International
L'Iran reconnaît avoir livré des drones à la Russie avant la guerre
L'Iran a reconnu pour la première fois avoir fourni des drones à la Russie, avant l'invasion de l'Ukraine fin février. Cet aveu confirme des accusations de Kiev contre Moscou, soupçonné d'utiliser des drones iraniens pour ses attaques contre civils et infrastructures.
"Nous avons fourni à la Russie un nombre limité de drones, des mois avant la guerre en Ukraine", a annoncé samedi le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, cité par l'agence officielle Irna.
C'est la première fois que Téhéran fait état de la livraison de drones à Moscou, l'Iran se bornant ces derniers semaines, malgré les accusations répétées de Kiev et de ses alliés occidentaux, à nier ces affirmations.
"Même en faisant cette confession, ils ont menti", a réagi dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en accusant les dirigeants iraniens de minimiser le nombre de drones livrés.
Instructeurs
"Nous abattons au moins 10 drones iraniens chaque jour, et le régime iranien affirme qu'il en aurait donné peu, et même avant le début de l'invasion à grande échelle" de l'Ukraine, a dénoncé M. Zelensky. "Rien qu'en une seule journée hier, 11 Shaheds ont été détruits. Nous savons avec certitude que des instructeurs iraniens ont appris aux terroristes russes à utiliser des drones, et Téhéran en général garde le silence à ce sujet", a-t-il ajouté.
Kiev avait déjà affirmé il y a plusieurs jours qu'"environ 400 drones" iraniens avaient déjà été utilisés contre la population ukrainienne et que Moscou en avait commandé environ 2000.
Pour le président ukrainien, "si l'Iran continue de mentir au sujet de choses évidentes, cela veut dire que le monde fera encore plus d'efforts pour enquêter sur la coopération terroriste entre les régimes russe et iranien et sur ce que la Russie paie à l'Iran pour une telle coopération".
"Qu'un seul des terroristes ou de leurs complices reste impuni, cela n'existera pas dans le monde moderne", a conclu à ce sujet M. Zelensky.
"Téhéran doit se rendre compte que les conséquences de la complicité dans les crimes (...) de la Russie contre l'Ukraine seront bien plus importantes que le bénéfice du soutien de la Russie", avait déclaré auparavant le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.
Le chef de la diplomatie iranienne s'est dit samedi prêt à examiner toute "preuve" de la part de Kiev d'un recours aux drones iraniens dans le conflit.
Rapprochement
Les aveux de Téhéran sur ces livraisons de drones à Moscou marquent encore un peu plus le rapprochement entre la Russie et l'Iran entamé ces derniers mois, face à une Ukraine largement soutenue par les Etats-Unis et l'UE, et alors que la Chine se tient à l'écart de toute implication directe dans la guerre.
L'Iran a toutefois démenti samedi que son pays a fourni des missiles à la Russie, jugeant ces accusations "complètement fausses".
Des articles de presse faisaient état ces derniers jours de potentielles livraisons de missiles sol-sol iraniens à la Russie.
Malgré les dénégations de Téhéran de ces dernières semaines, l'UE et le Royaume-Uni avaient annoncé de nouvelles sanctions visant trois généraux iraniens et une entreprise d'armements "responsables de fournir à la Russie des drones kamikazes" pour bombarder l'Ukraine.
En septembre, Kiev avait, pour sa part, décidé de réduire considérablement ses relations diplomatiques avec Téhéran.
Restrictions d'électricité
Face à une demande en électricité trop forte samedi, l'opérateur ukrainien Energo a annoncé avoir mis en place "des restrictions supplémentaires (...) sous la forme d'interruptions d'urgence".
Plusieurs régions sont concernées, dont la capitale Kiev, alors que des interruptions de courant avaient déjà eu lieu depuis plusieurs jours pour limiter la consommation des civils en électricité.
Le système électrique ukrainien a été lourdement affecté par de multiples frappes russes ces dernières semaines, laissant craindre un hiver sans électricité et sans eau pour de nombreux civils.
Sur le terrain, dans le nord-est, le commandant de la 127e brigade ukrainienne, Roman Grychtchenko, a décrit à l'AFP "une situation stabilisée", avec "de rares attaques de drones, d'artillerie et des opérations commandos" russes dans la région, récupérée par les Ukrainiens en septembre.
Mais "on avance le plus vite possible dans toutes les directions", s'est-il félicité, depuis le village repris de Starytsya, à trois kilomètres de la frontière russe.
"Déportation"
Au Sud, selon la présidence ukrainienne, "les occupants russes tentent d'identifier les habitants qui refusent d'être évacués" depuis Kherson vers les territoires occupés par les troupes de Moscou, plus loin de la ligne de front, voire vers la Russie elle-même.
Vendredi, le président russe Vladimir Poutine avait justifié ces évacuations pour la première fois, estimant que les civils "doivent être éloignés" des zones de combat "les plus dangereuses".
L'Ukraine a, elle, une nouvelle fois dénoncé une politique de "déportation".
Le ministère russe de la Défense a, de son côté, affirmé samedi avoir "détruit une station radar (servant) pour les missiles antiaériens S-300" et "intercepté 27 Himars américains" dans la région de Kherson.
Tirs sur un juge
Plus à l'est, un juge de la Cour suprême de la République de Donetsk a été blessé par balles vendredi et se trouve "dans un état grave", ont annoncé samedi les autorités d'occupation russes.
Le ministère de l'Intérieur de cette région annexée fin septembre par Moscou dans l'est de l'Ukraine n'a toutefois pas donné plus de détails sur le modus operandi, ni les raisons de cette attaque.
Selon Denis Pouchiline, un haut responsable de l'autorité d'occupation russe, ce juge, M. Nikouline, "a fait condamner des criminels de guerre nazis" - une référence à des Ukrainiens, selon la terminologie employée par le Kremlin pour justifier l'invasion russe en Ukraine fin février.
Dans la ville occupée de Melitopol, les autorités d'occupation russe ont annoncé avoir remis à sa place une statue de Lénine qui avait été déboulonnée lors de la révolution de 2014.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Bafta: "The Brutalist" et "Conclave" au coude-à-coude
Les polémiques récentes autour d'"Emilia Perez" vont-elles plomber ce film aux Bafta, au profit du thriller papal "Conclave" et du monumental "The Brutalist"? Réponse dimanche soir à Londres, lors de la cérémonie des récompenses britanniques du cinéma.
L'année dernière, le blockbuster "Oppenheimer" avait écrasé la concurrence avec ses sept statuettes. Pour cette édition, la fresque musicale du Français Jacques Audiard "Emilia Perez", nommée 11 fois et déjà récompensée à Cannes et aux Golden Globes, s'annonçait comme l'un des favoris.
Mais la découverte fin janvier d'anciens tweets racistes et islamophobes de l'actrice Karla Sofía Gascón a fait exploser en vol la campagne du film, relançant la course à quelques jours de cette soirée de gala au Royal Festival Hall.
Le palmarès des Bafta, qui donnent le ton des Oscars organisés 15 jours plus tard à Los Angeles, promet donc d'être particulièrement scruté lors de cette cérémonie animée par le "Docteur Who" écossais David Tennant.
Demi Moore, Timothée Chalamet ou encore Ariana Grande sont attendus à Londres sur le tapis rouge, en l'absence cette année du prince William, président d'honneur des Bafta, et de son épouse Kate, a indiqué Kensington Palace sans plus de détails.
"Conclave", du cinéaste allemand Edward Berger, grand vainqueur à Londres il y a deux ans avec son adaptation d'"A l'Ouest, rien de nouveau", fait la course en tête avec 12 nominations.
Ce film sur les jeux de pouvoirs et les trahisons lors de l'élection d'un pape pourrait enfin offrir son sacre au Britannique Ralph Fiennes, qui n'a jamais reçu le Bafta du meilleur acteur.
Mais la concurrence de "The Brutalist", épopée de trois heures sur un architecte survivant de la Shoah incarné par Adrien Brody, s'annonce redoutable dans neuf catégories.
Ils se disputeront la statuette du meilleur film avec la Palme d'or "Anora", le biopic de Bob Dylan "Un parfait inconnu" et l'inclassable "Emilia Perez", sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain.
Palmarès imprévisible
Les espoirs de cette comédie musicale ne sont toutefois pas réduits à néant, car les membres de l'académie des Bafta ont commencé à voter avant la découverte des tweets de Karla Sofia Gascón.
Mais "Emilia Perez", nommé 13 fois aux Oscars, a également été épinglé pour sa représentation du Mexique jugée caricaturale, et pour avoir eu recours à l'intelligence artificielle pour améliorer la voix de son actrice... comme son rival "The Brutalist".
Ces polémiques pourraient aussi donner leur chance à des productions moins attendues, dans une sélection très riche en films de genre, des comédies musicales ("Wicked") à l'horreur avec "The Substance", en passant par la science-fiction avec le succès commercial "Dune: Deuxième Partie".
La Française Coralie Fargeat est la seule femme nommée pour la meilleure réalisation avec sa fable gore et féministe "The Substance".
Sa star Demi Moore, récompensée par un Golden Globe pour son interprétation d'une ancienne gloire d'Hollywood accro à un sérum de jouvence, est pressentie pour remporter le Bafta de la meilleure actrice.
Elle affrontera la révélation Mikey Madison ("Anora"), la sorcière verte de "Wicked" Cynthia Erivo, la Britannique Marianne Jean-Baptiste ("Hard Truths") et l'étoile d'Hollywood Saoirse Ronan ("The Outrun").
Côté acteurs, Adrien Brody et Ralph Fiennes se mesureront à Timothée Chalamet en Bob Dylan plus vrai que nature, à la star montante Colman Domingo ("Sing Sing"), à Hugh Grant dans un rôle à contre-emploi ("Heretic") et à Sebastian Stan en jeune Donald Trump ("The Apprentice").
Le cinéma britannique brillera lui aussi, et "Bird" d'Andrea Arnold, "Blitz" de Steve McQueen, "Gladiator II" de Ridley Scott ou encore le nouveau "Wallace et Gromit" s'affrontent dans une catégorie dédiée.
Succès inattendu déjà primé à Sundance, "Kneecap", docu-fiction sur un insolent trio de rap nord-irlandais, pourrait aussi créer la surprise dans les six catégories où il est nommé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Mondiaux: Une disette de 75 ans pour les slalomeurs suisses
Loïc Meillard et ses coéquipiers espèrent mettre fin à une disette de 75 ans dimanche lors de l'ultime épreuve des Mondiaux de Saalbach, le slalom.
Le dernier titre helvétique dans la spécialité chez les messieurs remonte en effet à 1950. Et depuis le sacre de Georges Schneider à Aspen, la Suisse n'a conquis que trois médailles en slalom chez les messieurs: le bronze pour Jacques Lüthy en 1980 - alors que les médailles mondiales étaient encore attribuées une fois sur deux lors des Jeux olympiques - et pour Michael von Grünigen, l'argent pour Silvan Zurbriggen en 2003.
L'attente est d'autant plus interminable que les slalomeurs helvétiques s'illustrent depuis de longues années dans la spécialité en Coupe du monde. Daniel Yule est même le meilleur slalomeur suisse de l'histoire avec ses sept succès sur le Cirque blanc. Il n'est pourtant que le no 3 helvétique de l'hiver.
Les principaux espoirs de médaille dans le camp de Swiss-Ski reposent sur les épaules de Loïc Meillard. Le skieur d'Hérémence n'a certes pas gagné cet hiver en Coupe du monde. Mais sa 3e place au classement du slalom et ses deux médailles de Saalbach (or en combiné, bronze en géant) plaident en sa faveur.
Onzième de la Coupe du monde de la discipline avec 12 points de plus que Yule (14e), Tanguy Nef aborde également ce slalom avec un moral gonflé à bloc. Le Genevois a montré des nerfs solides en combiné, conquérant l'argent avec Alexis Monney pour s'offrir un podium qui se refuse encore à lui en Coupe du monde.
Le quatrième atout suisse évolue dans l'ombre de ses coéquipiers cette saison. Et pour cause: Marc Rochat n'a terminé qu'une seule fois dans le top 10, à Adelboden (10e), après avoir enchaîné cinq "zéros pointés" pour entamer l'hiver. Mais le bronze glané en combiné avec Stefan Rogentin a ôté toute pression au Vaudois.
Des Norvégiens revanchards
Tout sera d'ailleurs possible dimanche dans une discipline où les candidats au podium sont innombrables et les surprises monnaie courante. Auteurs d'un triplé à Wengen (McGrath devant Haugan et Kristoffersen) et d'un doublé à Val d'Isère, les Norvégiens ont les crocs. D'autant plus après leur échec collectif en géant. Vainqueur à quatre reprises cet hiver, le Français Clément Noël devra surtout éviter la sortie de piste.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Un pas de plus pour le Bayern Munich
Le Bayern Munich a fait un pas de plus vers la reconquête du titre en Bundesliga. Il a obtenu le nul (0-0) à Leverkusen pour conserver ses huit points d’avance sur son adversaire du jour.
Malgré la présence sur le banc au coup d’envoi des deux buteurs Patrik Schik et Victor Boniface, le Bayer de Granit Xhaka aurait mérité davantage que ce 0-0. Leverkusen a, en effet, bénéficié de plusieurs chances de battre Manuel Neuer, notamment par Florian Wirtz dans le temps additionnel.
Plus tôt dans la journée, Jonas Omlin a fait son grand retour sur les pelouses. Blessé puis écarté par Gerardo Seoane, le portier international a relacé Moritz Nicolas, blessé au quart d’heure, lors du succès 2-1 de Mönchengladbach à Berlin face à Union.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un mort et quatre blessés dans une attaque au couteau en Autriche
Un adolescent de 14 ans a été tué et quatre autres personnes blessées samedi dans une attaque au couteau dans le sud de l'Autriche, a annoncé la police. Le suspect, un demandeur d'asile syrien de 23 ans, a été arrêté.
"Un homme a attaqué au hasard des passants avec un couteau" dans la petite ville de Villach, et "une victime, un garçon de 14 ans, est décédée", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police, Rainer Dionisio. L'homme n'était pas connu de la police et rien n'est connu pour l'heure de ses motivations.
Deux hommes sont grièvement blessés et deux autres le sont plus légèrement, a-t-il indiqué. L'attaque est survenue en pleine après-midi dans le centre de cette ville, la capitale de la Carinthie.
Témoin de l'attaque, un livreur de repas a lancé son deux roues contre l'attaquant, qui a été légèrement blessé et a pu être arrêté "juste après les faits", selon le porte-parole. Il s'agit d'un demandeur d'asile syrien dont les papiers étaient en règle, a-t-il précisé.
Cette attaque survient deux jours après une attaque à la voiture bélier à Munich, en Allemagne. Une fillette de deux ans et sa mère sont décédées samedi des suites des blessures subies lors de cette attaque à Munich, qui a fait en outre 37 blessés.
Un demandeur d'asile afghan de 24 ans a été arrêté, et selon la police allemande il a fait état de motivations islamistes pour son acte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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