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L'Opep+ ouvre à peine les vannes du pétrole

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L'Opep+ peu encline à ouvrir réellement les vannes de sa production. (© KEYSTONE/AP/David Goldman)

Les pays de l'Opep+ ont décidé mardi de ralentir le rythme des augmentations de production. Ils ont ainsi résisté aux appels du président américain Joe Biden à ouvrir davantage les vannes de pétrole pour tenter d'enrayer la flambée des cours.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), emmenée par Ryad, et ses alliés conduits par Moscou, ont convenu d'une augmentation de production quasi dérisoire pour le mois de septembre: à savoir "100'000 barils par jour", à comparer aux quelque 432'000 puis 648'000 barils supplémentaires fixés les mois précédents, a annoncé l'alliance dans un communiqué à l'issue de la réunion.

Les prix ont aussitôt remonté, "de quoi décevoir le président américain", a réagi auprès de l'AFP Tamas Varga, de PVM Energy.

Edward Moya, d'Oanda, a ironisé sur "la plus petite hausse de l'histoire de l'Opep+, qui n'aidera pas à surmonter la crise énergétique actuelle".

"L'administration Biden ne sera pas ravie", a-t-il estimé, pronostiquant "un revers dans les relations américano-saoudiennes".

Mais d'autres, comme Stephen Brennock, de PVM Energy, y ont vu "une mesure symbolique pour apaiser" Joe Biden.

Un royaume très courtisé

Les 23 membres devaient décider ce mercredi d'une nouvelle stratégie, l'accord actuel arrivant à son terme: sur le papier, ils ont retrouvé les niveaux de production pré-pandémie.

Au printemps 2020, le groupe avait choisi de laisser sous terre des millions de barils de pétrole, pour ne pas inonder le marché avec un brut qu'il ne pouvait absorber pour cause d'effondrement de la demande.

Dans l'espoir d'influer sur la décision, Joe Biden s'était rendu pour la première fois en tant que président des Etats-Unis en Arabie saoudite mi-juillet, loin de ses propos sur un Etat "paria" après l'assassinat du journaliste dissident Jamal Khashoggi.

Son objectif: convaincre le royaume de pomper davantage pour freiner l'envolée des prix du carburant.

Par sa décision, l'Opep+ démontre qu'elle reste soudée et ménage la Russie, aux intérêts diamétralement opposés à ceux de Washington. Dans le communiqué, elle insiste sur "l'importance de maintenir le consensus essentiel à la cohésion de l'alliance".

La semaine dernière, le président français Emmanuel Macron était lui aussi à la manoeuvre en recevant le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

A l'issue d'une rencontre dénoncée par les défenseurs des droits humains les deux dirigeants ont dit souhaiter "intensifier la coopération" pour "atténuer les effets en Europe, au Moyen-Orient et dans le monde" de la guerre en Ukraine.

L'ombre de la récession

Au-delà des enjeux géopolitiques, la récente baisse relative des prix du pétrole, sur fond de craintes de récession, a pu pousser l'Opep+ à jouer la prudence.

Depuis leurs sommets de mars dernier à des niveaux plus vus depuis la crise financière de 2008, les deux références du brut ont perdu plus de 26%.

D'autant que le cartel profite de la donne actuelle. L'Arabie saoudite a enregistré une forte croissance au deuxième trimestre 2022, dopée par l'or noir.

Autre élément, les faibles capacités de réserve des différents membres, à l'exception de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis.

L'Opep+ peine en effet à respecter les quotas affichés, du fait de crises politiques à rallonge ou encore du manque d'investissements et d'entretien des infrastructures pendant la pandémie.

La production russe, sous le joug des sanctions occidentales en lien avec l'invasion de l'Ukraine, est également diminuée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"

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Donald Trump a lancé lundi une semaine de l'anti-communisme aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW / POOL)

Donald Trump a publié lundi une proclamation faisant de la semaine qui s'ouvre aux Etats-Unis celle de "l'anti-communisme". Il attaque au passage ses adversaires progressistes.

Ces proclamations, par lesquelles les présidents américains mettent en valeur des thématiques qui leur sont chères pour une journée ou une semaine, ont une valeur surtout symbolique.

Dénonçant "l'une des idéologies les plus destructrices de l'histoire", le républicain de 79 ans écrit, dans ce texte diffusé par la Maison Blanche: "Aujourd'hui de nouvelles voix répètent de vieux mensonges, en les déguisant sous des expressions telles que 'justice sociale' ou 'socialisme démocratique'", le courant dont se revendique Zohran Mamdani, tout juste élu maire de New York.

"Leur message reste le même: renoncez à vos libertés, faites confiance au pouvoir du gouvernement, et échangez l'espoir de la propriété pour le confort vide de la surveillance", affirme encore Donald Trump.

Le président américain a déjà qualifié Zohran Mamdani de "communiste", et déclaré dans un discours, après l'élection de ce dernier, que les Américains faisaient face à un "choix entre le communisme et le bon sens".

Le futur maire de New York l'a défié publiquement le soir de sa victoire à l'élection municipale, en lançant: "Donald Trump, puisque je sais que vous regardez, hé bien: 'montez le son!'".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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COP30: Lula dénonce les "négationnistes" du climat

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Le président brésilien Lula s'est montré offensif lundi lors de son discours d'ouverture à la COP30 à Belem en Amazonie. (© KEYSTONE/EPA/Antonio Lacerda)

La 30e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte lundi à Belem en Amazonie brésilienne. Elle aura la lourde tâche de maintenir la coopération climatique mondiale au moment où les Etats-Unis lui tournent le dos.

"Il est temps d'infliger une nouvelle défaite aux négationnistes", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva en entamant deux semaines de conférence par une vigoureuse défense de l'action multilatérale.

Le président brésilien a répété qu'investir pour le climat - point éternel de dispute dans cette enceinte - coûtait "beaucoup moins cher" que les guerres. Avec une volonté d'éviter le fatalisme: "Nous allons dans la bonne direction, mais à la mauvaise vitesse".

"Se lamenter n'est pas une stratégie, nous avons besoin de solutions", a lancé Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, qui coorganise la COP30 avec le pays hôte.

Il demande que les tractations produisent du concret: davantage d'engagements pour sortir des énergies fossiles, pour développer les renouvelables, et pour envoyer l'argent promis aux pays pauvres pour les aider dans un climat plus violent. "Il est absurde, tant sur le plan économique que politique, de tergiverser alors que des méga-sécheresses détruisent les récoltes nationales et font flamber les prix des denrées alimentaires", a-t-il plaidé.

Inévitable dépassement

"Le contexte géopolitique est le plus difficile de toutes les COP", analyse pour l'AFP Bill Hare, directeur du centre de réflexion Climate Analytics. Il rappelle que pendant le premier mandat du climatosceptique Donald Trump, dans la foulée de l'accord de Paris, le régime climatique avait continué à se construire.

"C'est aussi l'une des COP les plus importantes car 10 ans après l'accord de Paris, il est évident que les actions et engagements des pays sont loin de suffire pour limiter le réchauffement à 1,5°C", ajoute l'expert. De son côté, le président du Giec a déclaré qu'il était désormais "presque inévitable" de dépasser 1,5°C de réchauffement.

Ce que le chef de l'ONU, Antonio Guterres, reconnaît depuis quelques semaines, appelant désormais à ce que le dépassement soit le plus court possible. Ce qui implique de faire enfin baisser les émissions mondiales de gaz à effet de serre, principalement dues à la combustion du pétrole, du gaz et du charbon.

Mais les Etats-Unis, premier producteur mondial de pétrole et 2e émetteur de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois de l'histoire de ces réunions, et le front des pays producteurs de pétrole a repris du poil de la bête depuis l'appel de Dubaï à sortir progressivement des énergies fossiles il y a deux ans.

"C'est mieux que d'envoyer des gens tout bloquer, non?" dit à l'AFP la cheffe de Greenpeace au Brésil, Carolina Pasquali, à propos de l'absence de délégation de Washington.

Front des pays arabes

Un groupe de petites îles bataille pour que soit inscrit à l'ordre du jour le besoin de formuler une réponse à cet échec, mais le groupe des pays arabes et d'autres refusent. "1,5°C n'est pas qu'un chiffre ou un objectif, c'est une question de survie", dit à l'AFP Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés à la COP. "Nous ne pourrons cautionner aucune décision qui n'inclue pas de discussion sur notre échec à éviter 1,5°C."

Mais il n'y aura pas de bras de fer d'emblée sur l'ordre du jour officiel de la conférence: les discussions les plus tendues sur ce sujet ainsi que la taxe carbone européenne et les mesures commerciales unilatérales ont été reportées à mercredi. Ils se sont mis d'accord pour ne pas gâcher la fête de Lula aujourd'hui", dit à l'AFP Alden Meyer, analyste du think tank E3G.

L'un des mystères de ces deux semaines de négociation concerne la "feuille de route" sur les énergies fossiles mise sur la table par Lula lors du sommet de chefs d'Etat, la semaine dernière à Belem. Le Brésil a donné rendez-vous mardi pour clarifier ses intentions. Si les Brésiliens s'activent diplomatiquement depuis un an, ils sont en retard sur la logistique.

Les ouvriers ont travaillé toute la nuit pour terminer de nombreux pavillons où les pays organisent leurs propres événements, et des délégués nationaux ont découvert que leurs bureaux de travail n'étaient pas prêts lundi matin.

La Suisse est présente à l'événement. Sa délégation sera menée par l'ambassadeur helvétique pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Masters ATP: Taylor Fritz sans problème pour son entrée en lice

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Taylor Fritz a joué avec conviction (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Taylor Fritz (ATP 6) n'a pas connu de problème lors de son entrée en lice au Masters ATP à Turin. L'Américain a battu l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 9) en deux sets, 6-3 6-4.

Musetti a vite paru dépassé physiquement par son adversaire. L'Italien avait bataillé samedi pendant près de trois avec le Serbe Novak Djokovic pour finalement s'incliner en finale du tournoi d'Athènes (4-6 6-3 7-5).

Neuvième au classement annuel, Musetti ne devait initialement pas prendre part au "tournoi des maîtres" qui réunit les huit meilleurs joueurs de l'année. Le forfait de Djokovic, annoncé blessé, lui a offert son billet pour Turin.

Dans la première rencontre du groupe Jimmy Connors, dimanche, l'Espagnol Carlos Alcaraz, redevenu no 1 mondial lundi, avait dominé l'Australien Alex De Minaur (7e) 7-6 (7/5) 6-2.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le club de foot Atlético de Madrid racheté par un fonds américain

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Le fonds d'investissement américain Apollo Global Management, via sa branche sportive Apollo Sports Capital, est devenu l'actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid. (archive) (© KEYSTONE/EPA EFE/ANDREU DALMAU)

Le fonds d'investissement américain Apollo Global Management, via sa branche sportive Apollo Sports Capital, est devenu l'actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid, a annoncé lundi le club madrilène, dont la direction reste inchangée.

"Dans le cadre de cet accord, Miguel Angel Gil Marin et Enrique Cerezo continueront à diriger l'Atlético de Madrid, respectivement en tant que directeur général et président, et resteront actionnaires, ce qui garantira la continuité et la vision du projet ainsi que son leadership", a déclaré l'Atlético de Madrid dans un communiqué.

Le fonds Apollo Sports Capital (ASC), qui est récemment devenu actionnaire des tournois de tennis Masters 1000 ATP et WTA de Madrid et Miami, indique que ce rachat de l'Atlético de Madrid "ne fait pas partie d'une stratégie de contrôle multi-clubs", précise le communiqué.

L'Atlético de Madrid, évalué selon la presse espagnole à 2,5 milliards d'euros (2,3 milliards de francs), garde comme autres actionnaires principaux son directeur général Miguel Ángel Gil, son président Enrique Cerezo, le Quantum Pacific Group et le fonds Ares Management.

"L'investissement d'ASC renforcera la position de notre club parmi l'élite du football et soutiendra notre ambition de fournir des résultats à long terme à nos millions de supporters dans le monde entier", a assuré le club madrilène dans son communiqué.

L'Atlético de Madrid pointe actuellement à la 4e place de la Liga, à six points du Real Madrid, leader du championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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