International
Faible affluence aux premières législatives depuis la crise
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La participation était faible dimanche aux premières élections législatives organisées au Liban depuis le soulèvement populaire déclenché en octobre 2019. Le pays est englué dans la pire crise socio-économique au monde.
Le scrutin devrait maintenir le statu quo en faveur des forces politiques traditionnelles, mais selon les résultats préliminaires qui ont filtré en soirée, des candidats indépendants ont effectué des percées dans plusieurs régions, notamment dans le Sud du Liban, bastion du puissant mouvement chiite Hezbollah.
Le ministère libanais de l'Intérieur a annoncé une participation de 41% après la fermeture des bureaux de vote à 19h00 (18h00 en Suisse), alors que quelque 3,9 millions d'électeurs étaient appelés à voter pour renouveler les 128 membres du Parlement. Le décompte des voix était toujours en cours dans la nuit, et les résultats définitifs sont attendus lundi.
"Les élections constituent un moyen de déraciner la classe politique, pas seulement de la responsabiliser", estime Chadi, 38 ans, qui a perdu sa maison lors de l'explosion dévastatrice du port de Beyrouth en août 2020.
"Assainir le système"
Depuis 2019, le Liban est englué dans une crise socio-économique classée par la Banque mondiale comme la pire au monde depuis 1850 et causée par des décennies de mauvaise gestion et de corruption d'une classe dirigeante quasi inchangée depuis des dizaines d'années.
Après avoir voté dans le quartier de Karantina à Beyrouth, Cynthia Toukajian, une consultante de 37 ans, dit "espérer que ceux ayant participé au maintien d'un système défaillant, se sentent aujourd'hui dans le devoir de participer à son assainissement en votant" contre les partis au pouvoir.
En près de deux ans, la monnaie nationale a perdu plus de 90% de sa valeur sur le marché noir et le taux de chômage a presque triplé. Près de 80% de la population vit désormais en dessous du seuil de pauvreté, selon l'ONU. La chute libre de l'économie et l'effondrement des services publics de base ont poussé un grand nombre de Libanais à quitter le pays.
Boycott
Les élections se tiennent conformément à une loi adoptée en 2017, à l'avantage des partis au pouvoir, et en l'absence du principal leader sunnite Saad Hariri, qui les boycotte.
Dans le quartier sunnite de Tarik Jdidé, à Beyrouth, bastion du parti de M. Hariri, les partisans de l'ancien Premier ministre ont installé plusieurs piscines gonflables au milieu des rues pour exprimer leur intention de boycotter le scrutin, ont constaté des photographes de l'AFP.
En 2018, les législatives avaient été dominées par le Hezbollah et ses alliés, notamment le Courant patriotique libre (CPL) du président Aoun et le mouvement chiite Amal, du président du Parlement Nabih Berri.
Incidents et agressions
Un important dispositif de sécurité a été déployé pour les élections, mais plusieurs incidents ont été signalés dans les régions où le Hezbollah est fortement présent, impliquant des partisans de formations rivales.
Selon l'Association libanaise pour la démocratie des élections, (LADE), chargée de la supervision, plusieurs de ses membres ont été agressés dans des bureaux de vote, notamment dans la Békaa (est), bastion du Hezbollah.
Dans la même région, le parti chrétien des Forces Libanaises, fermement opposé aux armes du parti chiite, a indiqué dans un communiqué que plusieurs de ses délégués ont été frappés et chassés de bureaux de vote.
LADE a également diffusé une vidéo montrant des partisans du Hezbollah en train de harceler un candidat indépendant dans la banlieue sud de Beyrouth, un autre bastion du puissant mouvement pro-iranien.
"Pour le changement"
Toujours dans la banlieue sud de la capitale, un homme a été arrêté par les forces de sécurité pour avoir insulté le président libanais Michel Aoun à sa sortie d'un bureau de vote, ont rapporté des médias locaux.
"Je suis pour le changement, car nous connaissons cette classe politique", inchangée depuis la fin de la guerre civile il y a trois décennies, affirme à l'AFP Nayla après avoir voté à Gemmayzeh dans la capitale. Pour cette étudiante de 28 ans, le Liban a grandement besoin de "nouveaux visages".
Une grande partie des candidats, parmi les partis traditionnels et les indépendants, ont mené leur campagne avec des slogans "souverainistes", accusant le Hezbollah de servir les intérêts de l'Iran et de maintenir son emprise sur le Liban grâce notamment à un important arsenal militaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Japon: séisme de magnitude 6,7 au nord du pays, alerte au tsunami
Un séisme de magnitude 6,7 s'est produit vendredi au large du nord du Japon, a annoncé l'agence météorologique nippone (JMA), quelques jours après une secousse dans la même zone ayant fait au moins 50 blessés. Une alerte au tsunami a été lancée.
Selon la JMA, des vagues pouvant atteindre un mètre pourraient frapper la côte du Pacifique au nord.
L'institut d'études géologiques américain USGS a indiqué que le tremblement de terre s'est produit à 130 kilomètres au large de Kuji, dans le département d'Iwate, sur l'île principale d'Honshu.
L'intensité des secousses était inférieure à celle du tremblement de terre de lundi soir, qui avait fait tomber des objets des étagères, endommagé des routes, brisé des vitres et déclenché des vagues de tsunami atteignant 70 centimètres, a indiqué la chaîne de télévision publique NHK.
L'autorité de régulation nucléaire a affirmé qu'aucune anomalie n'avait été détectée dans les installations nucléaires de la région.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump arbore à nouveau un pansement: poignées de main pointées
Alors que le président américain Donald Trump portait ces derniers jours un pansement sur le dos de la main droite, la Maison-Blanche a assuré à nouveau jeudi que cela s'expliquait par les très nombreuses poignées de main qu'il distribue. Donald Trump a 79 ans.
"Nous vous avons donné une explication pour cela par le passé", a déclaré jeudi la porte-parole Karoline Leavitt.
"Le président est constamment en train de serrer des mains", a dit la porte-parole, reprenant l'explication déjà avancée il y a quelques mois quand le président américain avait été vu avec un hématome sur le dos de la main droite, couvert d'une épaisse couche de maquillage.
"Il prend aussi de l'aspirine quotidiennement" comme traitement préventif cardiovasculaire, a rappelé Karoline Leavitt, "ce qui peut contribuer à ces bleus que vous voyez".
Plus vieux président élu
Cette explication avait également déjà été avancée par la Maison-Blanche, avant l'apparition des pansements, que Donald Trump portait, par exemple, dimanche pendant une soirée de gala à Washington.
La question de la santé est sensible pour le président américain le plus vieux jamais élu, qui répète que son prédécesseur, le démocrate Joe Biden, était sénile au point de ne plus gouverner lui-même à la fin de son mandat.
Mardi soir, Donald Trump a jugé dans un message empreint de colère sur son réseau social Truth Social que les articles qui portent sur son état de forme relevaient de la "sédition, peut-être même de la trahison".
Le président américain a passé en octobre une visite médicale incluant une IRM et son médecin a affirmé qu'il était en excellente santé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le Sud-Coréen Do Kwon écope de 15 ans pour faillite frauduleuse
Le magnat sud-coréen des monnaies numériques, Do Kwon, accusé d'être à l'origine d'une faillite frauduleuse de plus de 40 milliards de dollars en 2022, a été condamné jeudi à 15 ans de prison à New York. Il avait fait fortune en lançant le Terra.
Agé de 34 ans, l'ancien cofondateur et patron de Terraform Labs, qui faisait face au départ à neuf chefs d'accusation, a plaidé coupable pour deux d'entre eux: complot en vue de fraude et fraude électronique.
Après avoir fui la Corée du Sud et Singapour, où était basée sa société, Do Kwon avait été arrêté au Monténégro avec son directeur financier. Réclamé à la fois par les autorités américaines et coréennes, il avait finalement été extradé vers les Etats-Unis en fin d'année dernière.
Diplômé de Stanford, passé par Apple et Microsoft, l'entrepreneur avait connu un succès rapide, attirant des milliards d'investissements en lançant en 2020 le Terra, présenté comme un "stablecoin", c'est-à-dire une devise numérique dont le cours était théoriquement arrimé à une devise classique, en l'occurrence le dollar.
Recherché par la Corée du Sud
Mais à la différence d'autres monnaies électroniques de ce type, comme le Tether ou l'USDC, le produit de la vente de Terra n'a pas été placé dans des actifs sûrs, comme du numéraire ou des obligations d'Etat, susceptibles d'être récupérés rapidement en cas de problème. Terraform Labs, l'entreprise fondée par Do Kwon, faisait reposer la valeur du Terra sur un algorithme.
Au printemps 2022, après la dégringolade de l'autre cryptomonnaie créée par Terraform Labs, le Luna, le Terra a fait l'objet de ventes massives par des investisseurs devenus suspicieux.
La valeur du Terra est descendue au-dessous d'un dollar, ce qui a poussé Terraform Labs à utiliser la presque totalité de ses réserves pour soutenir Luna et Terra, en vain. Au total, l'effondrement des deux cryptomonnaies a réduit de plus de 40 milliards de dollars la valeur des avoirs de leurs détenteurs.
Do Kwon risque également une peine de prison en Corée du sud, où une procédure contre lui est en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump exaspéré par les mauvais sondages sur l'économie
"Quand les sondages vont-ils refléter la grandeur de l'Amérique aujourd'hui?" Donald Trump a laissé libre cours jeudi à son exaspération face aux enquêtes d'opinion, qui révèlent le mécontentement croissant des Américains face à sa politique économique.
"Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?" s'est encore indigné le président américain dans un message sur son réseau Truth Social. Il a une nouvelle fois accablé son prédécesseur démocrate Joe Biden pour le "désastre" qu'il lui a laissé en matière d'inflation.
Un sondage mené par l'université de Chicago pour l'agence AP, publié jeudi, indique que seulement 31% des Américains sont satisfaits de la politique économique menée par Donald Trump, contre 40% en mars, soit le plus bas niveau jamais relevé, y compris pendant son premier mandat. 68% d'entre eux jugent que l'économie américaine se porte mal, selon le même sondage.
Cette insatisfaction contraste avec le paysage économique flatteur dépeint par le président, qui a été élu en grande partie grâce à ses promesses de lutter contre la vie chère.
"Les prix baissent"
Le républicain de 79 ans a répété jeudi que "les prix baissaient rapidement" et vanté le haut niveau des cours de Bourse. L'inflation, qui avait flambé pendant la présidence de Joe Biden, a d'abord ralenti après le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, puis a accéléré depuis avril.
Le dernier pointage publié, en septembre, était de 2,8% de hausse des prix sur un an. Le gouvernement n'a pas dévoilé de statistique pour octobre, invoquant la paralysie budgétaire alors en cours, et le chiffre de novembre est attendu la semaine prochaine.
"Pour ce qui concerne le coût de la vie, tous les indicateurs économiques (...) montrent qu'en réalité l'économie est meilleure et plus éclatante que sous le gouvernement précédent", a assuré la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt jeudi pendant une conférence de presse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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