International
Macron annonce une loi d'urgence pour la reconstruction
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Emmanuel Macron a annoncé mardi une "loi d'urgence" pour accélérer la reconstruction dans les villes touchées par les émeutes de la dernière semaine, ouvrant plusieurs chantiers avec une "priorité absolue", le rétablissement d'un "ordre durable".
Devant les maires de plus de 300 communes réunis à l'Elysée, le chef de l'Etat s'est d'abord dit "très prudent" sur la perspective d'un retour au calme "durable", tout en considérant que le "pic" des premiers soirs était "passé".
Il a donc confirmé des "moyens exceptionnels" pour garantir "l'ordre durable, républicain", et "maintenir l'effort et la pression" notamment les 13 et 14 juillet, autour de la fête nationale.
Les émeutes nocturnes ont éclaté le 27 juin, quelques heures après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre.
Heurts avec les forces de l'ordre, incendies de mairies, écoles, commissariats et pillages de magasins se sont multipliés à travers la France, culminant avec l'attaque du domicile de Vincent Jeanbrun, maire de L'Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne, avant une décrue nette ces deux dernières nuits.
Pas d'unanimité
Treize "atteintes graves" aux élus ont été recensées, a précisé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
"Même si le calme est revenu, je considère que l'on ne peut pas faire comme si rien ne s'était passé", a insisté le président.
Pendant la réunion à l'Elysée, à l'écart des caméras, les maires se sont arrachés les micros pour prendre la parole face au chef de l'Etat, assis et prenant des notes.
Pour Patrick Jarry, maire DVG de Nanterre, "les conditions de travail et la mission des policiers sont un chantier incontournable".
Patricia Tordjman, maire communiste de Gentilly, dans le Val-de-Marne, a interpellé frontalement le président, estimant que "rien n'a été fait" depuis qu'il a été élu en 2017, "pire on nous retire des moyens".
Jean-François Copé, maire LR de Meaux, "ne croit pas à l'émeute sociale, l'émeute de la faim". Et d'estimer: la "République n'a pas à s'excuser, elle a déjà beaucoup fait pour les quartiers".
Résumé d'Eric Straumann, maire LR de Colmar (Haut-Rhin), devant des journalistes: "les maires de droite proposent des solutions de droite, autorité, éducation, les maires de gauche des solutions de gauche, plus d'argent".
Prenant la parole à la fin, Emmanuel Macron n'a pu que constater cette absence d'"unanimité".
"Thérapie de groupe"
S'agissant des destructions subies par les communes, il a annoncé une "loi d'urgence pour écraser tous les délais" et accélérer la reconstruction.
Il a promis un accompagnement "pour très vite pouvoir réparer" le matériel de vidéosurveillance cassé, ainsi que des aides financières pour les réparations concernant "la voirie, les établissements communaux, les écoles".
Le gouvernement s'est dit ouvert à des "annulations" de cotisations sociales et fiscales "au cas par cas" pour les commerces vandalisés. Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a fait savoir que les assureurs avaient accepté de "considérer des réductions de franchise".
Selon France Assureurs, 5800 sinistres avaient été déclarés mardi matin à la suite des émeutes, à la fois par les professionnels et les particuliers. Une centaine de bâtiments publics ont été dégradés ou détruits en Île-de-France, tandis que près de 80 bureaux de poste du pays "n'ont pas pu rouvrir en raison des destructions ou des risques pour le personnel et les clients présents", selon l'entreprise.
Le chef de l'Etat a aussi ouvert des chantiers au plus long cours, du logement à la décentralisation en passant par la justice des mineurs et l'éducation, sans entrer dans le détail.
L'exécutif doit y travailler pendant l'été "pour déboucher sur des solutions très concrètes", car "on ne doit pas laisser la pâte retomber", a-t-il lancé en conclusion de cette séance qui n'était pas sans rappeler le "grand débat" lors de la crise des "gilets jaunes". Il a promis un point d'étape "à la fin de l'été".
Parmi ces chantiers, il a dit vouloir "mieux accompagner, mieux responsabiliser et parfois mieux sanctionner" les parents d'enfants auteurs de violences. Lundi soir, devant des policiers, il avait envisagé une "sorte de tarif minimum dès la première connerie" de leur enfant, reprenant une antienne de la droite.
"J'étais venu entendre le président donner une vision, un cap. J'étais pas venu assister à une thérapie de groupe", a dit à la sortie Zartoshte Bakhtiari, maire de Neuilly-sur-Marne, déplorant de repartir "sans rien".
Celui de Trappes, Ali Rabeh, a estimé que sanctionner des parents était "une mesure gadget".
Mardi en fin d'après-midi, le président devait faire un point de la situation avec la Première ministre Elisabeth Borne et quelques membres du gouvernement.
Le ministère de l'Intérieur a relevé une nouvelle nette décrue des violences pendant la nuit de lundi à mardi, avec 72 personnes interpellées, contre jusqu'à plusieurs centaines au plus fort des violences.
Selon les chiffres transmis mardi à l'AFP par le ministère de l'Intérieur, 3486 personnes ont été interpellées, 12'202 poubelles et 5892 véhicules brûlés, 1105 bâtiments endommagés par le feu ou dégradés et 269 locaux de la police nationale, de la gendarmerie ou des polices municipales attaqués depuis la nuit du 27 au 28 juin.
Un total de 374 personnes ont été jugées en comparution immédiate depuis vendredi, selon le ministère de la Justice.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Urs Fischer nouveau coach de Mayence
Urs Fischer est de retour en Bundesliga. Le technicien zurichois de 59 ans est le nouvel entraîneur de Mayence, où il aura notamment sous ses ordres le défenseur international suisse Silvan Widmer.
Ancien coach de Zurich, Thoune et Bâle, Urs Fischer s'est engagé jusqu'à l'été 2028 à Mayence, a précisé l'actuelle lanterne rouge de Bundesliga dans son communiqué. Il succède à un autre ex-entraîneur du FCZ, Bo Henriksen, qui a été limogé mercredi dernier.
Vainqueur de deux titres de champion (2016, 2017) et d'une Coupe de Suisse (2017) à la tête du FC Bâle, Urs Fischer était sans club depuis le mois de novembre 2023. Il avait alors été viré par l'Union Berlin, où il était en place depuis l'été 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
International
Le Kremlin salue la nouvelle stratégie de sécurité américaine
La Russie a accueilli favorablement dimanche la nouvelle stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis. Elle affirme que ses ajustements, qui relèvent d'une vision résolument nationaliste de la présidence Trump, étaient "globalement conformes" à la vision de Moscou.
"Les ajustements que nous observons, je dirais, sont globalement conformes à notre vision", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans une interview accordée à la télévision publique, au sujet du document publié vendredi.
M. Peskov a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine".
Le texte diffusé par le gouvernement américain redéfinit sa "stratégie de sécurité nationale" en accord avec la position de Donald Trump en faveur de "l'Amérique d'abord". Il s'en prend vivement aux Européens, soutenant que le Vieux continent est confronté à un "effacement civilisationnel" dû à l'immigration.
Le document promet également qu'il n'y aura pas d'élargissement de l'Otan, anéantissant une fois de plus les espoirs de l'Ukraine qui subit l'invasion russe.
Il y aura "un réajustement de notre présence militaire mondiale pour répondre aux menaces urgentes sur notre continent et un éloignement des théâtres dont l'importance relative pour la sécurité nationale américaine a diminué ces dernières années ou décennies", y lit-on. "L'époque où les Etats-Unis soutenaient l'ordre mondial tout entier, tel Atlas, est révolue", souligne-t-il.
L'annonce de la nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine est intervenue à un moment où des responsables ukrainiens étaient en pourparlers en Floride avec des émissaires de Donald Trump sur le plan élaboré par Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine. Trois jours de discussions n'ont produit aucun progrès apparent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un temps canon pour Joyciline Jepkosgei
Les Kényans ont brillé dimanche dans le marathon de Valence.
Joyciline Jepkosgei a signé le quatrième temps de l'histoire chez les dames pour s'imposer, John Korir réalisant quant à lui le huitième meilleur chrono de tous les temps pour enlever la course masculine.
Joyciline Jepkosgei a triomphé en 2h14'00, un nouveau record de la course valencienne. La Kényane, lauréate du marathon de Londres en 2021, a livré un duel haletant à sa compatriote Peres Jepchirchir, championne du monde à Tokyo en septembre, qu'elle a devancée de 43 secondes à l'arrivée.
Pour sa première participation à Valence, John Korir, vainqueur à Boston en avril mais qui avait abandonné à Chicago en octobre, a quant à lui terminé son marathon en 2h02'24. Il a placé une accélération fulgurante au km 25. Deuxième, l'Allemand Amanal Petros a lâché plus d'une minute et demie.
Réputé très rapide, le marathon de Valence attire chaque année des dizaines de milliers de participants. Ils étaient 36'000 cette année pour la 45e édition, un record selon les organisateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Friedrich Merz réaffirme le soutien de l'Allemagne à Israël
Le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé dimanche le soutien de l'Allemagne à Israël, lors d'une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem. Il a ensuite entamé une rencontre avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu.
M. Merz est arrivé samedi pour une visite diplomatique en Israël, la première depuis sa prise de fonctions, destinée à consolider la relation privilégiée entre les deux pays, après des frictions au vu de la guerre menée dans la bande de Gaza et des violences de colons juifs extrémistes en Cisjordanie occupée.
"L'Allemagne doit défendre l'existence et la sécurité d'Israël. Cela restera à jamais profondément inscrit dans le lien qui nous unit", a déclaré le chancelier au mémorial Yad Vashem. Il a mis en avant "la responsabilité historique durable" de son pays dans l'extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il a ensuite été entamé un entretien avec M. Netanyahu, de plus en plus isolé sur le plan international. L'entretien doit porter sur les efforts en vue de passer à une deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, dans le cadre du plan du président américain Donald Trump censé mettre un point final à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas palestinien en Israël.
"Dilemmes"
Accueilli samedi à Tel-Aviv par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui l'a qualifié d'"ami d'Israël ", M. Merz a ensuite rencontré dans la soirée le chef de l'Etat Isaac Herzog à Jérusalem.
"Se tenir au côté de ce pays fait partie du noyau essentiel, immuable de la politique de la République fédérale d'Allemagne et le restera", a-t-il dit à l'issue de la rencontre. Sa décision de décréter un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël face à l'intensification des bombardements sur Gaza avait fortement déplu aux autorités israéliennes.
"Les actions de l'armée israélienne à Gaza nous ont posé quelques dilemmes [et] nous y avons réagi", mais "nous avons également constaté qu'à ce jour, il n'y a fondamentalement aucune divergence [entre nous]", a ajouté M. Merz, qui a levé cet embargo fin novembre à la faveur du cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.
"Israël a le droit de se défendre car c'est la seule façon de garantir son droit à exister", a-t-il encore déclaré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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