International
Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour Sanofi
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Mois d'août douloureux pour Sanofi. Le géant pharmaceutique, dont l'image avait déjà souffert de ses difficultés à développer un vaccin anti-Covid, inquiète désormais les marchés face à une accumulation de mauvaises nouvelles.
"Sanofi met un terme au programme mondial de développement clinique de l'amcenestrant", a annoncé ce mercredi le groupe, faisant baisser son action de presque 5% à la Bourse de Paris.
Cette molécule était destinée à lutter contre certains cancers avancés du sein. Mais Sanofi a pris acte d'essais cliniques insuffisamment probants.
Pour le groupe, il s'agit d'une nouvelle mauvaise nouvelle après un début août déjà plombé par une défiance sans précédent des marchés depuis plusieurs années, son titre ayant perdu plus de 15% depuis juillet.
Certes, l'image de Sanofi avait déjà pâli auprès du grand public à cause de ses retards et difficultés à développer un vaccin anti-Covid.
Toutefois, ce sujet n'a jamais vraiment préoccupé les investisseurs. Or, si les problèmes récents de Sanofi sont moins en vue du grand public, ils sont jugés nettement plus problématiques pour ses perspectives.
Les marchés réagissent mal à l'échec de l'amcenestrant dans un contexte où Sanofi s'était largement recentré ces dernières années sur la lutte contre le cancer, au détriment notamment du marché du diabète.
Certes, contrairement à de plus petits groupes pharmaceutiques, un échec isolé ne menace pas l'avenir de Sanofi, mais il risque de rendre le groupe moins attirant pour les investisseurs.
Selon les analystes de la banque Cowen, les ventes d'amcenestrant auraient ainsi dû représenter 350 millions d'euros en 2027, à mettre en regard avec les quelque 38 milliards d'euros de revenus engrangés l'an dernier par le groupe.
Pour certains observateurs, c'est d'abord la communication du groupe qui est en cause: les mauvais résultats du traitement étaient connus depuis mars, mais Sanofi ne s'est pas immédiatement résolu à l'abandonner.
"Les investisseurs vont, à juste titre, douter du discours des dirigeants", remarque Wimal Kapadia, analyste pour le cabinet Bernstein, cité par l'agence Bloomberg.
Craintes sur un litige
Mais, plus globalement, l'échec de cet anticancéreux vient alimenter une préoccupation majeure des analystes sur Sanofi: le groupe est-il trop dépendant de son médicament phare, le Dupixent ?
Ce médicament, utilisé notamment contre l'asthme et certaines maladies de peau, permet actuellement à Sanofi de voir la vie en rose avec des ventes en forte hausse. Mais le Dupixent compte désormais pour un cinquième des revenus du groupe, et les investisseurs se préoccupent de ses difficultés à développer de nouveaux traitements prometteurs.
Peu avant l'arrêt de l'amcenestrant, Sanofi avait déjà inquiété les marchés en suspendant les essais d'un traitement de la sclérose en plaque, le tolebrutinib.
Il ne s'agit pas, cette fois, d'un renoncement définitif. Des problèmes graves ont été détectés chez certains patients, et Sanofi doit établir s'il y a un lien direct, avant de reprendre éventuellement les essais.
Reste que cette interruption va, à tout le moins, constituer un contretemps considérable. Et son annonce est d'autant moins bien perçue qu'elle intervient en plein regain de préoccupations sur un autre front, judiciaire cette fois.
Les investisseurs s'inquiètent en effet des conséquences financières d'un litige autour d'un traitement, le Zantac, longtemps vendu aux Etats-Unis et au Canada contre les brûlures d'estomac mais retiré du marché en 2019.
Des études ont, en effet, établi que ce traitement se dégradait dans l'organisme en un composant cancérigène, même s'il n'est pas avéré qu'il ait réellement provoqué des cancers.
Or, des premiers procès vont s'ouvrir ce mois-ci aux Etats-Unis, des patients accusant Sanofi et d'autres groupes d'avoir contribué à leur cancer en vendant du Zantac.
Est-ce pour Sanofi le début d'une affaire semblable à la Dépakine ? Le groupe est confronté de longue date à la justice à cause de cet anti-épileptique responsable de multiples troubles chez des enfants exposés dans le ventre de leur mère.
Il est un peu tôt pour le dire, soulignent toutefois certains analystes, qui estiment difficile d'établir un lien avec un traitement aussi ponctuel qu'un antidouleur, et pour qui Sanofi a de toute façon réagi assez vite dès les premières études préoccupantes.
"L'impact éventuel nous semble aujourd'hui difficilement quantifiable", estiment les analystes du cabinet Oddo, qui jugent "excessive" la réaction des marchés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Affaire Esptein: de nouvelles images de Trump et Clinton publiées
Des élus démocrates au congrès américain ont rendu publiques vendredi de nouvelles photographies émanant des légataires du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Elles incluent notamment des images du président américain Donald Trump et de l'ex-chef d'Etat Bill Clinton.
L'ex-prince britannique Andrew, déchu de ses titres royaux face à la désapprobation croissante de l'opinion publique britannique concernant ses liens avec Jeffrey Epstein, apparaît aussi parmi ces clichés.
Larry Summers, ministre des finances sous Bill Clinton, Steve Bannon, l'un des grands idéologues du mouvement trumpiste MAGA, ou encore l'acteur réalisateur américain Woody Allen y figurent également. De même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin.
L'existence de liens entre ces personnes et le financier, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d'un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, était déjà connue. Et aucune des photographies publiées vendredi ne semble dépeindre de comportement délictueux.
"Préservatifs Trump"
"Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants au monde", ont toutefois relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la chambre des représentants, à l'origine de leur publication.
Leurs homologues républicains les ont a contrario accusés d'avoir "soigneusement choisi" les photographies "pour créer un faux récit sur le président Trump". Parmi ces images, on trouve des images de jouets sexuels et de "préservatifs Trump" avec un emballage comportant un portrait dessiné de Donald Trump au-dessus de la mention "Je suis ENOOOORME".
Trois photographies parmi les 19 publiées vendredi montrent aussi l'actuel président américain, dont une où il est entouré de six femmes portant ce qui semble être une couronne de fleurs hawaïenne. Le visage de ces femmes a été occulté.
L'ancien président Bill Clinton apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison pour exploitation sexuelle.
La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories du complot, selon lesquelles, il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.
Après avoir promis durant sa campagne présidentielle victorieuse de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate.
Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans l'affaire Epstein. Le ministère de la justice a jusqu'au 19 décembre pour ce faire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Royaume-Uni frappé par une épidémie de grippe "sans précédent"
Le gouvernement britannique a exhorté vendredi les médecins à renoncer à une grève prévue pendant cinq jours peu avant Noël, alors que le Royaume-Uni fait face à une "vague sans précédent de super grippe", selon le service de santé public britannique.
Le Premier ministre travailliste Keir Starmer et son ministre de la Santé Wes Streeting ont appelé tout à tour ces médecins "résidents" - au statut proche de celui des internes - à renoncer à leur mouvement prévu du 17 au 22 décembre.
M. Streeting a souligné dans le journal The Times que le service de santé public, le NHS, se trouvait dans une "situation incroyablement précaire" et faisait face à "un défi inédit depuis la pandémie" de Covid-19.
Tout en réaffirmant son soutien au droit de grève, Keir Starmer a lui estimé qu'une grève de cinq jours serait "irresponsable" et mettrait "le NHS et ses patients en danger", dans un éditorial publié dans The Guardian.
Reprenant lui aussi la comparaison avec la pandémie de Covid-19, il a estimé que "l'idée de faire grève dans ce contexte était franchement inimaginable".
Selon les chiffres publiés jeudi par le NHS, les cas de grippe atteignent un niveau record pour cette période de l'année.
Le nombre de cas a bondi de 55% en une semaine, avec une moyenne de 2660 patients hospitalisés chaque jour la semaine dernière.
"Super grippe"
"Avec une demande record pour les services d'urgence et les ambulances et une grève imminente des médecins résidents, cette vague sans précédent de super grippe place le NHS dans la pire situation possible pour cette période de l'année", s'est alarmée la directrice médicale nationale du NHS, Meghana Pandit.
La situation du NHS, dans une profonde crise avec des délais d'attente extrêmement longs pour les rendez-vous, est un enjeu politique majeur pour le gouvernement travailliste, très impopulaire.
Si la grève prévue à partir de mercredi se confirmait, il s'agirait de la 14e pour les médecins depuis mars 2023.
Les médecins "résidents" sont en conflit avec le gouvernement sur les salaires et les formations.
Wes Streeting a accédé à la demande du syndicat des médecins que les praticiens formés au Royaume-Uni soient prioritaires pour obtenir des formations par rapport aux candidats étrangers.
Le nombre de places pour ces formations sera également augmenté.
Mais, a ajouté le ministre, le gouvernement "ne peut et ne veut pas bouger sur les salaires, surtout après une augmentation de 28,9% au cours des trois dernières années et la plus forte revalorisation de tout le secteur public ces deux dernières années".
La British Medical Association, qui représente les médecins résidents, réclame 26% supplémentaires, estimant cette revalorisation nécessaire pour restaurer le niveau des rémunérations après des années de hausses inférieures à l'inflation.
Elle doit soumettre la nouvelle proposition du gouvernement à ses membres via un sondage en ligne qui se clôturera lundi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fanny Smith 3e, victoire de Näslund à Val Thorens
Fanny Smith a décroché la 3e place de la 2e épreuve de Coupe du monde à Val Thorens. Nouvelle victoire de la Suédoise Sandra Näslund.
Pas forcément au top physiquement, la Vaudoise s'est bien battue. En quarts et en demi-finales, elle a effectué des remontées pour aller chercher sa qualification. En finale, la skieuse de Villars a tapé le haut d'un roller et elle a dû s'employer pour monter sur la boîte. Devant, Sandra Näslund n'a connu aucun problème pour signer sa 41e victoire en Coupe du monde, un jour après son 40e triomphe. Entre les deux grandes dames du ski-cross, on retrouve la Française Marielle Berger Sabbatel.
Jolie 5e place pour Saksja Lack. La Zurichoise avait mal négocié le négatif en demi-finales, mais elle s'est bien reprise lors de la petite finale grâce aussi à une excellente glisse.
Déception chez les messieurs avec seulement deux hommes en quarts de finale: Alex Fiva et Thomas Baur. Mais les deux athlètes ont terminé 3e de leur série et leur route s'est arrêtée là. Romain Détraz n'a pas pris le départ, alors que Jonas Lenherr, Gil Martin, et Ryan Regez ont été éliminés en huitièmes de finale. Victoire pour le Canadien Kevin Drury devant Simone Deromedis et Tristan Takats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque et d'ingérence
L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu'une "campagne" de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes,. L'ambassadeur russe à Berlin a été convoqué.
"Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque" informatique commise en août 2024 et "la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d'influencer et de déstabiliser" la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères lors d'un point presse régulier.
Contactée vendredi par l'AFP, l'ambassade russe à Berlin n'avait pas réagi immédiatement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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