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International

Ouverture du plus grand procès de militants pro-démocratie à Hong Kong

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Plus d'une centaine de personnes ont fait la queue devant le tribunal, certains pendant la nuit, dans l'espoir d'assister au début du procès. (© KEYSTONE/AP/Anthony Kwan)

Le plus grand procès de militants pro-démocratie à Hong Kong s'est ouvert lundi pour quatre mois. Une cinquantaine de personnes accusées d'avoir voulu renverser l'exécutif doivent comparaître.

Les 47 accusés seront jugés pour avoir enfreint la drastique loi sur la sécurité nationale. Des faits passibles de la prison à vie, dans une affaire devenue pour les détracteurs de Pékin le symbole de la criminalisation de la dissidence à Hong Kong.

A l'ouverture du procès, un petit groupe de manifestants s'est rassemblé devant le tribunal, ont constaté des journalistes de l'AFP, malgré le déploiement d'un grand nombre de policiers à proximité.

L'activiste chevronnée Chan Po-ying, épouse du militant Leung Kwok-hung jugé dans ce procès, s'est jointe aux manifestants en déployant une banderole, sur laquelle était écrit "Libérez immédiatement tous les prisonniers politiques" et "La répression est éhontée". "Il s'agit d'une persécution politique", a-t-elle fustigé auprès de la presse.

Un autre manifestant a été aperçu le poing levé en signe de solidarité avec les accusés. Plus d'une centaine de personnes ont fait la queue devant le tribunal, certains pendant la nuit, dans l'espoir d'assister au début du procès.

Ecraser l'opposition qui reste

Dans la salle d'audience, Leung Kwok-hung a de nouveau plaidé non coupable. "Résister à la tyrannie n'est pas un crime", a-t-il déclaré. Les accusés, pour la plupart emprisonnés depuis près de deux ans, disent être poursuivis pour leur participation à une action politique.

Pour les défenseurs des droits humains et observateurs politiques, ce procès illustre l'utilisation du système judiciaire hongkongais pour écraser le peu d'opposition qu'il reste dans cette ville, depuis la répression des immenses manifestations pro-démocratie de 2019.

Il s'agit de la plus grande affaire judiciaire à ce jour en vertu de la loi de sécurité nationale promulguée mi-2020 qui a brisé toute dissidence dans la métropole, à l'instar de la législation en Chine continentale. La Chine affirme que ce texte législatif était nécessaire pour mettre un frein à l'agitation politique.

Prison à vie

Les accusés, dont un juriste et d'anciens députés, encourent la prison à vie s'ils sont reconnus coupables de "complot en vue de commettre un acte de subversion". Seize ont déjà plaidé non coupable.

Trente-quatre accusés se sont vu refuser une libération sous caution. Les personnes libérées doivent, elles, respecter des conditions strictes, notamment en matière d'expression. Des mesures que les familles des accusés ont qualifié de "mort sociale".

Election primaire officieuse

Tous ont été conjointement inculpés en mars 2021 pour avoir organisé, un an plus tôt, une élection primaire officieuse destinée à sélectionner des candidats de l'opposition en vue des législatives.

Leur objectif était d'obtenir une majorité au sein de l'assemblée partiellement élue de la ville, afin d'opposer leur veto aux budgets et de forcer potentiellement à la démission la dirigeante pro-Pékin de Hong Kong alors en place, Carrie Lam. Selon les procureurs, il s'agissait d'une tentative pour renverser le gouvernement.

"Cette affaire implique un groupe d'activistes qui ont comploté ensemble et avec d'autres pour planifier, organiser et participer à des actions visant à interférer sérieusement avec le gouvernement, à le perturber ou à le saper... dans le but de renverser le pouvoir étatique", a déclaré l'accusation dans sa déclaration liminaire.

Nouveau système instauré

En dépit des avertissements officiels, plus de 610'000 personnes ont voté aux primaires, soit près d'un septième des habitants de Hong Kong en âge de voter.

Les autorités ont finalement renoncé à l'élection de l'assemblée et Pékin a instauré un nouveau système politique qui contrôle strictement les candidats au pouvoir.

"Il s'agit de représailles contre tous les Hongkongais qui ont soutenu le camp pro-démocratie", souligne à l'AFP Eric Lai, membre du Centre de droit asiatique de l'université de Georgetown.

"Pékin va tout faire - même armer les lois et le tribunal - pour s'assurer que la politique démocratique à Hong Kong ne puisse pas dépasser les lignes qu'il a tracées".

Test pour le système judiciaire

Ce procès, qui représente un test majeur pour l'indépendance et l'Etat de droit de Hong Kong, se tient en audience publique, mais sans jury, ce qui constitue une entorse à la tradition de common law de Hong Kong.

Il y a quelques semaines, le président de la Cour suprême de Hong Kong, Andrew Cheung, a ferraillé contre les accusations de politisation du système judiciaire.

"Si, inévitablement, la décision du tribunal peut parfois avoir un impact politique, cela ne signifie pas que le tribunal a pris une décision politique", juge Andrew Cheung.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Un 19 clean sheet en Serie A pour Yann Sommer

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Yann Sommer: encore une grande performance avec l'Inter. (© KEYSTONE/AP/Fabrizio Corradetti)

Yann Sommer soigne toujours ses statistiques. Pour son premier match du mois, il a fêté un 19e clean sheet en Serie A.

Malgré l'ampleur du score, le portier de l'équipe de Suisse a été l'un des artisans du succès 5-0 de l'Inter à Frosinone. Il a, en effet, été décisif lors d'une première période largement dominée par les néo-promus.

Plus clinique que jamais, l'Inter a marqué par Frattesi, Arnautovic, Buchanan, Martinez et Thuram.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Une nouvelle inquiétude pour Murat Yakin

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Murat Yakin pourra-t-il compter sur Ruben Vargas à l'Euro ? (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Après Denis Zakaria et Fabian Schär, un troisième international suisse s'est blessé. Ruben Vargas a dû céder sa place à la demi-heure lors de la défaite 1-0 d'Augsbourg devant le VfB Stuttgart.

On ignore toutefois la nature et la gravité de la blessure du Lucernois. Mais à une semaine de dévoiler sa liste des 26 sélectionnés pour l'Euro, Murat Yakin se serait bien passé de ce nouveau coup du sort.

Battu sur la 26e réussite de la saison de Serhou Giuirassy qui permet au VfB Stuttgart de s'emparer provisoirement de la deuxième place du classement, Augsbourg a sans doute laissé passer sa dernière chance de se qualifier pour la Conference League. Kevin Mbabu dans les rangs d'Augsbourg et Leonidas Stergiou dans ceux du VfB étaient titulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Une frayeur pour Novak Djokovic

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Novak Djokovic: une victoire mais aussi une belle frayeur. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Novak Djokovic a été assommé par une gourde après son entrée en lice victorieuse dans le Masters 1000. Une vidéo diffusée par le site de la Gazzetta dello Sport décrit la scène.

En sortant du Central, le Serbe, vainqueur du Français Corentin Moutet 6-3, 6-1, signait des autographes à des spectateurs situés en tribunes au-dessus de lui quand il a reçu une gourde sur la tête. Il s'est affalé par terre et, rejoint par une personne de son entourage, il est resté plusieurs minutes prostré avant de repartir vers les vestiaires.

Contacté par l'AFP pour connaître l'état de santé de Djokovic, ni l'ATP ni les organisateurs n'ont donné suite. L'ATP a indiqué qu'il n'y aurait pas de conférence de presse d'après-match vendredi soir.

Le Serbe fait à Rome, un tournoi qu'il a remporté à six reprises, son retour en compétition depuis son élimination en demi-finale du Masters 1000 de Monte-Carlo.

Son début de saison est loin de ses standards habituels, puisqu'il n'a disputé que quatre tournois et n'en a gagné aucun.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les Etats de l'OMS vont prolonger les négociations anti-pandémies

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Les divisions entre pays riches et en développement subsistent sur les modalités d'un transfert de technologies contre de futures pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les 194 membres de l'OMS n'ont toujours pas trouvé un consensus pour un accord contre les pandémies, à quelques jours du délai de l'Assemblée mondiale de la santé le 27 mai. Vendredi soir, ils ont décidé à Genève de poursuivre les négociations la semaine prochaine.

"Les gouvernements du monde entier ont accepté aujourd'hui de continuer à travailler sur la proposition d'un accord contre les pandémies", a affirmé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans une déclaration. Ils doivent "encore affiner le projet".

Après les polémiques sur les inégalités d'accès aux vaccins pendant la pandémie liée au coronavirus, l'objectif est d'éviter la même discrimination à l'avenir. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

Symbole des divisions entre pays riches et en développement, les délégués ont avancé au ralenti dans les discussions article par article. Les divergences restent importantes sur le transfert de technologies ou le partage des pathogènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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