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L'opportunisme de Lando Norris

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Lando Norris porté en triomphe par les membres de l'écurie McLaren. (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Lando Norris a su exploiter un incident de course pour s'envoler vers sa première victoire en Formule 1 à Miami. Le pilote McLaren s'est imposé au nez et à la barbe deMax Verstappen (Red Bull).

En tête à la mi-course après les changements de pneus de tous ses principaux concurrents, le pilote de 24 ans a bénéficié du déploiement de la voiture de sécurité après un accrochage entre le Danois Kevin Magnussen (Haas) et l'Américain Logan Sargeant (Williams) pour passer aux stands et garder la tête de la course.

Lorsque la voiture de sécurité s'est effacée pour relancer le Grand Prix, il a résisté à Verstappen avant de s'échapper et de planer vers la victoire, à l'image de son saut digne d'une rock star au milieu des membres de son équipe, qui l'ont ensuite porté en triomphe juste après sa descente de voiture.

"Il était temps ! J'ai enfin réussi à le faire. Je suis tellement heureux pour mon équipe, je leur ai finalement apporté une victoire. Cela a été une longue journée, une course difficile, mais je suis enfin tout en haut, je suis ravi", a déclaré le pilote McLaren à la fin de la course.

Ce succès plutôt inattendu dimanche, puisque Norris s'était élancé en cinquième position, loin de la pole position de Verstappen, intervient en effet tardivement pour le talentueux Britannique, qui avait obtenu 15 podiums mais a dû attendre son 110e Grand Prix pour décrocher sa première victoire.

Verstappen à la peine

Derrière lui, Verstappen a terminé à plus de sept secondes et n'a jamais semblé à l'aise durant le week-end, malgré sa victoire lors du sprint et son meilleur temps en qualifications samedi.

Après être parti en tête, le Néerlandais n'a pas réussi à créer un gros écart avec ses poursuivants, notamment le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et Oscar Piastri (McLaren). L'Australien, auteur d'un superbe départ, a longtemps été deuxième derrière Verstappen, avant de rétrograder notamment après un petit accrochage avec l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) qui a abîmé son aileron avant.

Le triple champion du monde s'est fait une frayeur au 22e tour lorsqu'il a fait un tout droit au virage 15 et arraché un poteau en plastique. Les commissaires ont alors décidé de mettre en place une voiture de sécurité virtuelle pour déblayer la piste des débris en plastique.

"Des fois vous gagnez, des fois vous perdez. C'est la course... Aujourd'hui c'était compliqué. Je suis très heureux pour Lando (Norris), cela faisait longtemps qu'il attendait cela et cela ne sera certainement pas sa dernière victoire. Il mérite clairement sa victoire aujourd'hui", a-t-il reconnu.

Derrière ce duo, Leclerc, malgré un départ manqué, a réalisé une course solide, terminant à seulement deux secondes de Verstappen, et permis à Ferrari de retrouver le podium.

Trump présent

Au classement du championnat du monde, Verstappen, qui avait remporté quatre des cinq premiers Grands Prix cette saison, caracole tout de même en tête avec 136 points, soit respectivement 33 et 38 longueurs d'avance sur Pérez et Leclerc. Grâce à sa victoire, Norris remonte au quatrième rang avec 83 unités au compteur, le même total que Sainz, vainqueur en Australie après l'abandon de Verstappen.

La troisième édition du Grand Prix de Miami a encore une fois été un grand show à l'américaine avec la présence de nombreuses stars et aussi celle de l'ancien président américain Donald Trump, candidat à la prochaine élection présidentielle de novembre.

Le milliardaire s'est d'abord invité sur la grille de départ à l'occasion de l'hymne chanté par Marc Anthony où il a été acclamé par le public. Trump, avec une casquette rouge "Make America great again" vissée sur la tête, a ensuite été féliciter Norris pour sa victoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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TikTok menacé aux Etats-Unis après le feu vert de la Cour suprême

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La loi americaine fixe à la maison mère de TikTok, ByteDance, la date limite du 19 janvier - soit dimanche - pour céder l'application à un autre propriétaire (archives). (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

La Cour suprême américaine a approuvé vendredi à l'unanimité l'entrée en vigueur d'une loi menaçant d'interdiction imminente le très populaire réseau social TikTok, si sa maison mère chinoise refuse de le vendre.

"Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d'Américains, TikTok offre un important mode d'expression, d'interaction et d'appartenance à une communauté. Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale", estiment les neuf juges de la Cour.

Ils concluent donc que la loi contestée ne viole pas le Premier amendement de la Constitution américaine garantissant la liberté d'expression.

En pleine confrontation stratégique entre les Etats-Unis et la Chine, le Congrès américain a adopté cette loi en avril à une large majorité bipartisane, réunissant des élus démocrates comme républicains.

Elle vise à prévenir les risques d'espionnage et de manipulation par les autorités chinoises des utilisateurs de TikTok.

La loi, aussitôt promulguée par le président Joe Biden, fixe à la maison mère du réseau social, ByteDance, la date limite du 19 janvier pour céder l'application à un autre propriétaire.

L'entreprise table sur la sympathie du président élu Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier et a confié son "faible" pour TikTok.

Une des solutions envisagées en cas de maintien de la loi serait que ByteDance revende ses parts à des investisseurs non-chinois, une possibilité que l'entreprise a constamment repoussée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le procureur de la CPI rencontre le nouveau dirigeant syrien

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Le nouveau dirigeant syrien et son chef de la diplomatie ont rencontré "une délégation de la Cour pénale internationale dirigée" par Karim Khan (photo). (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a été reçu vendredi par le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh. Ce dernier a pris le pouvoir après la chute de Bachar al-Assad accusé de crimes durant la guerre civile.

M. Chareh et le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, ont rencontré "une délégation de la Cour pénale internationale, dirigée" par Karim Khan, a déclaré l'agence de presse officielle Sana, qui a également publié des images de la réunion.

Selon un communiqué du bureau de M. Khan, le procureur s'est "rendu à Damas à l'invitation du gouvernement de transition syrien", afin d'examiner comment le Bureau peut soutenir les efforts des nouvelles autorités en vue de rendre des compte pour les crimes présumés commis dans le pays.

"Discussions ouvertes et constructives"

"Le procureur a exprimé sa gratitude pour les discussions ouvertes et constructives lors de sa visite, au cours de laquelle des mesures de suivi ont été mises en place", a indiqué le communiqué.

Des dizaines de milliers de personnes ont été détenues et torturées dans les prisons du pays sous le règne de Bachar al-Assad, par ailleurs accusé d'avoir recouru à des armes chimiques contre sa propre population, notamment des attaques au gaz sarin.

Le président déchu, qui a fui à Moscou, refusait de coopérer avec la CPI, ne reconnaissant pas sa compétence sur son territoire.

Rendre justice

Le groupe islamiste de M. Chareh, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a mené une coalition qui a renversé Assad le 8 décembre, plus de 13 ans après la répression sanglante de manifestations anti-Assad ayant déclenché une guerre qui a fait plus de 500'000 morts.

Les nouvelles autorités ont promis de rendre justice aux victimes des atrocités commises durant les décennies de règne du clan Assad, s'engageant à juger les responsables impliqués dans la torture des détenus. Elles ont exhorté la communauté internationale à leur remettre les personnes recherchées qui ont fui.

Le président Hafez al-Assad a régné sans partage durant trois décennies sur la Syrie jusqu'à sa mort en 2000, quand son fils, Bachar al-Assad, lui a succédé.

La CPI, basée à La Haye, n'a pas été en mesure d'enquêter sur la Syrie car le pays n'a jamais ratifié le Statut de Rome, son traité fondateur.

En 2014, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité visant à renvoyer le dossier syrien devant la CPI.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Russie et l'Iran renforcent leur alliance avec un nouveau pacte

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Il s'agit d'un texte "aux objectifs ambitieux", a vanté Vladimir Poutine, en affirmant que Moscou et Téhéran s'opposaient ensemble "à tout diktat venu de l'extérieur". Massoud Pezeshkian s'est lui satisfait d'un accord qui ouvrira des "horizons" entre les deux pays. (© KEYSTONE/EPA/EVGENIA NOVOZHENINA / POOL)

Vladimir Poutine et son homologue iranien Massoud Pezeshkian ont signé vendredi un accord de partenariat stratégique renforçant notamment leur "coopération militaire". Cela dans le cadre de leur alliance voulue comme un contrepoids à tout "diktat" de l'Occident.

Soumis à de lourdes sanctions internationales qui affectent leurs économies, la Russie et l'Iran ont opéré un rapprochement accéléré ces dernières années, en particulier depuis l'assaut contre l'Ukraine.

Les deux pays ont également essuyé, en décembre, un échec commun et une perte d'influence avec la fuite de Syrie de leur allié Bachar al-Assad.

Multiples domaines couverts

Vendredi, Vladimir Poutine et Massoud Pezeshkian ont signé un "accord de partenariat stratégique global", un pacte couvrant de multiples domaines.

Il s'agit d'un texte "aux objectifs ambitieux", a vanté Vladimir Poutine, en affirmant que Moscou et Téhéran s'opposaient ensemble "à tout diktat venu de l'extérieur". Massoud Pezeshkian s'est lui satisfait d'un accord qui ouvrira des "horizons" entre les deux pays.

Faire face aux "menaces sécuritaires"

L'accord prévoit notamment de "développer la coopération militaire" et de se soutenir face à des "menaces sécuritaires", selon le contenu de l'accord en 47 articles publié par le Kremlin après la signature.

D'après le document, si la Russie ou l'Iran faisait face à une "agression", l'autre pays ne fournirait aucune "aide" au pays agresseur. Ce point ne prévoit toutefois pas que les pays signataires s'apporteraient une assistance militaire dans ce cas de figure.

Différence avec la Corée du Nord

Moscou a conclu un texte portant le même nom avec la Corée du Nord l'an dernier. Un article de ce document prévoit lui "une aide militaire immédiate" en cas d'agression armée d'un pays tiers.

Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, avait affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à "créer une alliance militaire" similaire à celle scellée entre Moscou et Pyongyang.

La Corée du Nord est accusée par Kiev et les Occidentaux d'avoir envoyé combattre des soldats avec l'armée russe contre les forces ukrainiennes. Moscou et Pyongyang n'ont ni confirmé ni démenti.

Drones et missiles

Téhéran est pour sa part accusé par les Occidentaux de fournir des drones explosifs et des missiles de courte portée à la Russie, aidant ainsi l'armée russe en Ukraine. Des accusations rejetées par l'Iran.

L'accord signé vendredi prévoit aussi des échanges "dans le domaine des utilisations pacifiques de l'énergie atomique", notamment "la construction d'installations d'énergie nucléaire".

Contrepoids à l'influence américaine

Téhéran et Moscou se veulent des contrepoids, avec Pékin et Pyongyang, à l'influence américaine. Ils ont tissé des liens étroits et se soutiennent dans de nombreux dossiers internationaux, du Moyen-Orient au conflit en Ukraine.

Cette signature intervient quelques jours avant le retour au pouvoir à Washington de Donald Trump, artisan d'une politique dite de "pression maximale" envers l'Iran durant son premier mandat (2017-2021).

Ukraine

Le président élu américain a aussi promis de rapidement mettre un terme au conflit en Ukraine, sans préciser comment.

Vendredi, Massoud Pezeshkian a lui appelé durant sa conférence de presse commune avec Vladimir Poutine à "des négociations et la paix" entre Moscou et Kiev, trois ans après le début de l'assaut lancé par le Kremlin.

Une précédente traduction en russe de ses propos évoquait un "règlement politique" de ce conflit.

Proche-Orient

Les deux dirigeants ont dit avoir aussi évoqué l'accord de trêve entre Israël et le Hamas, Vladimir Poutine disant espérer une "stabilisation à long terme".

"Nous espérons qu'un cessez-le-feu permanent sera établi à Gaza et que les agressions sur cette terre cesseront", a dit Massoud Pezeshkian.

"L'Iran et la Russie, conscients de leur responsabilité historique, construisent un nouvel ordre", a écrit Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, dans un article publié cette semaine par l'agence de presse russe Ria Novosti.

Il a affirmé qu'il s'agissait de remplacer "l'hégémonie" - sous-entendue occidentale - par la "coopération".

Consolider la "dynamique positive"

Massoud Pezeshkian, arrivé vendredi matin à Moscou, avait plus tôt déposé une gerbe de fleurs devant la tombe du Soldat inconnu et a rencontré le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine.

La dernière rencontre entre MM. Pezeshkian et Poutine remontait à octobre, lors du sommet des BRICS en Russie. Vladimir Poutine avait alors appelé à consolider la "dynamique positive" concernant leur coopération économique.

La Russie souhaite notamment développer un projet de corridor logistique - rail et maritime - entre Moscou, Bakou et Téhéran, sur un axe nord-sud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Saab: la croissance des ventes 2024 meilleure qu'attendu

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Sur le seul quatrième trimestre, Saab indique que le bénéfice d'exploitation est attendu à 2 milliards de couronnes, contre 1,4 milliard un an plus tôt. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le groupe suédois d'armement et d'aéronautique Saab a enregistré une croissance plus forte que prévu de son chiffre d'affaires grâce à la réalisation meilleure qu'attendu de ses projets en fin d'année, a-t-il annoncé vendredi.

Le chiffre d'affaires a atteint l'an dernier 63,8 milliards de couronnes suédoises (5,2 milliards de francs), une croissance organique de 23,4% meilleure que prévu précédemment (haut de la fourchette de +15% à +20%), a-t-il précisé dans un communiqué.

Cette hausse résulte "d'une évolution des ventes plus importante que prévu en raison de l'exécution exceptionnelle de projets au quatrième trimestre", précise le groupe.

Cette annonce a fait brièvement bondir le titre d'environ 3%, avant de retomber. Il perdait 0,90% à 233,85 couronnes à 12H50 locales (11H50 GMT) tandis que l'indice OMX 30 de la Bourse de Stockholm gagnait 1,60%.

Sur le seul quatrième trimestre, Saab indique que le bénéfice d'exploitation est attendu à 2 milliards de couronnes, contre 1,4 milliard un an plus tôt.

Saab est porté depuis plusieurs trimestres par le réarmement provoqué par la guerre en Ukraine et l'adhésion de la Suède à l'Otan.

Ces estimations sont publiées en amont des résultats annuels qui seront rendus publics le 7 février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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