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Les Algériens élisent leur président, Tebboune grand favori

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L'Algérie élisait samedi son président. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMED MESSARA)

Les Algériens ont voté samedi dans un scrutin présidentiel, qui devrait voir une réélection sans surprise d'Abdelmadjid Tebboune pour un deuxième mandat. Le principal enjeu réside dans le taux de participation.

"Je suis venu tôt exercer mon devoir et choisir le président, en toute démocratie", déclare Sidali Mahmoudi, un commerçant de 65 ans, à Alger centre. Pour Seghir Derouiche, un retraité de 72 ans, "ne pas voter reviendrait à ignorer son droit de citoyen algérien".

Face au président sortant, deux candidats peu connus: Abdelaali Hassani, un ingénieur de 57 ans, chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le principal parti islamiste, et Youcef Aouchiche, 41 ans, ex-journaliste et sénateur, à la tête du Front des forces socialistes (FFS), plus vieux parti d'opposition.

Une reconduction de M. Tebboune, 78 ans, est d'autant plus probable que quatre formations importantes soutiennent sa candidature, dont le Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique).

"Connu d'avance"

"Le vainqueur est connu d'avance", au vu "du nombre réduit" des concurrents et de leur faible notoriété, estime Mohamed Hennad, expert en sciences politiques. Mais M. Tebboune tient "à une participation importante. Il veut être un président normal, pas un président mal élu", souligne à l'AFP Hasni Abidi du Centre d'études Cermam à Genève.

En décembre 2019, l'abstention avait battu des records (60%) lors du premier scrutin remporté par M. Tebboune avec 58% des suffrages, alors que les manifestations massives pour la démocratie battaient leur plein et que beaucoup de partis boycottaient le vote.

Plus de 24 millions d'électeurs, sur 45 millions d'habitants, sont convoqués. Les bus publics, le métro et le tramway sont gratuits afin de faciliter les déplacements. Les résultats pourraient tomber dès samedi soir ou au plus tard dimanche.

Campagne terne

Après avoir voté, M. Hassani a appelé les Algériens à se rendre aux urnes car "un taux de participation élevé donne une plus grande crédibilité à ces élections".

M. Aouchiche a exhorté "les Algériens à participer en force" pour sortir "définitivement du boycott et du désespoir", après une campagne électorale qui a suscité peu d'enthousiasme.

Sans évoquer l'affluence, M. Tebboune a souhaité que "le vainqueur de la présidentielle poursuive ce projet (le sien, ndlr) décisif pour l'Algérie afin d'atteindre un point de non-retour dans le développement économique et la construction d'une démocratie".

Les trois candidats disent tous vouloir améliorer le pouvoir d'achat et redresser l'économie, afin qu'elle soit moins dépendante des hydrocarbures (95% des recettes en devises).

Logement, économie, emplois

Aidé par la manne du gaz naturel, M. Tebboune a promis de rehausser salaires et retraites, des investissements, deux millions de logements neufs et 450'000 emplois nouveaux, pour faire de l'Algérie, "la deuxième économie en Afrique", derrière l'Afrique du sud.

Ses rivaux promettent davantage de libertés. Le candidat du FFS s'engage à "libérer les prisonniers d'opinion via une amnistie et à réexaminer les lois injustes" sur le terrorisme ou les médias. Celui du MSP prône "le respect des libertés réduites à néant".

Selon l'expert Abidi, cinq ans après le Hirak, étouffé par les interdictions de rassemblement liées au Covid et l'arrestation de ses figures de proue, le bilan de M. Tebboune souffre "d'un déficit de démocratie" qui pourrait constituer un handicap lors d'un nouveau mandat.

L'ONG Amnesty International a accusé cette semaine le pouvoir de continuer d'"étouffer l'espace civique en maintenant une répression sévère des droits humains", avec de "nouvelles arrestations arbitraires" et "une approche de tolérance zéro à l'égard des opinions dissidentes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"L'ONU du vin" appelle au développement durable de la vigne

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L'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), dont la Suisse est membre, s'inquiète aussi des effets du changement climatique (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), sorte d'"ONU du vin" qui réunit les experts de la filière, a appelé à un "développement durable" de la vigne, dimanche, à l'issue d'une réunion ministérielle en France.

"Les effets du changement climatique amplifient" les défis auxquels la vigne doit faire face, ont souligné 37 membres, sur 50, participant à la réunion au siège de l'OIV à Dijon (est).

Les signataires encouragent les "réservoirs de biodiversité, tels que les cépages et tout l'écosystème qui les entoure, en limitant l'érosion des sols, en capturant le carbone (...) et en réduisant les déchets", ajoute la déclaration ministérielle, la première dans l'histoire de l'organisation qui célèbre cette année son centenaire.

L'OIV s'est fixée pour "objectifs" de "soutenir l'innovation, les pratiques culturales et oenologiques ambitieuses, résilientes et durables (...) ainsi que la biodiversité telle que la conservation et l'utilisation de la diversité dans la vigne, l'exploitation de nouvelles variétés de vigne et la gestion efficace de l'eau".

La "durabilité" de la vigne et du vin s'entend également en matière "économique et sociale", a expliqué en conférence de presse le directeur général de l'OIV, le Néo-Zélandais John Barker, soulignant notamment le besoin du secteur de s'adapter à la baisse de la consommation du vin.

Bientôt la Chine

Créée le 29 novembre 1924 par huit pays (Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Luxembourg, Portugal, Tunisie), l'OIV rassemble aujourd'hui 50 États, couvrant 88% de la production mondiale de vin, avec l'absence notoire des États-Unis, qui ont claqué la porte en 2001, après l'échec de leur candidat à sa présidence. La Suisse en est membre.

Le Chine deviendra en novembre le 51e État membre.

L'organisation n'est pas politique mais réunit des experts techniques et scientifiques qui échangent leurs informations sur la filière et tentent d'harmoniser les normes au niveau international.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Giorgio Armani évoque un départ dans "deux à trois ans"

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Le styliste italien Giorgio Armani a toujours refusé des offres de reprise, défendant son indépendance (archives). (© KEYSTONE/EPA/DANIEL DAL ZENNARO)

Dans un entretien au Corriere della Sera dimanche, le styliste italien Giorgio Armani affirme vouloir quitter la scène dans les deux ou trois prochaines années. "Je me donne encore deux ou trois ans à la tête de l'entreprise. Pas plus", a indiqué le nonagénaire.

M. Armani n'a par contre pas évoqué le futur de sa marque à succès, qu'il dirige depuis près de 50 ans, ni le nom d'un successeur. Il rêve d'un avenir où il n'a plus à prendre de décision, confie-t-il.

Interrogé sur un possible passage de témoin à son bras droit actuel, Leo Dell'Orco, Giorgio Armani a vaguement répondu qu'il avait déjà échafaudé une structure claire que ceux qui prendront sa suite seront invités à mettre en place. Il a encore indiqué au quotidien italien avoir été approché dernièrement par de potentiels investisseurs externes, qui se montrent "un peu plus insistants". "Mais actuellement, je ne vois aucune opportunité", ajoute-t-il.

L'industrie de la mode est dominée depuis un certain temps par des conglomérats actifs dans le luxe. Giorgio Armani a toujours refusé des offres de reprise, défendant son indépendance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa

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International

La Kényane Chepngetich pulvérise le record du monde

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Ruth Chepngetich avait été sacrée championne du monde du marathon en 2019 (archives). (© KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)

Ruth Chepngetich a pulvérisé le record du monde féminin du marathon à Chicago dimanche. Elle est la première femme à courir la distance sous les 2h10.

La Kényane de 30 ans s'est imposée en 2h09'56 et a battu de près de deux minutes la précédente marque établie l'an dernier par l'Ethiopienne Tigist Assefa (2h11'53) à Berlin.

Chez les messieurs, son compatriote John Korir s'est imposé, détaché, en 2h02'43, succédant au palmarès au recordman du monde Kelvin Kiptum, décédé en février à 23 ans dans un accident de la route.

"Je dédie ce record à Kelvin (Kiptum), lui aussi avait battu un record du monde ici et il aurait pu encore en battre un", a déclaré Chepngetich après l'arrivée. "Je suis très fière de moi. J'avais ce record du monde en tête, c'était mon rêve, et aujourd'hui tout était parfait: la météo, et ma préparation."

Exploit hors normes

Chepngetich, âgée de 30 ans, a réussi un exploit hors normes, en courant toute la course sur un rythme jamais approché par les femmes. Au 10e km, elle était sur les bases de 2h07'30, avant de fléchir très légèrement l'allure, pour devenir cependant la première femme de l'histoire à descendre sous la barre symbolique des 2h10.

Championne du monde du marathon 2019, elle avait déjà remporté deux fois le marathon de Chicago, en 2021 et 2022. Son record personnel sur la distance était de 2h14'18.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

ISS: retour des astronautes reporté à cause de la météo en Floride

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Les quatre membres de l'équipage de l'ISS (de gauche à droite) Alexander Grebenkin, Michael Barratt, Matthew Dominick et Jeanette Epps devront encore attendre pour quitter la station spatiale (archives). (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

Le retour de quatre membres de l'équipage de la Station spatiale internationale (ISS) a une nouvelle fois été reporté en raison de mauvaises conditions météorologiques en Floride.

Les quatre astronautes auraient déjà dû entamer leur voyage vers la Terre lundi dernier à bord du Crew Dragon, développé par SpaceX.

Pour cette seconde tentative de retour sur Terre, la capsule des astronautes de la Nasa Matthew Dominick, Michael Barratt et Jeanette Epps, ainsi que de l'astronaute russe Alexander Grebenkin, aurait dû quitter la station spatiale dimanche matin.

En raison de prévisions météorologiques défavorables, l'amerrissage de la capsule spatiale prévu lundi au large des côtes de l'État américain de Floride n'est toutefois pas possible à l'heure actuelle, selon la Nasa.

Lundi, les équipes de la Nasa et de la société spatiale d'Elon Musk ont prévu de discuter de la prochaine date de retour possible.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa

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