International
Le télescope James Webb entièrement déployé
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/01/des-dizaines-dingenieurs-du-space-telescope-science-institute-a-baltimore-ont-explose-de-joie-une-fois-la-derniere-etape-franchie-1000x600.jpg&description=Le télescope James Webb entièrement déployé', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le télescope spatial James Webb a achevé avec succès samedi la dernière étape de son déploiement, avec celui de son miroir principal. Il se trouve désormais dans sa configuration finale pour pouvoir commencer, dans un peu plus de cinq mois, son exploration du cosmos.
"Je suis tellement ému", a déclaré Thomas Zurbuchen, responsable des missions scientifiques à la Nasa, depuis le centre de contrôle situé à Baltimore, sur la côte Est américaine. "Nous avons un télescope déployé en orbite!"
L'emblématique miroir principal du télescope mesure environ 6,5 mètres de diamètre, et était donc trop grand pour entrer tel quel dans une fusée lors de son décollage, il y a deux semaines. Ses deux côtés avaient ainsi été repliés.
La première de ces deux ailes a été déployée vendredi, et la seconde s'est ouverte samedi matin, comme prévu. Les équipes de l'agence spatiale ont ensuite passé plusieurs heures à la verrouiller en place, afin de la sécuriser de façon définitive.
Des dizaines d'ingénieurs, qui se relaient 24h/24 au Space Telescope Science Institute depuis le lancement, ont explosé de joie une fois cette dernière étape confirmée, selon les images retransmises en direct sur Internet.
Le patron de la Nasa, Bill Nelson, s'est ensuite exprimé par liaison vidéo: "quelle journée formidable", a-t-il déclaré, visiblement très ému. "La Nasa est un endroit où l'impossible devient possible."
Mission ultra-périlleuse
Le déploiement dans l'espace d'un tel télescope, non seulement de ses miroirs mais aussi de son bouclier thermique plus tôt cette semaine, était une procédure ultra-périlleuse qui n'avait jamais été réalisée par le passé. Les astronomes du monde entier peuvent aujourd'hui pousser un grand soupir de soulagement, la mission semblant à présent en très bonne voie de réussite.
Avant d'être opérationnel, le télescope devra toutefois encore atteindre son orbite finale à 1,5 million de kilomètres de la Terre (il se trouve déjà à plus d'un million de kilomètres de nous).
Chaque segment hexagonal formant cet immense miroir primaire, recouvert d'or afin de mieux réfléchir la lumière, devra également être minutieusement ajusté. Les instruments scientifiques devront eux continuer à refroidir, et être très précisément calibrés.
Confins de l'Univers
Observatoire spatial le plus puissant jamais conçu, James Webb doit notamment permettre d'observer les premières galaxies, formées seulement environ 200 millions d'années après le Big Bang.
Il doit également faire un grand pas dans l'exploration des exoplanètes, qui sont en orbite autour d'autres étoiles que le Soleil. Il examinera leur atmosphère, en quête de conditions propices à l'apparition de la vie. Sont aussi prévues des observations plus proches, dans notre système solaire, de Mars ou encore Europe, une lune de Jupiter.
Pour détecter les faibles lueurs venues des confins de l'Univers, James Webb avait besoin d'un miroir principal plus grand que tous ceux envoyés en orbite jusqu'à présent. Le miroir secondaire, bien plus petit et placé au bout d'un tripode en face du miroir principal, avait été déployé avec succès mercredi. Il sert à concentrer la lumière du miroir primaire, avant de la diriger vers un troisième miroir et les quatre instruments scientifiques.
Lundi, la mission avait franchi une étape majeure avec le déploiement le plus difficile, celui du bouclier thermique. Composé de cinq couches chacune de la taille d'un terrain de tennis, mais aussi fines qu'un cheveu, ce pare-soleil protège les instruments scientifiques de la chaleur de notre étoile. Ces couches ont été minutieusement dépliées et tendues une par une. La face la plus proche du Soleil pourra atteindre 125°C, et la plus éloignée -235°C.
La grande nouveauté de ce télescope est qu'il opérera uniquement dans l'infrarouge proche et moyen (des longueurs d'ondes invisibles à l'oeil nu), et ses instruments ne peuvent donc fonctionner que dans l'obscurité totale et à des températures extrêmement basses. James Webb doit opérer durant au moins 5 ans, et potentiellement jusqu'à plus de 10 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Mbappé absent au moins trois semaines
Kylian Mbappé sera absent au moins trois semaines, a indiqué mercredi le Real Madrid dans un communiqué. La star française souffre d'une entorse du genou gauche.
Le Real Madrid souligne dans son communiqué que son état serait réévalué prochainement. Mbappé est touché au ligament externe du genou, selon une source proche du joueur.
Le capitaine des Bleus, qui a passé une IRM mercredi, devrait rater plusieurs matches de championnat, mais aussi la Supercoupe d'Espagne du 7 au 11 janvier en Arabie saoudite et probablement la rencontre contre son ancien club, Monaco, en Ligue des champions le 20 janvier.
Depuis le début de la saison, le no 10 a enchainé les matches avec le Real Madrid, qui se repose sur lui offensivement ces dernières semaines. Le 20 décembre, il a égalé le record de Cristiano Ronaldo (2013) avec un 59e but inscrit en 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Bangladesh a fait ses adieux à son ex-Première ministre
Une foule immense a assisté mercredi à Dacca aux funérailles nationales de l'ancienne Première ministre Khaleda Zia. Cette personnalité a marqué la vie politique du Bangladesh pendant 40 ans.
Les drapeaux ont été mis en berne au lendemain du décès à 80 ans de la première femme à avoir exercé les fonctions de Première ministre dans cette nation d'Asie du Sud de 170 millions d'habitants.
Des milliers d'agents des forces de l'ordre ont été déployés le long des artères de la capitale empruntées par le convoi funéraire pavoisé aux couleurs du drapeau national.
Des prières ont été dites autour de son cercueil et, pour ces funérailles nationales, une marée humaine portant le deuil s'est rassemblée devant le Parlement. Dans la foule, beaucoup brandissaient le drapeau national ou celui du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) de l'ex-dirigeante.
Minhaz Uddin, 70 ans, un haut fonctionnaire retraité, explique n'avoir jamais voté pour elle mais avoir tenu à rendre hommage à celle qui fut trois fois Première ministre.
"Je suis venu avec mon petit-fils pour dire adieu à une grande figure de la vie politique, dont les contributions resteront à jamais dans les mémoires", a-t-il confié, derrière une barrière surmontée de fil de fer barbelé.
"Son héritage demeure"
Malgré sa santé défaillante, Mme Zia avait annoncé son intention de mener la campagne du BNP pour les premières législatives depuis le soulèvement populaire de l'été 2024 et de briguer un siège au Parlement.
Elle avait été propulsée à la tête du BNP après l'assassinat de son mari Ziaur Rahman pendant le coup d'Etat militaire de 1981.
"Elle n'est plus là, mais son héritage demeure - et le BNP aussi", a confié Jenny Parvez, 37 ans, qui a fait plusieurs heures de route pour assister au passage du cortège funéraire.
Tarique Rahman, fils de Mme Zia et président par intérim du BNP, est rentré au Bangladesh le 25 décembre pour conduire la campagne électorale, après 17 ans d'un exil volontaire au Royaume?Uni.
A 60 ans, il est pressenti pour prendre la tête du gouvernement en cas de victoire de son parti, donné favori pour le scrutin du 12 février 2026.
Le chef du gouvernement provisoire et prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a décrété trois jours de deuil national.
"Une grande protectrice"
Les funérailles se sont tenues mercredi après-midi devant le Parlement et l'ex-cheffe du gouvernement a ensuite été inhumée aux côtés de son mari.
Des dirigeants ainsi que des officiers de l'armée ont déposé des gerbes, et un clairon a retenti.
Le pays "a perdu une grande protectrice", a déclaré dans un communiqué M. Yunus, saluant "son leadership inflexible".
"Le pays pleure la perte d'une figure tutélaire qui a façonné ses aspirations démocratiques", a déclaré son fils dans un communiqué.
Elle "a enduré des arrestations à répétition, le refus de soins médicaux et une persécution incessante", a-t-il ajouté, mais "sa résilience (...) était inébranlable".
Gravement malade, Khaleda Zia avait été admise fin novembre dans le service de soins intensifs d'un établissement privé de Dacca pour une infection pulmonaire.
"Une source d'inspiration"
Sa santé était fragile depuis son incarcération pour corruption en 2018, sous le règne de sa grande rivale Sheikh Hasina qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 15 ans jusqu'à la chute de son régime en août 2024. Mme Zia avait été libérée quelques mois après.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a dit espérer que "sa vision et son héritage continuer(aient) de guider notre relation".
Des déclarations inattendues dans le contexte des relations très tendues entre les deux pays voisins.
L'Inde était l'un des principaux soutiens de l'ex-Première ministre Sheikh Hasina qui vit, depuis sa chute, en exil sur son territoire .
Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, s'est rendu à Dacca pour assister aux funérailles, a indiqué New Delhi. C'est la visite du plus haut responsable du gouvernement indien depuis le renversement de l'ex-Première ministre. Il a indiqué avoir rencontré M. Rahman et lui avoir présenté les "plus profondes condoléances" de l'Inde.
En novembre dernier, elle a été condamnée à mort par contumace pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations de l'été 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Chine: la croissance va atteindre "environ 5%" en 2025 comme prévu
Le président chinois Xi Jinping a affirmé mercredi que la croissance économique de la Chine atteindrait "environ 5%" en 2025, comme prévu, malgré une année marquée par une "pression", a rapporté l'agence de presse officielle Xinhua.
"Nous avons pris les défis de front et oeuvré avec diligence, atteignant ainsi les principaux objectifs de développement économique et social", a déclaré Xi Jinping dans un discours devant la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), selon l'agence Xinhua.
"Le taux de croissance devrait atteindre environ 5%", a-t-il poursuivi, ajoutant que "la stabilité sociale générale a été maintenue" et que la lutte contre la corruption était "menée sans relâche".
Ce chiffre est en ligne avec les objectifs gouvernementaux. En 2024, la croissance s'était également établie à 5%.
Les experts s'attendent à ce que Pékin annonce un objectif de croissance économique similaire pour 2026, lors de la grande réunion politique annuelle début mars.
La deuxième économie mondiale fait face à une longue crise du secteur immobilier, lourdement endetté, qui pèse sur les finances des collectivités locales et la consommation.
Les tensions commerciales avec Washington ont également compliqué la donne.
Des indicateurs publiés mercredi ont toutefois offert un signe positif aux décideurs politiques, puisque l'activité manufacturière en décembre a connu une légère remontée.
L'indice des directeurs d'achat (PMI) de l'activité manufacturière, qui reflète notamment le moral des milieux industriels, s'est établi à 50,1 en décembre, d'après le Bureau national des statistiques.
Pour la première fois depuis mars, ce chiffre est supérieur au seuil de 50 points qui traduit une expansion de l'activité.
Par ailleurs, l'indice PMI non manufacturier, qui mesure l'activité dans des secteurs comme les services et le bâtiment, s'est établi à 50,2 en décembre, comme un sursaut après sa contraction de novembre - la première en près de trois ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Trump oppose son veto pour la première fois à deux projets de loi
Donald Trump a mis son veto à deux projets de loi, pour la première fois lors de son second mandat. Le président américain a rejeté la construction d'un pipeline d'eau potable et l'extension d'une réserve amérindienne.
Le président républicain a opposé son veto lundi à ces textes bipartisans, soutenus par les élus démocrates et les républicains, a annoncé la Maison Blanche mercredi. Pour passer outre le veto présidentiel, le Sénat et la Chambre des représentants devront adopter ces textes à une majorité des deux tiers.
L'un de ces textes visait à achever un projet datant des années 60 pour acheminer de l'eau potable jusqu'aux grandes plaines de l'est du Colorado.
Donald Trump a justifié son veto par le coût, selon lui, trop important du projet, se félicitant d'épargner ainsi aux contribuables américains le financement de "politiques coûteuses et peu fiables", dans sa lettre d'explication au Congrès.
Le pipeline, dont la construction avait été proposée dans les années 60 sous la présidence de John Kennedy, avait obtenu le soutien des deux chambres du Congrès.
"Ce n'est pas terminé", a écrit sur les réseaux sociaux l'élue républicaine du Colorado à la Chambre des représentants Lauren Boebert, une ancienne alliée de M. Trump.
"Alcatraz des alligators"
La Maison Blanche a également annoncé le veto de Donald Trump à un projet de loi prévoyant l'extension de la réserve amérindienne de la tribu des Mikasukis dans une section du parc national des Everglades, en Floride, nommée Osceola Camp.
La tribu avait participé, plus tôt cette année, à une action en justice contre l'"Alcatraz des alligators", un centre de rétention de migrants monté à la va-vite dans cette région marécageuse des Everglades.
Une juge fédérale avait ordonné de démanteler de nombreux équipements du centre, signifiant sa fermeture à terme.
Donald Trump a affirmé que la tribu des Mikasukis n'était pas autorisée à occuper Osceola Camp et que son administration ne permettrait pas l'utilisation de l'argent des contribuables pour des "projets au bénéfice d'intérêts particuliers", en particulier pour des groupes "non alignés" avec sa politique migratoire.
Les présidents américains ont rarement recours au veto aux Etats-Unis. Lors de son premier mandat à la Maison Blanche, Donald Trump a opposé son veto à 10 textes. Son prédécesseur, le démocrate Joe Biden, a mis son veto à 13 projets de loi au cours de ses quatre années de mandat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 3 jours
Washington a proposé à Kiev des garanties de sécurité pour 15 ans
-
LausanneIl y a 1 jour
Record de fréquentation pour l'édition 2025 de Bô Noël Lausanne
-
ÉconomieIl y a 2 jours
La Poste distribue plus de 23 millions de colis
-
GenèveIl y a 2 jours
Un spectacle de patinage artistique contemporain aux Bastions
-
InternationalIl y a 3 jours
Trois morts en Syrie dans une manifestation d'alaouites
-
CultureIl y a 2 jours
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile
-
CultureIl y a 1 jour
Restauration ratée d'un tableau du Christ: décès de la peintre
-
ClimatIl y a 3 jours
Espagne: au moins un mort dans des inondations dans le sud


