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Climat

Neuf milliards d'aide en plus pour la reconstruction du Pakistan

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Le Premier ministre pakistanais Shebaz Sharif et le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres ont tous deux appelé la communauté internationale à investir pour aider le pays face au changement climatique lors de la conférence à Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La communauté internationale a promis depuis Genève plus de neuf milliards de dollars en plus pour le Pakistan après les inondations de l'été dernier. Lors de cette conférence lundi, le chef de l'ONU Antonio Guterres avait appelé à investir "massivement" dans ce pays.

"De ce que nous avons, ces promesses sont additionnelles par rapport à ce qui avait été donné en termes d'assistance humanitaire", a affirmé au terme de la réunion la ministre d'Etat pakistanaise aux Affaires étrangères Hina Rabbani Khar. D'autres dons en nature ont été annoncés.

Sur cette enveloppe, près de la moitié vient d'une institution financière internationale qui s'engage sur trois ans. Les coûts de la reconstruction à court terme sont estimés à 16 milliards de dollars au moins. "Bien davantage sera requis à plus long terme", a estimé le secrétaire général de l'ONU.

Le Pakistan a été dévasté en août dernier par des intempéries qui ont provoqué des inondations qui ont recouvert jusqu'à un tiers de son territoire. Près de 1800 personnes ont été tuées et 33 millions affectées par ce désastre, dont deux tiers environ restent en difficulté.

Environ 8 millions d'individus ont été déplacés, plus de 9 millions ont été poussés vers la pauvreté et plus de deux millions de maisons ont été détruites ou endommagées. Les opérations de secours se poursuivent, a affirmé le premier ministre Shebaz Sharif.

"Injustice brutale"

Déjà, la facture de ces intempéries est salée. Les pertes économiques et les dommages sont évalués à environ 30 milliards de de dollars. Lundi, le gouvernement pakistanais a dévoilé un plan pour la résilience du pays face aux changements climatiques.

La moitié, soit 8 milliards de dollars, sera financée avec des ressources locales. Il en manquait autant pour pouvoir le lancer. Outre l'aide aux infrastructures, un renforcement de la gouvernance et des questions sociales, mais aussi des efforts sur la finance, l'éducation ou la santé sont prévus.

M. Sharif avait parlé dans la matinée d'un "tournant" dans la situation de son pays, souhaitant un "plan international durable" et promettant que chaque dépense serait justifiée. Devant la presse, il a remercié la Suisse pour son accueil. "La Suisse est au côté du Pakistan", a dit le conseiller fédéral Ignazio Cassis.

Sans annoncer de contribution supplémentaire, il a ajouté que "personne n'est à l'abri" des effets du changement climatique. Et il a salué le plan présenté par Islamabad.

Dans son discours M. Guterres a répété que la catastrophe était liée au changement climatique. Et de dénoncer "une injustice brutale", alors que le Pakistan n'est responsable que de moins d'1% des émissions de gaz à effet de serre.

Appel au FMI

"Si vous avez un doute quelconque" sur les dommages et les pertes provoqués par le changement climatique dans les pays en développement, "allez au Pakistan", a insisté le secrétaire général. Quelques mois après les inondations au Pakistan, les Etats membres ont avalisé lors de la COP27 le principe d'un fonds d'indemnisation de l'impact sur ces territoires, après des décennies de discussion. Islamabad souhaite que ce dispositif, qui doit encore être finalisé, puisse aider à atténuer de futures crises climatiques.

M. Guterres a appelé à financer les routes, les maisons et les infrastructures. Mais il a demandé à nouveau également d'alléger la dette des pays en développement. "Le Pakistan est doublement victime", du climat comme d'un système financier mondial moralement en défaut, a encore dit le secrétaire général.

Jusqu'à présent, seul un tiers des 816 millions de dollars qui avaient été demandés pour la réponse humanitaire ont été versés. "Seulement une goutte d'eau dans les inondations grandissantes des besoins", selon M. Guterres. Or, la population de la région est 15 fois plus menacée par les impacts climatiques que les autres territoires dans le monde.

M. Guterres a également demandé aux institutions financières internationales des réformes plus favorables aux pays en développement. Et le premier ministre pakistanais a lui appelé à davantage de flexibilité de la part du Fonds monétaire international (FMI) à l'égard de son pays tout en promettant d'honorer ses obligations.

Des dizaines d'Etats participaient à la conférence de Genève. Cette rencontre constitue "une première étape" d'une longue route vers la reconstruction du Pakistan, selon M. Guterres. Plusieurs mécanismes nationaux de suivi du plan seront établis. Un groupe de soutien international est également prévu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Climat

D'impressionnantes tornades frappent le centre des Etats-Unis

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Les tornades sont fréquentes dans le centre des Etats-Unis. (© KEYSTONE/AP/Chris Machian)

D'immenses tourbillons sombres qui déchirent le ciel: des dizaines de tornades ont frappé vendredi le centre des Etats-Unis, provoquant d'importants dégâts et blessant au moins trois personnes selon les autorités.

Plus de 70 tornades ont été enregistrées vendredi dans le pays par les services météorologiques américains (NWS), l'essentiel autour de la ville d'Omaha, dans le Nebraska et près de l'Iowa.

Sur place, des images de chasseurs d'orages publiées sur les réseaux sociaux montrent d'immenses tourbillons noirs balayer le ciel, retournant terre, poussière et matériaux sur leur passage. Le résultat: des dizaines de bâtiments détruits, des lignes électriques arrachées, des trains déraillés.

A Elkhorn, en banlieue d'Omaha, des images montrent des maisons rasées, des toits envolés, des arbres comme nus. "Les secours poursuivent la vérification des maisons touchées et portent assistance aux éventuels blessés", a écrit la police d'Omaha sur X.

Tornades relativement fréquentes

Plus au sud, près de la ville de Lincoln, une tornade a frappé un hangar industriel. Les quelque 70 personnes s'y trouvant lors de l'effondrement du bâtiment ont été évacuées mais 3 d'entre elles sont blessées, sans avoir leur pronostic vital engagé, ont affirmé les autorités du comté de Lancaster lors d'une conférence de presse.

Le NWS, qui a publié vendredi de très nombreuses alertes aux tornades dans plusieurs Etats du centre des Etats-Unis, prévoit que ce phénomène météorologique se poursuive samedi dans cette vaste région de plaines agricoles, y compris jusqu'au Texas. Les tornades, un phénomène météorologique aussi impressionnant que difficile à prévoir, sont relativement fréquentes aux États-Unis, en particulier dans le centre et le sud du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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EPFL: les éclairs ascendants scrutés depuis le sommet du Säntis

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Le sommet du Säntis, en Suisse orientale, est frappé par plus d'une centaine d'éclairs chaque année (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Des scientifiques de l’EPFL ont enregistré les rayons X émis au départ d’éclairs ascendants. Leur étude réalisée au sommet du Säntis permet de mieux comprendre les origines de cette forme de foudre rare et particulièrement dangereuse.

L'équipe de Farhad Rachidi, à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), a pour la première fois mesuré directement un phénomène insaisissable qui explique en grande partie l’origine d’un éclair, les rayons X, selon ces travaux publiés dans la revue Scientific Reports.

En collaboration avec la Haute école spécialisée de Suisse occidentale et l’Université d’Uppsala (Suède), les scientifiques ont enregistré des éclairs depuis la tour située au sommet du Säntis (AI/AR/SG).

Ils ont identifié les rayons X émis au commencement d’éclairs positifs ascendants. Ces éclairs débutent par des vrilles chargées négativement qui montent progressivement depuis un objet situé à haute altitude, avant de rencontrer un nuage d’orage, transférant ainsi une charge positive au sol. Plus rares que les éclairs descendants qui vont d'un nuage vers le sol, ils sont aussi plus dangereux.

"Ils peuvent faire plus de dégâts, car pendant un éclair ascendant, la foudre reste en contact avec une structure plus longtemps que pendant un éclair descendant", explique Toma Oregel-Chaumont, qui prépare un doctorat au sein du Laboratoire de compatibilité électromagnétique, cité vendredi dans un communiqué de l'EPFL.

Bien que l’on ait déjà observé des émissions de rayons X dans d’autres types d’éclairs, c’est la première fois qu’on les enregistre dans des éclairs positifs ascendants.

Mécanismes mystérieux

Le mécanisme à l’origine du déclenchement et de la propagation de la foudre reste un mystère. L’observation de la foudre ascendante depuis des structures élevées comme la tour du Säntis permet de corréler les mesures de rayons X avec d’autres grandeurs mesurées simultanément, comme les observations vidéo à grande vitesse et les courants électriques.

Cette tour de 124 mètres est une cible privilégiée pour la foudre. La ligne de vue est dégagée depuis les sommets voisins, et la vaste installation de recherche est équipée de caméras à grande vitesse, de détecteurs de rayons X, de capteurs de champ électrique et d’appareils de mesure du courant.

La vitesse et la sensibilité de cette installation ont permis à l’équipe d'étayer la théorie selon laquelle les augmentations soudaines du champ électrique de l’air provoquent la "fuite" des électrons ambiants, qui se transforment en plasma: la foudre.

Les observations au sommet du Säntis - qui est frappé par plus de 100 éclairs chaque année - vont se poursuivre. Les scientifiques prévoient d’équiper la tour d’un capteur de micro-ondes, ce qui pourrait permettre de déterminer si cette théorie s’applique également à la foudre descendante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Inondations: nouvelles pluies prévues, contre-la-montre engagé

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Dégâts dus aux pluies à Qingyuan, dans la province du Guangdong. (© KEYSTONE/AP)

Les habitants touchés par de graves inondations survenues dans le sud de la Chine tentent mercredi de sauver leurs biens des eaux boueuses. Cela à l'approche de nouvelles pluies torrentielles contre lesquelles les autorités locales ont mis en garde la population.

Des pluies torrentielles frappent depuis jeudi la province méridionale du Guangdong. Quatre personnes ont perdu la vie et plus de 100'000 habitants ont été évacués.

Les importantes inondations sont très inhabituelles en cette période de l'année dans cette région verdoyante et subtropicale. Selon un haut responsable, celles-ci ont un lien avec l'aggravation du changement climatique.

Zone touristique touchée

Dans le village de Shatang, la montée des eaux a touché une zone touristique composée de bungalows. Du personnel et des membres du gouvernement local aident à déblayer la boue dans les rues, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Certaines chambres ont été inondées et on est en train de nettoyer toute la boue, ça prendra deux-trois jours encore je pense. On devrait être de nouveau prêts à accueillir des clients pour les congés du 1er-Mai", explique Liu Yongqi, 25 ans, la codirectrice générale de Shatang Moonview Homestay.

Le complexe hôtelier propose des grillades en plein air, du camping de luxe ou encore de la pêche.

"L'eau est vraiment montée très haut ces derniers jours, la route était inondée et pendant cinq jours, on ne pouvait rejoindre le reste du village qu'en petit bateau à moteur", explique-t-elle en montrant à l'AFP des vidéos qu'elle a prises sur son téléphone. "Heureusement, on avait de toute façon suffisamment de provisions ici."

"Dégâts importants"

Le petit lac à proximité a débordé, engloutissant ou déracinant de nombreux arbres, dont certains gisent dans la boue sous une écrasante chaleur humide. Non loin de là, des chaises, des cuvettes de toilettes et des morceaux de tôle sont éparpillés.

Des employés travaillent à réparer une yourte en bois utilisée pour des repas collectifs, tandis que d'autres, armés de balais et vêtus de bottes imperméables, nettoient le terrain sur lequel se tiennent les bungalows.

"Les dégâts sont importants", observe Liu Shaofei, 53 ans, père de Liu Yongqi et autre codirecteur général des lieux. "Nous faisons encore une évaluation. Mais heureusement nous sommes assurés", dit-il à l'AFP.

Nouvelles précipitations attendues

Les autorités ont mis en garde contre de nouvelles pluies violentes dans la province du Guangdong de mercredi soir à vendredi. Jusqu'à 240 millimètres de pluie sont attendus dans de nombreuses parties du territoire et même jusqu'à 300 millimètres dans plusieurs localités.

Des responsables ont également averti la population de ne pas propager de "rumeurs" sur d'éventuelles pénuries ou montée des prix des produits de première nécessité.

"Afin de renforcer la gestion des prix du marché lors de la saison des inondations (...) ne fabriquez pas et ne diffusez pas d'informations au sujet d'une montée des prix, de chaînes d'approvisionnement limitées ou d'augmentations importantes de la demande sur le marché", a déclaré l'autorité de régulation du marché régional dans un avis diffusé mardi soir.

Inédit depuis les années 50

La province du Guangdong, emblématique de la puissance manufacturière chinoise avec ses dizaines de milliers d'usines tournées vers l'export, compte quelque 127 millions d'habitants.

Plusieurs zones de la province n'ont pas connu d'inondations aussi graves si tôt dans l'année depuis le début des relevés dans les années 1950, selon les médias d'Etat.

Le réchauffement s'intensifie

"L'intensification du changement climatique" a accru la probabilité de ce type de précipitations qui, généralement, ne surviennent qu'en été, a déclaré Yin Zhijie, prévisionniste en chef en matière d'hydrologie au ministère des Ressources hydriques, mardi à la Radio nationale de Chine.

La Chine est le plus important émetteur de gaz à effet de serre contribuant au changement climatique. Elle a promis de réduire ses émissions et d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2060.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les vignerons vaudois sur le qui-vive face au gel

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Les vignerons vaudois sont inquiets à cause du gel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les vignerons vaudois sont inquiets face aux gelées nocturnes qui touchent actuellement la Suisse romande. En raison de la surface des cultures, aucune mesure d'urgence ne peut être entreprise.

"Nous sommes tous inquiets, on frise le code un peu partout", a déclaré François Montet, président de la Fédération vigneronne vaudoise, lundi à Keystone-ATS. "Dans le meilleur des cas nous serons juste au-dessus du zéro", a-t-il ajouté.

Un premier épisode de gel vendredi a donné lieu à des "dégâts mineurs" tandis qu’un deuxième épisode a eu lieu dans la matinée. Il est toutefois encore trop tôt pour dire si la vigne a subi des dégâts. "Il faudra attendre quelques jours pour se prononcer".

Les viticulteurs vaudois croisent les doigts pour les prochaines nuits, MeteoNews ayant annoncé des températures minimales autour de 0° ou légèrement inférieures, ainsi que des gelées au sol, pour les nuits à venir et jusqu'à vendredi. La Suisse romande est un peu plus exposée au gel que l'est du pays en raison des éclaircies nocturnes qui y sont plus fréquentes.

"A la merci de la météo"

Les vignerons vaudois ne peuvent entreprendre aucune mesure pour contrer le gel. "L'enfumage par bougies peut marcher dans les fonds de vallées en Valais, mais pas chez nous. En raison de nos surfaces, nous sommes à la merci de la météo", explique François Montet.

Les seules mesures préventives sont à prendre bien à l'avance, au niveau des méthodes de culture. "On peut agir sur la gestion de la hauteur de l’herbe et la hauteur du fil porteur", développe le spécialiste. En effet, comme l'air froid est lourd, plus une branche est proche du sol, plus elle risque de subir des dégâts en raison du gel.

Dans le cas actuel, le fait que les vignes n'aient pas encore été ébourgeonnées pourrait jouer en faveur des viticulteurs. "Suivant le niveau de gel, cela pourrait nous donner une chance, mais si c'est un gros gel, tout va y passer", prévient-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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