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International

L'Unrwa, qui vit "son heure la plus sombre", doit être sauvée

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"Depuis le début de la guerre à Gaza, les responsables israéliens ont décrit le démantèlement de l'Unrwa comme un but de la guerre. Mais la loi de la Knesset va au-delà: elle cherche à mettre un terme au droit des Palestiniens à l'autodétermination et à l'aspiration à une solution politique juste". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), qu'Israël a décidé d'interdire, vit "son heure la plus sombre", a alerté son chef devant l'Assemblée générale de l'ONU. Il a appelé les Etats membres à la sauver.

"Sans intervention des Etats membres, l'Unrwa va s'effondrer, plongeant des millions de Palestiniens dans le chaos", a déclaré Philippe Lazzarini, demandant aux Etats membres de l'Assemblée, qui a créé l'Unrwa en 1949, à "empêcher la mise en oeuvre de la loi contre l'Unrwa" votée par le parlement israélien.

Une semaine après le vote par le Parlement d'une loi interdisant les activités de l'Unrwa en Israël, ce pays a notifié lundi à l'ONU "l'annulation" de son accord avec l'agence datant de 1967, année du début de l'occupation par Israël des territoires palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, ainsi que Jérusalem-Est, où l'Unrwa a fourni pendant des décennies une aide essentielle aux réfugiés palestiniens - éducation, santé, services sociaux, aide alimentaire...

Un seul Etat membre ne peut pas décider

"Aujourd'hui, je demande aux Etats membres d'agir pour défendre les réfugiés palestiniens et l'Unrwa", a insisté Philippe Lazzarini, évoquant notamment les "plus de 650.000 garçons et filles de Gaza", "une génération entière" qui risque d'être "privée du droit à l'éducation".

Alors que l'agence a été créée par une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU en 1949, "les changements du mandat de l'Unrwa sont du ressort de l'Assemblée générale, pas d'un seul Etat membre", a-t-il rappelé.

"Depuis le début de la guerre à Gaza, les responsables israéliens ont décrit le démantèlement de l'Unrwa comme un but de la guerre. La loi de la Knesset sert ce but, mais son intention va au-delà d'un discrédit de l'Unrwa et des Nations unies. Elle cherche à mettre un terme au droit des Palestiniens à l'autodétermination et à l'aspiration à une solution politique juste", a-t-il déclaré.

Accusations sans preuves

L'Unrwa est la bête noire d'Israël qui l'accuse d'être infiltrée par les membres du mouvement islamiste Hamas, à l'origine des attaques du 7-Octobre ayant entrainé la campagne de représailles de l'armée israélienne à Gaza.

De telles preuves n'ont en réalité jamais été fournies par Israël, selon l'ONU. Seuls des doutes concernant neuf employés de l'Unrwa ont conduit au licenciement de ces personnes.

"L'Unrwa peut être définie par un seul mot, échec, échec à la fois professionnel et moral", a insisté mercredi à l'Assemblée générale l'ambassadeur israélien à l'ONU Danny Danon, estimant que sans elle "les travailleurs humanitaires pourraient être dignes de confiance".

L'agence "a utilisé ses financements pour prolonger le cycle du terrorisme, enseigner la haine pendant des décennies", a-t-il ajouté, jugeant "fausse" l'affirmation répétée par de nombreux Etats membres selon laquelle l'Unrwa est "la colonne vertébrale" de l'aide humanitaire à Gaza.

Irremplaçable

Depuis un an, l'ONU martèle elle aussi que l'Unrwa est irremplaçable. Son secrétaire général Antonio Guterres a écrit en ce sens la semaine dernière au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour lui demander le maintien des opérations de l'agence.

Même le Conseil de sécurité de l'ONU, qui peine à parler d'une seule voix depuis le début de la guerre à Gaza, a insisté sur son "rôle vital", appelant Israël à respecter ses "obligations internationales" et le "mandat" de l'Unrwa.

"Nous devons agir collectivement et fermement pour préserver l'Unrwa, lui permettre de mener son mandat et faire échouer toute tentative de la détruire", a plaidé mercredi l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Chine: l'inflation continue de ralentir en novembre

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Contrairement à l'inflation élevée dans d'autres pays, la Chine fait face à une stagnation des prix, ce qui freine la croissance économique. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

L'inflation en Chine a continué de ralentir en novembre, selon des données officielles publiées lundi, témoignant d'une consommation atone malgré les efforts de relance du gouvernement.

L'indice des prix à la consommation, baromètre clé de la vitalité de la consommation des ménages et de l'activité économique de la deuxième économie mondiale, n'a progressé que de 0.2 % en novembre sur un an, contre 0.3 % en octobre, selon le Bureau national des statistiques (BNS).

Ce chiffre est inférieur aux prévisions d'économistes sondés par l'agence Bloomberg (+0,4%).

Pékin a multiplié ces derniers mois les plans de relance dans l'espoir de donner un coup de fouet à l'activité domestique, et d'éloigner définitivement le spectre de la déflation.

Contrairement à l'inflation élevée observée dans de nombreux pays, la Chine fait face à une stagnation des prix, ce qui freine la croissance économique et augmente la valeur réelle des dettes.

Le géant asiatique a déjà plongé fin 2023 dans la déflation pendant quatre mois, enregistrant en janvier la plus forte contraction des prix à la consommation en 14 ans.

Depuis fin 2022, les prix "départ usine" - c'est-à-dire prix hors transport - ne cessent également de reculer. En novembre, ils ont chuté de 2,5% sur un an, après une baisse de 2,9% en octobre, a indiqué le BNS.

Les autorités ont annoncé ces derniers mois des baisses de taux d'intérêt, des assouplissements de restrictions sur l'achat de logements, ou encore un relèvement du plafond de la dette des gouvernements locaux.

Mais de nombreux économistes estiment qu'une relance budgétaire plus directe, ciblant le soutien à la consommation intérieure, est nécessaire pour conforter pleinement la santé économique chinoise.

"L'activité s'est stabilisée, mais la reprise n'est pas suffisamment forte pour stimuler l'inflation", affirme Zhiwei Zhang, économiste en chef de Pinpoint Asset Management, dans une note.

"Un soutien budgétaire beaucoup plus important est nécessaire pour sortir la Chine de cette conjoncture déflationniste", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Nikola Jokic trop fort pour Clint Capela et les Hawks

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Clint Capela (no 15) au duel avec Nikola Jokic. (© KEYSTONE/AP/John Bazemore)

Après six victoires de rang, Altanta est retombé brutalement de son nuage. Sur leur parquet, les Hawks se sont inclinés 141-111 devant Denver.

Au lendemain de son surprenant revers à Washington, le champion 2023 a relevé la tête. Auteur de 56 points contre les Wizards, Nikola Jokic a, à nouveau, sorti le grand jeu. Le Serbe a inscrit 48 points et a cueilli 14 rebonds. Il ne lui a manqué que 2 assists pour signer un triple double.

Trop vite handicapé par les fautes, Clint Capela n’a bénéficié que d’un temps de jeu de 19’. Avec 9 points et 10 rebonds pour un différentiel de -11, le Genevois, comme ses coéquipiers d'ailleurs, a très vite compris que Nikola Jokic était tout simplement trop fort.

Toujours privé de Kyshawn George blessé à la cheville gauche, Washington n’a pas été en mesure d’enchaîner. Dans leur salle, les Wizards ont été battus 140-112 par Memphis qui évoluait pourtant sans son atout maître Ja Morant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Un Suisse enfin dans le onze idéal du Kicker

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Gregor Kobel dans ses oeuvre samedi à Mönchengladbach. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Il aura fallu attendre la 13e journée pour saluer cette saison la présence d’un joueur suisse dans le onze idéal du Kicker. Cet honneur revient à Gregor Kobel.

Au lendemain de son 27e anniversaire, le portier de l’équipe de Suisse a livré une performance de choix samedi à Mönchengladbach où le Borussia Dortmund a concédé le nul 1-1. Il a notamment réussi une parade magnifique à la 82e sur une frappe de Robin Hack.

Gregor Kobel aura l’occasion de marquer à nouveau les esprits ce mercredi lors de la venue du FC Bracelone dans le cadre de la Ligue des Champions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

2024 sera l'année la plus chaude jamais mesurée (Copernicus)

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Une jeune famille en visite à Washington se rafraîchit dans une fontaine en plein mois de novembre (archives) (© KEYSTONE/AP/Kevin Wolf)

Encore plus chaude que le record de 2023: il est maintenant certain que 2024 sera la première année au-delà de la barre de 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle, limite à long terme fixée par l'accord de Paris.

Après le deuxième mois de novembre le plus chaud dans le monde, "il est de fait certain que 2024 sera l'année la plus chaude enregistrée et dépassera de plus de 1,5°C le niveau pré-industriel", annonce lundi le Service changement climatique (C3S) de l'observatoire européen Copernicus.

Novembre, marqué par une succession de typhons dévastateurs en Asie et la poursuite de sécheresses historiques en Afrique australe ou en Amazonie, a été 1,62°C plus chaud qu'un mois de novembre normal à l'époque où l'humanité ne brûlait pas du pétrole, du gaz ou du charbon à une échelle industrielle.

Anomalie

Novembre est le 16e sur les 17 derniers mois à enregistrer une anomalie de 1,5°C par rapport à la période 1850-1900, selon la base de données ERA5 de Copernicus.

Cette barre symbolique correspond à la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris de 2015, visant à contenir le réchauffement bien en-dessous de 2°C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C.

Cet accord fait toutefois référence à des tendances de long terme: la moyenne de réchauffement de 1,5°C devra être observée sur au moins 20 ans pour considérer la limite franchie.

En prenant ce critère, le climat est actuellement réchauffé d'environ 1,3°C; le Giec estime que la barre de 1,5°C sera probablement atteinte entre 2030 et 2035. Et ce quelle que soit l'évolution des émissions de gaz à effet de serre de l'humanité, proches du pic mais pas encore en déclin.

310 milliards de dollars de dégâts

Selon les derniers calculs de l'ONU, le monde n'est pas du tout en bonne voie de réduction de sa pollution carbone pour éviter une très forte aggravation des sécheresses, des canicules ou des pluies torrentielles déjà observées, coûteuses en vies humaines et en impacts économiques.

Les politiques actuelles des nations emmènent le monde vers un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle, voire 2,6°C si les promesses de faire mieux sont tenues, selon l'ONU Environnement.

Les pays ont jusqu'à février pour soumettre aux Nations unies la révision de leurs objectifs climatiques d'ici 2035, appelées "contributions déterminées au niveau national" (NDC).

Mais l'accord à minima de la COP29 fin novembre risque d'être invoqué pour justifier de faibles ambitions. Les pays en développement ont obtenu 300 milliards de dollars de promesse d'aide annuelle des pays riches d'ici 2035, soit moins de la moitié de leur demande pour financer leur transition énergétique et leur adaptation aux dégâts climatiques.

Le sommet de Bakou s'est aussi conclu sans engagement explicite à accélérer la "transition" vers la sortie des énergies fossiles, approuvée à la COP28 de Dubaï.

En 2024, les catastrophes naturelles, alimentées par le réchauffement, ont causé des pertes économiques de 310 milliards de dollars dans le monde, a estimé jeudi Swiss Re, le groupe suisse qui fait office d'assureur pour les assureurs.

Réduction des nuages ?

En 2023, le phénomène naturel El Niño s'était combiné au réchauffement climatique d'origine humaine pour pousser les températures mondiales à un niveau record. Comment expliquer alors le nouveau pic en 2024?

L'année qui suit El Niño "est fréquemment plus chaude que la première" et après un pic autour de décembre-janvier "la chaleur se distribue au long de l'année", répond le climatologue Robert Vautard joint par l'AFP.

Mais en 2024, "il est vrai que le refroidissement est très lent et les causes devront être analysées", ajoute-t-il.

"Pour le moment on reste dans les marges relativement attendues" des projections, mais si "les températures ne redescendent pas plus franchement en 2025, il faudra se poser des questions", dit-il, avant de s'envoler pour une session de travail du Giec à Kuala Lumpur.

Une étude publiée dans Science jeudi soutient qu'en 2023 la Terre a moins renvoyé l'énergie solaire dans l'espace, en raison d'une réduction des nuages de basse altitude et, dans une moindre mesure, de la diminution de la banquise.

En Antarctique, celle-ci se maintient à des niveaux historiquement bas sans discontinuer depuis 2023, note Copernicus, avec un nouveau record de fonte pour un mois de novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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