International
L'OMS abaisse ses seuils d'alerte sur la pollution de l'air
La pollution de l'air provoque chaque année sept millions de décès qui pourraient être évités dans le monde. Mercredi à Genève, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a abaissé ses seuils d'alerte pour les effets de six polluants sur la santé.
Ces directives, si elles sont suivies, peuvent sauver des millions de personnes, estime-t-elle. "Elles auront des effets importants pour la santé publique", a affirmé à la presse le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus.
La pollution est de plus en plus responsable de maladies cardio-vasculaires ou respiratoires. Avec le changement climatique, elle constitue l'une des menaces environnementales les plus importantes pour la santé, insiste l'OMS. Une amélioration peut contribuer à s'adapter aux effets du réchauffement et une réduction des émissions de gaz à effet de serre est aussi bonne pour la qualité de l'air.
Les directives portent sur les particules en suspension, l'ozone, le dioxyde d'azote, le dioxyde de soufre, pour lequel les seuils requis augmentent, et le monoxyde de carbone. Une action sur ces six polluants a également un impact sur d'autres composantes.
Demande à la société
Et pour les particules en suspension, le seuil d'inquiétude pour la santé atteint 15 particules PM10/m3 ou à 5/m3 (PM2,5/m3) pour les particules fines, les plus menaçantes pour la santé. Tous ces polluants sont surtout provoqués par le carburant et par l'agriculture.
Tous les pays sont affectés mais les Etats pauvres et à revenus intermédiaires le sont "le plus", a dit aussi M. Tedros qui demande un effort de tous les gouvernements et de toutes les sociétés. Les disparités dans l'exposition aux polluants de l'air augmentent, en raison de l'extension de l'activité économique de ces pays où les effets sur la santé sont les plus importants.
En 2019, plus de 90% de la population habitait des zones où les concentrations de particules fines dépassaient les limites établies par l'OMS il y a une quinzaine d'années. Or, près de 80% des décès liés à celles-ci pourraient être évités si la pollution était abaissée aux seuils des nouvelles directives, ajoute également l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Bundesliga: un carton pour le Bayern, Kane s'amuse
Le Bayern Munich a écrasé Bochum 7-0 lors de la 5e journée de Bundesliga et a ainsi pris la tête du classement avec 13 points. Harry Kane a été l'homme du match avec 3 buts et 2 assists.
Adversaire des Young Boys en Ligue des champions, le RB Leipzig s'est imposé 1-0 sur la pelouse du Borussia Mönchengladbach grâce à un but de Werner (75e). Leipzig est 3e à une longueur du leader.
Urs Fischer et Union Berlin traversent une période délicate: le club de la capitale a perdu chez lui 2-0 contre Hoffenheim et se retrouve déjà à 7 points de la tête après un troisième revers consécutif en championnat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
A Marseille, le pape François célèbre la messe géante
"Bonjour Marseille, bonjour La France": c'est par ces mots, en français, que le pape François a ouvert la messe géante samedi au stade Vélodrome de Marseille, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont le chef de l'Etat Emmanuel Macron.
Le souverain pontife avait eu auparavant avec le président français un entretien d'une demi-heure consacré avant tout à la situation internationale, notamment l'Ukraine, l'Afrique, le Nagorny Karabakh ou encore les questions environnementales, selon l'Elysée.
Emmanuel Macron a évoqué les questions migratoires. Alors que le chef de l'Eglise catholique a dénoncé "l'indifférence" des responsables politiques européens à l'égard des migrants, "la France n'a pas à rougir, c'est un pays d'accueil et d'intégration", a déclaré la présidence française.
Gigantesque "tifo"
Le pape François est arrivé au stade Vélodrome, antre des footballeurs de l'Olympique de Marseille, après avoir remonté l'avenue du Prado en papamobile sous un soleil éclatant, salué par la foule agitant des drapeaux français, marseillais ou du Vatican, tandis que retentissaient quelques "vive le pape, bienvenue à Marseille!".
A son arrivée, un gigantesque "tifo" a été déployé par les supporters de l'OM, représentant le buste du souverain pontife à côté de la "Bonne Mère", la Basilique Notre-Dame-de-La-Garde. Derrière cette banderole, déroulée depuis le toit du virage sud, les milliers de spectateurs habillés de chasubles ont d'abord dessiné une croix bleue sur fond blanc, le drapeau de Marseille, avant d'y inscrire un immense "Merci" en lettres jaunes composées à partir de feuilles dorées.
Parmi les invités de marque figuraient la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.
60'000 personnes
La présence d'Emmanuel Macron a été critiquée par des élus de gauche au nom du respect de la laïcité, tandis que certains élus d'extrême droite ont préféré boycotter cette messe en raison du discours du pape sur les migrants.
Pour cette messe géante, où près de 60'000 personnes ont envahi les tribunes, un dispositif de sécurité "hors norme" a été déployé, mobilisant 6000 membres des forces de l'ordre et un millier d'agents de sécurité privés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nagorny Karabakh: les séparatistes rendent les armes
Les séparatistes du Nagorny Karabakh négocient samedi avec l'Azerbaïdjan qui vient de leur infliger une lourde défaite militaire le retour à la paix dans cette région. La population, en majorité arménienne, s'angoisse pour son avenir.
Après leur capitulation et le cessez-le-feu conclu mercredi à l'issue d'une offensive éclair déclenchée un jour auparavant par Bakou, ils doivent notamment évoquer le retrait de leurs troupes, tout en continuant de déposer leurs armes.
Cette enclave montagneuse, qui avait été rattachée en 1921 par le pouvoir soviétique au territoire azerbaïdjanais, avait été par le passé le théâtre de deux guerres entre les anciennes républiques soviétiques que sont l'Azerbaïdjan et l'Arménie : l'une de 1988 à 1994 (30'000 morts) et l'autre à l'automne 2020 (6.500 morts).
"Conformément aux accords de cessation des hostilités, les formations armées du Karabakh ont commencé à remettre" leurs armes "sous le contrôle des forces russes de maintien de la paix", a fait savoir vendredi le ministère russe de la Défense.
Six blindés, plus de 800 armes légères et environ 5000 munitions ont pour l'instant été rendues, a précisé le contingent de la paix russe.
Retrait des troupes
Les pourparlers des autorités du Nagorny Karabakh avec la partie azerbaïdjanaise entamés jeudi "sous les auspices des soldats de maintien de la paix russes" doivent permettre d'"organiser le processus de retrait des troupes et assurer le retour dans leurs foyers des citoyens déplacés par l'agression militaire", selon les séparatistes.
Les parties discutent également de "la procédure d'entrée et de sortie des citoyens" de cette région, ont-ils ajouté.
Le tout à un moment où des milliers de civils restent confrontés à une situation d'urgence humanitaire au Nagorny Karabakh, dont la "capitale" Stepanakert est, disent les autorités locales, encerclée par les soldats azerbaïdjanais.
"On attend des évacuations"
Originaire de cette ville, Yana Avanessian, une enseignante en droit âgée de 29 ans assure, comme bien d'autres Arméniens réussissant tant bien que mal à contacter leurs proches, que la situation sur place est "horrible".
"On espère des évacuations pour bientôt, notamment des gens dont les habitations ont été détruites", confie à l'AFP la jeune femme, au milieu d'un petit groupe de personnes comme elle rongées par l'inquiétude présentes au poste de contrôle arménien de Kornidzor tout proche du Nagorny Karabakh.
"Ça fait trois jours et trois nuits que j'attends. Je dors dans la voiture", raconte à cet égard Garik Zakarian, qui habitait jusqu'en décembre dernier dans le village d'Eghtsahog, presque à portée de main, de l'autre côté de la vallée, et où des amis, sa belle-mère et son beau-frère vivent toujours.
"Je n'ai pas d'espoir (de les voir rapidement évacués) mais je ne pouvais pas ne rien faire. Juste être là, voir la base russe à un kilomètre, je me sens mieux physiquement", déclare encore cet homme de 28 ans.
Et chacun s'écarte docilement quand passent des voitures remplies de soldats arméniens ou des convois de la force russe d'interposition, les seuls autorisés à poursuivre leur route.
Petite lueur d'espoir
Un correspondant de l'AFP a pour sa part constaté que Stepanakert était privée d'électricité et de carburant. Ses habitants, qui ne peuvent pas retrouver leurs proches disparus faute de listes des morts et des blessés, manquent par ailleurs de nourriture et de médicaments.
Les troupes azerbaïdjanaises "sont partout autour de Stepanakert, elles sont à la périphérie", a quant à elle affirmé à l'AFP une porte-parole des autorités locales, Armine Hayrapetian, disant que des gens se terraient "dans les caves".
Petite lueur d'espoir, d'après un conseiller du président azerbaïdjanais Ilham Aliev, l'Azerbaïdjan a promis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'envoyer de l'aide et de prendre en charge les soldats séparatistes blessés, avec des ambulances autorisées à se rendre à partir de l'Arménie au Nagorny Karabakh.
L'opération militaire azerbaïdjanaise, qui s'est achevée en 24 heures mercredi à la mi-journée, a fait au moins 200 morts et 400 blessés, d'après les séparatistes arméniens.
Et la victoire remportée par Bakou nourrit les craintes d'un départ de nombre des 120'000 habitants du Nagorny Karabakh, même si l'Arménie a promis qu'aucune évacuation de masse n'était prévue. Elle s'est néanmoins dit prête à accueillir "40'000 familles" de réfugiés.
Pachinian sous pression
Accusé de passivité face à l'Azerbaïdjan, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a reconnu vendredi que "la situation" restait "tendue" au Nagorny Karabakh où "la crise humanitaire se poursuit".
Mais "il y a un espoir de dynamique positive", a ajouté le chef du gouvernement, pour qui le cessez-le-feu est "globalement" respecté.
Des personnes hostiles à M. Pachinian manifestent tous les jours à Erevan, la capitale de l'Arménie, pour protester contre la gestion de la crise par l'exécutif.
Plusieurs dirigeants de l'opposition ont de leur côté fait connaître leur intention d'ouvrir au Parlement une procédure de destitution à l'encontre du chef du gouvernement.
Selon la police arménienne, 98 manifestants ont été arrêtés vendredi, tandis que M. Pachinian appelle au calme et à emprunter "le chemin" de la paix, bien que ce soit "pas facile".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le pape appelle à "une responsabilité européenne" face aux migrants
Le pape François a appelé samedi à une "responsabilité européenne" face au phénomène migratoire au second jour de sa visite à Marseille. Il a martelé que les migrants qui "risquaient leur vie en mer" pour gagner l'Europe "n'envahissaient pas".
"Le phénomène migratoire n'est pas tant une urgence momentanée, toujours bonne à susciter une propagande alarmiste, mais un fait de notre temps", a-t-il affirmé en clôture des Rencontres méditerranéennes au Palais du Pharo, estimant que ce processus doit être géré "avec une responsabilité européenne capable de faire face aux difficultés objectives".
"Deux mots ont résonné, alimentant la peur des gens: 'invasion' et 'urgence'. Mais ceux qui risquent leur vie en mer n'envahissent pas, ils cherchent hospitalité" et ils "ne doivent pas être considérés comme un fardeau à porter", a ajouté le pape, regrettant que "plusieurs ports méditerranéens" se soient fermés.
Vendredi, déjà, le souverain pontife avait fustigé "l'indifférence" et la "peur" dans une Europe tentée par le repli face aux migrants.
Tombeau de la dignité
Le pape reprenait là une thématique qui lui est chère, alors même que la solidarité européenne est mise à l'épreuve après l'arrivée de milliers de migrants sur l'île de Lampedusa. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a ainsi assuré que la France "n'accueillera pas de migrants" venus de l'île italienne, tandis que la droite et l'extrême droite fustigeaient une "submersion migratoire".
Répétant sa crainte de voir se transformer "la Méditerranée, berceau de la civilisation, en tombeau de la dignité", le pape a de nouveau exhorté à ne pas "s'enfermer dans l'indifférence" tandis que le vice-président de la Commission européenne chargé des questions migratoires, Margaritis Schinas, était présent dans l'auditoire.
Fustigeant les "nationalismes archaïques et belliqueux", il a de nouveau appelé à "un sursaut de conscience" pour "prévenir un naufrage de civilisation" et averti que l'avenir "ne sera pas dans la fermeture qui est un retour au passé".
Dans son appel à la solidarité internationale, François a estimé que la solution était "d'assurer, selon les possibilités de chacun, un grand nombre d'entrées légales et régulières", qui soient "durables grâce à un accueil équitable de la part du continent européen, dans le cadre d'une collaboration avec les pays d'origine".
Il a aussi plaidé pour une "intégration" des migrants, qui est "difficile, mais clairvoyante", face à "l'assimilation, qui ne tient pas compte des différences" et "compromet l'avenir en augmentant les distances et en provoquant la ghettoïsation, provoquant hostilité et intolérance".
"Oui à la solidarité"
Mais le problème principal est la pauvreté, a insisté le souverain pontife, car "là où il y a précarité il y a criminalité", appelant à un "sursaut de conscience pour dire 'non' à l'illégalité et 'oui' à la solidarité".
Après une visite à des personnes en situation de précarité samedi matin, dans un quartier pauvre de Marseille, François a également assuré que "le véritable mal social n'est pas tant l'augmentation des problèmes que le déclin de la prise en charge".
Par ailleurs, le pape s'est invité dans le débat français sur la fin de vie: "Qui écoute les gémissements des personnes âgées isolées qui, au lieu d'être valorisées, sont parquées dans la perspective faussement digne d'une mort douce, en réalité plus salée que les eaux de la mer?", s'est-il interrogé alors qu'un projet de loi est attendu sous peu sur ce dossier.
Sur l'avortement, il a de même une nouvelle fois déploré le sort de ces "enfants à naître, rejetés au nom d'un faux droit au progrès, qui est au contraire une régression de l'individu".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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