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Climat

La menace terminée, dégâts importants aux Tonga

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Un énorme champignon de fumée et de cendres, et une vague immédiatement déclenchée: une image satellite prise après l'éruption massive - entendue jusqu'à des centaines de kilomètres - samedi au volcan sous-marin Hunga Tonga-Hunga Ha'apai. (© KEYSTONE/EPA/TONGA METEOROLOGICAL SERVICES HANDOUT)

Le tsunami provoqué par la puissante éruption d'un volcan sous-marin des îles Tonga, dans l'océan Pacifique sud, a causé des dégâts importants et deux victimes mortes noyées au Pérou. La menace a été déclarée terminée dimanche.

Le Centre d'alerte aux tsunamis pour le Pacifique (PTWC) a précisé à 03h00 GMT (04h00 suisses) que la menace de raz-de-marée était "globalement passée" pour les pays riverains de l'océan, même si de légères variations du niveau de la mer restent possibles pendant quelques heures.

"Le tsunami a eu un impact important sur le littoral nord de Nuku'alofa", la capitale des îles Tonga, "avec des bateaux et de gros rochers rejetés sur le rivage", mais aucune victime n'a été signalée dans l'archipel, a déclaré la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.

A plus de 10'000 kilomètres de là, au Pérou, deux femmes sont mortes noyées sur la plage de Naylamp à Lambayeque, dans le nord, en raison de "vagues anormales" consécutives à l'éruption aux Tonga, a annoncé dimanche le Centre national des opérations d'urgence local.

La veille, le Pérou avait fermé 22 ports par précaution et la police avait indiqué avoir secouru 23 personnes sur la côte.

Mme Arden a souligné que l'étendue des dégâts était difficile à évaluer dans le petit royaume du Pacifique vu que les communications ont été coupées.

"Nuku'alofa est couverte d'un épais nuage de cendre volcanique, mais sinon la situation est calme et stable", a ajouté Mme Ardern après être entrée en contact avec l'ambassade de son pays aux Tonga. L'archipel a cependant besoin de s'approvisionner en eau car "le nuage de cendres a provoqué une contamination".

"Enorme explosion"

"Profondément inquiet pour les habitants des Tonga qui se remettent des conséquences d'une éruption volcanique et d'un tsunami", a tweeté le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, ajoutant que "les Etats-Unis sont prêts à envoyer de l'aide à nos voisins du Pacifique".

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a tweeté que l'OMS était "prête à soutenir le gouvernement et à apporter son aide aux personnes touchées".

L'agence des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a déclaré qu'elle préparait des fournitures d'urgence pour les Tonga, en coordination avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Des vues saisissantes prises de l'espace ont montré le moment de l'éruption vendredi du Hunga Tonga-Hunga Ha'apai, sur une des îles inhabitées des Tonga: un énorme champignon de fumée et de cendres, suivie immédiatement du déclenchement d'une vague.

Des vagues de 1,2 mètre ont déferlé sur la capitale des Tonga, où les habitants ont fui vers les hauteurs, laissant derrière eux des maisons inondées, tandis que des pierres et de la cendre tombaient du ciel.

"C'était une énorme explosion", a expliqué au site d'informations Stuff une habitante des Tonga, Mere Taufa.

"Le sol a tremblé, la maison entière était secouée. Ça venait par vagues. Mon jeune frère pensait que des bombes explosaient près de chez nous", a-t-elle raconté. Quelques minutes plus tard, l'eau a envahi leur maison.

L'éruption a déclenché des tsunamis dans le Pacifique, avec des vagues de 1,74 mètre mesurées à Chanaral, au Chili, et des vagues plus petites observées le long de la côte Pacifique, de l'Alaska au Mexique. Des vagues d'environ 1,2 mètre ont frappé la côte Pacifique du Japon.

En Californie, la ville de Santa Cruz a été touchée par des inondations dues à un raz-de-marée généré par le tsunami, selon des vidéos partagées par le service météorologique national américain.

Jusqu'en Alaska

L'Institut géologique américain (USGS) a enregistré l'éruption de samedi comme équivalente à un tremblement de terre de magnitude 5,8 à une profondeur nulle.

L'éruption a duré huit minutes et a envoyé des panaches de gaz, de cendres et de fumée à plusieurs kilomètres dans les airs.

Le scientifique néo-zélandais Marco Brenna, maître de conférences à l'école de géologie de l'université d'Otago, a qualifié l'impact de l'éruption de "relativement faible", mais a déclaré qu'une autre éruption ayant un impact beaucoup plus important ne pouvait être exclue.

L'éruption a été entendue jusqu'en Alaska, a tweeté l'Institut de géophysique de l'Université d'Alaska à Fairbanks.

Onde enregistrée en Suisse

L'onde de choc a traversé la Suisse samedi soir, a indiqué MétéoSuisse sur Twitter. Une variation nette et très brève de pression a été enregistrée entre 19h00 et 21h00.

Le volcan sous-marin Hunga-Tonga-Hunga-Ha'apai, situé à environ 65 km de la capitale tongienne Nuku'alofa, avait émergé lors d'une éruption en 2009, et avait craché tant de gros rochers et de cendres dans l'air en 2015 qu'une nouvelle île de deux kilomètres de long sur un kilomètre de large et 100 mètres de haut s'est formée lorsqu'ils se sont déposés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Inondations au Kenya: le nombre de morts grimpe à 120

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Le bilan des victimes des inondations a presque doublé au Kenya, passant à plus de 120 morts, (© KEYSTONE/AP/Gideon Maundu)

Quelque 120 personnes sont mortes dans les inondations qui submergent de nombreuses régions du Kenya, a annoncé mardi un responsable du gouvernement. Un précédent bilan faisait état de 76 victimes.

Plus de 89'000 familles ont été déplacées et sont réfugiées dans 112 camps, a précisé dans un communiqué Raymond Omollo, un haut responsable du ministère de l'Intérieur.

Le Kenya, l'Ethiopie et la Somalie sont balayés depuis plusieurs semaines par des pluies torrentielles liées au phénomène météorologique El Nino, dans la foulée d'une des pires sécheresses enregistrées dans cette région de la Corne de l'Afrique depuis 40 ans.

Le président William Ruto a tenu lundi une réunion d'urgence de son gouvernement, et s'est engagé à débourser l'équivalent de millions d'euros pour venir en aide aux sinistrés.

Dans un communiqué diffusé après cette réunion de crise, la présidence kényane faisait état de 76 morts et plus de 35'000 familles déplacées.

"Les précipitations au-dessus de la normale, résultant d'El Nino, ont provoqué des inondations à grande échelle qui malheureusement ont entraîné des pertes de vie humaines, le déplacement de familles, l'apparition de foyers épidémiques, la destruction d'infrastructures et de biens...", détaillait la présidence kényane.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Les 41 ouvriers sont sortis du tunnel effondré en Inde

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Les 41 ouvriers étaient piégés dans le tunnel depuuis 17 jours. (© KEYSTONE/AP)

Les secouristes indiens sont parvenus à faire sortir les 41 ouvriers piégés depuis 17 jours dans un tunnel routier qui s'était effondré, dans le nord de l'Inde, a annoncé mardi un ministre.

"Je suis totalement soulagé et heureux que 41 ouvriers piégés dans l'effondrement du tunnel de Silkyara aient été secourus", a déclaré le ministre des Transports routiers Nitin Gadkari dans un communiqué. Il a salué "des efforts bien coordonnés" ayant permis "l'une des opérations de sauvetage les plus importantes de ces dernières années".

Depuis l'effondrement du tunnel le 12 novembre, les efforts de sauvetage ont été compliqués et ralentis par les chutes de débris et des pannes successives des foreuses, des engins cruciaux pour secourir les ouvriers.

Les hommes survivent depuis plus de deux semaines grâce à l'acheminement d'air, de nourriture, d'eau et d'électricité via un conduit par lequel une caméra endoscopique a été introduite. Cette caméra a permis à leurs familles de les voir la semaine dernière, pour la première fois depuis l'effondrement du tunnel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Sécheresse en Irak: les fermiers confrontés à des restrictions en eau

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Avec des températures en hausse, l'Irak vient de traverser quatre années de sécheresse. (© KEYSTONE/AP/Anmar Khalil)

En Irak frappé par la sécheresse, 60% des agriculteurs de plusieurs provinces ont réduit les surfaces cultivées ou les quantités d'eau utilisées, selon un sondage publié dimanche par une ONG. Celle-ci encourage à une meilleure gouvernance des ressources hydriques.

Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) reconnaît toutefois que les revenus de certains agriculteurs ont sensiblement augmenté en 2023 par rapport à 2022, grâce notamment à des précipitations "plus élevées que les estimations" initiales, ayant amélioré le niveau des récoltes.

L'étude de NRC a été réalisée en juillet et en août dans quatre provinces, à partir du résultat des récoltes et l'impact de la sécheresse sur les foyers, en interrogeant 1079 personnes, dont 40% sont des femmes et 94% des habitants de zones rurales.

Dépenses alimentaires réduites

En 2023, "l'accès à l'eau" a continué "d'affecter la production agricole", selon le sondage: "60% des interrogés ont assuré avoir réduit les surfaces cultivées ou les quantités d'eau utilisées en raison de l'extrême sécheresse", dans des provinces du Nord (Ninive, Kirkouk, Salaheddine) ou de l'Ouest (Al-Anbar).

"Parmi les sondés dans les communautés agricoles de Ninive et de Kirkouk, quatre personnes sur cinq ont dû réduire leurs dépenses alimentaires au cours des 12 derniers mois", souligne l'organisation humanitaire.

Quatre ans de sécheresse

L'étude est publiée quelques jours avant la Conférence de l'ONU sur le climat (COP 28), organisée du 30 novembre au 12 décembre aux Emirats arabes Unis.

Avec des températures en hausse, l'Irak vient de traverser quatre années de sécheresse. Le gouvernement fustige les barrages construits en amont par les grands voisins, la Turquie et l'Iran, qui ont drastiquement réduit le débit du Tigre et de l'Euphrate, les deux fleuves débouchant en Irak.

Changer les méthodes d'irrigation

Mais NRC pointe aussi du doigt "la gouvernance des ressources hydriques" en territoire irakien et "des pratiques d'irrigation utilisant de manière inefficace" des réserves en eau en diminution constante.

"Près de 70% des agriculteurs interrogés disent avoir recours à l'irrigation par inondation", reconnaît l'organisation. Une méthode "largement considérée comme la plus gourmande en eau", peu adaptée "aux zones exposées à des sécheresses saisonnières."

Ebauche de solution: NRC préconise d'améliorer les capacités "de surveillance, de régulation et de distribution des ressources en eau".

Car "l'ampleur et la rapidité des impacts du changement climatique en Irak nécessitent une action urgente de mitigation et d'adaptation" met en garde Anthony Zielicki, directeur pays par intérim pour NRC en Irak.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Syrie: neuf civils dont six enfants tués par un bombardement de l'armée

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Déclenchée en 2011 après la répression de manifestations antigouvernementales, la guerre en Syrie a fait plus d'un demi-million de morts et déplacé des millions de personnes. Ici, des funérailles à Idleb en octobre. (© KEYSTONE/EPA/YAHYA NEMAH)

Neuf civils parmi lesquels six enfants qui récoltaient des olives dans la province d'Idleb (nord-ouest de la Syrie) ont été tués samedi par un bombardement de l'armée dans cette région, dernier grand bastion rebelle du pays, a indiqué une ONG.

"Un bombardement terrestre des forces du régime" a touché le groupe "pendant qu'il cueillait des olives dans le village de Qoqfin", dans la région montagneuse de Jabal al-Zawiya, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Neuf civils "incluant une femme et six enfants" ont été tués et d'autres blessés, certains grièvement, a ajouté l'OSDH, basé au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ancienne branche locale d'Al-Qaïda) contrôle des pans entiers de la province d'Idleb et des parties des provinces voisines d'Alep, de Hama et de Lattaquié. Le HTS est considéré comme un groupe terroriste par Damas, ainsi que par les Etats-Unis et les Nations unies.

Affrontements dans la zone

Selon l'OSDH, des bombardements et des affrontements étaient en cours dans la zone avant que le groupe ne soit touché samedi. Le HTS a lourdement bombardé le territoire voisin contrôlé par le régime du président Bachar al-Assad après la frappe mortelle.

Déclenchée en 2011 après la répression de manifestations antigouvernementales, la guerre en Syrie a fait plus d'un demi-million de morts et déplacé des millions de personnes. Un cessez-le-feu négocié par la Russie et la Turquie a été décrété à Idleb après une offensive du régime en mars 2020, mais il est régulièrement violé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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