International
Manifestations à la veille de la date butoir pour arrêter Yoon
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Des milliers de partisans et détracteurs du président sud-coréen déchu Yoon Suk Yeol bravent la neige dimanche à Séoul, à la veille de l'expiration d'un mandat d'arrêt émis contre lui pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale début décembre.
Devant sa résidence, des soutiens de l'ex-procureur vedette sont venus en nombre pour réclamer l'annulation de sa destitution par le Parlement, ont constaté des journalistes de l'AFP, malgré le froid et le manteau blanc qui a recouvert la capitale pendant la nuit.
"J'ai traversé la guerre et des températures de -20 degrés dans la neige pour me battre (...). Cette neige, ce n'est rien", dit à l'AFP Park Young-chul, affirmant que la "guerre est de nouveau là".
Les opposants à M. Yoon, eux, exigent son arrestation, après un premier essai infructueux des enquêteurs mis en échec vendredi par la garde présidentielle.
"J'ai quitté mon emploi pour venir protéger notre pays et la démocratie. J'habite à deux heures d'ici et aller aux manifestations puis repartir, c'était trop", déclare à l'AFP Lee Jin-ah, 28 ans.
"La neige, ce n'est rien (...), on sera quand même là", poursuit l'ancienne employée d'un café, qui a passé la nuit près du domicile de Yoon Suk Yeol.
Les enquêteurs ont jusqu'à la dernière seconde lundi (16h00 en Suisse lundi) pour exécuter le mandat d'arrêt émis contre lui afin de le forcer à répondre aux questions sur sa brève imposition de la loi martiale. Ils avaient assuré que l'ordre serait appliqué dans ce délai.
Présent à son procès ?
M. Yoon, 64 ans, est sous le coup de plusieurs enquêtes dont pour "rébellion", accusé d'avoir fait vaciller la jeune démocratie sud-coréenne avec son coup de force dans la nuit du 3 au 4 décembre, qui a ravivé le douloureux souvenir de la dictature militaire.
Au Parlement cerné par des soldats, un nombre suffisant de députés avait réussi à voter une motion exigeant la levée de l'état d'exception. Sous la pression des élus, de milliers de manifestants et contraint par la Constitution, Yoon Suk Yeol avait dû obtempérer quelques heures après sa mesure choc.
Selon un rapport du parquet consulté dimanche par l'AFP, il avait, avant d'annoncer sa décision à la télévision, ignoré les désaccords du Premier ministre d'alors, du ministre des Affaires étrangères et de celui des Finances, Choi Sang-mok, actuellement président intérimaire.
Le 14 décembre, l'Assemblée nationale a adopté une motion de destitution contre M. Yoon, entraînant sa suspension immédiate. Il reste cependant officiellement le président titulaire en attendant que la Cour constitutionnelle se prononce sur son cas, d'ici à la mi-juin.
Yoon Suk Yeol a prévu de se présenter à son procès à la Cour, "pour donner son point de vue", a annoncé dimanche dans un communiqué son avocat, Yoon Kab-keun, alors que la juridiction a à ce stade fixé cinq sessions entre le 14 janvier et le 4 février.
Ni Park Geun-hye ni Roh Moo-hyun, les deux autres anciens présidents à avoir été concernés, ne sont venus à leurs procès.
Mme Park a été définitivement destituée puis incarcérée en 2017 tandis que M. Roh s'est vu sauvé par la Cour, allant ensuite au bout de son mandat.
Pas l'"autorité" suffisante
Une éventuelle arrestation de M. Yoon serait une première pour un chef de l'Etat sud-coréen en exercice. Les enquêteurs sont toutefois repartis bredouilles de son domicile vendredi, les gardes présidentiels ayant refusé de se plier à leur mandat.
Le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), l'entité centralisant les investigations, a ainsi demandé samedi à Choi Sang-mok d'ordonner au personnel de protection M. Yoon de coopérer.
"Le service de sécurité présidentiel a violé la Constitution, devenant de fait une force rebelle", a fustigé au Parlement Park Chan-dae, chef des députés du Parti démocrate, principale force de l'opposition et groupe majoritaire dans l'hémicycle.
L'équipe juridique de Yoon Suk Yeol a, elle, l'intention d'engager des procédures contre "ceux qui ont commis des actes illégaux", estimant que le chef du CIO, Oh Dong-woon, avait essayé d'exécuter le mandat d'arrêt sans avoir l'"autorité" suffisante, selon Yoon Kab-keun.
Arrivée de Blinken
La Corée du Sud ne cesse de s'enfoncer dans le chaos politique depuis début décembre, le premier président par intérim ayant lui aussi été destitué le 27 par les députés, qui l'accusaient d'entraver les procédures contre M. Yoon. Choi Sang-mok exerce depuis en tant que deuxième président intérimaire.
Dans ce contexte, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est arrivé lundi (dimanche soir en Suisse) à Séoul, a constaté un journaliste de l'AFP qui l'accompagne.
Le chef de la diplomatie américaine entame ce qui sera probablement son dernier voyage avant l'investiture du président élu Donald Trump, avec des étapes également prévues au Japon et en France. En Corée, il doit notamment s'entretenir lundi avec son homologue Cho Tae-yul.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: la Défense civile fait état de plus de 70 morts
La Défense civile de Gaza a déclaré que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l'aide humanitaire dans le petit territoire. Bilan: 73 personnes tuées.
L'ONU et des ONG font régulièrement état d'un risque de famine dans la bande de Gaza assiégé par Israël après plus de 21 mois de conflit ouvert.
Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP qu'au moins 67 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de "tirs de l'occupation (Israël, NDLR) sur des personnes attendant de l'aide au nord-ouest de la ville de Gaza", dans le nord du territoire palestinien.
Dans le sud, cette organisation a fait état de six autres personnes tuées dimanche par les forces israéliennes près d'un centre de distribution d'aide au nord-ouest de Rafah, où des dizaines de personnes avaient péri la veille.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu'un de ses convois de 25 camions transportant de l'aide alimentaire était entré dimanche matin dans le nord de la bande de Gaza et avait "rencontré d'immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs".
Le PAM a jugé "totalement inacceptable" toute violence contre des civils cherchant à obtenir de l'aide humanitaire.
Sollicitée par l'AFP, l'armée a évoqué des "tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle", face à un regroupement de "milliers" de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile.
"Les enfants s'endorment affamés"
Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.
"Des milliers de personnes désespérées étaient rassemblées pour obtenir de la farine", raconte Qassem Abou Khater, qui s'était rendu à une distribution d'aide.
"Les chars (israéliens) tiraient de manière aléatoire sur nous", dit cet homme de 36 ans qui affirme avoir vu "des dizaines de personnes" mourir devant lui.
"La question était: est-ce que j'emporte un blessé pour le sauver, ou un sac de farine pour sauver ma famille? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits!", se lamente-t-il.
La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par "la faim et la malnutrition sévère", signalant au moins trois décès d'enfants au cours de la semaine dernière.
"Nos enfants pleurent et crient pour avoir à manger. Ils s'endorment affamés", confie Ziad Mousleh, un père de famille de 45 ans qui explique ne plus trouver de quoi nourrir ses enfants.
"Barbarie" de la guerre
Dans ce contexte, l'armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d'évacuer.
Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a exhorté les civils à "se diriger vers le sud".
En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois.
L'annonce israélienne a inquiété des familles d'otages retenus depuis le 7 octobre 2023, qui craignent que l'offensive israélienne ne mette en danger leurs proches.
Au Vatican, le pape Léon XIV a appelé à mettre fin immédiatement à la "barbarie" de la guerre à Gaza, quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique dans le territoire palestinien.
"J'en appelle à la communauté internationale pour respecter le droit humanitaire et l'obligation de protéger les civils, ainsi que l'interdiction des punitions collectives, de l'usage de la force sans distinction et du déplacement forcé des populations", a-t-il ajouté.
Le pape avait appelé vendredi à "redynamiser les négociations" indirectes en vue d'un cessez-le-feu, qui sont dans l'impasse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nouveaux heurts dans un quartier gangrené en France
Un guet-apens tendu aux pompiers et aux forces de l'ordre a dégénéré samedi soir dans un quartier sensible à Béziers. L'attaque a fait un blessé parmi les policiers et provoqué l'incendie d'un appartement touché par un mortier d'artifice.
Cet événement survient au lendemain d'affrontements similaires entre des forces de l'ordre et une centaine de personnes encagoulées et armées à Limoges, dans le centre de la France.
La police comme le parquet parlent d'un piège tendu aux forces de l'ordre, dans la nuit de samedi à dimanche, dans ce quartier paupérisé de Béziers, gangréné par le trafic de stupéfiants.
Les fauteurs de troubles "ont contacté eux-mêmes les pompiers pour un feu de poubelle (et) ils étaient près d'une cinquantaine, dont certains sur les toits des immeubles", à leur arrivée, a rapporté à l'AFP le commissaire Eric Agniel.
Les pompiers ont alors contacté la police, entraînant l'arrivée de plusieurs agents qui se sont retrouvés "piégés par des individus", poursuit-il. Ce qu'il qualifie d'"émeute" a finalement été stoppé à la suite de l'embrasement d'un appartement, touché par un tir de mortier d'artifice pendant ces violences.
Le sinistre a totalement détruit l'appartement de 130 m2 où vivait une dame avec ses trois enfants majeurs. Une dizaine d'occupants de l'immeuble au total ont été évacués.
Sur Facebook, la municipalité, dirigée par Robert Ménard, anciennement proche de figures de l'extrême droite française, a annoncé avoir relogé la famille sinistrée, qualifiant ces violences d'"inadmissibles".
Un policier a été légèrement blessé au mollet, également par un tir de mortier, précise de son côté le commissaire Agniel.
Le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, confirme que ces événements "sont probablement en rapport avec une série d'interpellations de petits revendeurs et la saisie d'une importante quantité de stupéfiants ces derniers jours dans ce quartier".
Phénomène en expansion
Il précise par ailleurs qu'aucune interpellation n'a eu lieu concernant ces heurts avec les policiers.
Le préfet de l'Hérault a annoncé le renfort d'une unité de CRS dans le quartier où se sont produits les affrontements pour la nuit de dimanche à lundi.
Ces personnes ont bloqué une route nationale et ont attaqué au mortier des véhicules, faisant neuf blessés parmi les policiers.
Depuis quelques années, des villes moyennes du sud de la France comme Béziers ou Nîmes, à une centaine de km à l'est, sont rattrapées par le fléau du narcotrafic, avec un niveau de violences jusqu'alors réservé à Marseille, deuxième ville de France et épicentre du narco-banditisme dans la région.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pas de médaille pour Steve Guerdat
La Suisse rentre des Championnats d'Europe de saut d'obstacles sans médaille. Tenant du titre, Steve Guerdat n'a terminé qu'à la 12e place en invididuel dimanche à La Corogne.
Le Jurassien, qui pointait au 3e rang intermédiaire samedi, a reculé hors du top 10. Il a commis une faute lors de la première manche de la finale et deux autres sur son second passage pour terminer à la 12e place.
Le vice-champion olympique de Paris montait le hongre Iashin Sitte et non pas Dynamix, son cheval phare, qu'il réserve pour des échéances plus importantes que ces Européens.
La médaille d'or est revenue à l'Allemand Richard Vogel et sa monture United Touch. Le Britannique Scott Brash, sur Hello Folie, et le Belge Gilles Thomas, sur Ermitage Kalone, ont complété le podium.
Les deux Suissesses engagées dans cette finale, Nadja Peter Schneider et Janika Sprunger, n'ont pas disputé la deuxième manche. La Schwytzoise, qui montait Mila, et la Bâlois, sur Orelie, ont respectivement fini au 15e et au 25e rang.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Tim Wellens survole la 15e étape
Tim Wellens a sorti le grand jeu pour enlever la 15e étape du Tour de France entre Muret et Carcassonne sur 169 km. Son coéquipier chez UAE Tadej Pogacar a conservé son maillot jaune sans difficulté.
Une attaque en puissance après le Pas du Sant, dernière difficulté du jour, des adversaires qui décrochent et qui n'arrivent ensuite pas à collaborer et voilà le Belge Tim Wellens qui signe à 34 ans la plus belle victoire de sa carrière.
L'équipier de Tadej Pogacar, champion de Belgique, a joué juste tactiquement en plus d'avoir un coup de pédale particulièrement affûté. Dès qu'il a pris la tête, le Belge s'est lancé en mode contre-la-montre pour prendre une avance de près de deux minutes, alors que parmi les poursuivants il y avait des cadors comme Campenaerts, Vlasov ou encore Rodriguez. A noter que Wellens est le 113e coureur à avoir remporté une étape sur les trois grands Tours.
Aucun changement au niveau du classement général où Tadej Pogacar domine toujours Jonas Vingegaard de plus de 4 minutes.
Lundi, le peloton aura droit à un jour de repos. De quoi permettre aux coureurs de se refaire une santé avant d'attaquer les Alpes pour la troisième semaine. Mais avant ça, c'est le Mont Ventoux qui attend le peloton mardi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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