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International

Une nonagénaire "nazie" tente d'échapper à son procès en Allemagne

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L'accusation reproche à l'ancienne secrétaire d'avoir participé au meurtre de détenus dans le camp de concentration de Stutthof, dans la Pologne actuelle (archives). (© KEYSTONE/AP/Czarek Sokolowski)

Une ancienne secrétaire de camp de concentration nazi âgée de 96 ans a été placée jeudi en détention provisoire après des heures de cavale pour échapper à l'ouverture de son procès en Allemagne. Elle devait répondre de complicité de meurtre dans plus de 10.000 cas.

Au terme d'une journée rocambolesque, le tribunal d'Itzehoe (nord) a ordonné le placement en détention provisoire de l'accusée, dont le procès reprendra le 19 octobre.

Vingt minutes après l'ouverture de l'audience jeudi matin, le président du tribunal avait dû faire une annonce inhabituelle, surtout pour une prévenue de cet âge : "l'accusée est en fuite (...) Un mandat d'arrêt a été émis" à son encontre.

"Elle a quitté son foyer (pour personnes âgées) ce matin. Elle a pris un taxi" pour rejoindre une station de métro de la périphérie d'Hambourg, a précisé la porte-parole.

"Mépris"

Problème pour la justice : elle semble avoir été informée à l'avance du risque de fuite.

L'accusée l'a elle-même écrit dans une lettre adressée au président de la Cour, selon des informations du magazine Der Spiegel, en partie confirmées par un avocat de victimes de l'Holocauste qui a dit avoir eu connaissance d'un courrier envoyé "il y a trois semaines".

Elle y déclarait qu'"elle boycotterait la procédure, pour ainsi dire, (....) elle a écrit que ce serait dégradant si elle y participait", a affirmé Christoph Rückel à l'AFP.

Son comportement a provoqué la consternation. "Cela montre un mépris pour les survivants et l'Etat de droit", a déploré auprès de l'AFP Christoph Heubner, le vice-président du Comité Auschwitz.

"Même si cette femme est très âgée, le tribunal n'aurait-il pas pu prendre des précautions ?", a-t-il aussi relevé, s'interrogeant en outre sur les complicités dont elle a pu bénéficier.

"Suffisamment en bonne santé pour fuir, suffisamment en bonne santé pour aller en prison !", a de son côté tweeté Efraim Zuroff, le président du Centre Simon Wiesenthal qui traque les nazis encore en vie.

Jusqu'ici, les quatre anciens gardes ou employés de camps nazis condamnés depuis dix ans en Allemagne s'étaient tous assis dans le box des accusés.

Seule femme impliquée dans le nazisme à être jugée depuis des décennies en Allemagne, Irmgard Furchner ne s'est pas exprimée sur les faits qui lui sont reprochés avant son procès.

Un centenaire, ex-gardien du camp nazi de Sachsenhausen, doit également être jugé à partir de jeudi prochain, près de Berlin.

Jamais encore l'Allemagne, qui a longtemps montré peu d'empressement à retrouver ses criminels de guerre, n'avait déféré devant la justice d'aussi vieux nazis.

Agée au moment des faits de 18 à 19 ans, Irmgard Furchner, qui vit dans une résidence pour personnes âgées près de Hambourg, doit être jugée par une Cour spéciale pour "complicité de meurtre dans plus de 10.000 cas", selon le parquet.

Détenus

L'accusation lui reproche d'avoir participé par ses fonctions administratives au meurtre de détenus dans le camp de concentration de Stutthof, dans la Pologne actuelle. Elle y travaillait en tant que dactylographe et secrétaire du commandant du camp, Paul Werner Hoppe, entre juin 1943 et avril 1945.

Dans ce camp proche de la ville de Gdansk (Dantzig à l'époque) où périrent 65.000 personnes, "des détenus juifs, des partisans polonais et des prisonniers de guerre soviétiques" ont été systématiquement assassinés, a rappelé le parquet.

L'avocat Christoph Rückel, qui représente depuis des années des survivants de la Shoah, a assuré sur la chaîne régionale publique de télévision NDR, qu'elle avait "tapé à la machine les ordres d'exécution et de déportation et apposé ses initiales".

A l'issue d'une longue procédure, la justice avait estimé en février que la nonagénaire était apte à comparaître malgré son grand âge.

Soixante-seize ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la justice allemande continue de rechercher d'anciens criminels nazis encore en vie.

Quelque 4.000 femmes ont été gardiennes dans les camps de concentration, d'après des historiens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Xavi sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone

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Xavi reste à la barre du FC Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/JUANJO MARTIN)

Après avoir annoncé fin janvier qu'il quitterait son poste à la fin de la saison, Xavi Hernandez sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone. Le Barça a officialisé cette nouvelle mercredi.

Comme l'affirmaient ces dernières heures les médias espagnols, le technicien catalan, qui avait prolongé jusqu'en 2025 à l'automne dernier, a accepté d'honorer son contrat, au terme d'une journée de réunions avec son président Joan Laporta et le directeur sportif Deco. L'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions et la défaite dimanche à Madrid lors du Clasico face au Real n'ont apparemment refroidi le Champion du monde 2010...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Cour suprême examine l'interdiction de l'avortement dans l'Idaho

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L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/Darin Oswald)

Une Cour suprême divisée s'est penchée mercredi sur l'interdiction quasi-totale de l'avortement par l'Etat de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle doit déterminer si elle entre en conflit avec une législation fédérale sur les urgences médicales.

C'est cette même institution dominée par les conservateurs qui a pulvérisé, en juin 2022, la garantie fédérale du droit à l'avortement, cassant une jurisprudence de plusieurs décennies.

La dernière affaire est particulièrement suivie car elle pourrait avoir un impact sur des hôpitaux à travers le pays. L'avortement est aussi l'un des thèmes au coeur de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre.

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG): l'avortement y est interdit sauf rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte.

En dehors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.

L'administration du président démocrate Joe Biden a demandé à la justice de bloquer cette législation, arguant qu'elle viole une loi fédérale sur les urgences médicales puisqu'elle ne prévoit pas d'exception en cas de "danger grave pour la santé" de la femme enceinte.

"Situation impossible"

Mercredi, les trois juges progressistes de la Cour, Elena Kagan, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont pressé de questions le représentant de l'Etat de l'Idaho, en le recadrant parfois sèchement et en prenant pour exemple des cas éprouvants de femmes dont la santé serait menacée mais pas forcément la vie.

Chez les juges conservateurs, certains se sont montrés sceptiques sur les arguments du gouvernement.

"Comment pouvez-vous imposer des restrictions à ce que l'Idaho peut criminaliser, simplement parce que des hôpitaux dans l'Idaho ont choisi d'accepter" des fonds fédéraux? a ainsi demandé l'un d'eux, Samuel Alito.

Le même magistrat s'est par ailleurs interrogé sur l'usage de l'expression "enfant non né" dans la législation fédérale, laissant entendre que cela signifiait que "l'hôpital doit essayer d'éliminer toute menace immédiate pour l'enfant", et que par conséquent "pratiquer un avortement est contraire à ce devoir".

D'autres juges conservateurs, comme Amy Coney Barrett, ont toutefois laissé entrevoir des doutes, cette dernière se disant même "choquée" par une partie de l'argumentaire du représentant de l'Idaho, Josh Turner.

Elizabeth Prelogar, la représentante de l'Etat fédéral, a affirmé qu'"aujourd'hui, les médecins et les femmes dans l'Idaho se trouvent dans une situation impossible".

"Si une femme arrive aux urgences et que sa santé est gravement menacée, mais qu'elle n'est pas encore en danger de mort, alors les médecins doivent soit retarder le traitement et laisser son état se détériorer, soit la transporter par avion hors de l'Etat pour qu'elle puisse recevoir les soins d'urgence dont elle a besoin", a-t-elle lancé.

Manifestations

La loi fédérale, baptisée EMTALA, exige des hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare de fournir des soins d'urgence aux personnes le nécessitant. Pour l'Idaho, état rural et conservateur, ces soins n'incluent pas nécessairement l'avortement, ce que conteste le gouvernement fédéral.

Un juge fédéral à Boise, la capitale de l'Idaho, avait émis une injonction préliminaire en août 2022 qui suspendait en partie la loi de cet Etat, estimant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.

Mais en janvier, la Cour suprême des Etats-Unis a accepté de la remettre temporairement en place en attendant d'examiner une demande d'appel contre la mesure.

Mercredi, devant la Cour suprême à Washington, quelques centaines de manifestants pro-IVG brandissaient des pancartes proclamant "L'avortement sauve des vies". Une dizaine de militants anti-avortement leur ont un temps fait face.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Dembélé et Mbappé trop forts pour Mvogo

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Ousmane Dembélé arme sa frappe face à Yvon Mvogo. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Yvon Mvogo n’a rien pu faire ! Malgré toute sa bravoure, le portier de Lorient a été désarmé devant la verve d’Ousmane Dembélé et de Kylian Mbappé qui ont mené le PSG à la victoire 4-1.

En Bretagne, les deux attaquants ont joué au chat et à la souris avec la défense adverse. Ils ont signé chacun un doublé pour signer la victoire qui peut offrir le titre à leurs couleurs. Le PSG sera, en effet, sacré ce mercredi si Monaco ne bat pas Lille en Principauté.

Avant-dernier donc relégable, Lorient n’a pas vraiment existé lors de cette rencontre. Yvon Mvogo n’endosse aucune responsabilité sur les quatre buts encaissés. Le Fribourgeois a empêché que l’addition soit plus lourde encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Premier ministre espagnol dit réfléchir à une démission

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Pedro Sanchez devrait annoncer sa décision lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi, dans une lettre publiée sur X, "réfléchir" à une éventuelle démission. Cela après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence et corruption.

"J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir" afin de décider "si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur", a-t-il écrit, en indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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