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International

CPI: mandats d'arrêt demandés contre Netanyahu et des dirigeants du Hamas

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Le procureur de la Cour pénale international demande un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (archives). (© KEYSTONE/AP/Abir Sultan)

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé lundi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des dirigeants du Hamas pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés commis dans la bande de Gaza.

Karim Khan a déclaré dans un communiqué qu'il demandait des mandats d'arrêt contre M. Netanyahu et le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant pour des crimes tels que "le fait d'affamer délibérément des civils", "homicide intentionnel" et "extermination et/ou meurtre".

"Nous affirmons que les crimes contre l'humanité visés dans les requêtes s'inscrivaient dans le prolongement d'une attaque généralisée et systématique dirigée contre la population civile palestinienne dans la poursuite de la politique d'une organisation. D'après nos constatations, certains de ces crimes continuent d'être commis", a affirmé M. Khan en référence à MM. Netanyahu et Gallant.

Les accusations portées contre les dirigeants du Hamas, dont Yahya Sinwar, le chef du mouvement, incluent "l'extermination", "le viol et d'autres formes de violence sexuelle" et "la prise d'otages en tant que crime de guerre".

"Nous affirmons que les crimes contre l'humanité visés dans les requêtes s'inscrivaient dans le prolongement d'une attaque généralisée et systématique menée par le Hamas ainsi que d'autres groupes armés dans la poursuite de la politique d'une organisation", est-il écrit dans le communiqué.

Aux juges de décider

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a très vite dénoncé une "décision scandaleuse", "un déshonneur historique" pour la cour basée à La Haye.

Si les juges de la CPI décident d'émettre le mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahu, cela signifie qu'en théorie, n'importe lequel des 124 Etats membres de la CPI serait obligé de l'arrêter s'il se rend sur leur territoire.

Mais même si le mandat d'arrêt pourrait compliquer certains déplacements de M. Netanyahu, la cour ne dispose d'aucune force de police pour faire appliquer ses mandats et s'appuie sur la volonté des Etats membres de jouer le jeu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / blg

International

Un volcan en éruption aux Philippines

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Le volcan Kanlaon était déjà entré en éruption en avril (archives). (© KEYSTONE/AP)

Un volcan du centre des Philippines est entré en éruption tôt mardi matin, projetant un panache gris de cendres à plusieurs kilomètres dans le ciel, ainsi que des débris. L'alerte de niveau 3 sur 5, mise en place lors d'une éruption en décembre, est restée inchangée.

La mesure prévoit un rayon d'évacuation à six kilomètres. Les villages des environs sont évacués depuis la mise en place de cette alerte en décembre.

"Une éruption modérément explosive s'est produite dans le cratère du volcan Kanlaon à 02h55 aujourd'hui" (20h55 lundi en Suisse), a indiqué l'institut philippin de volcanologie et de sismologie dans un communiqué, précisant qu'elle avait duré cinq minutes. "L'éruption a généré un panache volumineux grisâtre qui s'est élevé à environ trois kilomètres", a poursuivi l'agence.

Le volcan Kanlaon est l'un des 24 volcans actifs de ce pays d'Asie du Sud-Est, En août 1996, il était entré brusquement en éruption, tuant trois randonneurs qui se trouvaient près du sommet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: l'armée israélienne annonce avoir bombardé un hôpital

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Avec le bombardement de l'hôpital à Khan Younès, l'armée israélienne a mis fin à sa pause observée à l'occasion de la libération d'un otage israélien (archives). (© KEYSTONE/AP/LEO CORREA)

L'armée israélienne a annoncé mardi avoir bombardé un hôpital de la bande de Gaza, utilisé, selon elle, par le Hamas palestinien pour des "activités terroristes". Un journaliste, accusé par le passé par Israël d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre, a été tué.

Après une pause des combats à l'occasion de la libération d'un otage israélo-américain, l'armée a indiqué sur réseau social Telegram dans la nuit de lundi à mardi avoir frappé "un centre de commandement et de contrôle situé dans l'hôpital Nasser à Khan Younès", dans le sud du territoire palestinien.

"Les hauts responsables du Hamas continuent d'utiliser l'hôpital pour des activités terroristes, en utilisant de manière cynique et brutale la population civile de l'hôpital et de ses environs", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement du Hamas a affirmé ensuite dans un communiqué qu'une frappe sur l'hôpital avait "provoqué la mort de patients", sans préciser le nombre. Il a accusé Israël d'avoir "assassiné" le journaliste Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l'agence de presse palestinienne Alam24.

Soigné dans l'hôpital

"L'armée israélienne a bombardé le service de chirurgie de l'hôpital Nasser à Khan Younès tôt mardi et a tué le journaliste Hassan Aslih, qui travaillait pour plusieurs organisations locales et arabes et pour plusieurs agences", a déclaré le porte-parole de la défense civile à Gaza.

Selon les autorités du Hamas, Hassan Aslih était soigné dans cet établissement après avoir été blessé le 7 avril lors d'une frappe israélienne visant une tente utilisée par des journalistes à proximité.

Deux autres journalistes avaient été tués, selon la même source à l'époque: Hilmi al-Faqaawi, qui travaillait par une agence de presse, et Ahmad Mansour, employé de l'agence Palestine Today, un média proche du mouvement palestinien Jihad islamique.

Otage libéré

L'armée israélienne avait alors annoncé avoir ciblé Hassan Abdel Fattah Mohammed Aslih, présenté comme "un terroriste [...] agissant sous couverture de journaliste et de dirigeant une société de presse". Selon l'armée, M. Aslih "a participé au massacre du 7 octobre et, durant le massacre, a filmé et diffusé sur les réseaux des actes de meurtre, pillage et incendies".

Selon CPJ, au moins 178 journalistes sont morts à Gaza, en Cisjordanie en Israël et au Liban depuis le début de la guerre.

La frappe de la nuit de lundi à mardi intervient alors qu'une suspension des bombardements avait été constatée lundi à l'occasion de la libération par le Hamas d'Edan Alexander. Le seul otage vivant ayant la nationalité américaine qui était encore retenu à Gaza avait été enlevé alors qu'il servait dans une base de l'armée dans le sud d'Israël, lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Sa libération a eu lieu avant le début d'une tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump.

L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 52'862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Crash du MH17 en Ukraine: la Russie responsable, selon l'OACI

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298 passagers et membres d'équipage avaient péri dans la catastrophe du vol MH17 en Ukraine (archives). (© KEYSTONE/AP/EVGENIY MALOLETKA)

L'agence de l'ONU pour l'aviation civile, l'OACI, a estimé lundi que la Russie était responsable du crash du MH17, abattu il y a dix ans au-dessus de l'Ukraine. 298 passagers et membres d'équipage avaient péri dans la catastrophe.

Cette décision a été rendue à la suite de plaintes des Pays-Bas et de l'Australie. Le conseil de l'organisation, basée à Montréal au Canada, a estimé que ces dernières étaient "fondées en fait et en droit". "La Fédération de Russie n'a pas respecté ses obligations en vertu du droit aérien international lors de la destruction du MH17 de la Malaysia Airlines en 2014", indique l'organisation dans un communiqué publié lundi.

Il s'agit de la première décision du conseil de l'organisation "sur le bien-fondé d'un différend entre États membres".

Le 17 juillet 2014, le Boeing 777, qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, a été abattu par un missile sol-air BUK de fabrication russe au-dessus du territoire aux mains des séparatistes prorusses. L'ensemble des 298 passagers et membres d'équipage de l'appareil ont été tués, parmi eux, 196 Néerlandais, 43 Malaisiens et 38 Australiens.

Trois hommes condamnés

La justice néerlandaise a condamné en 2022 trois hommes à la prison à vie pour leur rôle dans le drame, dont deux Russes, mais Moscou a toujours refusé d'extrader tout suspect. La Russie a toujours nié toute implication dans l'incident.

"Il s'agit d'un moment historique dans la quête de vérité, de justice et de responsabilité pour les victimes de l'accident du vol MH17, leurs familles et leurs proches", a déclaré le gouvernement australien dans un communiqué après l'annonce de l'OACI.

Le gouvernement australien demande de prendre rapidement des mesures pour remédier à cette violation. "Nous demandons à la Russie d'assumer enfin sa responsabilité dans cet horrible acte de violence et de réparer sa conduite flagrante, comme l'exige le droit international", a-t-il ajouté.

De son côté, le ministre néerlandais des affaires étrangères, Caspar Veldkamp, s'est félicité de cette décision, estimant que cela ne pourrait pas "effacer le chagrin et la souffrance" des proches des victimes, mais qu'il s'agissait d'"un pas important vers la vérité et la justice".

Selon le gouvernement néerlandais, "dans les semaines à venir, le conseil de l'OACI examinera la manière dont la réparation juridique devrait avoir lieu".

Canberra et Amsterdam demandent au conseil de l'OACI d'imposer à la Russie "d'entamer des négociations avec les Pays-Bas et l'Australie sur cette question et de superviser ce processus", a ajouté la même source.

L'équipe d'enquêteurs internationaux des Pays-Bas, d'Australie, de Malaisie, de Belgique et d'Ukraine avait conclu en 2023 qu'il existait de "fortes indications", selon lesquelles, le président russe Vladimir Poutine avait approuvé la fourniture du missile qui a abattu l'avion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouvelles sanctions américaines contre Téhéran

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L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015 (archives). (© KEYSTONE/AP/VAHID SALEMI)

Les Etats-Unis ont annoncé lundi imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran visant son programme de recherche nucléaire. Les deux pays sont pourtant en pleine discussion sur le sujet.

Les sanctions visent en particulier trois ressortissants iraniens et une entité iranienne ayant des liens avec l'organisation d'innovation et de recherche défensives de l'Iran, également connue sous son acronyme persan, SPND.

"L'Iran continue d'étendre considérablement son programme nucléaire et de mener des activités de recherche et de développement à double usage [civil et militaire] applicables aux armes nucléaires et aux vecteurs d'armes nucléaires", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, cité dans un communiqué.

Le secrétaire d'Etat relève en outre que l'Iran "est le seul pays au monde dépourvu d'armes nucléaires qui produit de l'uranium enrichi à 60%".

L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015, alors qu'un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire.

Quatre cycles de négociations

Ces sanctions surviennent alors que les Etats-Unis et l'Iran ont achevé dimanche à Mascate, à Oman, un quatrième cycle de négociations sur le nucléaire, sans annoncer de percée, mais en affichant un optimisme prudent.

Lancés le 12 avril, les pourparlers visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée.

Les sanctions américaines, qui se traduisent par le gel des avoirs éventuellement détenus aux Etats-Unis et interdit toute transaction financière, frappent trois hauts responsables et scientifiques de ce programme, ainsi que la société Fuya Pars Prospective Technologists, également connue sous le nom d'Ideal Vacuum.

Affiliée au SPND, elle a "tenté de se procurer auprès de fournisseurs étrangers, ainsi que de fabriquer sur place, des équipements susceptibles d'être utilisés dans la recherche et le développement d'armes nucléaires", selon le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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