligné comme attaquant en phase de groupes à l'Euro, il a également dépanné en tant que piston droit après la suspension de Silvan Widmer. "Mon poste de prédilection reste celui d'ailier, mais le coach sait que je peux jouer à plusieurs positions", affirme Dan Ndoye.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Jürgen Klopp va ouvrir un nouveau chapitre
Jürgen Klopp (57 ans) retrouve le ballon rond. Le technicien allemand, libre depuis son départ de Liverpool cet été, a été nommé patron du football au sein du groupe Red Bull.
"J'aimerais développer, soutenir et améliorer les incroyables talents que nous avons", a déclaré Klopp dans une publication de Red Bull sur les réseaux sociaux. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2025, avec un contrat à long terme.
Jürgen Klopp aura la responsabilité stratégique de tous les clubs de la galaxie du fabricant de boissons énergisantes. Cela concerne principalement Leipzig, Salzbourg, New York, mais aussi d'autres équipes comme Leeds, qui joue en 2e division anglaise. Le technicien devra faire bénéficier les clubs de sa vaste expérience en ce qui concerne les entraînements, la philosophie de jeu, le développement des talents ainsi que les transferts de joueurs et d'entraîneurs.
Impressionnant palmarès
Le contrat de l'ancien coach de Mayence, Borussia Dortmund et Liverpool comporte une clause de sortie pour devenir sélectionneur de l'Allemagne. Au fil des années, Klopp s'est forgé un impressionnant palmarès, avec notamment deux titres de champion d'Allemagne (2011/2012) et une Coupe d'Allemagne (2012) avec Dortmund.
Avec Liverpool, il a remporté un championnat d'Angleterre (2020), une Coupe d'Angleterre (2022), deux Coupes de la Ligue (2022/2024), une Ligue des champions (2019) et une Coupe du monde des clubs (2019).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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