Économie
L'inflation en Turquie atteint un nouveau sommet à 61,14% en mars
L'inflation en Turquie a atteint de nouveaux sommets en mars. Le renchérissement s'est hissé à 61,14% sur un an, en hausse de 5,46 points en un mois, aggravée par la guerre en Ukraine, selon les statistiques officielles publiées lundi.
En février, la hausse des prix à la consommation avait atteint 54,4% en glissement annuel, accumulant les records liés à l'effondrement de la livre turque et à la flambée des prix de l'énergie notamment. L'invasion de l'Ukraine par la Russie, deux importants partenaires commerciaux de la Turquie dont dépendent étroitement ses approvisionnements en énergie (gaz et pétrole) et en céréales, mais aussi son industrie touristique, coûte cher au pays.
Des économistes turcs et étrangers accusent en outre l'Office national des statistiques (Tüik) de sous-estimer de plus de la moitié l'ampleur des hausses de prix. La livre turque qui a perdu 44% de sa valeur face au dollar en 2021 restait néanmoins stable lundi matin à 14,7 livres pour un dollar (16,2 pour un euro), le marché ayant déjà anticipé l'inflation en hausse.
A moins de quinze mois de la prochaine élection présidentielle, prévue en juin 2023, le conflit en cours depuis le 24 février faisait redouter de nouvelles hausses des prix à la consommation s'ajoutant à la situation déjà difficile de l'économie turque.Le président Recep Tayyip Erdogan, qui s'efforce de promouvoir les négociations directes entre les deux présidents russe et ukrainien, a annoncé la semaine dernière une baisse de la TVA de 18 à 8% sur les produits d'hygiène et la restauration afin de soulager les finances de ses concitoyens.
Il avait déjà abaissé en février la TVA de 8 à 1% sur les produits alimentaires de première nécessité, sans parvenir toutefois à enrayer les hausses de prix qui ont effacé partiellement les augmentations de salaires accordées au 1er janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Séance noire à la Bourse de Tokyo après les explosions en Iran
L'indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a lâché vendredi 1.011,35 points, sa pire chute en points depuis plus de trois ans, après les explosions qui ont retenti en Iran, sur fond de possibles frappes de représailles israéliennes.
Le Nikkei, qui a perdu jusqu'à 3,5% en séance, a chuté de 2,66% à la fin des échanges à 37.068,35 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 février. Et il a dévissé de 6,2% sur l'ensemble de la semaine écoulée.
L'indice élargi Topix a dérapé de 1,91% à 2.626,32 points vendredi. Les pertes étaient moindres à la Bourse de Hong Kong (-0,88% vers 06H50 GMT) et encore plus modérées à Shanghai (-0,26%).
L'Iran a fait état de trois fortes explosions près d'une base militaire dans le centre du pays vendredi à l'aube et a activé sa défense aérienne dans plusieurs régions.
Cependant "aucun dégât majeur" n'a été signalé, selon l'agence officielle iranienne Irna et les sites nucléaires du pays sont indemnes, a confirmé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
La cause de ces explosions n'était pas encore clairement établie, mais des médias américains citant de hauts responsables des Etats-Unis ont évoqué une attaque israélienne, en riposte aux tirs de drones et de missiles par l'Iran contre l'Etat hébreu le week-end dernier.
"Les événements sont encore très obscurs. Et l'incertitude est ce que les marchés détestent le plus", a commenté dans une note Chihiro Ota de SMBC Nikko Securities. Dans un tel contexte, "la première réaction" des investisseurs est de "réduire leurs positions", a ajouté cet analyste.
Avant même ces événements, la Bourse de Tokyo avait démarré la séance en net repli, face à de nouveaux signes de report probable des baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de vives inquiétudes sur les perspectives pour l'industrie mondiale des semi-conducteurs après que TSMC, le géant mondial du secteur, a abaissé jeudi ses prévisions.
L'action TSMC a plongé de 6,72% vendredi à la Bourse de Taïwan, entraînant dans sa chute d'autres valeurs technologiques en Asie, comme Tokyo Electron (-8,73%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le patron de Swiss Life gagne un peu moins que l'année dernière
Le patron sortant de Swiss Life, Patrick Frost, a gagné un peu moins en 2023 que l'année précédente. Au total, il a perçu une rémunération de 4,04 millions de francs, selon le rapport annuel publié vendredi.
En 2022, Patrick Frost avait gagné 4,28 millions. Malgré cette légère baisse, sa rémunération reste la plus élevée des membres de la direction de l'assureur-vie zurichois, qui a reçu une enveloppe totale de 16,72 millions de francs l'année, dernière contre 17,15 millions en 2022.
En outre, le président du conseil d'administration Rolf Dörig a perçu l'année dernière 1,20 million de francs pour ses services, un montant identique à celui de l'année précédente. L'ensemble du conseil d'administration, composé de douze membres, a reçu 3,52 millions de francs, contre 3,16 millions l'année précédente.
Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai. Le sortant devrait quant à lui intégrer le conseil d'administration en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Netflix dépasse encore les attentes de bénéfice trimestriel
Netflix a annoncé jeudi gagner 9,3 millions d'abonnés supplémentaires au cours du premier trimestre 2024, alors que le marché s'attendait à un ralentissement de la croissance du géant du streaming. Il porte son total d'abonnés à près de 270 millions.
L'entreprise américaine a réalisé 9,37 milliards de dollars de revenus (8,55 milliards de francs au cours actuel) et 2,3 milliards de dollars de bénéfice net au premier trimestre, d'après son communiqué. Les résultats sont en hausse sur un an et supérieurs aux prévisions.
"Nous avons construit une formule gagnante difficile à reproduire", s'est félicité le groupe californien, citant "une offre solide, un système de recommandations supérieur et une base de fans divers et passionnés".
La plateforme avait déjà démarré 2024 en grande pompe avec 13 millions d'abonnés supplémentaires gagnés pendant la saison des fêtes, grâce notamment à sa politique plus stricte en matière de partage des comptes entre utilisateurs et à son abonnement moins cher avec de la publicité.
"Esprit d'innovation"
"Netflix continue de faire la nique à ses concurrents. Il a gagné plus d'abonnés que ne le prévoyaient de nombreux analystes, dont moi-même", a réagi Ross Benes, d'Emarketer.
"Cela indique que le partage de mots de passe était encore plus courant qu'on ne le pensait, car Netflix continue de convertir les spectateurs parasites en utilisateurs payants", a-t-il ajouté.
L'analyste avertit cependant que le service de streaming "risque de perdre son esprit d'innovation" s'il devient plus sélectif dans la production de contenus, afin de faire des économies.
Netflix ne doit plus seulement se battre pour attirer et retenir l'attention des spectateurs, il doit aussi séduire les annonceurs, note Mike Proulx, vice-président de Forrester.
En janvier, l'entreprise a passé un accord de diffusion sur dix ans avec la ligue professionnelle américaine de catch WWE, moyennant 5 milliards de dollars. En mars, elle a annoncé un partenariat avec Most Valuable Promotions pour un match entre le YouTubeur et apprenti boxeur Jake Paul et la légende des rings Mike Tyson, qui sera diffusé en direct sur la plateforme à la fin juillet.
"Les événements de ce type attirent les annonceurs, car ils suscitent beaucoup d'attention et permettent aux marques de s'associer avec des formats publicitaires plus personnalisés", explique Mike Proulx.
A Wall Street, le titre de Netflix perdait plus de 4% lors des échanges électroniques après la clôture de la bourse jeudi, une baisse attribuée à une prévision de chiffre d'affaires moins haute qu'escompté pour le trimestre en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Affaire Piller: recours de Migros rejeté par le Tribunal fédéral
L'homme d'affaires fribourgeois Damien Piller signe une victoire définitive dans le volet pénal du conflit l'opposant à Migros Neuchâtel-Fribourg (MNF), dont il a été président de 1996 à 2020. Le Tribunal fédéral (TF) a rejeté un recours de la coopérative régionale.
"Le recours doit être rejeté dans la faible mesure où il est recevable", a noté la 2e Cour de droit pénal. La décision vient confirmer un arrêt de la Chambre pénale du Tribunal cantonal fribourgeois (TC) du 5 janvier, suite à la contestation d'une ordonnance de classement du 9 janvier 2023 du Ministère public.
Les frais judiciaires de 3000 francs sont mis à la charge de la recourante, à savoir MNF, selon l'arrêt du 26 mars. La coopérative n'a pas la qualité pour recourir, sachant qu'elle a cédé à la Fédération des coopératives Migros (FCM) les prétentions civiles relatives aux versements litigieux du dossier, estiment les juges.
La partie plaignante n'est pas habilitée en conséquence à recourir en matière pénale lorsque ces prétentions sont traitées dans une procédure civile parallèle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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