International
L'insécurité alimentaire s'est encore aggravée en 2022 (ONU)
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Sous l'effet des conflits, des chocs économiques et des événements climatiques, l'insécurité alimentaire s'est encore aggravée dans le monde en 2022. Quelque 258 millions de personnes ont eu besoin d'une aide d'urgence, contre 193 millions en 2021, selon l'ONU.
"Cette septième édition du Rapport mondial sur les crises alimentaires est un constat cinglant de l'échec de l'humanité à aller vers l'élimination de la faim, l'objectif de développement durable numéro 2" de l'ONU, a déploré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en introduction du rapport annuel établi par plusieurs agences de l'ONU.
L'insécurité alimentaire aiguë a progressé l'an dernier "pour la quatrième année consécutive", avec 65 millions de personnes supplémentaires "souffrant d'une faim si sévère qu'elle menace directement leur vie", soulignent 16 acteurs du réseau mondial sur les crises alimentaires, dont l'Union européenne, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ou encore le Programme alimentaire mondial (PAM).
Le rapport 2022 inclut cinq pays de plus que le précédent, soit 58 pays au total, ce qui contribue aussi à tirer les chiffres vers le haut.
Ethiopie, Yémen, Nigeria très touchés
L'insécurité alimentaire aiguë englobe les niveaux 3 à 5 de l'échelle internationale de la sécurité alimentaire: "crise", "urgence" et "catastrophe". Elle "reste à un niveau inacceptable", notamment en RDC, en Ethiopie, en Afghanistan, au Nigeria ou encore au Yémen, met en valeur le rapport.
376'000 personnes se trouvent dans la phase "catastrophe", la plus critique, et 57% d'entre elles vivent en Somalie. Depuis fin 2020, ce pays subit, comme le reste de la Grande Corne de l'Afrique (Ethiopie, Erythrée, Djibouti, Kenya et Soudan), la pire sécheresse de ces quarante dernières années, qu'une récente étude scientifique du World Weather Attribution a clairement mis sur le compte du réchauffement climatique.
Pourtant, "les financements humanitaires pour lutter contre la faim et la malnutrition ne sont pas à la hauteur", regrette M. Guterres.
Chocs économiques
Dans les 58 pays analysés dans ce rapport, "plus de 35 millions d'enfants de moins de 5 ans souffraient d'émaciation" (malnutrition), 9,2 millions d'entre eux à des niveaux aigus.
"Les conflits restent le principal moteur des crises alimentaires" en 2022, indique la FAO dans un résumé du rapport, rappelant toutefois que ces crises relèvent souvent de plusieurs facteurs.
Les chocs économiques, liés notamment à la pandémie de Covid-19 et aux répercussions de la guerre en Ukraine, ont pesé plus lourdement l'an passé dans certains pays, notamment en Afghanistan, en Syrie et au Soudan du Sud.
"Le rapport confirme l'impact de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale, en raison des contributions majeures de l'Ukraine et de la Russie à la production et au commerce mondiaux de carburant, d'intrants agricoles et de produits alimentaires essentiels, en particulier le blé, le maïs et l'huile de tournesol", souligne l'organisation.
Impact de la guerre en Ukraine
L'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022 "a perturbé la production et le commerce agricole dans la région de la mer Noire, provoquant un pic sans précédent des prix alimentaires internationaux au premier semestre 2022".
Bien qu'un accord permettant l'exportation des céréales ukrainiennes par la mer Noire le 22 juillet 2022 ait permis de faire redescendre les prix, "la guerre continue d'affecter indirectement la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays à faible revenu, dépendants des importations alimentaires", et déjà fragilisés par la pandémie.
Les événements météo extrêmes comme la sécheresse de la Corne de l'Afrique et les inondations dévastatrices au Pakistan sont aussi des causes majeures de l'aggravation de cette insécurité alimentaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Madrid: manifestation contre Pedro Sanchez accusé de corruption
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Madrid, lors d'une manifestation organisée par le principal parti d'opposition conservateur d'Espagne contre le gouvernement du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, l'accusant de corruption.
Les manifestants, dont beaucoup agitaient des drapeaux espagnols, se sont rassemblés sur la Place d'Espagne, au centre de la capitale, et ont scandé "Pedro Sanchez, démissionne !" tout en dénonçant le gouvernement.
Le Parti populaire (PP) a appelé au rassemblement après la fuite d'enregistrements audio qui auraient montré qu'une membre du Parti socialiste, Leire Diez, menait une campagne de dénigrement contre une unité de police enquêtant sur des accusations de corruption impliquant la femme de Pedro Sanchez, son frère et son ancien bras droit.
Elle a rejeté les accusations, déclarant aux journalistes mercredi qu'elle menait des recherches pour un livre et ne travaillait pas au nom du parti ou de Pedro Sanchez. Elle a également démissionné du parti socialiste.
Le leader du PP, Alberto Nunez Feijoo, a accusé le gouvernement de "pratiques mafieuses" dans cette affaire et a déclaré que Pedro Sanchez est "au centre" de multiples scandales de corruption.
"Ce gouvernement a tout sali - la politique, les institutions d'État, la séparation des pouvoirs", a-t-il déclaré lors du rassemblement avant d'exhorter Pedro Sanchez à "se soumettre à la démocratie" et à convoquer des élections anticipées.
Entre 50'000 et 100'000 personnes
Le PP a estimé que plus de 100'000 personnes avaient participé au rassemblement, qui avait pour slogan "Mafia ou Démocratie". Le représentant du gouvernement central à Madrid a évalué la participation entre 45'000 et 50000.
"La date de péremption de ce gouvernement est passée depuis longtemps. Ça devient épuisant", a déclaré à l'AFP lors du rassemblement Blanca Requejo, une gérante de magasin de 46 ans.
Pedro Sanchez a qualifié les enquêtes impliquant des membres de son cercle proche de "campagne de dénigrement" menée par la droite pour saper son gouvernement.
Il est arrivé au pouvoir en juin 2018 après avoir évincé son prédécesseur du PP, Mariano Rajoy, lors d'un vote de défiance lié à un scandale de corruption impliquant le parti conservateur.
Les sondages récents montrent que le PP a une légère avance sur les socialistes. Les prochaines élections générales sont prévues en 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Léon XIV condamne "l'état d'esprit d'exclusion"
Le pape Léon XIV a exhorté les fidèles dimanche lors de son homélie de Pentecôte à "ouvrir les frontières", les incitant à surmonter la peur de ceux qui sont différents et à rejeter un "état d'esprit d'exclusion" qui, selon lui, a conduit au nationalisme.
L'homélie du pape tombe un mois après l'accession au trône pontifical du cardinal américain Robert Prevost. Elle a suivi une messe dominicale pour célébrer la Pentecôte sous un ciel ensoleillé sur la place Saint-Pierre.
Avant la messe, le souverain pontife de 69 ans a parcouru la vaste place baroque dans sa papamobile sous les acclamations de la foule.
L'homélie de Léon XIV n'a pas spécifiquement évoqué d'événements ou conflits, ni désigné des dirigeants, se contentant d'encourager les fidèles à s'ouvrir aux autres, alors que la lutte contre l'immigration est un sujet majeur dans de nombreux pays du monde.
L'Esprit Saint, a-t-il déclaré, "ouvre également les frontières dans nos relations", tandis que l'Église doit "ouvrir les frontières entre les peuples et abattre les barrières entre les classes et les races", et que les fidèles doivent "éduquer les passions qui s'agitent en nous" afin de les contenir.
"Là où il y a l'amour, il n'y a pas de place pour les préjugés (...), pour l'état d'esprit d'exclusion que nous voyons malheureusement émerger aussi dans les nationalismes politiques", a-t-il dit.
Antidote aux relations toxiques
Le pape a également déclaré que Dieu était un antidote aux relations toxiques marquées par "le désir de manipuler les autres" et a fait référence à la violence envers les femmes, alors qu'en Italie une série de féminicides a fait la une des journaux le mois dernier, y compris le meurtre d'une fille de 14 ans par son petit ami la semaine dernière.
"Avec une grande douleur", Léon XIV a cité "ces cas où les relations sont marquées par un désir malsain de domination, une attitude qui conduit souvent à la violence, comme le montrent tragiquement de nombreux cas récents de féminicides".
Comme il l'a fait dans des discours précédents - ainsi que son prédécesseur - le souverain pontife a dénoncé les dangers des réseaux sociaux. "Nous risquons paradoxalement d'être davantage seuls, toujours connectés mais incapables de +créer des réseaux+, toujours immergés dans la foule mais restant des voyageurs désorientés et solitaires", a-t-il mis en garde.
Depuis son élection, Léon XIV a proposé de servir de médiateur entre des dirigeants de pays en guerre et, plus tôt cette semaine, il a eu son premier appel téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Iran: plusieurs villes interdisent de promener les chiens
Promener son chien dans la rue est désormais interdit en Iran dans près d'une vingtaine de villes pour des raisons invoquées d'hygiène, de sécurité et d'ordre public, ont rapporté dimanche les médias locaux.
Le chien, comme le porc et d'autres animaux, est considéré comme impur par l'islam, de même que le fait de posséder un animal de compagnie. Aucune loi n'interdit toutefois en Iran, pays à majorité musulmane, d'avoir un chien et de nombreux Iraniens sont propriétaires d'animaux domestiques.
Certains responsables politiques et religieux y voient cependant le signe d'une certaine opulence et fustigent un symbole de l'influence occidentale.
Au moins 17 villes, à l'image d'Ispahan (centre), Kerman (sud) ou Ilam (ouest) ont interdit ces derniers jours de promener les chiens dans les lieux publics. "Des poursuites judiciaires seront engagées contre les contrevenants", écrit dimanche sans plus de précisions le quotidien réformateur Etemad, citant un responsable de la ville d'Ilam.
Pas appliquée
A Téhéran, une directive similaire de la police existe depuis 2019 mais l'interdiction n'est dans les faits pas appliquée. Dans la capitale iranienne, nombre de propriétaires promènent ainsi leur chien dans les rues et parcs des quartiers huppés, qui comptent par ailleurs un certain nombre de boutiques dédiées aux animaux de compagnie.
En 2021, 75 députés avaient signé un texte pour condamner la possession d'animaux domestiques, alors qualifiée de "problème social destructeur" pour la société iranienne.
En 2017, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait estimé que "posséder des chiens pour des raisons autres que la garde de troupeaux, la chasse et la protection est considéré comme répréhensible". "Si cette pratique ressemble à celle des non-musulmans, promeut leur culture ou cause du tort et des troubles de voisinage, elle est considérée comme interdite", avait-il ajouté, alors cité par l'agence Tasnim.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
L'armée russe attaque la région de Dnipropetrovsk, une première
L'armée russe a annoncé dimanche mener une offensive dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, bordant celle de Donetsk, une première en plus de trois ans de conflit. Cela se produit alors que les négociations de paix entre Kiev et Moscou sont dans l'impasse.
L'entrée de l'armée russe dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), non confirmée par l'Ukraine, marque un nouveau revers symbolique pour des forces ukrainiennes, en difficulté sur le front faute d'hommes et d'armements.
"Les unités de la 90e division blindée (...) ont atteint la frontière ouest de la République populaire de Donetsk et continuent de mener l'offensive sur le territoire de la région de Dnipropetrovsk", a écrit l'armée russe sur Telegram, en utilisant le nom que Moscou utilise pour la région de Donetsk annexée.
L'Ukraine n'a pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations, mais les autorités régionales de Dnipro avaient fait part d'un mort dans un bombardement russe à Mejivska, localité située non loin de la région de Donetsk.
Moscou a par ailleurs annoncé la prise de Zarya, petit village dans cette région de Donetsk.
Cette avancée des troupes de Moscou pourrait également avoir une valeur stratégique sur le terrain, en pleines discussions diplomatiques poussées par Washington pour un règlement du conflit, sans résultat pour l'heure.
"Quiconque refuse de reconnaître les réalités de la guerre lors des négociations se verra confronté à de nouvelles réalités sur le terrain. Nos forces armées ont lancé une offensive dans la région de Dnipropetrovsk", a lancé sur Telegram Dmitri Medvedev, ex-président russe et actuel numéro deux du Conseil de sécurité.
De plus, certains observateurs estiment que les Russes pourraient vouloir continuer leur progression dans cette zone pour mettre à mal le dispositif défensif ukrainien dans le Donbass, objectif "numéro un" proclamé par le président russe Vladimir Poutine.
"Plus de risques"
Avant l'offensive russe en février 2022, quelque trois millions de personnes vivaient dans la région de Dnipropetrovsk, dont environ un million dans la capitale régionale, Dnipro, qui est régulièrement la cible de frappes meurtrières de drones et de missiles.
En novembre 2024, pour la première fois, la Russie avait tiré sur Dnipro son missile expérimental de portée intermédiaire Orechnik, affirmant avoir touché un site industriel militaire.
De nombreux Ukrainiens, fuyant les combats dans les régions orientales de Donetsk et Lougansk, y ont trouvé refuge après l'assaut initial des troupes russes.
Selon l'analyste militaire ukrainien Oleksiï Kopytko, une avancée russe dans la région de Dnipropetrovsk présente "beaucoup plus de risques que d'avantages pour la Russie", en raison de son "impossibilité à concentrer des troupes" en nombre suffisant "pour une percée".
L'annonce de cette percée intervient alors que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de perturber un échange de prisonniers et de soldats tués, prévu ce week-end.
L'armée russe a répété dimanche être "prête à restituer plus de 6.000 corps" de soldats ukrainiens, assurant avoir transféré 1.212 dépouilles et s'apprêtant à en livrer d'autres à la frontière russo-ukrainienne, dans la région de Briansk.
Cet échange, s'il a lieu, sera l'unique résultat concret des pourparlers directs tenus en début de semaine.
Ces négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n'ont pas permis de rapprocher les positions.
La délégation russe a remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à intégrer l'Otan et la limitation de la taille de son armée.
Des conditions qualifiées mercredi par le président ukrainien Volodymyr Zelensky d'"ultimatums" inacceptables.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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