Économie
L'OMC prévoit une croissance du commerce mondial à 3% en 2022
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L'OMC a précisé sa prévision de croissance du commerce mondial cette année. Mardi à Genève, elle a dit s'attendre à une augmentation de 3%, contre 4,7% attendus avant la guerre en Ukraine. Elle est inquiète pour des accords à la ministérielle de juin à Genève.
L'Organisation mondiale du commerce (OMC) avait fait fuiter lundi soir une fourchette entre 2,4 et 3%. Mardi, elle a dévoilé une estimation qui prend le haut de celle-ci. Mais "ces chiffres pourraient être revus en raison de l'incertitude" liée à la guerre en Ukraine.
La croissance du commerce de marchandises pourrait varier de 0,5 à plus de 5% tant la situation est volatile. L'impact de ce conflit se fera sentir "dans le monde entier", notamment pour l'accès aux produits alimentaires dans les pays pauvres, a estimé la directrice générale de l'organisation Ngozi Okonjo-Iweala. L'approvisionnement est menacé et l'inflation grimpe.
Baisse attendue en Russie
Au total, 35 pays africains importent des produits alimentaires de Russie et d'Ukraine. Récemment, Ngozi Okonjo-Iweala avait appelé les Etats qui s'appuient sur des stocks alimentaires de sécurité excédentaires à les mettre sur le marché s'ils le peuvent.
La région qui rassemble notamment la Russie et l'Ukraine devrait faire face à une baisse de 12% de ses importations et de 7,9% de son PIB. Mais les exportations devraient augmenter de près de 5% en raison de la dépendance à l'énergie russe.
Autre problème, le commerce des services sera également affecté par le conflit en Ukraine. La Russie est un importateur net sur cette question. Autre indication, l'année dernière, le volume de marchandises a progressé de 9,8% et de 26% en valeur, ajoute l'OMC.
Prévue à 3,4% pour l'année prochaine
Outre la guerre, les confinements en Chine en raison de la pandémie perturbent à nouveau le commerce maritime, selon l'institution. Plus largement, "les dernières années ont été tumultueuses" pour l'économie et le commerce mondial, a dit à la presse la directrice générale.
Pour 2023, la croissance du commerce mondial est désormais attendue à 3,4%. De son côté, le Produit intérieur brut (PIB) mondial devrait progresser de 2,8% cette année, en baisse de 1,3 point par rapport aux précédentes estimations, après avoir augmenté de près de 6% l'année dernière.
Ces chiffres préoccupent aussi la directrice générale pour leur effet possible sur la ministérielle très importante de juin à Genève. Dr Ngozi souhaite notamment des accords sur trois chantiers, ceux de la réponse à la pandémie, de l'agriculture et des subventions à la surpêche. "Je ne peux pas promettre un succès" sur toutes ces composantes, a-t-elle dit.
"Il ne fait aucun doute que la guerre a augmenté les tensions" et "l'environnement est hautement incertain", selon elle. En cas de sanctions supplémentaires, notamment un embargo énergétique contre la Russie, "la menace est réelle" pour la ministérielle et "nous devrons voir comment cela affecte nos travaux", a affirmé Dr Ngozi.
Actuellement, les négociations sont menées par petits groupes. De nombreux pays occidentaux et d'autres acteurs ont dit qu'ils n'honoreraient plus les règles de l'OMC à l'égard de la Russie. Moscou est largement boycottée par des dizaines d'acteurs.
Demande aux Etats de collaborer
Et Dr Ngozi d'appeler à une collaboration malgré les tensions. L'organisation "peut jouer un rôle central" pour discuter pacifiquement des divergences, selon elle. Il faut que les efforts se poursuivent, dit-elle. Notamment sur la réponse du commerce mondial à la pandémie pour laquelle la Suisse est opposée à une levée provisoire des brevets sur les technologies contre le coronavirus.
Sur la pêche, les Etats cherchent un arrangement après plus de 20 ans de négociations sur les subventions, estimées jusqu'à 54 milliards de dollars par an. L'objectif est d'interdire celles pour un navire qui mènerait une pêche illégale, non déclarée ou non réglementée. Mais aussi celles pour la surpêche dans des zones déjà trop utilisées.
Selon l'ONU, 90% des stocks marins sont exploités ou surexploités. Un tiers des prises est lié à la surpêche. Les Etats riches souhaitent que la Chine ne puisse s'appuyer sur des exceptions en raison de son statut autodéclaré de pays en développement.
Dans un projet d'accord, des exemptions sont prévues pour les pays pauvres et ceux en développement avec un volume de pêche peu élevé. De même que des mesures pour limiter le recours au travail forcé, de quoi tenter de satisfaire tout le monde. Mais des Etats en développement le trouvent favorable aux pays riches.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La BCN a souffert des taux bas au premier semestre
Malgré la baisse de sa principale source de revenu, la Banque cantonale neuchâteloise (BCN) a bien résisté au premier semestre. L'activité commerciale dans le domaine hypothécaire et dans la gestion de patrimoine a contenu la baisse du résultat opérationnel.
Le résultat brut des opérations d'intérêt a essuyé un repli de 5,5% sur un an à 60,84 millions, souffrant de la baisse des taux d'intérêt. La progression des volumes de crédit a permis toutefois de contenir le recul, indique un communiqué mercredi.
Le résultat des opérations de commissions et des prestations de service a enregistré une progression de 2,3% à 15,88 millions. Les opérations de négoce avaient bénéficié de circonstances de marché particulièrement favorables au premier semestre 2024. Celles-ci se sont ensuite normalisées.
Sur les six premiers mois de l'année, les activités ont permis d'atteindre un résultat de 6,0 millions, en recul de 17,5%. Les autres résultats ordinaires ont rapporté 1,5 million.
Les charges de personnel ont progressé de 4,5% en lien avec l'augmentation des effectifs et les autres charges d'exploitation de 7,3%, portant le total à 40,0 millions.
Le résultat opérationnel s'est inscrit à 39,0 millions, en baisse de près d'un quart, mais légèrement au-dessus des attentes formulées en début d'exercice, selon la banque. Après attribution de 15,0 millions aux réserves pour risques bancaires généraux, le bénéfice semestriel se monte à 24,1 millions, en recul de 10,2% sur un an.
Activité de financement dynamique
De janvier à fin juin, la somme totale du bilan a augmenté de 1,4% à 12,2 milliards de francs. L'activité de financement a été importante, puisque tant les créances sur la clientèle que les créances hypothécaires ont enregistré une croissance nette qui se monte globalement à 2,8%. Au passif, l'augmentation de 7,6% du volume des dépôts de la clientèle, obligations de caisse comprises, a permis de financer cette croissance et de réduire les engagements envers les banques.
La BCN devra composer avec le faible niveau des taux d'intérêt à court terme. Par ailleurs, l'introduction de droits de douane très élevés pour le principal marché d'exportation du canton s'ajoute à un ralentissement économique déjà présent depuis de nombreux mois. Ceci pourrait engendrer des risques de défaillance impactant négativement le résultat annuel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Geberit ravale en partie ses ambitions pour 2025
L'équipementier de sanitaires Geberit modère ses ambitions de croissance pour l'année en cours, après un premier semestre moins fructueux qu'escompté. Le groupe saint-gallois resserre son objectif de rentabilité dans le milieu du couloir précédemment articulé.
L'industriel de Rapperswil-Jona a engrangé sur les six premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 1,67 milliard de francs, en hausse de 1,6% sur un an ou de 3,9% calculé en monnaies locales.
La marge brute opérationnelle (Ebitda) s'est érodée d'une septantaine de points de base (pb) à 30,9%, pour un résultat afférent en recul de 0,8% à 514 millions. Le bénéfice net a fondu de 3,1% à 339 millions, énumère un compte-rendu diffusé mercredi.
Le consensus compilé par l'agence AWP prévoyait un chiffre d'affaires de 1,68 milliard, à la faveur d'une croissance en monnaies locales de 4,3%. La marge Ebitda était attendue 31,1%, pour un résultat afférent de 523 millions. Le bénéfice net devait avoisiner les 345 millions.
La fermeture d'une usine allemande de céramique a généré des coûts exceptionnels de 17 millions d'euros et pesé sur la marge Ebitda à hauteur de 60 pb, explique le groupe dans sa publication.
La direction plafonne désormais dans le bas de la fourchette de 4 à 6% son ambition de croissance sur l'ensemble de l'année. La marge Ebitda doit, elle, s'établir autour de 29%, contre 28 à 03% au dernier pointage.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Implenia améliore ses recettes et sa rentabilité à mi-parcours
Le géant de la construction Implenia enregistre une hausse de ses revenus et de ses bénéfices au premier semestre. Les projets de construction de tunnels et de ponts sont venus étoffer le carnet de commandes. L'entreprise d'Opfikon confirme ses objectifs pour l'année.
Pendant la période sous revue, le chiffre d'affaires a progressé de 6,6% sur un an à 1,86 milliard de francs, selon le rapport semestriel dévoilé mercredi. Le carnet d'ordres a, lui, enflé de 9,8% à 7,78 milliards.
Le bénéfice avant intérêts et impôts (Ebit) a bondi de 12,9% à 57 millions, portant la marge correspondante à 3,1%, contre 2,9% précédemment.
La performance s'avère dans l'ensemble supérieure aux attentes du consensus d'analystes sondés par AWP.
Les trois divisions du groupe ont contribué à la performance. La division Buildings, spécialisée dans les travaux de gros oeuvre et la technologie des façades, notamment, a vu son Ebit passer de 26,6 à 41,5 millions sur un an. Dans le segment Civil Engineering, dédié à la construction de tunnels et d'autres infrastructures, l'Ebit s'est inscrit à 15,9 millions, contre 14,4 millions précédemment. Enfin, Service Solutions affiche un Ebit de 9,3 millions, après 8,7 millions.
Le taux de capitaux propres s'est inscrit à 21,3%, contre 20,5% à fin juin 2024. Toujours négatif, le flux de trésorerie disponible s'est toutefois amélioré à -168 millions, contre -209 millions. L'entreprise a par ailleurs renforcé sa structure financière grâce à un emprunt de 220 millions émis ce printemps et arrivant à échéance cet automne.
Au chapitre des perspectives, la direction s'attend toujours, pour l'ensemble de l'exercice, à un Ebit autour de 140 millions de francs. À moyen terme, la marge devrait être supérieure à 4,5 % et le taux de capitaux propres à 25%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Raiffeisen a souffert des taux d'intérêt au premier semestre
La coopérative bancaire Raiffeisen a fait état de résultats en baisse sur les six premiers mois de l'année. Le bénéfice net du numéro deux helvétique en son secteur a reculé de 13,6% sur un an à 555 millions de francs.
De janvier à fin juin, le résultat d'exploitation a fléchi de 13,7% à 670 millions, indique un communiqué paru mercredi. Le rapport entre les coûts et les revenus a pris 3,9 points de pourcentage à 59,2%.
Les recettes se sont établies à 1,89 milliards de francs, en baisse de 2,9%.
Principale source de revenus, les opérations d'intérêts ont atteint 1,3 milliard, soit 7,5% de moins. Une baisse "attendue" par la banque après les baisses du taux directeur par la Banque nationale suisse (BNS) au premier semestre. Les recettes provenant des opérations de commissions et des prestations de service ont augmenté de 9,1% à 366 millions. Et, celles résultant du négoce ont pris 8,5% à 136 millions.
Fin juin, la somme au bilan a avancé de 2,1% à 311,95 milliards. Le total des prêts et crédits à la clientèle s'élevait à près de 239 milliards (+2,6%) dont des volumes hypothécaires affichés à 226,30 milliards (+2,5%). Les dépôts à la clientèle ont augmenté de 2,6% à 220,40 milliards. Enfin, la masse sous gestion a progressé de 3,4% sur un an à 271,76 milliards.
Pour 2025, la direction s'attend à un résultat en repli par rapport à l'exercice précédent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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