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International

Netanyahu et Trump discutent - le Hezbollah se dit combatif

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L'armée israélienne a mené mercredi des attaques dans le nord-est et le sud du Liban. Au moins 40 personnes ont été tuées mercredi par des frappes israéliennes sur l'est du Liban, notamment la ville de Baalbek, où les secours cherchent encore des survivants dans les décombres. (© KEYSTONE/AP/Hassan Ammar)

Le 1er ministre israélien et le président élu américain Donald Trump ont discuté mercredi au téléphone de la "menace iranienne", après la victoire du populiste, saluée par Benjamin Netanyahu comme un "réengagement puissant dans la grande alliance" entre leurs 2 pays.

Auparavant, Naïm Qassem, le nouveau chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran, avait affiché sa détermination à poursuivre le combat contre Israël, malgré les coups infligés à son mouvement depuis que l'armée israélienne a réorienté contre lui la guerre qu'elle mène depuis plus d'un an contre le Hamas palestinien.

La conversation entre MM. Trump et Netanyahu a "été amicale et cordiale", les deux dirigeants "ont convenu de coopérer pour la sécurité d'Israël" et "discuté de la menace de l'Iran", qui soutient également le Hamas, selon le bureau de M. Netanyahu.

Celui-ci avait auparavant salué "le retour historique à la Maison Blanche" de Donald Trump, qui y avait multiplié les gestes en faveur d'Israël, et était le favori des Israéliens, selon les sondages.

"Vaincre l'axe du Mal"

"Ensemble, nous renforcerons l'alliance américano-israélienne, ramènerons les otages" - retenus à Gaza depuis l'attaque du Hamas contre Israël ayant déclenché la guerre dans le territoire palestinien, le 7 octobre 2023 - "et resterons fermes pour vaincre l'axe du Mal dirigé par l'Iran", a réagi sur X le nouveau ministre israélien de la Défense, Israël Katz.

"Trump continuera probablement à soutenir Netanyahu dans ses combats à Gaza et au Liban" mais "sans lui permettre d'entrer dans une véritable guerre contre l'Iran", a estimé auprès de l'AFP l'ancien ministre palestinien Ghassan Khatib, professeur à l'université Birzeit en Cisjordanie occupée.

"Des armes" pour "mettre fin à la guerre"

"Nous avons juste besoin" que le futur président "nous donne des armes" pour "mettre fin à la guerre", réagissait dans la matinée Yossi Mizrachi, un Israélien de 51 ans vendeur de fruits sur un marché à Jérusalem.

"Nous avons besoin de quelqu'un de fort comme Trump pour mettre fin à la guerre", lançait à Gaza-ville Mamdouh Al-Jadba, un Gazaoui de 60 ans déplacé par les combats.

"Affronter" Israël et "tenir bon"

Naïm Qassem, qui s'exprimait avant les résultats de la présidentielle américaine, a affirmé que son mouvement ne misait pas sur son issue pour parvenir à un cessez-le-feu avec Israël.

Peu après la diffusion de son discours préenregistré, l'armée israélienne a mené une attaque, après un ordre d'évacuation, sur la banlieue sud de Beyrouth, où elle avait tué son prédécesseur Hassan Nasrallah le 27 septembre. L'armée israélienne a recensé 120 projectiles tirés dans la journée par le Hezbollah depuis le Liban.

"Nous avons des dizaines de milliers de combattants de la résistance entraînés qui peuvent affronter" Israël "et tenir bon", a assuré Naïm Qassem.

Israël, qui mène depuis le 23 septembre une campagne d'attaques intensives contre le Hezbollah au Liban, et depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du pays le visant, "va crier (de douleur) sous les missiles et les drones, aucun endroit de l'entité israélienne n'est inaccessible", a-t-il menacé.

Missiles sur une base militaire

Le mouvement avait auparavant affirmé avoir tiré des missiles ciblant une base militaire près de l'aéroport Ben-Gourion, au sud de Tel-Aviv, sans faire de dégâts ni affecter le trafic, selon l'Autorité aéroportuaire israélienne.

Le Hezbollah, dont la direction a été largement affaiblie, assure que ses hommes repoussent les incursions israéliennes et annonce quotidiennement des tirs sur Israël.

Plus de 2600 morts au Liban

L'armée israélienne a aussi mené mercredi des attaques dans le nord-est et le sud du Liban, autres fiefs du Hezbollah. Au moins 40 personnes ont été tuées mercredi par des frappes israéliennes sur l'est du Liban, notamment la ville de Baalbek, où les secours cherchent encore des survivants dans les décombres, a annoncé dans la soirée le ministère de la Santé.

"Les séries de frappes de l'ennemi israélien sur la vallée de la Bekaa et Baalbek" ont tué "40 personnes et en ont blessé 53", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant qu'il s'agissait d'un bilan provisoire.

La veille, un raid de son aviation sur Barja, au sud de Beyrouth, a tué au moins 20 personnes, selon le ministère de la Santé. Les victimes, essentiellement des femmes et enfants, s'étaient réfugiés là fuyant les bombardements israéliens sur leur village du sud du Liban.

Israël s'en est pris au Hezbollah après plus d'un an d'échanges de tirs transfrontaliers avec cette formation, qui ont déplacé quelque 60'000 habitants du nord d'Israël. Le Hezbollah avait ouvert ce front en soutien au Hamas au début de la guerre à Gaza.

Plus de 2600 personnes, "en majorité des civils" ont été tuées à travers le Liban depuis le 23 septembre, a annoncé à l'AFP le ministre de la Santé Firass Abiad, mercredi.

A Gaza

L'armée israélienne poursuit aussi ses opérations contre le Hamas à Gaza, notamment dans le nord où elle mène depuis un mois une offensive meurtrière. Elle a annoncé mercredi soir avoir intercepté un projectile tiré depuis le territoire assiégé vers le sud d'Israël.

L'offensive israélienne a fait 43'391 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.

En pleine guerre sur ces deux fronts, M. Netanyahu a créé mardi soir la surprise en limogeant son ministre de la Défense, Yoav Gallant, avec lequel les relations s'étaient tendues autour de la question de la conscription des juifs ultra-orthodoxes - rejetée par les ministres d'extrême-droite - et celle d'une trêve avec le Hamas pour libérer les otages encore retenus à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Alain Berset promet un envoyé spécial à Volodymyr Zelensky

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L'ancien conseiller fédéral Alain Berset avait déjà rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky l'année dernière alors qu'il était encore président de la Confédération (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Alain Berset a promis qu'il nommerait un envoyé spécial pour les enfants d'Ukraine lors d'une rencontre avec le président Volodymyr Zelensky. L'ancien conseiller fédéral s'est rendu dans le pays en guerre cette semaine.

"Le secrétaire général a confirmé qu'il nommerait au début de l'année prochaine un envoyé spécial pour les enfants d'Ukraine", indique le Conseil de l'Europe vendredi dans un communiqué, à l'issue d'une visite de trois jours en Ukraine.

Cet envoyé spécial sera chargé de garantir le respect des droits des enfants ukrainiens en Ukraine et ailleurs dans le monde. Le Fribourgeois a aussi annoncé la création d'une task force au sein du Conseil de l'Europe pour coordonner toutes les activités de l'organe en faveur de l'Ukraine.

M. Zelensky a indiqué compter sur le Conseil de l'Europe pour la création d'une commission des réclamations, prochaine étape vers un mécanisme d'indemnisation, précise le communiqué. Le soutien à l'Ukraine fait partie des priorités annoncées par Alain Berset, qui a pris ses fonctions à la tête du Conseil de l'Europe en septembre.

Cette visite en Ukraine se termine vendredi alors que le conseiller fédéral Beat Jans, nommé l'année dernière après le départ d'Alain Berset, participe à une réunion du Conseil de l'Europe sur les abus sexuels sur des enfants à Strasbourg.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

"Trahison": la classe politique s'indigne de l'accord UE-Mercosur

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Jean-Luc Mélenchon a été l'un des premiers à fustiger l'accord UE-Mercosur, qui révolte aussi les paysans français. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

"Coup de force", "trahison", "coup de poignard": la classe politique s'est indignée vendredi de la conclusion de l'accord commercial UE-Mercosur visant à supprimer la majorité des droits de douane entre les deux zones.

"Pendant que Macron joue au Monopoly politique, le gouvernement allemand se réjouit de la forfaiture de von der Leyen: elle a signé le traité de libre échange Mercosur en Uruguay! (...) La France sort de l'Histoire", a réagi le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.

"Pas une honte, une trahison!" a pour sa part écrit le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, à propos de ce projet de traité discuté depuis 1999 et qui devrait entre autres, permettre la création d'un vaste marché de plus de 700 millions de consommateurs, mais qui est rejeté par les agriculteurs européens et français.

Le président du groupe macroniste à l'Assemblée Gabriel Attal a de son côté interpellé sur X la leader du Rassemblement national, Marine Le Pen: "En faisant tomber le gouvernement, vous avez affaibli la voix de la France en Europe, et limité sa capacité de blocage du Mercosur. Il n'y a jamais de hasard: il n'y a que des responsabilités à assumer. Alors, qu'attendez-vous pour assumer les conséquences de vos actes?", s'est-il interrogé.

L'intéressée comme son allié, le président du groupe UDR (Union des droites pour la République), Eric Ciotti, ont qualifié l'accord UE-Mercosur de "coup de poignard": "dans le dos du peuple français" pour la première, "contre les peuples européens, contre la France, contre les décisions souveraines du parlement français et nos agriculteurs!" pour le second.

Mobilisation agricole

En France, soutenus par une classe politique réunie dans une rare unanimité, les agriculteurs se mobilisent contre le traité de libre-échange.

Ils redoutent une déferlante de viande latino-américaine et mettent en garde contre une concurrence déloyale de produits n'étant pas soumis aux normes environnementales et sanitaires strictes en vigueur en Europe.

Un accord politique avait été conclu en 2019, mais l'opposition de la France, notamment, a bloqué l'adoption définitive, opposition qui s'est renforcée avec la crise agricole qui sévit en Europe.

Le gouvernement français a estimé de son côté que cet accord "n'engage" que la Commission. Celle-ci négocie au nom des Etats membres qui doivent ensuite approuver et ratifier le traité.

Ursula von der Leyen, qui devait assister à la réouverture samedi de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a finalement fait savoir qu'elle ne ferait pas le déplacement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le Mercosur et l'UE annoncent un accord de libre-échange

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Ursula von der Leyen avec les dirigeants des quatre pays fondateurs du Mercosur (Argentine, Uruguay, Brésil et Paraguay). (© KEYSTONE/EPA/SOFIA TORRES)

Le Mercosur et l'Union européenne ont conclu "les négociations en vue d'un accord" de libre-échange, a annoncé vendredi à Montevideo la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Selon elle, "c'est le début d'une nouvelle histoire".

"Je me réjouis maintenant d'en discuter avec les pays européens", a ajouté Mme von der Leyen sur X, pendant une conférence de presse conjointe avec les présidents de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay pour annoncer l'accord conclu après 25 ans de discussions.

"Aujourd'hui marque un véritable jalon historique", s'est réjouie Ursula von der Leyen, parlant d'un accord "ambitieux et équilibré". L'accord de libre-échange, très controversé, permettra de créer "un marché de plus de 700 millions de consommateurs", a souligné l'Allemande.

Elle s'est félicitée d'un accord "qui bénéficiera aux deux" parties et "apportera des bénéfices significatifs aux consommateurs et aux entreprises" s'il est approuvé. "Nous écoutons les préoccupations de nos agriculteurs et nous agissons en conséquence. Cet accord inclut des garanties solides pour protéger nos moyens de subsistance", a-t-elle dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Coup de théâtre en Roumanie, présidentielle annulée

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Le candidat nationaliste Calin Georgescu était, à la surprise générale, arrivé en tête au premier tour. (© KEYSTONE/AP/Vadim Ghirda)

La Cour constitutionnelle roumaine a annulé vendredi l'élection présidentielle à deux jours du second tour. C'est le dernier rebondissement dans un processus chaotique troublé par des suspicions d'interférence russe en faveur de ce candidat nationaliste.

La juridiction a décidé d'"annuler la totalité" du scrutin afin de "s'assurer de sa validité comme de sa légalité" et demande à ce que "l'intégralité du processus électoral" recommence, selon un communiqué qui a plongé le pays d'Europe orientale sous le choc.

"Le gouvernement fixera une nouvelle date" ultérieurement, a précisé la Cour, qui avait pourtant validé les résultats plus tôt dans la semaine après un recomptage des voix du premier tour qui avait conclu à l'absence de fraudes.

Mais entretemps les autorités ont déclassifié des documents des services de renseignements étayant les accusations sur le rôle "massif" de TikTok dans la campagne, avec la Russie dans le viseur.

Au premier tour, le candidat nationaliste Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale, balayant les favoris dans les rangs des partis de gouvernement.

Critique de l'UE et de l'Otan, cet ancien haut fonctionnaire de 62 ans s'est encore déclaré vendredi dans les médias en faveur d'un arrêt total de l'aide militaire à l'Ukraine voisine.

S'il a par le passé dit son admiration pour le président russe Vladimir Poutine, il a récemment évité de se positionner clairement, indiquant juste qu'il était "pro-roumain".

Appel au "calme"

Sorti de nulle part après une campagne virale sur TikTok, il devait affronter la centriste pro-européenne Elena Lasconi, autoproclamée elle aussi "anti-système" et qui remontait dans les sondages, engrangeant les ralliements.

Elle a "condamné fermement" la "décision illégale" d'un "Etat roumain bafouant la démocratie" et "conduisant le pays à l'anarchie", estimant dans une vidéo que "le vote aurait dû avoir lieu".

Le chef du principal parti d'extrême droite AUR, George Simion, a dénoncé une décision "motivée politiquement", "annulant la volonté du peuple roumain" tout en appelant ses partisans au calme, car "le système doit tomber démocratiquement".

Selon le politologue Costin Ciobanu, cette annulation "historique et sans précédent" va "polariser" encore plus la société et "soulève de sérieuses questions sur la solidité des institutions".

A l'inverse, le Premier ministre social-démocrate Marcel Ciolanu, grand perdant du premier tour, a salué sur Facebook la "seule bonne solution après la déclassification" mercredi de documents montrant un résultat "faussé par l'intervention de la Russie".

"Coup d'Etat"

Le professeur en sciences politiques Sergiou Miscoiu estime aussi que la décision à l'unanimité de la Cour est dictée par la "conviction" des juges que "les élections ont été faussées, ce qui est vrai".

Quant à l'analyste Cristian Pirvulescu, il évoque auprès de l'AFP "une décision de bon sens" face à "un coup d'État dans les urnes". "Ils ont pris la décision qui rétablira enfin des règles du jeu équitables entre les concurrents", a-t-il estimé.

Le message "Roumanie d'abord" de M. Georgescu a trouvé son public auprès d'une partie de la population, lassée des partis traditionnels vus comme corrompus et confrontée à des difficultés économiques, dans l'un des pays les plus pauvres d'Europe.

Mais adepte "des théories de complot", il a surtout bénéficié sur les réseaux sociaux d'une "campagne de promotion agressive, en violation de la législation électorale", d'après les autorités.

Elles dressent des parallèles avec de précédents efforts d'ingérence électorale russe en Europe.

Les services secrets ont recensé "25'000 comptes TikTok" directement associés à la campagne du candidat nationaliste et devenus "extrêmement actifs deux semaines avant la date du scrutin", selon ces documents.

La Roumanie a par ailleurs détecté plus de 85'000 cyberattaques, "y compris le jour de l'élection", lancées depuis une trentaine de pays" et exploitant les vulnérabilités des systèmes informatiques électoraux" pour déstabiliser le processus.

Deux enquêtes ont été ouvertes sur des faits de délits électoraux et blanchiment d'argent, notamment par le parquent anti-corruption.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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