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Climat

L'ONU enlève Ian et Fiona de sa liste de noms d'ouragans

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Ian en septembre dernier au large de Cuba (Archives). (© KEYSTONE/EPA NASA/MODIS LAND RAPID RESPONSE TEAM, NASA GSFC HANDOUT)

Les morts et les destructions causés par les ouragans Ian et Fiona l'an dernier ont poussé l'agence météo de l'ONU à les retirer d'une liste tournante de noms attribués à des tempêtes, a annoncé cette dernière mercredi.

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a indiqué que "Farrah" allait remplacer "Fiona", tandis qu'"Idris" prendra la place de "Ian", après une réunion de météorologues au Costa Rica où ceux-ci ont estimé que la réutilisation de ces noms à l'avenir pourrait provoquer la colère.

Fiona était un ouragan vaste et puissant de catégorie 4 dans l'Atlantique, qui a frappé les Antilles, Porto Rico et la République dominicaine, avant de s'abattre mi-septembre l'année dernière sur le Canada, une fois devenu un puissant cyclone post-tropical.

Il s'agit de l'événement météorologique extrême le plus coûteux jamais enregistré sur la côte atlantique du Canada. Au total, il a fait 29 morts et plus de trois milliards de dollars de dégâts dans le pays et dans les Caraïbes.

Ian était arrivé quelques jours après seulement, frappant Cuba puis les Etats-Unis en tant qu'ouragan de catégorie 4, un des plus puissants à jamais toucher ce dernier pays.

Il a fait plus de 150 morts aux Etats-Unis, quasiment tous en Floride (sud-est), où il avait touché terre le 28 septembre 2022.

Ian, qui a fait plus de 112 milliards de dollars de dégâts, est l'ouragan le plus coûteux de l'histoire de la Floride et le troisième de celle des Etats-Unis.

Il a rasé des quartiers entiers et coupé le courant à des millions de personnes. Des inondations et des cataractes d'eau ont même submergé des localités à l'intérieur des terres.

96 déjà retirés

Durant la saison des ouragans dans l'Atlantique, qui court du 1er juin au 30 novembre, les tempêtes sont nommées pour les rendre plus facilement identifiables dans les messages d'alerte.

Les noms sont attribués dans l'ordre alphabétique, alternant les masculins et les féminins.

Ils sont réutilisés tous les six ans. Si un ouragan est particulièrement dévastateur, son nom est retiré.

Au total, 96 noms ont été retirés de la liste depuis que le système a été instauré en 1953, alors que bien plus de tempêtes ont été meurtrières.

Des dizaines de cyclones tropicaux se forment chaque année à travers le monde. Durant le dernier demi-siècle, en moyenne, ils ont causé 78 millions de dollars de dégâts par jour et chacun a tué 43 personnes, selon l'agence de l'ONU.

Et la situation se dégrade à cause du changement climatique. Les scientifiques ont prévenu que la température de surface de la Terre, en hausse, amplifiait les événements météorologiques extrêmes.

Mais l'OMM souligne que le nombre de tués a drastiquement chuté, grâce à l'amélioration des prévisions météo, des systèmes d'alerte et de la réduction des risques.

Durant la saison des ouragans 2022 dans l'Atlantique, huit tempêtes sont devenues des ouragans. Fiona et Ian sont les seuls à être devenus des ouragans majeurs, avec des vents dépassant 178 km/h, selon les autorités américaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Pakistan: 111 morts depuis le début de la mousson estivale fin juin

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111 personnes sont décédées au Pakistan depuis le début de la mousson estivale. A l'image, la ville de Lahore, après les pluies (archives). (© KEYSTONE/EPA/RAHAT DAR)

Plus de 110 personnes, dont près de la moitié étaient des enfants, sont mortes au Pakistan depuis le début de la mousson estivale fin juin, d'après des données du gouvernement publiées lundi.

Entre le 26 juin et le 14 juillet, 111 personnes dont 53 enfants ont péri à travers le pays, du fait d'électrocutions et de crues subites, selon l'Autorité de gestion des catastrophes. Le Pendjab, province la plus peuplée du pays avec près de 130 millions d'habitants dans l'Est frontalier de l'Inde, enregistre le bilan le plus élevé, a précisé cette source dans un rapport.

Le service de météorologie a émis une alerte pour encore davantage de pluies dans le nord et l'est du pays, avec de possibles inondations en zones urbaines, des glissements de terrain et des dégâts éventuels du fait de vents forts.

Le Pakistan est l'un des pays du monde les plus vulnérables aux effets du changement climatique et ses 255 millions d'habitants subissent des événements climatiques extrêmes de plus en plus fréquemment.

Début juillet, les autorités ont indiqué que pluies et crues avaient fait 64 morts, pour près de la moitié des enfants, en une semaine de mousson d'été. Celle-ci apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre et est vitale pour la subsistance de millions d'agriculteurs dans une région d'environ deux milliards d'habitants.

Mais le Pakistan a encore du mal à se remettre des inondations dévastatrices de 2022, qui ont affecté près d'un tiers du pays et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1700 personnes avaient alors été tuées et une bonne part des récoltes avaient été perdues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Des dangers naturels en hausse en Suisse à cause du climat

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Katrin Schneeberger, directrice de l'Office fédéral de l'environnement, a déclaré dans le "SonntagsBlick" que les dangers naturels devenaient plus fréquents et plus intenses. (Photo d'archives) (© Keystone/PETER KLAUNZER)

La directrice de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) lance un avertissement sur les risques liés au climat en Suisse. "Les dangers naturels deviennent plus fréquents et plus intenses et la Suisse devient plus vulnérable à cause de la densité de sa population".

Le dégel du pergélisol est un problème majeur qui rend les montagnes moins stables, avec pour conséquence des éboulements et des glissements de terrain plus fréquents, indique Katrin Schneeberger dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. Le réchauffement climatique ne concerne pas seulement les Alpes, mais aussi le Plateau, les villes et les agglomérations, "en bref, nous tous", ajoute-t-elle.

Les surfaces bétonnées des villes ne peuvent pas absorber l'eau en cas de fortes pluies, ce qui explique environ la moitié des dommages causés par les inondations, poursuit la directrice de l'OFEV.

Programme Adapt+

Elle relève en outre que les zones urbaines ne se rafraîchissent pratiquement plus pendant la nuit, ce qui nuit à la santé de la population. "Personnellement, je ne suis pas une grande fan des climatiseurs. On peut déjà faire beaucoup en matière de rafraîchissement avec des stores et des rideaux".

Pour promouvoir l'adaptation au réchauffement climatique, l'OFEV a lancé le programme Adapt+. Il permet de tester des revêtements routiers rafraîchissants ou de planter des arbres résistants au changement climatique afin de protéger les habitations, les routes et les voies ferrées des glissements de terrain, explique Mme Schneeberger.

La demande est très forte, précise la responsable, ajoutant qu'à moyen terme, elle sera probablement supérieure au montant disponible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Inondations au Texas: "Jamais rien vu de tel" dit Trump sur le site

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En visite dans le Texas ravagé par des inondations, Donald Trump s'en est pris à l'opposition démocrate "qui ne veut faire que critiquer". (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Le président américain Donald Trump s'est rendu vendredi au Texas pour observer les dégâts provoqués par des inondations qui ont fait au moins 120 morts. La polémique enfle sur la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.

Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil.

Arbres déracinés, tracteur renversé et débris en tous genres: le président américain et son épouse Melania ont pu constater la dévastation, une semaine tout juste après la catastrophe. "Je n'ai jamais rien vu de tel", a déclaré ensuite le président américain lors d'une table ronde avec les autorités locales.

"La dévastation est dure à croire", a-t-il ajouté, citant "des arbres centenaires qui ont simplement été arrachés du sol". Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés tandis que les autorités comptent toujours plus de 170 disparus.

Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants. Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.

Ressources fédérales

La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l'impact des coupes budgétaires, voulues par le président américain, sur les systèmes d'alerte et de secours.

Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s'il avait toujours l'intention de supprimer progressivement l'agence fédérale de gestion des urgences (FEMA), Donald Trump a répondu que ce n'était pas le moment d'en parler.

Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu'en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des Etats, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas des ressources fédérales. La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l'Etat fédéral "a été rapide et efficace", a insisté jeudi sur le réseau social X la ministre de la sécurité intérieure, Kristi Noem.

Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la FEMA ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses.

Système d'alerte

Lors de la table ronde, Donald Trump a dénoncé l'opposition démocrate "qui ne veut faire que critiquer", mais aussi certaines questions de la presse, qualifiant même une journaliste présente de "malfaisante". "Tout le monde dans cette salle a fait un boulot incroyable et les gens le savent", a-t-il ajouté.

Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté vendredi "autour de 4 ou 5 heures du matin" par des appels au service de secours.

Selon la chaîne télévisée texane KSAT, un pompier local a requis à 04h22 l'envoi d'alertes "code rouge", un message d'urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.

Or d'après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d'attendre, le temps d'obtenir l'autorisation d'un supérieur.

Poursuite des recherches

Les alertes "code rouge" auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 06h00 du matin et le message a mis jusqu'à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT.

Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche. Donald Trump a lui assuré vendredi que "le gouverneur et tout le monde" travaillaient désormais à concevoir un meilleur système d'alerte. "Ils vont trouver quelque chose", a-t-il affirmé.

Plus de 2000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Directeur de Festi'neuch: "A aucun moment, j'ai eu envie de partir"

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Antonin Rousseau, directeur de Festi'neuch, ne peut pas encore articuler de chiffres sur l'ampleur des dégâts, à la suite de l'orage et de l'évacuation du 15 juin. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Antonin Rousseau n'a eu envie à aucun moment de quitter la direction de Festi'neuch, à la suite des moments très difficiles liés à l'orage du 15 juin. Le festival veut gagner en rapidité lors d'une évacuation. L'ampleur des dégâts n'est toujours pas chiffrable.

"Je vais chaque jour un peu mieux. Je me sens d'attaque pour préparer une nouvelle édition", a déclaré à Keystone-ATS Antonin Rousseau, en poste depuis 2001 comme programmateur et depuis 2013 comme directeur. Tant que je ne ressens pas de lassitude, je vais continuer".

L'événement a renforcé la cohésion de l'équipe, même si plusieurs personnes ont souffert d'un état de choc et de sidération. Elles ont pu faire appel aux psychologues et travailleurs sociaux mis à disposition.

La violence du phénomène météorologique, avec des vents à plus de 140 km/h, et la rapidité à laquelle la situation a tourné, "nous a surpris. Nous voulons à l'avenir pouvoir être encore plus rapides dans l'évacuation et la communication", a ajouté Antonin Rousseau. Le but est de rendre le festival encore plus sûr.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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