International
L'ONU demande une investigation indépendante après Melilla
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L'ONU demande des investigations indépendantes après le décès de plus de 20 migrants qui tentaient de rejoindre l'enclave espagnole de Melilla. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme s'est dit mardi à Genève "très perturbé".
"Les circonstances ne sont pas claires, raison pour laquelle il y a besoin de mener une investigation et d'établir les responsabilités", a affirmé à la presse une porte-parole. Le Haut-Commissariat s'est penché notamment sur les vidéos qui montrent des migrants être battus et visés par des projectiles par les gardes-frontière marocains.
Il appelle les gouvernements à garantir que le recours à la force ne soit pas excessif. Plusieurs agences onusiennes avaient déjà déploré cet incident de vendredi dernier. Egalement mardi, le comité de l'ONU sur les travailleurs migrants avait aussi appelé à des investigations "immédiates" marocaines et espagnoles. Ces experts indépendants, qui ne s'expriment pas au nom de l'organisation, se disent "consternés".
Selon eux, il faut aussi établir si les victimes sont décédées en tombant des grillages ou en raison des actions des gardes-frontière. Le comité demande également des dispositifs pour des migrations sûres et d'honorer le droit d'asile. Outre les victimes, près de 150 policiers ont été blessés, selon les autorités marocaines, lors d'une tentative d'entrée de quelque 2000 personnes à Melilla.
"Nous sommes très inquiets", ajoutent les experts indépendants, dénonçant des violations du droit international. Ils rappellent que les migrants ne doivent pas être l'objet d'attitudes inhumaines. Ils estiment aussi que l'incident aurait pu être évité si les fonctionnaires étaient mieux informés sur les droits humains, notamment dans le recours à la force. Les autorités doivent identifier les victimes et aider leurs proches, alors que les blessés doivent être assistés, selon eux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump veut une dérégulation des émissions de gaz à effet de serre
Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mardi revenir sur une décision clé pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre, des pots d'échappement aux centrales à gaz. Cela met à mal la lutte contre le changement climatique aux Etats-Unis.
"Si elle est finalisée, l'annonce d'aujourd'hui serait la plus grande mesure de dérégulation de l'histoire des Etats-Unis", a déclaré Lee Zeldin, le patron de l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA), depuis une concession automobile d'Indianapolis, dans le nord du pays.
Soutenu par les industries fossiles, le président américain a depuis son retour en janvier multiplié les mesures hostiles à la lutte contre le réchauffement climatique. Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial et le plus important de l'histoire.
L'annonce de mardi, qui doit encore passer par une phase de consultation publique de 45 jours, s'attaque à une décision prise pendant le premier mandat de l'ex-président Barack Obama. Cet "Endangerment Finding" de 2009 constitue la base légale de très nombreuses régulations fédérales visant à lutter contre le réchauffement climatique.
Poussée par un jugement de la Cour suprême, l'EPA y a estimé que les gaz à effet de serre étaient dangereux pour la santé publique et que, en conséquence, elle était compétente pour réguler leurs émissions en vertu d'une loi de 1970, le Clean Air Act.
"Raccourcis intellectuels"
Selon l'actuel patron de l'EPA, l'agence avait fait à l'époque des "raccourcis intellectuels" lors de l'élaboration de cette décision, qui s'appuie pourtant sur un large consensus scientifique.
"Les conservateurs aiment l'environnement, veulent être des bons gardiens de l'environnement", a assuré mardi Lee Zeldin sur le podcast "Ruthless Podcast", marqué à droite. Mais "il y a des personnes qui (...) sont prêtes à ruiner le pays au nom de la justice environnementale."
Cette réforme devrait notamment permettre une vaste dérégulation pour le secteur automobile en assouplissant les règles sur les émissions des véhicules.
Le secteur des transports constitue aux Etats-Unis la première source d'émissions de gaz à effet de serre, l'essentiel des Américains utilisant la voiture pour leurs trajets quotidiens.
Si le secteur américain des transports était un pays, il serait le quatrième plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, selon l'ONG Natural Resources Defense Council.
La décision de mardi devrait aussi toucher les règles concernant les émissions des centrales à gaz ou à charbon. Environ 60% de l'électricité américaine est tirée des combustibles fossiles.
"Très politisée"
Dan Becker, de l'association environnementale Center for Biological Diversity, a assuré à l'AFP que la décision de 2009 avait résisté à plusieurs assauts juridiques. "Mais cette fois-ci, c'est le gouvernement lui-même qui mène l'attaque", a-t-il déploré.
Ce retour en arrière de l'exécutif américain sera, selon toute vraisemblance, contesté devant la justice, probablement jusqu'à la Cour suprême. Donner raison à l'administration Trump reviendrait à un revirement de jurisprudence: c'est une décision de la Haute cour, en 2007, qui est à l'origine même de l'"Endangerment Finding".
"J'espère que (les juges) vont reconnaître qu'il s'agit là de science, et non de politique", a ajouté Dan Becker. Mais la Cour Suprême est "très politisée", dit-il. Elle est aujourd'hui constituée de six juges conservateurs contre trois progressistes.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a quitté l'Accord de Paris sur le climat et favorisé l'exploitation du gaz et du pétrole, notamment dans des régions sauvages de l'Alaska.
Cette annonce intervient en pleine vague de chaleur sur la côte est du pays, et alors que la planète a vécu en 2024 l'année la plus chaude jamais enregistrée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Lorena Wiebes récidive
Lorena Wiebes a remporté mardi à Poitiers la quatrième étape du Tour de France. Comme la veille, la Néerlandaise a devancé au sprint sa compatriote Marianne Vos, qui a conservé le maillot jaune.
Dans un scénario identique à celui de lundi, la sprinteuse de l'équipe SD Worx a une nouvelle fois devancé d'une roue la leader du classement général pour signer sa deuxième victoire d'affilée, sa cinquième lors d'un Tour de France. L'Irlandaise Lara Gillepsie a complété le podium à l'arrivée d'une étape dont le final a été beaucoup plus limpide que celui de la veille à Angers, quand plusieurs coureuses s'étaient retrouvées au sol à 3700 mètres de la ligne.
La principale victime de cette chute, la Néerlandaise Demi Vollering est apparue fébrile au départ de Saumur mardi en début d'après-midi. Mais la grande favorite de l'épreuve a terminé au sein du peloton dans le même temps que la gagnante du jour. L'étape a été animée par l'Allemande Franziska Koch et la Brésilienne Ana Vitoria Magalhaes qui ont attaqué après un peu plus d'une heure de course. Le duo a été repris à trois kilomètres de la ligne sous l'impulsion de l'équipe SD Worx qui a catapulté sa leader vers son seizième succès cette saison, le 109e de sa carrière.
Mercredi, la plus longue étape de cette édition 2025, 166 kilomètres entre Chasseneuil-du-Poitou/Futuroscope et Guéret propose un final difficile par la succession de trois côtes dans les 35 derniers kilomètres.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Londres envisage de reconnaître l'Etat de Palestine en septembre
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi que son pays reconnaîtrait l'État de Palestine en septembre, sauf si Israël prenait une série d'engagements, dont celui d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza assiégée.
"Je peux confirmer que le Royaume-Uni reconnaîtra l'État de Palestine d'ici à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza, convienne d'un cessez-le-feu et s'engage dans une paix durable et à long terme, ravivant la perspective d'une solution à deux États", a déclaré le dirigeant travailliste.
Il demande aussi à Israël de "permettre aux Nations unies de reprendre la fourniture d'aide et de s'engager à ce qu'il n'y ait pas d'annexions en Cisjordanie".
Le ministère israélien des Affaires étrangères a dans la foulée dit "rejeter" l'annonce de Londres, qualifiant "le changement de position du gouvernement britannique" de "récompense pour le Hamas".
Parallèlement, Downing Street a annoncé avoir procédé à des largages d'aide humanitaire sur la bande de Gaza, menacée de "famine", selon l'ONU.
Pression croissante
La pression s'est intensifiée ces derniers jours sur le dirigeant britannique, après l'annonce d'Emmanuel Macron jeudi que la France allait reconnaître un Etat palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, devenant ainsi le premier pays du G7 à le faire.
"J'ai toujours dit que nous reconnaîtrions un État palestinien comme une contribution à un véritable processus de paix, au moment où cela aurait le plus d'impact pour une solution à deux États. Maintenant que cette solution est menacée, c'est le moment d'agir", a poursuivi Keir Starmer à l'issue d'une réunion de son cabinet, qu'il avait rappelé mardi en urgence.
Il exige du Hamas la libération des otages restants - 27 des 49 ont été déclarés morts par l'armée israélienne - ainsi que la démilitarisation totale de ce mouvement, afin qu'il "ne joue plus aucun rôle clé" dans la bande de Gaza.
Starmer s'est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avant l'annonce, lui disant que "la situation à Gaza était intolérable", a déclaré une porte-parole de Downing Street. "Il a exhorté le Premier ministre à prendre des mesures immédiates pour lever toutes les restrictions à l'accès à l'aide", a-t-elle ajouté dans un compte rendu de l'appel.
Starmer s'est également entretenu avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui a "salué" l'annonce de la reconnaissance, a noté la porte-parole.
La veille, le président américain Donald Trump s'était abstenu de toute critique à propos d'une éventuelle reconnaissance, lors d'une conférence de presse dans son complexe de golf de Turnberry, en Ecosse.
Quand les journalistes lui avaient demandé si Keir Starmer devait céder à la pression croissante des députés britanniques et reconnaître l'Etat de Palestine comme la France, Trump avait simplement déclaré: "Je ne vais pas prendre position, ça ne me dérange pas que lui (Starmer) le fasse".
Reconnue par 142 pays
Selon le décompte et les vérifications de l'AFP, au moins 142 des 193 Etats membres de l'ONU, dont la France, reconnaissent l'Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.
Plus d'un tiers des députés britanniques avaient exhorté M. Starmer à emboîter le pas à Macron dans une lettre publiée vendredi. "La reconnaissance de l'Etat palestinien est une question de 'quand', et non de 'si'", avait indiqué mardi un porte-parole de Downing Street, quelques heures avant cette annonce, ajoutant que le Premier ministre cherchait "une route durable vers une solution à deux Etats".
Lors de sa visite d'Etat au Royaume-Uni le 10 juillet, Emmanuel Macron avait appelé Keir Starmer à une reconnaissance commune de la Palestine, soulignant "la nécessité d'unir nos voix à Paris, à Londres et partout ailleurs", avant de se résoudre à faire l'annonce en solitaire quinze jours plus tard.
"Ensemble (...) nous enrayons le cycle infini de la violence et rouvrons la perspective de la paix" dans la région, a salué le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot peu après l'annonce de Keir Starmer.
Le Labour, revenu au pouvoir au Royaume-Uni il y a un an après sa victoire aux élections législatives, s'était engagé dans son programme de campagne à "reconnaître un Etat palestinien comme contribution à un processus de paix renouvelé aboutissant à une solution à deux Etats".
En mai 2024, l'Irlande, l'Espagne et la Norvège, rejointes un mois plus tard par la Slovénie, avaient déjà franchi le pas en Europe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Procter & Gamble s'est stabilisé sur l'ensemble de son exercice
Le groupe américain Procter & Gamble (P&G) a dépassé les attentes au quatrième trimestre et est resté quasiment stable sur l'ensemble de son exercice décalé 2024/2025, a-t-il annoncé mardi.
Sur la période d'avril à juin, qui correspond au quatrième trimestre comptable de l'entreprise, le spécialiste des produits ménagers et d'hygiène - dont les rasoirs Gillette, la lessive Ariel ou les couches Pampers - a engrangé un chiffre d'affaires de 20,89 milliards de dollars (+1,7 sur un an), soit près de 17 milliards de francs.
C'est légèrement plus que les projections des analystes, qui s'attendaient à 20,84 milliards de dollars, selon le consensus des analystes de Factset.
L'entreprise de Cincinnati (Ohio) a également vu son bénéfice net dépasser les attentes au quatrième trimestre, à 3,61 milliards de dollars, contre 3,46 milliards à la même période l'année passée.
Dilué par action et hors éléments exceptionnels, variable privilégiée par les marchés, il s'est établi à 1,48 dollar, quand le consensus tablait sur 1,42 dollar.
Au quatrième trimestre de son exercice comptable, le groupe a notamment profité d'une augmentation de ses ventes dans les catégories hygiène et soin.
En revanche, sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires du groupe reste pratiquement inchangé, à 84,28 milliards de dollars.
"La hausse des prix a été compensée par (...) les effets défavorables des taux de change", explique le groupe dans son communiqué.
Le bénéfice net sur l'ensemble de l'exercice est en légère augmentation à 16,77 milliards de dollars (+3%). Par action et à données comparables, ce dernier ressort à 6,83 dollars (+3,6%).
Pour l'exercice 2025/2026, P&G prévoit une hausse de 1% à 5% de son chiffre d'affaires, en incluant un effet favorable des changes d'un point de pourcentage.
Le bénéfice net par action devrait se situer entre 6,83 et 7,09 dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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