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International

L'Ukraine envoie des renforts dans "l'enfer d'Avdiïvka"

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A quelques jours du deuxième anniversaire de l'invasion russe et après l'échec de sa contre-offensive de 2023, l'Ukraine est face à de multiples défis (archives). (© KEYSTONE/AP/Libkos)

Des troupes ukrainiennes ont été redéployées jeudi en urgence pour renforcer la garnison d'Avdiïvka, menacée de tomber après des mois d'assauts russes. La ville est l'épicentre de combats et bombardements qui ont fait un "enfer" de cette ville de l'Est de l'Ukraine.

En Russie, un bombardement imputé à Kiev sur un centre commercial de Belgorod a fait au moins sept morts et 20 blessés, apparemment une réplique après de nouvelles attaques de missiles russes sur l'Ukraine qui avaient fait quatre morts au cours de la nuit.

A quelques jours du deuxième anniversaire de l'invasion russe et après l'échec de sa contre-offensive de 2023, l'Ukraine est face à de multiples défis: les forces russes sont à l'offensive, l'aide militaire américaine est toujours plus incertaine et l'armée ukrainienne manque d'hommes, d'armes, de munitions.

"Nous faisons tout notre possible pour nous assurer que nos combattants aient assez de capacités d'organisation et de technologie pour sauver autant de vies ukrainiennes que possible", a assuré le président Volodymyr Zelensky dans son message quotidien jeudi soir, évoquant "la situation sur le front, à Avdiivka et dans l'Est en général".

Dans la ville du Donbass ravagée par les combats, la position des défenseurs ukrainiens est de plus en plus précaire face aux forces russes qui sont à l'offensive depuis octobre. Le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby, en a argué, au moment où l'administration démocrate de Joe Biden tente d'arracher l'accord des Républicains au Congrès sur une nouvelle tranche d'aide.

"Malheureusement, selon les informations transmises par les Ukrainiens, la situation est critique, avec une pression continue des Russes sur les positions ukrainiennes jour après jour. Avdiïvka risque de tomber sous contrôle russe", a déclaré M. Kirby.

"Se battre sur 360 degrés"

"La troisième brigade d'assaut confirme avoir été urgemment redéployée" en renfort dans cette zone, a indiqué jeudi cette unité sur Telegram dans un message titré "l'enfer d'Avdiïvka". Cette brigade a affirmé mener des contre-attaques sur des quartiers conquis par les Russes, estimant les forces adverses dans sa zone à "environ sept brigades", soit plusieurs milliers d'hommes, avec des renforts qui continuent à arriver.

"Nous sommes obligés de nous battre sur 360 degrés contre de nouvelles brigades", a déclaré le commandant de l'unité Andriï Biletsky. Selon la chaîne Telegram DeepState, proche de l'armée ukrainienne, les forces russes ont progressé mercredi, la situation "continuant de se détériorer en raison de tirs incessants".

Les combats compliquent l'approvisionnement et l'évacuation des troupes sur place, bien que subsiste une "artère logistique de réserve préparée à l'avance", a expliqué à la télévision Dmytro Lykhoviy, un porte-parole militaire dans la zone. La Russie a mené aussi au cours de la nuit une nouvelle attaque massive à l'aide de 26 missiles, dont 13 ont été abattus. Elle a fait au moins quatre mort selon les autorités.

A Kherson (sud), une femme de 67 ans a été tuée en milieu de journée par une frappe russe, selon les autorités locales. Dans la région de Kharkiv (est), un missile russe a touché une voiture, tuant un couple de civils et une jeune fille de 17 ans retrouvée à proximité, selon l'administration militaire. Côté russe, une frappe meurtrière imputée aux forces ukrainiennes a visé Belgorod, chef-lieu de la région éponyme frontalière de l'Ukraine.

Sept personnes ont été tuées, dont un enfant, et 20 personnes ont été blessées, a indiqué sur Telegram le ministère russe de la Santé dans un bilan actualisé. Des habitations et un petit centre commercial ont notamment été endommagés dans cette ville, qui avait déjà été frappée fin décembre par l'attaque ukrainienne la plus meurtrière sur le sol russe avec 25 morts et plus de 100 blessés.

Zelensky à Paris et Berlin

Pour ce qui est du coût économique de deux ans de guerre, l'Ukraine aura besoin de 486 milliards de dollars pour son redressement et sa reconstruction, selon une nouvelle estimation conjointe du gouvernement ukrainien et de la Banque mondiale publiée jeudi.

Pour obtenir plus d'aide, le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra en Allemagne et en France vendredi afin d'y rencontrer respectivement le chancelier Olaf Scholz et le président Emmanuel Macron. A Paris, M. Zelensky signera un accord de sécurité entre la France et l'Ukraine. Berlin a annoncé jeudi soir qu'il en ferait de même avec l'Allemagne.

Il retournera ensuite en Allemagne pour prononcer un discours à la Conférence de Munich sur la sécurité et s'entretenir avec la vice-présidente américaine Kamala Harris. Les Etats-Unis, principaux bailleurs de fonds pour l'Ukraine, ne parviennent pas à adopter une nouvelle enveloppe d'aide à l'Ukraine, les républicains menés par Donald Trump, l'ex-président et candidat à la présidentielle, s'y opposant.

Comme pour convaincre encore de la gravité de la situation, le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby, a révélé jeudi qu'une menace à la sécurité nationale évoquée la veille avait bien lien avec "une capacité antisatellite développée par la Russie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Des dizaines de touristes bloqués par des inondations

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Une centaine de touristes sont bloqués dans plus d'une dizaine de lodges et de campements dans la célèbre réserve kényane de Maasai Mara. (© KEYSTONE/AP/Bobby Neptune)

Une centaine de touristes sont bloqués par des crues provoquées par de fortes précipitations dans la célèbre réserve nationale de Maasai Mara, dans le sud-ouest du Kenya, a indiqué mercredi un administrateur local.

Des pluies torrentielles, amplifiées par le phénomène climatique El Niño, ont déjà causé des inondations dévastatrices dans ce pays d'Afrique de l'Est, entraînant la destruction de routes, ponts et autres infrastructures. Au moins 179 personnes sont mortes depuis mars dans des catastrophes liées aux inondations, selon les chiffres officiels.

"Il y a environ une centaine de touristes" bloqués dans plus d'une dizaine de lodges et de campements, a indiqué à l'AFP Stephen Nakola, administrateur de la sous-circonscription de Narok West. "Il s'agit d'un chiffre préliminaire car de nombreux campements sont inaccessibles", a-t-il dit.

La Croix-Rouge kényane a indiqué avoir secouru 61 personnes bloquées dans des campements, dont plus de la moitié par voie aérienne. "Dans certains campements, des tentes ont été emportées" tandis qu'un pont a été détruit, a-t-elle dit sur X.

La réserve de Maasai Mara abrite une riche faune sauvage peuplée notamment de lions, éléphants, rhinocéros, léopards, girafes, hippopotames et guépards, qui attire les touristes du monde entier.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un barrage naturel dans le centre du Kenya a cédé sous l'effet de l'accumulation des pluies, déversant un puissant torrent d'eaux boueuses qui a balayé plusieurs villages en contrebas; près de 50 personnes ont trouvé la mort, l'épisode le plus meurtrier depuis le début de la saison des pluies.

Comme plusieurs de ses voisins d'Afrique de l'Est, le Kenya connaît une saison des pluies particulièrement violente en raison du phénomène climatique El Niño qui amplifie les précipitations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Tour de France: Egan Bernal annonce sa participation

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Egan Bernal lors du prologue du récent Tour de Romandie (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Colombien Egan Bernal a annoncé sa participation au prochain Tour de France (29 juin-21 juillet). Il avait gagné l'épreuve en 2019 avant d'être victime d'un grave accident en janvier 2022.

"J'en ai terminé avec la première partie de saison, désormais en Colombie pour quelques jours afin de préparer un bon Tour de France!!", a écrit le coureur d'Ineos sur son compte Instagram.

Agé de 27 ans, Egan Bernal s'était révélé aux yeux du grand public en remportant en 2019 Paris-Nice, le Tour de Suisse et, surtout, le Tour de France. Il avait ensuite décroché un autre grand Tour, s'imposant lors du Giro en 2021.

Pas loin de perdre la vie

En janvier 2022, il avait toutefois été victime d'un grave accident à l'entraînement, en Colombie, qui avait failli lui coûter la vie. De retour dans les pelotons l'an dernier, Bernal a connu une saison difficile, loin de ses performances d'avant son accident.

Il a toutefois bien mieux débuté 2024, terminant en mars le Tour de Catalogne à la 3e place du classement derrière le Slovène Tadej Pogacar et l'Espagnol Mikel Landa. Avant de rentrer en Colombie, il a fini dimanche le Tour de Romandie en 10e position.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Blinken décidé à arracher un accord de trêve entre Israël et Hamas

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Alors que la guerre a provoqué un "enfer humanitaire" à Gaza selon le chef de l'ONU Antonio Guterres, les familles déplacées à Rafah subissent, après le froid, la chaleur qui monte, et se trouvent menacées, sans eau courante, par la propagation des maladies et la famine. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est dit mercredi déterminé à arracher dès "maintenant" un accord de trêve entre Israël et le Hamas associée à une libération d'otages. Il a appelé le mouvement palestinien à accepter la dernière proposition en date.

Au 7e mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre contre Israël, les bombardements aériens israéliens sur la bande de Gaza ne connaissent aucun répit, faisant ces dernières 24 heures au moins 33 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le Hamas n'a pas encore donné sa réponse à la dernière proposition prévoyant une trêve pendant 40 jours ainsi que l'échange d'otages enlevés pendant l'attaque du 7 octobre et emmenés à Gaza contre des prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.

D'après un responsable israélien, Israël attendra jusqu'à "mercredi soir" une réponse du Hamas avant de décider s'il enverra une délégation au Caire en vue d'un possible accord.

Après une rencontre au Caire lundi d'une délégation du Hamas avec les médiateurs égyptien et qatari, une source proche du mouvement a affirmé que ce dernier devrait donner sa réponse "aussi vite que possible".

"Le Hamas doit dire oui"

"Même en ces temps difficiles, nous sommes déterminés à obtenir un cessez-le-feu ramenant les otages chez eux et de l'obtenir maintenant. Et la seule raison pour laquelle cela ne se ferait pas, c'est le Hamas", a dit M. Blinken, dont le pays est un fidèle soutien d'Israël, en rencontrant à Tel-Aviv le président Isaac Herzog.

M. Blinken, pour qui la nouvelle proposition est "extraordinairement généreuse de la part d'Israël", a ensuite lancé devant des manifestants israéliens hostiles à la guerre à Tel-Aviv: "le Hamas doit dire oui".

Fin novembre, une trêve d'une semaine a permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.

Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, réclame en premier lieu un cessez-le-feu "permanent" avant tout accord, ce qu'Israël refuse.

Expert pessimiste

L'expert Mairav Zonszein, du groupe de réflexion International Crisis Group, a déclaré à l'AFP qu'il était "pessimiste quant à l'option selon laquelle le Hamas accepterait un accord qui ne comporterait pas de cessez-le-feu permanent".

A Jérusalem, M. Blinken, qui effectue septième mission au Moyen-Orient depuis le début de la guerre, a entamé un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Renoncer à attaquer Rafah

Il devait presser son interlocuteur de renoncer à une offensive terrestre annoncée contre Rafah, dans le sud du territoire palestinien dévasté par la guerre et au bord de la famine selon l'ONU.

L'Israélien a répété mardi qu'il était déterminé à mener une offensive terrestre à Rafah, ville qu'il considère comme le dernier bastion du Hamas dans la bande de Gaza et où s'entassent environ 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité des déplacés.

"L'idée d'arrêter la guerre avant d'avoir atteint tous nos objectifs est hors de question. Nous allons entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, avec ou sans accord" de trêve, a-t-il dit.

Les bombardements continuent

L'offensive d'Israël, puissance occupante, dans la bande de Gaza assiégée - aérienne puis terrestre- dans la bande assiégée, a fait jusqu'à présent 34'568 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Avant l'aube, l'armée de l'air israélienne a mené plusieurs bombardements dans le nord et le centre du territoire palestinien, dont le camp de réfugiés de Nousseirat où des témoins ont fait état d'affrontements entre combattants palestiniens et soldats israéliens.

"Enfer humanitaire"

Alors que la guerre a provoqué un "enfer humanitaire" à Gaza selon le chef de l'ONU Antonio Guterres, les familles déplacées à Rafah subissent, après le froid, la chaleur qui monte, et se trouvent menacées, sans eau courante, par la propagation des maladies et la famine.

L'aide internationale, strictement contrôlée par Israël, arrive au compte-gouttes principalement depuis l'Egypte via Rafah, mais reste très insuffisante face aux immenses besoins des 2,4 millions de Gazaouis.

Les Etats-Unis, qui font pression sur Israël pour qu'il facilite l'entrée de l'aide par la route, construisent un port flottant face au littoral de Gaza, pour accueillir l'aide arrivée par bateau depuis Chypre. Israël a en outre ouvert le passage d'Erez près de Gaza pour l'aide venant de Jordanie.

CPI

Après des déclarations de responsables israéliens au New York Times disant s'attendre à ce que la Cour pénale internationale (CPI) délivre des mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens pour leur conduite de la guerre à Gaza, le président Herzog a estimé qu'une éventuelle inculpation représenterait "un danger pour les démocraties".

Selon le quotidien américain, la CPI envisage aussi d'inculper des dirigeants du Hamas.

Aux Etats-Unis, où de nombreux dirigeants d'universités font face à des manifestants qui occupent leur campus pour s'opposer à l'offensive israélienne à Gaza, des affrontements ont éclaté entre manifestants pro-palestiniens et pro-israéliens sur le campus de l'université UCLA à Los Angeles, selon la chaîne CNN.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Il y a plus de débris à déblayer à Gaza qu'en Ukraine, selon l'ONU

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Selon le service d'action de l'ONU contre les mines, les décombres de Gaza sont probablement fortement contaminés par des UXO (munitions non explosées), mais leur nettoyage sera encore compliqué par d'autres dangers. Il y aurait notamment plus de 800'000 tonnes d'amiante dispersées. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Il y a plus de débris et gravats à déblayer à Gaza qu'en Ukraine, a affirmé mercredi le responsable des opérations de déminage de l'ONU pour l'étroit territoire palestinien pilonné sans relâche par Israël dans sa guerre contre le Hamas.

"Pour mettre cela en perspective, le front en Ukraine fait 600 miles (un peu moins de 1000 kilomètres) de long et Gaza c'est 25 miles de long", a expliqué Mungo Birch, qui est responsable du service d'action de l'ONU contre les mines (UNMAS) à Gaza, lors d'un point de presse à Genève.

Mais la masse de débris (37 millions de tonnes, ou 300 kilogrammes par m2, selon une estimation faite à la mi-avril par l'ONU), n'est pas le seul problème.

Munitions non explosées et autres dangers

"Ces décombres sont probablement fortement contaminés par des UXO (munitions non explosées), mais leur nettoyage sera encore compliqué par d'autres dangers présents dans les décombres", explique M. Birch.

Ainsi, "on estime qu'il y a plus de 800'000 tonnes d'amiante, rien que dans les décombres de Gaza", ajoute le responsable. Ce produit très dangereux pour la santé exige des précautions particulières.

40 millions de dollars nécessaires

M. Birch espère que l'UNMAS à terme sera "mesure d'être l'organisme de coordination de l'action contre les mines à Gaza et de mettre sur pied nos propres équipes de neutralisation des explosifs et munitions".

En termes de financement, l'UNMAS a obtenu un financement de 5 millions de dollars mais "pour poursuivre notre travail au cours des 12 prochains mois, nous avons besoin de 40 millions de dollars" supplémentaires, a souligné le responsable.

Mais "le secteur dans son ensemble aura besoin de centaines de millions de dollars sur plusieurs années afin de rendre Gaza à nouveau sûre pour la population", estime t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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