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Économie

Les Etats-Unis font un pas de plus vers un défaut sur leur dette

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Si le plafond de la dette n'est pas relevé, le trésor américain serait dans l'obligation de choisir entre ses différentes dépenses contraintes, ce qui pourrait l'obliger à fortement limiter certaines, notamment celles relatives aux prestations de santé ou de retraite (archives). (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Les Etats-Unis se sont rapprochés lundi d'un potentiel défaut sur leur dette publique après avoir récolté moins d'impôts que prévu. Le pays s'avance vers le moment où il ne pourra plus faire face à ses obligations, a averti la secrétaire américaine au trésor.

Dans un courrier adressé au président républicain de la chambre des représentants, Kevin McCarthy, et rendu public par le trésor, Janet Yellen a estimé que le mur de la dette pourrait être atteint "dès le 1er juin".

"Notre meilleure estimation est que nous ne serons plus en mesure de satisfaire à l'ensemble des obligations du gouvernement au début juin et potentiellement dès le 1er juin", a-t-elle écrit au dirigeant républicain.

Cela ne signifie pas un défaut dès le mois prochain mais les Etats-Unis, qui jusqu'ici avaient pu éviter de fermer des services en jouant sur les différentes lignes comptables, se retrouveraient cette fois dans une situation économique nettement plus précaire.

Course contre la montre

Concrètement, le trésor serait dans l'obligation de choisir entre ses différentes dépenses contraintes, ce qui pourrait l'obliger à fortement limiter certaines, notamment celles relatives aux prestations de santé ou de retraite, afin de pouvoir continuer à remplir ses obligations relatives à ses prochaines échéances liées à sa dette.

Dans un communiqué, le service du budget du congrès (CBO) a confirmé les estimations du trésor, jugeant que "dans la mesure où la campagne de déclarations sur le revenu a été plus faible qu'initialement anticipé, nous estimons désormais qu'il y a un risque significativement plus élevé que le trésor ne dispose plus des fonds nécessaires dès le début juin".

Le congrès américain doit régulièrement voter afin de relever le plafond d'endettement de l'Etat fédéral, une procédure réalisée à 78 reprises depuis le début des années 1960, le plus souvent sans débat particulier.

Mais cette année, les républicains, qui disposent depuis le début 2022 d'une légère majorité à la chambre, refusent d'accorder ce qu'ils estiment être un chèque en blanc en faveur du gouvernement du président américain Joe Biden. Ils veulent au contraire qu'une hausse de ce plafond soit couplée à une coupe drastique des dépenses fédérales.

Dans un communiqué, la présidence a annoncé que M. Biden a appelé lundi Kevin McCarthy afin de le convier à une réunion le mardi 9 mai, en présence des principaux responsables démocrates et républicains du congrès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Banque Cramer dopée en 2023 par la hausse des taux d'intérêt

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La hausse des taux d'intérêt a dopé les résultats 2023 de Banque Cramer & Cie à Genève (photo prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'augmentation des volumes de gestion et l'amélioration de la marge d'intérêts ont permis à Banque Cramer & Cie de soigner sa rentabilité en 2023. Le bénéfice net a bondi de 59,7% à 9,1 millions de francs.

Le résultat opérationnel s'est lui envolé de 72% à 14,8 millions de francs, indique jeudi l'établissement genevois, actif dans la gestion de patrimoine et les services financiers aux entrepreneurs et clients fortunés. Un montant de 4,5 millions a été attribué à la réserve pour risques bancaires généraux.

Les recettes ont gonflé de 15,3% à 50 millions de francs, grâce principalement à la progression enregistrée dans les opérations d'intérêt. Les hausses de taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont eu une influence positive sur la marge d'intérêt, comme pour l'ensemble du secteur bancaire helvétique. Les charges ont pris 5% à 34,2 millions. Le rapport entre les dépenses et les revenus a été amélioré de 4,9 points de pourcentage à 82%.

La masse sous gestion s'est enrobée de 7,3% à 3,2 milliards de francs, grâce notamment à des entrées nettes d'argent de 398 millions, davantage que les 333 millions de l'exercice précédent.

Depuis mars, l'établissement est dirigé par Thomas Müller, dans l'optique de sa prochaine entrée au capital de Norinvest Holding, actionnaire unique de Banque Cramer & Cie. Le nouveau patron a été "appelé pour franchir une nouvelle étape dans le développement de la banque", précise le communiqué.

Autre changement dans les instances dirigeantes, le conseil d'administration est désormais présidé par Alain Sierro, qui a dirigé l'établissement de 2005 à 2008 et qui siège à l'organe de surveillance depuis 2019. Le président sortant Massimo Esposito continuera à oeuvrer en qualité d'administrateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Nouvelle directrice générale pour Arval Suisse

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La firme genevoise Arval Suisse, filiale du géant bancaire français BNP Paribas, adepuis le 1er mai une nouvelle directrice générale en la personne d'Eva Rothe (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La société financière Arval Suisse, spécialisée dans les solutions de location de voitures longue durée, a trouvé une nouvelle directrice générale en la personne d'Eva Rothe. La responsable a succédé à Pascal Seeger le 1er mai.

Mme Rothe occupait jusqu'ici le poste de cheffe commerciale d'Arval en Allemagne, où elle est arrivée en 1992 et a réalisé toute sa carrière, indique jeudi la firme genevoise, filiale du géant bancaire français BNP Paribas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'inflation repart à la hausse en avril

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En avril, les prix de l'essence ont notamment contribué à la hausse du renchérissement (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'inflation a connu une nouvelle poussée en avril en Suisse, après une pause en mars. Les prix des voyages à forfait, du transport aérien, de l'ameublement et de l'essence ont augmenté, alors que les tarifs de l'hôtellerie et de la parahôtellerie ont diminué.

Le renchérissement s'est inscrit à 1,4% sur un an en avril, selon les indications publiées jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). L'inflation avait ralenti en mars à 1,0%. Elle avait progressé de 1,2% en février, de 1,3% en janvier et de 1,7% en décembre.

En rythme mensuel, les prix ont gonflé de 0,3%, indique l'OFS dans son communiqué.

Les économistes interrogés par l'agence AWP s'attendaient à une inflation moins forte en rythme annuel, leurs prévisions s'établissaient entre 1,0% et 1,2%. La variation mensuelle était attendue entre +0,1 et +0,2%.

L'indice des prix à la consommation (IPC) s'est fixé à 107,4 points en avril. Le baromètre de l'inflation sous-jacente - apurée des produits frais et saisonniers, de l'énergie et des carburants - a atteint 105,2 points, soit +1,2% sur un an ou +0,4% par rapport au mois de mars.

Produits indigènes plus chers

Les tarifs des produits indigènes ont grandement soutenu l'inflation sur un an, ceux-ci ayant bondi de 2,0% (+0,1% en comparaison mensuelle). Pour les produits importés, les prix se sont repliés de 0,4% sur douze mois et ont augmenté de 1,1% en glissement mensuel.

Fin mars, la Banque nationale suisse (BNS) a raboté ses prévisions d'inflation pour 2024, les ramenant à 1,4% contre 1,9% précédemment. Ces perspectives ont poussé l'institut d'émission à abaisser son taux directeur à 1,5%, contre 1,75% précédemment, rompant avec le statu quo monétaire observé depuis septembre 2023 et à la grande surprise de la majorité des observateurs.

Le ralentissement des prix devrait se prolonger l'année prochaine. La BNS a également revu à la baisse ses estimations pour 2025, prévoyant une inflation à 1,2%, contre 1,6% lors du pointage précédent. Pour 2026, un taux de 1,1% est escompté par les banquiers centraux.

Le rebond de l'inflation en avril est largement imputable à l'alimentation et aux carburants, des composantes volatiles de l'IPC, note l'économiste Adrian Prettejohn, de Capital Economics. Les chiffres publiés jeudi renforcent la conviction du spécialiste que la BNS ne procèdera pas à une nouvelle baisse de taux en juin. L'assouplissement - de 50 points de base - devrait intervenir plus tard dans l'année, car les pressions inflationnistes sous-jacentes restent faibles, prédit M. Prettejohn.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Microsoft investit 2,05 mds EUR dans l'IA et le cloud en Malaisie

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Microsoft va aider au dévelopement de l'IA en Malaisie. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Microsoft annonce investir 2,05 mds EUR dans l'IA et le cloud en Malaisie, selon un communiqué du géant de la tech.

Microsoft s'est engagé jeudi à investir pour aider à développer l'infrastructure en IA du pays, a annoncé le géant de la tech dans un communiqué.

"Aujourd'hui, Microsoft a annoncé qu'il investira 2,2 milliards de dollars (2,05 milliards d'euros, ndlr) pendant les quatre prochaines années pour soutenir la transformation numérique de la Malaisie - l'investissement le plus important de ses 32 années d'histoire dans le pays", indique le communiqué, publié alors que le directeur général de Microsoft, Satya Nadella, prononçait un discours à Kuala Lumpur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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